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La France au bord de l’implosion : vers la sécession inévitable et salutaire ?...

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info et consacré à cette sécession qui vient entre la France périphérique et la France des métropoles...

 

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La France au bord de l’implosion : vers la sécession inévitable et salutaire (y compris et surtout entre Autochtones) ?

La France n’est plus un pays, c’est un champ de bataille. Un ensemble de nations réunies souvent par la force et désormais fracturé, où cohabitent des tribus qui ne partagent plus rien, sinon un mépris réciproque et une intolérance larvée. On parle souvent d’un divorce entre la France périphérique et la France des métropoles. Mais il ne s’agit pas d’un simple divorce : c’est une guerre larvée entre deux civilisations incompatibles, qui n’ont plus rien à se dire, rien à partager, et surtout, plus aucune envie de faire semblant.

D’un côté, la France gauchiste, mondialiste, contrôlée par des technocrates et des bureaucrates dégoulinants de moraline, avides de toujours plus de contrôle, de taxes, de normes. Une France où tout est surveillé, analysé, régulé, taxé. Où la moindre critique du dogme diversitaire devient un crime de lèse-majesté. Où même un cabanon de jardin doit être déclaré sous peine d’amende. Où un simple compliment est rebaptisé “harcèlement”, et où un gamin de six ans est déjà sommé de choisir son “identité de genre” sous peine d’oppression cisnormative.

De l’autre, la France enracinée. Celle qui porte encore la mémoire de ses ancêtres, qui cultive ses traditions, qui refuse la liquéfaction totale de son identité. Une France qui aspire à la liberté, à la responsabilité individuelle, au respect des coutumes et des modes de vie hérités du passé. Une France qui ne veut pas d’un État omniprésent transformé en nounou castratrice, qui aspire à la transmission et à la pérennité de sa civilisation. Mais une France aujourd’hui marginalisée, moquée, criminalisée.

Ces deux Frances ne se parlent plus. Elles ne se comprennent plus. Elles ne se supportent plus. Ajoutons à cela une troisième composante : la France de l’immigration massive, avec ses propres mœurs, ses propres règles, son rejet du modèle républicain, et nous obtenons une cohabitation explosive, une sorte de ménage à trois voué à l’échec.

L’illusion de la cohabitation pacifique

Le dogme républicain continue pourtant à nous seriner le même mantra : « vivre ensemble », « tolérance », « diversité », « mixité ». Un catéchisme usé, vidé de sa substance, martelé à coups de lois liberticides et de sanctions judiciaires contre les récalcitrants. Mais dans la réalité ? La France se balkanise, chaque communauté se replie sur elle-même, la défiance règne en maître.

Les métropoles se transforment en bunkers progressistes où l’on rêve d’un monde sans frontières, pendant que la ruralité et la périphérie grondent, réprimées sous des tonnes d’impôts et d’interdictions absurdes. D’un côté, des élites qui prêchent la diversité depuis des quartiers hors-sol, protégés par des vigiles et des codes d’entrée. De l’autre, des Français qui subissent le déclassement, l’insécurité et l’effondrement des services publics. Et au milieu, une administration tentaculaire qui veille à ce que personne ne sorte du rang.

Alors pourquoi s’entêter ? Pourquoi continuer à jouer à cette mascarade d’unité nationale ? Pourquoi ne pas accepter ce qui est en train de se produire sous nos yeux : la sécession, inévitable, de ces blocs irréconciliables ?

Sécession : la seule issue viable

Puisque nous ne pouvons plus cohabiter, pourquoi ne pas organiser la séparation de manière ordonnée ? Puisque les gauchistes/progressistes veulent une société sans racines, régie par l’État, contrôlée par des technocrates et soumise à la tyrannie de la bien-pensance, qu’ils l’aient. Qu’ils créent leurs enclaves métropolitaines où ils taxeront jusqu’à l’air que l’on respire, où les enfants apprendront dès trois ans à s’auto-déterminer sans qu’on leur impose un sexe, où l’on interdira la viande, la voiture, et pourquoi pas, les traditions familiales trop “oppressives”.

Et que ceux qui veulent vivre autrement, en hommes libres, sans cette camisole bureaucratique et idéologique, puissent se regrouper et bâtir un autre modèle. Une société fondée sur l’héritage, la transmission, l’ordre et la liberté. Où l’État se contente d’assurer les fonctions régaliennes et laisse les citoyens façonner leur destin, sans venir leur dicter la taille de leurs poubelles ou la couleur de leurs opinions.

Ce n’est pas une utopie, c’est une nécessité. La France ne tient plus que par la force des habitudes, par le chantage à l’unité nationale, et par l’inertie. Mais l’inertie a ses limites. Demain, les fractures deviendront irréparables. Demain, les tensions latentes exploseront en conflits ouverts. Demain, la question ne sera plus de savoir si la sécession est souhaitable, mais comment elle pourra s’opérer sans déchaînement de violence.

L’histoire nous enseigne que lorsqu’un pays se divise en camps inconciliables, deux issues sont possibles : la guerre civile ou la partition. Pour l’instant, la première option semble lointaine. Mais l’accélération du chaos social, l’explosion de la violence urbaine et le pourrissement du débat public indiquent que nous nous dirigeons vers un point de rupture.

Alors pourquoi attendre que l’inévitable se produise dans la douleur ? Pourquoi ne pas anticiper et organiser cette séparation ? Chacun chez soi, selon ses règles, ses principes, son mode de vie. Un contrat social différencié plutôt qu’un carcan imposé à tous.

Loin d’être une folie, la sécession serait la seule solution rationnelle face à la réalité française d’aujourd’hui. Reste à savoir si nous aurons le courage d’y faire face.

Julien Dir (Breizh-Info, 4 février 2025)

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