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  • La Reine morte

    Ceux qui auraient raté la superbe adaptation de la pièce de Montherlant, La Reine morte, lors de sa diffusion à la télévision au printemps, peuvent se rattraper en se procurant le DVD, qui sera édité par Citel Vidéo et sortira en novembre. Le réalisateur Pierre Boutron est servi par un Michel Aumont extraordinaire dans le rôle du roi Ferrante.

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    "On peut avoir de l'indulgence pour la médiocrité qu'on pressent chez un enfant. Non pour celle qui s'étale dans un homme."
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  • Forteresse, roman archéo-futuriste

    Forteresse est un excellent roman de science-fiction, publié par Georges Panchard en 2005 et qui ressort en collection de poche.

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    Voici une critique qui avait été publiée à l'époque par nos soins sur Novopress Suisse:
    "2013
    - La pénurie d’eau potable affecte gravement une grande partie de l’humanité.

    2023
    - Bruxelles, au nom des droits de l’homme, adopte une directive prévoyant que tout exécutif national ou local doit accueillir un tiers au moins de musulmans.
    - La république islamique d’Anatolie donne à tous les non-musulmans un délai de cinq jours pour quitter son territoire sous peine de mort.

    2024
    - Début des guerres du Réveil en Europe.

    2027
    - Victoire des milices occidentales.

    Serait-ce là le scénario du prochain livre de Guillaume Faye ?
    Non… Mais c’est, en revanche la toile de fond « historique» , et fort politiquement incorrecte, de Forteresse, un remarquable polar d’anticipation publié chez Robert Laffont dans la prestigieuse collection de SF Ailleurs & Demain.

    L’auteur, Georges Panchard, un Suisse, se montre l’égal des maîtres anglo-saxons du genre du point de vue de la technique de narration, tout en les dépassant sur le plan de la subtilité et de l’art du contre-pied…

    L’intrigue se déroule dans les années 2030, période qui voit les états être concurrencés par des firmes surpuissantes et des organisations maffieuses, qui disposent, les unes commes les autres, de véritables petites armées privées. Le responsable de la sécurité de la multinationale Haviland Corporation, l’une des plus grosses firmes de la planète, spécialisée dans la dépollution de l’eau, doit déjouer un complot fomenté par l’Union des Etats bibliques américains qui vise à abattre son président dans sa forteresse-sanctuaire d’Andalousie…

    On retrouve là les ingrédients classiques de ce type de littérature. Mais le récit prend toute sa force dans la capacité de l’auteur à le situer dans un contexte géopolitique et historique cohérent.

    Les guerres du Réveil, qui ont opposé les allogènes musulmans aux européens de souche et qui ont vu la victoire de ces derniers, hantent encore certains personnages, quand bien même l’intrigue se déroule plus de dix ans après leur fin.

    « La haine. Ces politiciens jouissant dans leur froc en parlant d’éthique, ces médias à la con et leurs leçons de morale, ces organisations diabolisant la moindre velléité de défense. Tout cet amalgame d’acteurs conscients ou non, œuvrant à convaincre les citoyens occidentaux que toute résistance aux immigrés, à leurs coutumes, leurs désirs et leurs lois, reviendrait à commettre l’abominable péché de racisme…

    Et pendant ce temps, ils affluaient.

    Oh, ce n’étaient pas des hordes de Barbares au cimeterre entre les dents qui se pressaient aux frontières. Tout juste des gens et des familles réduits à la misère par l’échec permanent de leur société. On aurait pu leur trouver une place.

    À condition de mettre des limites, en termes de nombre et de comportement. Défendre sans faiblir la laïcité, la liberté sur lesquelles reposaient les démocraties occidentales. Mais c’était trop attendre des politiciens.
    Que voyaient-ils, ces musulmans venus tenter leur chance dans cette autre société, et dont la grande majorité sans doute aurait voulu s’appuyer sur ses structures ? Qu’à chacune de leurs revendications, les pouvoirs publics se couchaient sous prétexte d’ouverture; qu’à chaque outrance, des organisations privées les soutenaient au nom de l’éthique; que chaque fois qu’ils élevaient la voix, les Occidentaux capitulaient sur l’autel de l’antiracisme.

