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Nous refusons de changer de civilisation...

Nous reproduisons ci-dessous la tribune libre de l'écrivain Renaud Camus, publiée cette semaine dans le quotidien Le Monde, et dans laquelle il explique les raisons du soutien qu'il apporte à la candidature de Marine le Pen. Renaud Camus, qui a récemment publié deux essais, Décivilisation (Fayard, 2011) et Le grand remplacement (David Reinharc, 2011), sort prochainement chez Fayard son journal de l'année 2011, Septembre absolu.

 

 

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Nous refusons de changer de civilisation

On me demande les raisons de mon vote en faveur de Marine Le Pen et même de l'appel du parti de l'In-nocence, que je préside, à soutenir cette candidate. Je dois d'abord préciser que le vote du 22 avril est déjà, pour nous, une sorte de deuxième tour en une élection qui en compterait trois, le premier s'étant clos le 16 mars quand il nous a fallu constater que ma propre candidature à l'élection présidentielle ne pouvait être menée à terme, faute des fameuses cinq cents signatures.

Nous devons tirer les conséquences de cet échec qui est d'abord le mien, celui de mes propres capacités politiques, sans doute, mais qui est dû aussi au manque d'ouverture des élus, sévèrement contrôlés par les grands partis, et à mes mauvaises relations de toujours avec les médias, qui ont fait silence ou à peu près sur mon initiative et celle de l'In-nocence.

Il s'agit donc pour nous, d'emblée, de désigner pour un report des voix éventuelles, comme pour un second tour, un candidat ou une candidate de substitution, qui ne sera pas notre candidat naturel et, fatalement, ne saurait correspondre point par point à notre propre ligne politique.

Le parti de l'In-nocence, c'est-à-dire de la non-nocence, de l'absence de nuisance, est fondé sur des principes de civisme, de civilité, de civilisation, d'urbanité, de respect de la parole et de non-agression, que ce soit à l'égard des personnes, des biens, de la nature ou du patrimoine. Il est attaché à la culture et à la civilisation françaises, qu'il estime compter parmi les plus précieuses qu'ait élaboré l'humanité dans son long effort pour mettre sur pied un pacte de vie commune ménageant à la fois la liberté, la dignité, l'élévation spirituelle et le bonheur du plus grand nombre.

Il observe qu'avec l'immigration de masse et le changement de peuple s'ensuivant, qui s'opère à vue d'oeil, la France est confrontée à la secousse la plus profonde, la plus radicale en ses conséquences, qu'elle ait connue depuis quinze ou seize siècles.

Il remarque que de cette transformation formidable il n'est pour ainsi dire pas question dans le débat politique, alors que même la crise économique ou la dette sont secondaires par rapport à elle. Christopher Caldwell (auteur d'Une révolution sous nos yeux - Comment l'islam va transformer la France et l'Europe, éditions du Toucan, 2011) demande si l'Europe peut être la même avec une autre population : il est évident que la réponse est non. Le Parti socialiste publie un livre-programme intitulé Pour changer de civilisation (Odile Jacob, 2011). Nous sommes de ceux qui, au contraire, refusons de changer de civilisation.

Un des désastres de l'histoire française contemporaine c'est qu'au parti et à l'homme qui ont manifesté le plus de clairvoyance face à ce qui survenait - à savoir le changement de peuple -, il était, des décennies durant, pour des raisons sur lesquelles je ne reviendrai pas, impossible d'apporter son suffrage.

Même quand ils étaient d'accord avec Jean-Marie Le Pen et avec le Front national sur la question capitale de l'immigration, beaucoup de Français, dont je suis, ne pouvaient pas voter pour lui, à cause du "détail" (en 1987 sur RTL, le président du FN avait déclaré à propos des chambres à gaz : "Je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la seconde guerre mondiale") et de quelques autres particularités mal savoureuses. Je considère, c'est un pari, qu'avec Marine Le Pen cette impossibilité funeste est levée.

