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  • Les intellectuels, le peuple et le ballon rond...

     "[...] Ce qui déplaît visiblement à certains adversaires du sport est qu'il soit éminemment populaire -  que le peuple, ainsi qu'il l'a toujours fait, s'enthousiasme pour les compétitions sportives (d'autant plus qu'à notre époque, il n'a plus guère d'occasion de s'enthousiasmer pour autre chose). Or le prestige du champion est indissociable de la fierté du groupe auquel il appartient et qui se reconnaît en lui : la compétition sportive implique un monde commun et des valeurs partagées.[...]"  Robert de Herte, Règne des records ou gloire des champions ?, in Eléments n°125, été 2007 

     

    Dans Les intellectuels, le peuple et le ballon rond, que les éditions Climats rééditent sept ans après sa première sortie, Jean-Claude Michéa, auteur de L'empire du moindre mal et de Impasse Adam Smith, défend le football en tant que grand sport populaire et dénonce sa marchandisation. A lire avant la déferlante télévisuelle de la Coupe du monde !... 

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    "Ce texte est d’abord prétexte à rendre hommage à Football, ombre et lumière, un grand livre de l’écrivain uruguayen Eduardo Galeano, paru aux éditions Climats en 1998. Mais Jean-Claude Michéa ne se contente pas ici de signaler l’intérêt philosophique indéniable de cet ouvrage, ni d’écrire de très belles pages sur ces footballeurs qui défièrent la gravité et donnèrent leurs noms à des gestes impensables. En dévoilant les mécanismes du mépris entretenu par une bonne partie des classes éduquées à l’encontre des sports populaires en général, et du football en particulier, il approfondit sa critique de l’Économisme, et de cette “ minorité civilisée ” chargée de mettre en pratique ses diktats. Le texte de Jean-Claude Michéa, introduit par une note de présentation de l’éditeur, sera accompagné de quelques nouvelles d’Eduardo Galeano, tirées de son livre, Football, ombre et lumière. Beckenbauer et Baggio y côtoient en bonne intelligence Camus et Pasolini. "

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  • Sortir de l'écologie de marché ! ... Penser la décroissance !

    Le 16 juin 2010 à 19h, se tiendra à l’athénée municipal de Bordeaux une grande conférence de l’écrivain et politologue Alain de Benoist, sur le thème « Sortir de l’écologie de marché: Penser la décroissance ! »

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    Penser la décroissance aujourd’hui, c’est démontrer qu’une alternative réelle se construit contre l’économie libérale, un système qui détruit notre cadre de vie et subventionne l’exploitation de masse. Penser la décroissance, c’est démystifier la fausse écologie, celle liée aux intérêts libéraux de l’UE. Penser la décroissance, c’est poser les bases d’une nouvelle réorganisation politique fondée sur le local, ou peut s’établir une réelle démocratie.

    Informations pratiques :

    - Quand ? 16 juin 2010 à 19h
    - Ou ? Athénée municipale de Bordeaux
    - PAF : 5 euros

    Ceux qui n'ont pas la chance d'habiter à proximité de Bordeaux pourront toujours se procurer Demain la décroissance, le livre d'Alain de Benoist, publié chez E-dite en 2007 et toujours disponible.

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  • Géopolitiques !

    Les éditions Choiseul viennent de publier Géopolitiques - Manuel pratique, de Patrice Gourdin, avec une préface d'Yves Lacoste, le directeur de la revue Hérodote. Patrice Gourdin enseigne à l'institut d'études politiques d'Aix-en-Provence et à l'Ecole de l'Air, à Salon-de-Provence. Un livre qui est une nouvelle preuve du regain de vitalité de la pensée géopolitique en France, regain de vitalité qui touche aussi la pensée stratégique et militaire, et dont il y a lieu de se réjouir !

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    "Le XXIe siècle marque le retour brutal de la géopolitique sur le devant de la scène. À l’heure du basculement des rapports de forces entre puissances, de la multiplication des crises et des conflits, il manquait un ouvrage qui donne de véritables outils d’évaluation et de compréhension. Ce manuel pratique d’analyse géopolitique, réalisé par un expert reconnu des relations internationales, est le premier du genre. Il offre enfin à la discipline une méthodologie rigoureuse et structurée, et met à disposition du lecteur toutes les clés de l’analyse géopolitique.

    Quel rôle joue le territoire dans les conflits ? À quels facteurs humains s’attacher pour comprendre les lignes de tensions du monde ? Pourquoi les représentations géopolitiques peuvent-elles provoquer des guerres ? Quelles sont les motivations des acteurs extérieurs qui s’immiscent dans les crises ? L’étude de cas concrets tels que le Tibet, le Darfour, la Tchétchénie ou encore l’Afghanistan ancrent fermement le propos de l’auteur dans l’actualité.

    Avec ce manuel très accessible et qui va faire référence, le lecteur peut enfin comprendre les grandes évolutions du monde."