    Et il aurait fallu qu’ils la respectent, cette civilisation qui n’en finissait pas de tendre l’autre joue, quand ce n’était pas sa croupe ?

    Cela avait duré bien des années: les uns beuglant qu’Allah était grand, les autres chevrotant que les droits de l’homme étaient jolis.

    Jusqu’à la révolte des peuples autochtones. Les guerres civiles européennes.» 

    Et leur détestation des coupables, celle des « directeurs de conscience européens, politiciens, journalistes, penseurs stipendiés qui, à force de répéter à leurs peuples que les droits de l’homme consistaient à se laisser coloniser, que se défendre contre un agresseur étranger relevait du racisme, avaient transformé les autochtones en victimes passives et les immigrés en troupes d’occupation»  reste intacte.

    Ce jeu des souvenirs n’est pas sans éveiller des échos dans l’esprit du lecteur. Le passé des personnages ressemble a s’y méprendre à notre présent ! Ainsi, lorsque Georges Panchard évoque l’idéologie qui a conduit la guerre, la Correction politique, il est bien difficile de ne pas songer à notre actualité…

    « Rétrospectivement, il semble difficile de comprendre comment un courant de pensée aussi furieusement imbécile et suicidaire que la Correction politique a pu se développer. En fait, la force de ses promoteurs fut de s’être trouvé un repoussoir dans la résurgence infiniment proclamée de l’idéologie nationale-socialiste – résurgence dont il faut rappeler qu’elle n’avait aucune réalité significative à ce moment-là.

    La meilleure définition que l’on puisse donner de la Correction politique, c’est qu’elle fut le fascisme des bons sentiments. La Correction fut la concrétisation d’un puritanisme de gauche, prétendument centré sur des valeurs qu’il affirmait défendre alors qu’il ne cessait de les dévoyer, confondant allégrement éthique et censure, humanisme et candeur, progrès et régression.

    En culpabilisant jusqu’à l’idée de résistance, en sapant le potentiel naturel de défense de la civilisation occidentale, la Correction a créé les conditions de la guerre, provoquant incidemment la renaissance, heureusement éphémère et ponctuelle, de l’hydre qu’elle prétendait combattre.» 

    Le lecteur pourra aussi apprécier la description assez narquoise d’une communauté autonome suédoise fidèle à la social-démocratie d’Olof Palme, ainsi que celle d’une Amérique tombée entre les mains des fanatiques de la Bible et peuplée d’obèses, qui se déplacent à l’aide de youpalas…

    Alors, Forteresse, un manifeste politique ? Non, bien sûr !

    Mais, un excellent thriller, sombre et violent, qui donne à réfléchir sur un avenir qui pourrait être le nôtre, et dont la tonalité archéo-futuriste ne peut pas nous laisser indifférent !"

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  • Barack Obama, prix Nobel de la paix...

    De l'humour noir, sans doute...

    Les victimes civiles des bombardements américains en Afghanistan apprécieront !...

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  • La crise n'est pas finie !

    Le numéro 133 de la revue Eléments sort en kiosque avec un dossier sur le thème de la crise.

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    "Ce qui est frappant dans la crise actuelle, c’est qu’alors même que tout le monde répète que le capitalisme est cycliquement affecté par des crises, personne (ou peu s’en faut) ne semble jamais capable d’en prévoir aucune. (...) La réalité sociale ne se laisse pas mettre en équations, car l’homme n’est ni un agent fondamentalement rationnel cherchant toujours à maximiser son propre intérêt, ni seulement un producteur-consommateur. (...) Les causes immédiates de la crise ne doivent pas faire illusion. La crise actuelle n’est pas un accident de parcours. Elle n’est pas une crise qui survient à l’intérieur du capitalisme, mais une crise systémique du régime d’accumulation et de suraccumulation, c’est-à-dire du capitalisme lui-même. (...) Tout ce qui existe meurt de ce qui l’a fait naître : le système de l’argent périra par l’argent."

