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  • Mai 68 et ses lendemains...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°60 - Automne 2018) est disponible en kiosque. Le dossier est consacré à l'héritage de mai 68...

    Réfléchir&Agir 60.jpg

    Au sommaire :

    Tour d'horizon

    Antipasti

    Vercingétorix, naissance d'une nation, par Pierre Gillieth

    DOSSIER : 50 ans de chienlit

    Mai 68 : du gauchisme juvénile au capitalisme libéral-libertaire , par Eugène Krampon

    L'introduction de Yair Auron, par Klaas Malan

    Entretien avec Bernard Lugan
    L'utopie terrienne après 68, par Georges Feltin-Tracol

    Le gauchisme métapolitique, par Klaas Malan

    Au cœur des luttes sociales, par Eric Lerouge

    L'héritage de mai 68, par Pierre Gillieth

    Grand entretien

    Papacito

    Réflexion

    Les aventures géopolitique du général-baron von Lohausen, par Edouard Rix

    Histoire

    1944-1945, l'autre résistance, par Christian Bouchet

    Géopolitique

    Pour Dieu et l'Ulster, par Klaas Malan

    Un livre est un fusil

    Dante, La Divine Comédie, par Thierry Durolle

    Notes de lecture

    Héros

    Ungern, un Teutonique chez les Mongols, par Laurent Schang

    Disques

     

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  • L'épopée du baron Ungern-Sternberg en Mongolie

    Les éditions de la Lanterne Magique viennent de publier L'épopée du Baron Ungern-Sternberg en Mongolie, de Dmitri Perchine. L'auteur est un témoin visuel de cette aventure guerrière et a rapporté plus objectivement que bien d'autres ce qu'il a vu et vécu.

     

    Ungern.jpg

    « La lutte du baron Ungern contre les bolcheviks a inspiré un assez grand nombre d’écrits. Son nom, désormais entré dans l’histoire, est déjà entouré de toutes sortes de légendes, les faits se mêlent aux fables et il est devenu difficile de faire la part des choses. »
    Ivan Serebrennikov, La Grande Retraite,
    Kharbine, 1936

    « Quelqu’un de Kobdo raconta à l’auteur qu’Ungern vivait alors en solitaire et ne sympathisait avec personne ; cependant, parfois, sans raison aucune, la nuit “il rassemblait soudain ses cosaques, traversait au galop la ville tout en poussant des hululements et fonçait vers la steppe comme pour chasser le loup. C’était incompréhensible. Ensuite il rentrait, s’enfermait et restait seul. Mais grâce à Dieu, il ne buvait pas. N’aimant pas parler, il était toujours silencieux. C’était comme si quelque chose lui faisait défaut”. C’est ainsi, cela me revient à l’esprit à présent, qu’un certain Kriajev de Kobdo me parla d’Ungern. Plus tard, d’autres habitants de Kobdo apprirent à l’auteur qu’en 1914, dès la déclaration de guerre, le baron avait aussitôt rejoint le front et avait reçu pour sa vaillance l’ordre de Saint-Georges.
    Quelque chose du Moyen Âge émanait du baron. Un atavisme légué par ses lointains ancêtres, les Chevaliers Porte-Glaive, s’exprimait en lui : comme eux, il avait le goût du combat et peut-être partageait-il avec eux une foi similaire dans le surnaturel, dans l’au-delà… Car Ungern était superstitieux. Même durant les campagnes militaires, il était accompagné de lamas sorciers et de devins. Beaucoup profitaient de ce point faible ; parmi eux, on a parlé d’un certain Ossendowski, auteur d’un livre intitulé Fable avec personnages ou Hommes, dieux et bêtes. »
    Dmitri Perchine

    « Le témoignage de Dmitri Perchine est précieux. Non que cet antibolchevique convaincu ait fait preuve d’impartialité dans ses mémoires, ni tout su des informations dont disposait l’état-major d’Ungern, ni encore tout saisi des événements survenus en pays mongol entre 1920 et 1921. Mais par son jugement mesuré, son souci de noter de façon précise les rumeurs entendues (toujours signalées comme telles) et les faits dont lui-même fut le témoin oculaire, Perchine rend compte de la personnalité et de la brève carrière du général Roman von Ungern-Sternberg sous un angle moins exalté que celui auquel on est habitué. »
    Dany Savelli

    Traduit du russe et présenté par Dany Savelli

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