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  • Mythos Germania

    Mythos Germania est le titre d'une exposition originale qui se tient à Berlin jusqu'au 31 décembre 2008 et qui est consacrée aux projets architecturaux que Hitler et Speer nourrissaient pour la capitale du Reich.

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    Pour plus de renseignements : voir Mythos Germania
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  • L'obésité, symbole du capitalisme terminal

    " L'obésité n'est que le résultat d'un modèle de développement devenu fou, privatisé au bénéfice d'une oligarchie. Il ne s'agit donc pas de stigmatiser les obèses, mais de voir dans leur corps martyrisé la métaphore du capitalisme terminal. L'accumulation des calories ne faisant que refléter l'accumulation du capital. Obésité de la population, boulimie des marchés financiers, hypertension boursière, bulle immobilière. C'est tout un système menacé d'infarctus et d'éclatement."

    Gabriel Rivière, Opération Globésité, in Le Choc du mois n°26 (octobre 2008)

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  • L'Amérique qu'on aime... et celle qu'on déteste

    Le mensuel Le choc du mois consacre son dossier du mois d'octobre à l'Amérique.

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    Au sommaire :

    DOSSIER : L'AMERIQUE QU'ON AIME... ET CELLE QU'ON DETESTE

    Les Etats-Unis vus de France
    Entretien avec Ron Paul : « Rien n’oppose Obama et McCain »
    Dieu est américain, mais est-il encore chrétien ?
    Le vote catholique très courtisé
    Une démocratie ? Y’a qu’à croire !
    Les Américains en quête de leur identité
    Le pays des libertés, vraiment ?
    Les Américains d’abord !
    Républicains et démocrates dans l’Ouest sauvage
    La musique identitaire de l’Amérique profonde
    Le jazz ou la condition de l’homme américain
    Obama est-il vraiment noir ?
    L’éclipse du mâle américain
    Tribune libre d’un pro-américain occidentaliste et tout et tout…
    La grossesse nerveuse de l’Amérique
    La droite française contre l’Amérique

    Crise financière
    Entretien avec Pierre Leconte
    « Tout cela peut très bien se terminer par une déflagration mondiale »
    Economie
    La trahison des économiste
    Si Jupiter aime Jérôme Kerviel…
    Politique : Socialie
    Impayable Peillon
    Société
    Entretien avec Ibrahim Yacoub
    « La polygamie, qui recule en Afrique, se développe en France ! »
    Etranger
    Leçon de choses
    Le jour où Svetlana sautera
    La chronique de Julien Jauffret
    On rigole bien en Gaule
    Humeur
    Un Frankenstein anodin
    Pour en finir avec Michel Houellebecq
    Histoire
    Jacques Bainville au Quai d’Orsay, vite !
    Chronique littéraire
    Pauvre science et glorieuse astrologie
    Machiavel rongé par la peste en
    des temps qui sont les nôtres
    Notes littéraires
    Exposition

    Un chrétien chez les fauves
    Rouault, peintre janséniste
    Le coin des enfants
    Même plus peur…

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  • La fin du monde vue (et lue) par Jérôme Leroy

    Un extrait génial  du roman apocalyptique La minute prescrite pour l'assaut, lu par son auteur, Jérôme Leroy, tiré du site de Libération.

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  • La fabrique de l'Homme nouveau

    Le catalogue d'une exposition dirigée par Jean Clair et intitulée Les années 30 - la fabrique de "l'Homme nouveau",qui a été présentée aux Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa au cours de l'été, vient de paraître aux éditions Gallimard.

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    "Succédant aux Années folles, les années 1930, entre la crise économique de 1929 et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, sont une décennie sombre.
    Des régimes s'installent ou se consolident, autoritaires, voire totalitaires, souvent guidés par des " chefs " qui leur donnent leur nom : franquisme en Espagne, stalinisme en Union soviétique, national-socialisme en Allemagne, fascisme en Italie. En dehors de traits semblables de gouvernement, une idéologie leur est commune : la volonté de créer ce qu'ils appellent tous un " Homme nouveau ", à l'extrême par la rééducation sociale et par l'élimination des classes " bourgeoises " (URSS), mais aussi par une politique raciale d'élimination des peuples déclarés " dégénérés " et des êtres dont la vie est jugée " indigne d'être vécue " (Allemagne).
    Cette idéologie qui touche directement à l'image que nous nous faisons de l'homme et de sa représentation, atteint bien sûr le domaine de l'art. Les années 1930 sont à la fois une époque où l'on représente un homme sain, vigoureux, athlétique, sportif, " eugénique ", mais aussi une époque où les courants de l'avant-garde, expressionnisme et surréalisme, sont proscrits. D'une part, on fait appel aux exemples " éternels " de la beauté grecque " indépassable", de l'autre, on interdit les représentations jugées malsaines ou " dégénérées ".
    Les années 1930 commencent par une rêverie plus ou moins innocente sur le thème de l'œuf originel, de la germination, de la croissance harmonieuse d'un tissu tout à la fois biologique et social, mais elles s'achèvent sur les cadavres des camps de concentration que découvriront, effarées, les armées de libération, en 1945."
     
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  • Le national-socialisme et l'antiquité

    Le national-socialisme et l'Antiquité , par Johann Chapoutot (Presses Universitaires de France, 2008)

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    "Le rapport du national-socialisme à l'Antiquité n'a guère suscité l'intérêt des historiens. Si on conçoit volontiers que les nazis aient pu mobiliser une authentique et indubitable germanité, on répugne à associer nationalsocialisme et Antiquité gréco-romai|ne. On rencontre partout cette association : dans les nus néo-grecs de Breker et de Thorak, dans l'architecture néo-dorique de Troost, dans les édifices néo-romains de Speer et dans les manuels scolaires qui présentent une vision surprenante de l'Antiquité méditerranéenne. L'auteur s'étonne d'une part de ce peu d'intérêt de la part des historiens, d'autre part s'interroge sur cette référence constante du régime nazi à l'Antiquité gréco-romaine. Quel besoin vient dicter le recours à l'Antiquité gréco-romaine alors qu'un racisme aussi obsessionnel que le nazisme semblerait exclure a priori toute référence autre qu'à une germanité strictement définie et circonscrite ? Or le but répété d'Hitler était de reconstruire la fierté d'une nation humiliée par le diktat de Versailles. Cette thérapie nationale ne passait pas seulement par une politique de réarmement et de mégalomanie territoriale, elle se devait de reconstruire une histoire prestigieuse en annexant le passé antique pour rehausser une fierté nationale humiliée en 1918 et 1919. On assiste alors à une réécriture de l'Histoire et de la race (construction d'un homme nouveau, le sujet nazi) qui annexe les Grecs et les Romains à la race nordique. Cet ouvrage fait ainsi pénétrer au coeur du projet totalitaire nazi : il s'agit de dominer non seulement le présent et l'avenir mais aussi un passé réécrit et instrumentalisé."

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