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  • Marc Augier, dit Saint-Loup

    Ecrivain maudit, passé au travers du mur de flamme de l'engagement politique, Marc Augier, dit Saint-Loup, a déjà fait l'objet de plusieurs études biographiques. On citera celle de Jérôme Moreau, Sous le signe de la roue solaire (L'AEncre, 2002) ou celle du sud-africain Myron Kok, Tels que Dieu nous a voulu (L'Homme Libre, 2004), qui centrent toutes les deux leur propos sur les idées et le parcours politique de l'écrivain. Mais l'auteur d'un grand roman comme La peau de l'aurochs, ne peut pas être tout entier réduit à l'engagement qui a été le sien au cours des années 40. La biographie de Saint-Loup, publiée aux éditions Pardès, dans l'excellente collection Qui suis-je ?, signée par Francis Bergeron, déjà auteur d'études sur Béraud, Daudet ou Monfreid, devrait permettre d'apporter un nouvel éclairage sur l'homme et son oeuvre.

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    " Marc Augier, alias Saint-Loup, fut emporté par le vent de l’Histoire, à toute vitesse, mais sans jamais tomber. Il en a tiré une oeuvre forte et virile, parcourue par un souffle épique. Une oeuvre peinte à fresques, où des individus et des groupes d’individus doivent affronter les bombardements, le rouleau compresseur des chars soviétiques, l’épuration, les foules ivres de violence, mais aussi la montagne, la neige, le froid polaire, les avalanches, les tempêtes, les poux, l’hiver russe, une panne de moteur en altitude ou, simplement, la fatigue au guidon d’une moto lancée sur les routes d’Europe. Ce qui fascine, chez Saint-Loup, ce sont des valeurs universelles, qui n’appartiennent à aucun camp: c’est cette vie de sportif, d’aventurier, de guerrier. Saint-Loup est le contraire d’un idéologue. C’est un militant, mais ce n’est pas un homme du combat des idées. C’est un homme d’action, ayant mis ce goût de l’action et du risque calculé au service de causes politiques et parfois militaires. Soixante-cinq ans après la fin de la guerre et plus de vingt ans après la chute du mur de Berlin, il est temps de relire son oeuvre, de la dégager de sa seule dimension hérétique, conséquence de ses quatre années à la LVF et à la Waffen SS. Oui, grâce à ce «Qui suis-je?» Saint-Loup, il faut revisiter ce grand créateur de mythes, et personnage mythique lui-même."
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  • Le jeune Staline

    Publiée initialement en 2008 chez Calmann-Lévy, Le jeune Staline, de Simon Sebag Montefiore ressort au Livre de poche. Déjà auteur d'un extraordinaire Staline - la cour du Tsar rouge, qui dépeignait les relations entre les hommes situés au coeur du pouvoir soviétique, celui-ci a récidivé en s'intéressant aux années de formation de Staline...

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    "Comment devient-on Staline ? Né pauvre, ce garçon séducteur et dangereux s’essaie à la poésie, entre au séminaire, mais trouve sa vocation dans l’action révolutionnaire. À la fois intellectuel, gangster et terroriste, le jeune Staline a tout pour se forger un destin hors du commun dans la Russie de 1917 : peu de scrupules et un énorme appétit de vie et de pouvoir. En s’appuyant sur dix ans de recherches, Simon Sebag Montefiore montre comment la rencontre, chez le jeune Staline, du banditisme caucasien, d’une paranoïa extrême et d’une idéologie impitoyable lui permit de conquérir le Kremlin et l’URSS, et fit de lui un des dictateurs les plus sanguinaires de l’histoire."
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  • Le nouveau nationalisme russe

    Détesté par les BHL, Alexandre Adler et autres André Glucksman, le nouveau nationalisme russe, incarné par Vladimir Poutine, mérite qu'on s'y intéresse en allant au-delà des clichés pour bobos. C'est ce que fait Marlène Laruelle, spécialiste de la Russie et déjà auteur d'un livre sur l'idéologie eurasiste, dans un ouvrage publié aux éditions de L'oeuvre et intitulé Le nouveau nationalisme russe

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    "La récente montée en puissance de Moscou prend au dépourvu les pays occidentaux, qui ont du mal à décrypter les tenants et les aboutissants de cette manifestation de force, perçue comme agressive. A l'heure où les médias européens dépeignent la Russie comme un pays en prise avec ses vieux démons impérialistes, il convient de revenir sur la question du nationalisme. Le nouveau nationalisme russe offre une grille de lecture qui rompt avec les clichés de la guerre froide. La " Russie de Poutine " n'est pas une URSS bis, c'est une construction politique inédite. Ni le clivage gauche-droite, ni la dichotomie dictature-démocratie ne sont opérants pour traduire les tensions qui structurent la nouvelle puissance russe, à la fois populaire, démocratique et autoritaire. Chercheuse de renom, Marlène Laruelle dresse pour la première fois le portrait politique d'une société qui trouve dans le nationalisme une forme de retour à la normalité. Elle démontre que ce nationalisme n'est pas uniquement aux mains de mouvements d'extrême droite ou d'opposition au pouvoir, mais fait également partie intégrante des stratégies du Kremlin pour recréer de l'unité sociale après le traumatisme des époques gorbatchévienne et eltsinienne. La Russie n'est pas une " autre planète ", son avenir est lié à celui de l'Europe et du monde. Par son caractère pionnier, Marlène Laruelle hisse Le nouveau nationalisme russe au rang d'ouvrage de référence."
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  • Hollywood, le Pentagone et le monde

    Les éditions Autrement sortent une nouvelle édition, mise à jour, de l'excellent ouvrage de Jean-Michel Valantin, Hollywood, le Pentagone et le monde, initialement publié en 2003. Les productions d'Hollywood sont un des instruments essentiels du soft power américain, mais aussi un outil bien pratique pour légitimer, si besoin, le hard power... A lire pour ne plus regarder du même oeil les productions américaines qui inondent nos écrans !