Elle a eu sur l'occupation, sur le sort des juifs, sur l'horreur des camps de la mort, des mots que je crois sincères et qui, en ce qui me concerne, lèvent un interdit. Il ne s'agit en rien d'adhérer au FN, de se laisser aller à de vieilles tentations qui, pour ma part, n'ont jamais existé ou de "tomber le masque", alors que je ne crois pas être très porté sur les masques et la dissimulation.

Il s'agit de faire barrage au changement de peuple, de refuser fermement la poursuite de l'immigration et d'esquisser si possible son renversement, pour ceux des immigrés dont l'attitude impliquerait, pour notre pays, un changement de civilisation.

Nous sommes bien loin d'être d'accord avec tout le programme de Marine Le Pen et, a fortiori, avec celui du FN. Nous ne partageons pas leurs vues économiques, nous sommes beaucoup plus attachés qu'eux à l'Europe, nous ne venons pas, c'est le moins qu'on puisse dire, du même milieu culturel et idéologique.

J'ai demandé à Marine Le Pen, avant de lui apporter mon soutien, son accord sur quatre points pour nous capitaux : fin de l'immigration, droit pour les parents, les professeurs et les élèves volontaires à une éducation "réformée", lutte contre la "banlocalisation" du territoire, défense de la langue. Elle y a souscrit.

Je crois en sa parole et en son honnêteté, je suis sensible à son amour de la patrie, j'admire son courage, son équanimité, son humour maintenu face à la hargne constante des médias.

Je ne vois dans son programme rien de contraire à l'honneur ou à la morale. Je pense qu'elle est la mieux à même de sauver ce qui peut l'être encore. Voilà pourquoi je lui apporte mon suffrage et invite à faire de même les quelques personnes qui m'écoutent.

Renaud Camus (Le Monde, 19 avril 2012)

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Commentaires

  • Très intéressant, merci.

  • L’impulsivité de Sarközy lui a fait faire de grandes erreurs, en a fait un esprit brouillon, et n’a pu évidemment inspirer le respect de qui que ce soit. Avec lui, on attendait toujours autre chose que ce qu’il avait dit, souvent l‘opposé. Il y avait aussi les cas nombreux où, délibérement, il annonçait le contraire de ce qu’il avait l’intention de faire. A son âge, on ne change pas. Se faire photographier en short ou à vélo ne fait pas un homme d’Etat.

  • Les résultats de Marine Le Pen et de Mélenchon étant exactement inverses de ceux indiqués par les instituts de sondages, il est clair 1/ que ces indications étaient truquées 2/ que les sondeurs ont tous obéis à une consigne commune 3/ que cela va continuer dans la quinzaine qui vient.

  • Chaque chose en son temps : La priorité reste l’expulsion de Nicolas Sarközy.

  • - Une chose est sûre, François Bayrou a fait une campagne propre, sans mensonges ni faux-semblant.
    - Ça a servi à quoi, même pas 10% à l’arrivée ?
    - Pour lui, la fin ne justifie pas toujours les moyens ! ça veut dire qu’il sait qu’une victoire due à des mensonges peut ne faire que différer la ruine.
    - Et maintenant ?
    - Maintenant, Bayrou va continuer à se battre, dans la vérité. Attendrons d’entendre ce qu’il va décider de dire.

  • On n’y peut rien, autant François Bayrou a tout de l’homme honnête, autant Sarközy a tout du faux-jeton.

  • Pour le commentateur distingué qu’est Philippe Tesson, la neutralité (provisoire quand même) de François Bayrou est INSUPPORTABLE. Cruel et torturant silence ! Tiens donc ! On le comptait pour rien !

  • L’équation de Sarközy est quasiment insoluble : il a besoin à la fois d'une large part des électeurs de Marine Le Pen et de tous ceux de François Bayrou. Or, on sait bien que ce qu'il faut dire pour attirer les premiers est incompatible avec ce qu'il faut dire pour complaire aux seconds. Le seul choix possible pour Sarközy est de marteler le thème des "valeurs" qui distinguent la droite de la gauche ; pour convaincre les électeurs de Marine Le Pen et de François Bayrou de faire un choix, non pas en sa faveur, mais contre François Hollande. Le problème, c'est ce que ça lui interdit le recentrage qu'il avait envisagé à l'origine. Il doit s'adresser par priorité à ceux qui ont voté Le Pen, puisqu'ils sont les plus nombreux. Il est donc condamné à continuer sa campagne sur la même ligne. Son axe pour le second tour, c'est : on ne change pas une tactique qui perd...