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  • Heidegger : le séminaire de Zurich

    Les éditions Gallimard poursuivent la publication des cours et séminaires du philosophe Martin Heidegger. Séminaires de Zurich rassemble les protocoles des séminaires que le philosophe a animé en Suisse pendant une dizaine d'années, entre 1959 et 1969, devant un public de médecins, d'étudiants en médecine et de psychiatres. Les exposés sont entrecoupés par des échanges particulièrement riches avec l'auditoire.

    On pourra utilement consulter un article du philosophe et médecin-psychiatre Bruno Verrecchia pour comprendre l'importance de ce dialogue entre philosophie et psychiatrie.

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    "À l'origine des séminaires de Zurich il y a la rencontre du philosophe allemand Martin Heidegger (1889-1976) et du psychiatre suisse alémanique Medard Boss (1903-1990). Le lieu de ces rencontres est Zollikon, une localité toute proche de Zurich dans laquelle Boss invite Heidegger à tenir un séminaire dans sa maison devant un public restreint composé de jeunes psychiatres et psychothérapeutes ayant exclusivement une formation scientifique.
    Heidegger conçoit ces séminaires comme une leçon de phénoménologie à l'usage de ceux qui ne sont pas phénoménologues. Il s'engage dans un étonnant échange avec des profanes auxquels il dévoile les présupposés philosophiques implicites de leur rapport au savoir et à la science.
    Qu'il s'agisse des passages concernant le temps, l'espace et leur mesurabilité, des notations relatives à la maladie, à l'incomplétude de l'essence de l'être humain et à sa privation de liberté, des séances décisives consacrées à l'abandon de la psychosomatique au profit d'un abord véritable du problème du corps (Leib), tous ces développements découlent en droite ligne d'Être et Temps et sont l'ultime contribution de Heidegger à une approche de l'être humain qui soit conforme à son essence.
    Face au devenir technique de la médecine et de la psychothérapie, il n'a de cesse de rendre visible «tout le fossé qui sépare science de la nature et prise en considération de l'humain». En quoi son propos est plus que jamais actuel."
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  • Subversion et contre-subversion

    Les éditions Riveneuve publient dans un recueil intitulé Subversion, anti-subversion, contre-subversion les actes d'un colloque qui s'est déroulé à Metz en avril 2008, sous la direction de François Cochet et d'Olivier Dard (auteur d'une étude consacrée à la Synarchie). Un intéressant retour sur la notion de subversion... 

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    "Sur fond de lutte anti-communiste, la guerre froide et les guerres coloniales ont mis sur le devant de la scène les vocables de " subversion ", " anti-subversion " et " contre-subversion ". Depuis lors, ces termes ont été employés de manière confuse, voire indifférenciée, quand ils n'ont pas été associés à une fantasmagorie conspirative. Une première ambition de ce colloque, située à l'interface du militaire et du politique est de s'attacher à l'archéologie de ces mots, qui se sont progressivement érigés en théories et en concepts. En même temps que le contenu des discours, le colloque envisage d'étudier les lieux, groupes et figures ou ils ont émergé et se sont développés, pour diffuser, sur la base d'une telle grille de lecture, une intelligence des conflits et plus largement du politique. Loin d'être cantonnées aux discours, ces analyses ont débouché sur des pratiques qu'il s'agira de revisiter en s'interrogeant sur la diversité de leurs modalités de mise en oeuvre, comme sur celles de leurs postérités et de leurs usages contemporains."
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  • L'administration de la peur

    La peur comme technique de contrôle de nos sociétés libérales "démocratiques" occidentales ?... C'est cette idée qu'explore le philosophe Paul Virilio dans un entretien avec Bertrand Richard, intitulé L'administration de la peur, publié aux éditions Textuel.

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    "Nous vivons dans l’administration de la peur.
    Qu’est-ce que cela veut dire ? D’abord que la peur est devenue un environnement, un paysage quotidien. Autrefois les guerres, les famines, les dangers étaient localisés et circonscrits dans le temps. Aujourd’hui, c’est le monde lui-même, limité, saturé, manipulé qui nous étreint et nous « stresse ». Crises boursières contaminantes, terrorisme indifférencié, pandémie fulgurante, suicides « professionnels » (France Télécom)… La peur est monde, panique, au sens premier du terme.
    L’« administration de la peur », cela signifie aussi que les États sont tentés de faire de la peur, de son orchestration, de sa gestion, une politique. La mondialisation ayant progressivement rogné les prérogatives traditionnelles des États (celles de l’État providence), il leur reste à convaincre les citoyens qu’ils peuvent assurer leur sécurité corporelle. La double idéologie sanitaire et sécuritaire peut se mettre en place, faisant peser de réelles menaces sur la démocratie.
    Paul Virilio nous montre comment la « propagande du progrès », l’illuminisme des nouvelles technologies, sont les vecteurs inespérés de la peur car ils fabriquent de la frénésie et de l’hébétude. Toutes choses qui rendent possible, après la dissuasion nucléaire de la Guerre froide, une nouvelle forme de dissuasion civile, dont le génie génétique pourrait s’emparer, pour « domestiquer l’être », le rendre plus adapté à nos nouvelles conditions, raréfiées, de vie..."
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