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Rousseau parmi nous ?...

Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°143, avril - juin 2012) sera en kiosque demain.

Vous pouvez aussi le commander ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com

 

Eléments 143.jpg

Au sommaire :

Editorial "Rousseau, célèbre inconnu", par R. de Herte.

Entretien avec R. Labévière "Qui veut démanteler la Syrie ?", par P. Eysseric.

Cartouches (actualité des idées, des sciences, du cinéma, des arts et des lettres)

Une Forêt française, par M. Marmin,
In Memoriam H. Coutau-Bégarie, par A. de Benoist,
Chronique Cinéma, par L. Maubreuil,
Poésie & Romans, par J.C. Personne et F. Guchemand,
Polar, par P. Guittaut,
Une Fin du monde sans importance, par X. Eman,
Economie, religions, philosophie, par A. de Benoist,
Sciences : les solutréens en Amérique, par B. O'Danieli.


Le Combat des idées
Vladimir Kozlov, écrivain russe punk, par T. Marignac,
L'hyperdémocratie contre la démocratie, par P. Le Vigan,
Peur sur la Ville, par P. Guittaut,
Entretien : "La Banlieue vue par P. le Vigan", par A. de Benoist,
Entretien : "Gabriel Matzneff", par J. Aboucaya,
Napoléon et Garibaldi, par Y. Branca et M. Marmin,
Hussards & canulars, par F.L. Balssa.


Dossier "Rousseau parmi nous"
Introduction, par M. Marmin,
Rousseau le littéraire, par E. Werner,
Rousseau l'anti-Lumières, par A. de Benoist,
Rousseau, révolutionnaire conservateur, par A. de Benoist.


Ephémérides.

Lien permanent Catégories : Revues et journaux 7 commentaires Pin it!

Commentaires

  • elements devient vraiment n'importe quoi. Grande spécialité : la réinterprétation des idées de tel ou tel penseur. On avait eu droit à foucault et marx. Au tour de rousseau. AdB s'adonnerait-il à la consommation de substances illicites et hallucinogènes ?

  • Votre commentaire, cher Aramis, est indigne du mousquetaire béarnais (et ecclésiastique) derrière lequel vous vous dissimulez. Hâtif et précipité en un mot car il va de soi que vous n'avez pas pris la peine de lire le dossier en question. Vous réagissez conformément au torrent de clichés qu'il est coutumier de proférer à propos de Rousseau, "l'homme naturellement bon, perverti par la société", "le bon sauvage éducateur de l'homme européen", etc. Bref vous dites "amen" à tout ce que les ignorants propagent, à tous les fétiches auxquels ils se cramponnent. Cette rhétorique n'est pas innocente quand elle s'attache à expurger d'une oeuvre majeure tout ce qui peut nourrir la dissidence d'aujourd'hui. Et il n'est pas besoin de marcher aux psychotropes pour procéder à ce "travail" de réévaluation. Mais peut-être êtes vous du nombre de ces "festivistes" qui voient dans l'activité critique non plus seulement un délit, mais une profanation sacrilège ? Dans ce cas, si je puis me permettre, je vous conseille une décoction de Philippe Muray. Vous verrez, c'est radical...

  • vous supputez, très cher. Oui, j'ai lu ce dossier. Et je ne retire rien à ce que j'ai écrit. il ne s'agit rien d'autre que d'une énième pitoyable tentative d'éléments et AdB d'exister et avoir quelque chose à dire. Désolé, la rhétorique est de votre côté. En témoigne le ridicule de votre conclusion qui suffit à juger de la pertinence de votre propos. CQFD.

  • le simple fait que AdB nie le caractère romantique de la révolution française dans son edito, en dit long sur les contorsions idéologiques (mais nous avons l'habitude depuis 40 ans....) du personnage.....

  • Cher Abbé d'Herblay,
    Pour votre gouverne, Alain de Benoist n'a pas redécouvert Rousseau la semaine dernière... Il appelait déjà à relire cet auteur en 1988, à la tribune d'un colloque du GRECE ! Son intervention avait d'ailleurs été publiée dans la revue Etudes et recherches (n°7, été 1989). Vous pouvez donc reconnaître qu'il fait preuve d'une certaine constance en la matière...
    Cordialement et passez le bonjour à votre ami le baron de Bracieux !
    François Damblin (pour Métapo)

  • quel humour de chiotte ! Cette constance à étaler sa science chez les pseudos intellos de droite m'a toujours beaucoup amusé....
    tout cela pour éviter de repondre sur le fond et d'admettre qu AdB est un pitre !