  • « Dites et écrivez que le président est satisfait de son score du premier tour ». L’employé s’exécute, page 2 du FigarBluff de mardi.

  • Après ce premier tour, Mélenchon retourne à sa niche, et François Bayrou retrouve une importance capitale. Il reprendra la parole après le débat entre les deux présidentiables.

  • Pour battre la gauche, il fallait Bayrou. Les sarközystes avaient été prévenus, non ?

  • Faut-il que Sarközy crève de peur pour avouer que Marine Le Pen « était compatible » avec la République !

  • Ah ! Guéant s’adapte au vent ! On ne l’entend pas répéter ce qu’il disait en janvier, que le FN n’était pas un parti républicain ! Guéant feuille morte ?

  • Il est prêt.
    Sarközy à l’affût pour trahir les électeurs du FN et de Bayrou du premier tour qui se laisseraient aller à voter pour lui au second tour. Il n’a plus que les petites branches de la trahison auxquelles s’accrocher.

  • Risettes au MoDem et guili-guili au Front national : z’auront qu’à croire, Charles !

  • Alain Juppé, prévoyant, a endossé un gilet de sauvetage ; ça peut servir, non ?

  • On a un Sarközy qui, après avoir frappé dix fois à une porte solide, celle de la confiance, la voit rester obstinément fermée et muette. Elle doit être en bronze et en tout cas ne résonne même pas. Alors Sarkozy trépigne, l’insulte, crache dessus. Puis il regrette, l’esssuie, la cajole. C’est toujours non. Définitivement non.

  • Rappelons, pour ceux qui ne le savaient pas encore, que François Bayrou, après son commentaire du 1er tour (voir Bayrou.fr), reprendra la parole après le débat du 2 mai entre le futur vainqueur et le futur vaincu. Ne pas s’attendre à un changement dans ses convictions.

  • 1/ Si la campagne de François Bayrou s’est terminée dimanche soir, son nom a dominé les recherches la semaine dernière. Il a en effet suscité la curiosité sur Internet, avec 112,35% de recherches supplémentaires, grâce à une fin de campagne ciblant les mensonges des autres candidats.

    2/ Suite aux déclarations de Nicolas Sarkozy, qui a affirmé mercredi que "les préoccupations des électeurs de François Bayrou et ceux du Front national sont les mêmes, même si les chemins sont différents", François Bayrou a déclaré :
    "Les propos de Nicolas Sarkozy tendant à confondre les électeurs qui ont voté pour moi et ceux de Marine le Pen sont absurdes et offensants."

  • Quel que soit le vainqueur le 6 mai, l’état de grâce du nouveau président sera bref. La crise financière, l’ampleur de la dette et du déficit extérieur (80 miliards) reviendront très vite au premier rang de l’actualité. Les promesses électorales seront intenables. Et l’opinion sera d’autant plus déçue qu’à part venant de François Bayrou, elle n’a guère entendu de discours de rigueur. Mais… n’est-ce pas un des deux menteurs choisis le 22 avril qui gagnera le 6 mai ? Les Français n’avaient-il pas été prévenus qu’ils seraient bernés ? On y est.