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    "L’industrie cinématographique est un acteur essentiel du débat stratégique américain par la production des films de « sécurité nationale ». Le cinéma met en scène les idées dominantes sur la menace proposées par l’appareil de sécurité nationale et légitime ses opérations militaires. Cette production particulière dépend des relations étroites nouées entre l’industrie du cinéma, le Pentagone, les agences de renseignement et la Maison-Blanche. Depuis plus de vingt ans, elles prennent un caractère de synergie, l’armée et les studios échangeant d’énormes contrats, et Hollywood étant pénétré par les évolutions politiques et idéologiques de Washington. Quatre grandes parties rythment l’ouvrage : *la première expose les rapports entre le cinéma, la culture, l’armée et le politique ; *la deuxième est centrée sur la période 1992-2000, avec la montée en puissance de la représentation de l’idée d’une menace mondiale ; *la troisième (actualisée pour cette édition) concerne la période contemporaine - 11 septembre 2001, Irak et Afghanistan ; * la dernière (spécialement écrite pour cette édition) porte sur l’émergence aussi forte que rapide de la question environnementale dans le cinéma de sécurité nationale."
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  • N'émigrez pas !

    Une prise de conscience africaine du caractère néfaste de l'émigration : c'est tout l'intérêt du livre d'Omar Ba, N'émigrez pas ! L'Europe est un mythe, que les éditions Jean-Claude Gawsewitch viennent de publier. Bousculant le politiquement correct, il rejoint, à partir d'un point de vue différent, les analyses des observateurs les plus lucides de l'immigration en Europe. Alain de Benoist, dans un éditorial de la revue Eléments, écrivait déjà en 1983 : "L'immigration est née de l'obligation faite à des hommes de se déraciner, par un système économique désireux de faire appel à une main d'oeuvre bon marché, système fondé sur le profit qui transfère les hommes comme on transfère les marchandises ou les capitaux. Fruit de l'idéologie de la rentabilité (à courte vue), elle est une forme moderne de déportation et d'esclavage."

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    "Après le succès de "Je suis venu, j’ai vu, je n’y crois plus" (plus de 10 000 exemplaires), Omar Ba nous livre un texte percutant sur l’immigration, un sujet brûlant. Omar Ba affirme que les Africains qui quittent tout pour venir en Europe perdent au change. Leur avenir est sur le continent noir. L’immigration contribue à maintenir les populations africaines en position d’assistanat. De plus, les populations immigrées sont plus touchées par le chômage : l’Europe a-t-elle besoin de l’immigration ? Les immigrés sont « conviés à la misère ». Omar Ba est contre les régularisations massives des sans-papiers, qui vont pousser de nombreux autres Africains à quitter leurs pays d’origine pour l’Europe en leur donnant de l’espoir, mais qui vont aussi priver les pays d’Afrique de leurs ressortissants. Au sujet des expulsions, il s’agit d’une sanction juridiquement approuvée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, cela ne devrait pas provoquer autant de remous. Pour Omar Ba,l’opinion publique choisit l’émotion (cas du renvoi des Afghans en décembre 2009). « Parfois il est salutaire de raccompagner l’étranger dans son pays », selon lui. Les conditions socio-économiques se dégradent dans les pays du Nord, qui ne peuvent donc plus accueillir. Mais selon Omar Ba, l’immigration ne doit pas être associée au racisme, c’est un problème socio-économique, à ne pas « racialiser » (ex : la chasse aux Camerounais exercée en Guinée Equatoriale en mars 2004, où on a vu « des Noirs s’en prendre à d’autres »)… Un texte à contre-courant des idées « bien-pensantes » sur l’immigration, le point de vue surprenant d’un immigré africain de 27 ans."

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  • Une autre économie est-elle possible ?

    Une autre économie est-elle possible ?... C'est la bonne question posée dans le dossier du numéro 39 de Flash Magazine, qu'on peut se procurer ici !

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    Au sommaire :
    • En exclusivité, Flash s’entretient avec Alexandre Douguine, conseiller officieux du Kremlin : “Derrière les attentats de Moscou commis par des islamistes, il y a l’appui de la Géorgie et l’incitation de Washington…”

    • Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Depuis les années 1930, le capitalisme a changé, mais fait autant de dégâts ! Pierre Le Vigan pose la question : Une autre économie est-elle possible ?

    • À l’occasion des journées de l’UOIF, Albert Ali est parti à la rencontre de ces Français musulmans du quotidien que l’on retrouve à cette fête de l’Huma version babouche.

    • Alain Soral revient sur ces mensonges d’État. La vérité sur l’assassinat des moines de Tibhérine, et réhabilitation du Maréchal.

    • Les fondamentalistes du fondement. Certains voudraient interdire la fessée. Une seule chose est sûre pour Topoline : il y en a qui se perdent !

    • “Les problèmes de l’équipe de France ne viennent pas de ce que la majorité des joueurs sont trop “noirs”, mais complètement “marrons”. Gabriel Fouquet nous explique pourquoi les Français n’ont plus les yeux dans les Bleus.

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