    AU SOMMAIRE...

    Dossier : LA CRISE N’EST PAS FINIE !
    • Une crise sans révolution ?
    • Le protectionnisme ou la mort ?
    • Le dollar au cœur de la crise

    Et aussi…
    • Cette indécente nostalgie du communisme
    • Voyage aux confins de l’univers
    • André Boniface, le rebelle flamboyant
    • Fitzgerald notre Américain
    • Textes politiques de Drieu La Rochelle
    • Les vrais faux rebelles de la scène rock
    • Le pape prône la mondialisation !
    • Le pétrole au prix du sang des peuples
    • La consolation par Richard Millet
    • Le testament d’André Malraux
    • Ne visitez pas le Musée Magritte…
    • Obama, souviens-toi de Gandamak
    • Quentin Tarentino à la foire aux images

    Le numéro est disponible en ligne ici

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  • Unabomber vous parle !

    L'avenir de la société industrielle est le titre d'un réquisitoire impitoyable contre le monde moderne écrit par Theodore Kaczynski, plus connu sous le nom d'Unabomber. Ce texte est publié aux éditions Climats au mois d'octobre.

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    "Les États-Unis l'appelaient "Unabomber ".
    De 1978 à 1996, il a défié le FBI et la CIA qui mirent sa tête à prix pour un million de dollars. Pendant dix-huit ans, Kaczynski a envoyé par la poste des colis piégés à des professeurs d'université, des vendeurs d'ordinateurs, des patrons de compagnies aériennes... Bilan: 3 morts et 23 blessés. En 1995, il obtient sous la menace la publication dans le Washington Post et dans le New York Times d'un manifeste intitulé L'Avenir de la société industrielle.
    En 1996, il est finalement arrêté grâce à son frère qui reconnaît dans le Manifeste de 1971 l'esquisse de ce texte. Influencé par les travaux de Jacques Ellul, Theodore Kaczynski voit dans la technologie " une force sociale plus puissante que le désir de liberté" et, diagnostiquant "l'impossibilité de réformer le complexe industrelo-technologique ", appelle à sa destruction pure et simple. La folie, la radicalité de ses propos et de ses actes ne disqualifient pas pour autant l'évidence révolutionnairement incorrecte des deux textes contenus dans ce volume : Le Manifeste de 1971, inédit en français, et L'Avenir de la société industrielle.
    Ils sont préfacés et annotés par Jean-Marie Apostolidès, qui fut le premier en France à faire connaître les écrits de Theodore Kaczynski."

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  • Communisme et totalitarisme

    Stéphane Courtois, historien, coordonateur en son temps du fameux Livre noir du communisme, poursuit son travail sur cette idéologie totalitaire en publiant chez Perrin, dans la collection de poche Tempus, Communisme et totalitarisme.

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    "Vingt ans après la chute du mur de Berlin, douze ans après les controverses et le succès - un million d'exemplaires, vingt-cinq traductions - du Livre noir du communisme, Stéphane Courtois propose un recueil aux idées tout aussi décapantes. Prenant le contre-pied des thèses traditionnelles sur les origines du totalitarisme, illustrées par Hannah Arendt et George Mosse, il montre le rôle fondamental de Lénine et du bolchevisme dans l'invention, entre 1902 et 1922, de ce phénomène politique inédit.
    Grâce à l'exploitation des archives de Moscou, il redéfinit le rôle de Staline et la nature des crimes de masse commis par les régimes communistes, ce qu'il appelle le " génocide de classe ", seul concept susceptible d'éclairer la famine ukrainienne ou les assassinats au Cambodge. Enfin, Stéphane Courtois revient sur la mémoire tragique du communisme en Europe centrale et orientale, la mémoire glorieuse du communisme en Europe occidentale - en particulier en France - et la mémoire paradoxale de l'URSS dans la Russie de Vladimir Poutine qui réhabilite Staline."

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