  • Lettre de François Bayrou envoyée le 25 avril aux candidats du deuxième tour de l’élection présidentielle :

    "Vous participez au second tour de l’élection présidentielle. Il me paraît normal de vous rappeler ce qui a été essentiel pour les plus de trois millions d’électeurs qui m’ont apporté leur suffrage au premier tour.
    Le premier élément crucial pour eux et pour moi aura été la vérité sur la situation du pays, la prise en compte de la réalité des faits.Je ne crois nullement que la crise financière soit derrière nous. Je pense au contraire que la crise est devant nous, et qu’elle sera très dure. Je pense que les déficits, commerciaux et budgétaires, qui s’accumulent pour notre pays menacent à court terme notre modèle social et que la multiplication des promesses non financées aggravera encore ce risque.
    Et parce que nous allons vivre ces moments difficiles, l’attitude personnelle des gouvernants comptera beaucoup. C’est une question de valeurs, personnelles autant que politiques. Depuis des années, c’est la violence des attitudes et des mots, la guerre d’un camp contre l’autre, la complaisance à l’égard des extrêmes qui caractérisent notre pays. Le refus de la violence perpétuelle dans la vie politique, les valeurs de respect des sensibilités différentes, la reconnaissance du pluralisme, la recherche de l’équilibre, sont la condition nécessaire à l’esprit
    d’unité nationale dont nous aurons besoin face à la crise.
    C’est ainsi, et seulement ainsi, par la vérité et l’unité que la France pourra regarder en face les conditions de son redressement. Et d’abord de son redressement financier. Or la recherche de l’équilibre des finances publiques n’est obtenue dans vos deux projets que par l’affichage d’une croissance impossible à court terme. Je vous demande instamment de réfléchir à ce péril et d’envisager des mesures crédibles pour l’écarter s’il est encore temps.
    Pour moi, la décision constitutionnelle, inscrite dans le traité européen, de renoncer pour l’avenir aux facilités du déficit, du moins en période de croissance, la « règle d’or », doit s’imposer à tous les pays qui ont l’euro en partage. Non pas pour faire plaisir aux « marchés », ou à « Bruxelles », mais parce que c’est le seul moyen d’éviter pour la France et les Français, particulièrement pour les plus fragiles, la catastrophe sociales qui s’annonce.
    La France s’est construite depuis la guerre autour du modèle social né du Conseil National de la Résistance. Nous y tenons, non pas comme à une tradition, mais comme à notre principale aspiration nationale. Nous le regardons non pas comme notre passé, mais comme notre avenir. Nous savons qu’il devra se réformer, mais dans la justice et la solidarité. Or c’est dans le concret de la vie de tous les jours que justice et solidarité risquent d’être menacées.
    La sauvegarde de notre modèle social et de services publics impose de restaurer et de développer fortement notre appareil de production. La France est, Grande-Bretagne exceptée, le seul des grands pays européens qui connaisse l’effondrement de son commerce extérieur. Ce n’est pas viable. Pourtant, nous avons d’immenses marges de progression, et donc de création d’emplois durables , de ressources pour les familles.
    C’est là que va se gagner ou se perdre le combat de notre avenir national, en particulier dans la recherche de stratégies nationales de production, filière par filière. Une évolution de la démocratie sociale dans l’entreprise est aussi un élément crucial de ce redressement. La représentation des salariés, avec droit de vote, au conseil d’administration des grandes entreprises, sera un signe déterminant en ce sens.
    La crise de l’éducation en France est un enjeu du même ordre. La situation de l’école, notamment à l’école primaire et au collège, ne peut être acceptée. Des centaines de milliers d’enfants voient leur avenir barré faute de se voir garantir les acquis nécessaires, maîtrise de l’écrit, du chiffre, de la langue. Faute de consacrer à ces fondamentaux le temps scolaire indispensable, les inégalités sociales se perpétuent et s’aggravent dans cet échec. Ce combat national oblige à un nouveau contrat entre l’école et la nation, qui touchera à la question des pratiques, de l’organisation, du développement de l'alternance et de l’apprentissage, aussi bien que des moyens.
    La moralisation de la vie publique, le changement des pratiques du monde politique représentent une attente des citoyens dont vous ne pouvez ignorer la gravité. L’interdiction du cumul des mandats pour les députés, la diminution du nombre des parlementaires, le renforcement de la parité hommes femmes, le changement de loi électorale pour assurer la représentation des grands courants d’opinion, en tout cas de ceux qui atteignent 5 % des suffrages, à l’Assemblée nationale, au sens le plus large la garantie du pluralisme, la consécration de l’indépendance de la justice, le renforcement de l’indépendance des médias, l’assainissement du financement de la vie politique, la lutte contre la corruption et la prise illégale d’intérêts, tout cela est urgent. Les deux partis que vous représentez ont souvent pris des engagements, mais jamais ils ne sont allés plus loin. Je crois que cette moralisation est vitale pour que la confiance revienne entre citoyens et élus. Seule la voie référendaire permettra de les imposer à un monde politique qui n’a guère envie de voir changer les règles d’un jeu qui lui convient.
    L’Europe a été durement attaquée pendant cette campagne. On lui a fait porter tour à tour la responsabilité de l’immigration et celle de l’absence de croissance. Je veux vous dire que pour nous, il est impossible d’envisager notre avenir national sans projet européen. L’Europe n’est pas seulement notre horizon : le jour où elle existera vraiment, elle sera notre seule arme politique et économique efficace dans la tourmente mondiale. L’Europe souffre aujourd’hui d’absence de gouvernance, de transparence et de lisibilité. Ce n’est pas avec moins d’Europe que la France s’en sortira ! C’est avec une Europe plus forte, plus solidaire, plus lisible, donc plus communautaire. Dans cette perspective, les renforcements de la zone euro, comme de l'espace Schengen, sont une autre étape prioritaire.
    Des millions de Français partagent ces valeurs et ces préoccupations. Ils seront, je n’en doute pas, attentifs aux orientations qui seront les vôtres sur ces questions durant la campagne du deuxième tour.
    Je vous prie de croire à l’assurance de mes sentiments cordiaux."