  • Ambiance, ambiance ! Vu que les comms n'ont pas encore sauté, allons-y gayement et rajoutons notr' p'tit grain de poivre haut et fort ! Pourrait-on, comme M. Jean Star-au-whiski le dit au sujet de JJR, voir dans l'AB production "une œuvre qui, dans tous les sens, dépasse les intentions conscientes ou inconscientes que le biographe pourrait être tenté d'attribuer" ? À cette improbable question dont tout le monde se fout républicainement, je ferais une réponse de normand (sponsorisé par le calva) : oui et non.

    Benoist juge d'Alain ? Peut-être ? Même si le mythe de "l'intellectuel", ce clerc croyant rien moins que les idées déterminent la vie des peuples, est bel et bien enterré depuis Jean-Sol Partre, Alan reste fidèle à cette ambition-là. Après tout, la Hennedé appartient peut-être, quoi qu'en dise l'extrêmedroitologue Stefan Françoué (se rêvant Breuer en recopiant Milza), à cette effervescence militante des sixties, étiquetée un peu abusivement par les journalopes "génération 68". Ce folklore avait du bon, quoi que le non-satyrique Mourray ait pu débecqueté dessus.

    Certes, "à l'époque c'était différent", face à un désert intellectuel à droâte et à "l'hegemon" freudo-marxiste dans les zoos universitaires, le "gramscisme de droite" (ou métapopote) a pu donner l'illusion de faire bouger les lignes, même si l'archonte-encyclopédiste est avec bon sens revenu dessus par la suite. Il ira même jusqu'à se démarquer de manière plus appuyée avec un certain "public" boudeur de ses sobres notes de synthèse dans le drôlatique "débat" avec le sempre fidèle es-tête Michou (qui aime être entretenu, that's sure) dans le déjà légendaire Hell-aimants n°136.

    Y a comme qui dirait un malentendu, une maldonne collatérale, comparable en un certain sens avec la réception franchouillarde de la KR où certains ont un peu trop cru, par ignorance de l'histoire teutonne, à un revival de certains thèmes droitards françoués : doit-on rappeler que quand Moeller (restitué brillamment par Alan sans citer le mémoire allemand à sa source) houspille Rousseau, il a surtout en tête une certaine réception allemande, ce rousseauisme collabo des français exportant leur révolution ?

    Doit-on reprocher à AB d'être ce qu'il est, à savoir un "intello" prenant la cartographie des idées pour le réel ? De ne pas faire rire ou trembler comme Léon Daudu ? De ne pas être le haut-parleur d'une populace dépolitisée et objectivement désimpliquée ? De s'assagir comme animal de culture générale au lieu d'être général d'une génération désenchantée ? Ah, c'est qu'elle est pas toujours rose la vie d'entrepreneur d'idées, faut bien que l'intendance suive comme disait le général, et puis les aides ont parfois eu l'impression qu'on se servait d'eux, même si parfois il est d'heureuses trouvailles au fond d'un tiroir comme les notes d'un ancien traducteur wicked après-guerre, collaborateur discret à NE, qui ont fourni la base d'un dico des prénoms, succès garanti de nos jours (le calendrier des saints a vécu, ma brave dame). Et pourtant il y a un appel (qui va de mâle empire) intérieur certainement sincère à rappeler qu'on pourrait encore "sauver l'Europe", celle dont rêvait Goethe peut-être, en tous cas pour l'actuelle c'est les soins palliatifs.

    Mais alors, ce métier impossible de penseur, ne serait-il que simulacre ? Faudrait pas croire non plus que la question n'a pas été réexaminée, le Grand Maître en Foucaldie définit "l'intellectuel spécifique" comme articulant mentalités et pratiques afin de réélaborer le rôle du Législateur (Pierrot expliquera sûrement très bien cette notion rousseauienne).

    AB, je te donne dans le mille Émile, lui reste aligné sur l'ancien logiciel (sacralisant la culture), possédé par son rôle, malgré quelques mises à jour. Aussi ne lui reprochons pas d'être si sévèrement d'être l'arbre qui cache la déforestation intellectuelle et spirituelle ! À vrai dire, ça se sent, il reste un éternel songeur sur ce qu'est la "forme peuple" : marotte de Rabelais, de la littérature prolétarienne, de l'anarcho-syndicalisme français. Oui, ça le travaille, comme tout "intello"-lettré au fond, être connu du peuple, certains diront survivre pour la postérité (y a des déjà une société des amis ante mortem de l'auteur).

    Peut-être dans l'apologie de Rousseau précepteur, solitaire et de fibre populaire, rentre-t-il secrètement un peu de cette passion inavouable ? L'Europe n'est-elle pas le Grand Être nous conviant au Mitsein ? L'égarement volontaire ne serait-il pas la seule ivresse dionysiaque qu'il nous reste ? Ne nous faut-il exorciser l'Âge du Kali-Gula ? Buvons ensemble, une dernière fois, à l'amitié, l'amour, la joie, nous savons au fond de nous, et ce depuis près d'un siècle, que les civilisations sont mortelles...

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