  • Le placement par tous les sondeurs de Mélenchon à hauteur de Marine Le Pen, pendant la campagne du premier tour, ressemble nettement plus à l’application d’une consigne qu’à une erreur.

    Pour une majorité de Français, même en déduisant ceux qui profitent du mensonge, la vérité, dans le choix des bulletins de vote, n’a pas été prioritaire. Or les gouvernements sont toujours aussi précisément et longtemps malhonnêtes que les citoyens leur permettent de l’être.

  • A une semaine d’indiquer sa position pour le vote du second tour, François Bayrou s’en est pris vivement mercredi au président-candidat, en ciblant ses récentes prises de position sur le Front national. Il l’a accusé d’en valider le discours.

  • Il paraît certain que si Sarközy état d’aventure réélu, il se croirait autorisé à continuer de se comporter comme un fou puisque dans son esprit c’est ce type de conduite qui l’aurait fait réélire.

  • Les sondages : un chiffre grossièrement et résolument mensonger au milieu d’autres chiffres exacts. Au premier tour, le gros mensonge était le gonflement de Mélenchon au niveau de Marine Le Pen. Méthode dite du poison dans la confiture.

  • Résumons-nous : Le programme de Hollande a des aspects très contestables. Celui de Sarközy a l’air meilleur, mais son prometteur est tout sauf crédible. Conclusion : essayons Hollande. Sarkö, on connaît, trop.

  • Sarközy les a abandonnés à leur triste sort en les insultant, et leur demande maintenant leurs voix. Compte là-dessus, guignol.

  • Un incident grave à exploiter est-il en cours d’organisation pour se produire avant le 6 mai ?

  • Au premier tour, près de 60% des électeurs ont choisi de voter pour un prometteur professionnel qu’ils ont ainsi porté au second tour, au lieu de voter pour François Bayrou qui n’a pas l’habitude de mentir. Eh bien, que ces électeurs s’attendent à ’être bernés, ça ne saurait tarder.

  • SarköFig de samedi, page 3 : « Le président-candidat estime, sans y croire, que le chef du Modem aurait tout à gagner à le rejoindre ». Traduction : « le sortant, qui en aurait désespérément besoin, a très peur que François Bayrou ne l’appuie pas », à moins que ce soit : « Le sortant aurait tant voulu faire le bonheur de François Bayrou ! » Le flûteur chargé de charmer les oreilles des centristes est Fillon.

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