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  • Sparte, des origines à la chute...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission Passé présent de TV Libertés, diffusée le 30 octobre 2024, dans laquelle Guillaume Fiquet reçoit Frédéric Eparvier pour évoquer avec lui Sparte à l'occasion de la publication de son essai Sparte et l'idée de Sparte (La Nouvelle librairie, 2024), dans la collection Longue mémoire de l'Institut Iliade.

     

                                              

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  • La chute de l'empire athénien...

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier le quatrième et dernier tome de la monumentale Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse de Donald Kagan, intitulé La chute de l'empire athénien. Historien américain de l'Université Yale, Donald Kagan est spécialisé dans l'étude de la Grèce antique. Un ouvrage indispensable pour tous les lecteurs de Thucydide et les amateurs de stratégie militaire !

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    " Pourquoi, alors qu’ils avaient réussi à survivre et à se remettre du désastre de l’expédition de Sicile, les Athéniens ont-ils finalement perdu la guerre ? C’est à cette question que s’attache Donald Kagan dans ce quatrième et dernier volume de sa Nouvelle histoire de la guerre du Péloponnèse.

    L’ouvrage couvre les dix années qui vont des suites immédiates de la destruction du corps expéditionnaire athénien en Sicile en 413 jusqu’à la capitulation d’Athènes en 404. La période est marquée par le déplacement du théâtre principal des opérations en mer Égée, sur les côtes de l’Asie Mineure et dans l’Hellespont, après que l’édification par les Spartiates d’un fort permanent à Décélie et l’installation d’une armée commandée par Agis, l’un des rois de Sparte, eurent bloqué le jeu en Attique. Privés de l’Attique et de ses ressources agricoles et minières, et alors qu’ils se battaient pour garder le contrôle de leur empire et des revenus qu’ils en tiraient, la révolte de l’Eubée en 411 sema la panique chez les Athéniens. Il ne restait plus à Athènes comme seule source d’approvisionnement en blé que le grenier des pourtours du Pont-Euxin. La maîtrise des détroits (Hellespont et Bosphore) devint dès lors vitale, au moment même où elle lui était contestée.

    Dans son analyse de ce nouveau contexte, Kagan met en évidence la victoire définitive des stratégies autrefois impulsées par Démosthène et Cléon d’un côté, et par Brasidas de l’autre, sur le schéma péricléo-archidamien qui avait caractérisé les premières années de la guerre. Plus précisément, c’est en radicalisant la stratégie archidamienne (en instaurant un blocus terrestre permanent de l’Attique) et en la complétant par celle de Brasidas (ouverture de nouveaux fronts et conclusion de nouvelles alliances à l’Est) que le camp péloponnésien allait provoquer une véritable rupture dans le conflit par l’intervention d’un nouvel acteur : les Perses, animés par l’espoir de récupérer les cités d’Asie Mineure perdues après les guerres médiques.

    Cette nouvelle stratégie fut prise en charge par Alcibiade et Lysandre, qui allièrent de manière indissoluble le militaire et le diplomatique. Lysandre avait cependant l’avantage sur Alcibiade d’être meilleur tacticien et meilleur diplomate, et surtout de ne pas être décrédibilisé dans son propre camp. S’étant assuré un soutien fiable des Perses à l’arrivée aux commandes de Cyrus le Jeune, nouveau satrape d’Ionie, Lysandre put parachever le schéma brasidien en obtenant les moyens de financer et d’entraîner une puissante flotte, enfin capable de rivaliser avec celle des Athéniens. Brillant stratège et très ambitieux, Lysandre remporta alors deux victoires navales décisives à Notion (en 406) et à Aïgos-Potamoï (en 405). Cette dernière vit l’anéantissement de la flotte athénienne et le retour du gros de l’armée spartiate en Attique pour porter le siège devant Athènes. Les ruses de Lysandre condamnèrent rapidement la cité à la famine et la paix fut signée en 404. La défaite d’Athènes était totale. Mais temporaire. "

     

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  • Sparte et l'idée spartiate...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier dans la collection Longue mémoire de l'Institut Iliade un court essai de Frédéric Éparvier intitulé Sparte et l'idée spartiate - Des origines au déclin

    Après des études de géopolitiques aux États-Unis, Frédéric Éparvier travaille dans des industries stratégiques depuis trente ans et collabore régulièrement au site Polemia sur des questions internationales. Il enseigne la géopolitique de la mer aux auditeurs de l’Iliade.

     

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    " Bien des siècles après la fin de la cité antique, le nom de Sparte évoque encore en nous le souvenir d’une gloire militaire sans pareille et l’exemple indépassable d’une austère vertu. Courage guerrier, vie frugale et discipline, telles sont les marques distinctives de cette société qui semblait mépriser le luxe et le divertissement. Mais pouvons-nous encore tirer des leçons de cette cité guerrière ou bien ces dernières sont-elles devenues trop exigeantes pour le monde moderne ? Pour y répondre, Frédéric Éparvier retrace l’histoire de Sparte depuis ses origines à sa chute, exposant en détail les raisons de son âge d’or et les causes de son déclin. "

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  • Sparte comme modèle...

    Les éditions du paillon viennent de traduire et de publier un ouvrage collectif intitulé Sparte comme modèle - Histoire, hérédité et mythe d'une civilisation immortelle. On trouve parmi les auteurs Pino Rauti, Rutilio Sermonti et Adriano Scianca...

     

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    " Le mythe de Sparte - exemple d’élévation et intarissable source d’inspiration pour guerriers, philosophes et révolutionnaires – est intemporel.

    De son organisation sociale totale à l’éducation de fer de l’Agogé, de l’austérité essentielle de son mode de vie à la centralité communautaire de ses institutions, de la fameuse puissance de sa phalange au formidable tempérament de ses soldats, Lacédémone a tracé un sillon unique et indépassable.

    Le présent ouvrage est un recueil de textes, d’images et de citations, qui se veut instrument d’analyse historique et contribution à la formation de soi, dans le sillage d’une Weltanschauung héroïque, martiale et solaire.

    Face au nivellement mondialiste, à la dévirilisation, au wokisme et au déracinement iconoclaste, il est plus que nécessaire d’aller puiser un antidote salvateur dans notre plus longue mémoire européenne. Le sang versé aux Thermopyles reste la quintessence du courage, du sacrifice et de l’attachement à la Patrie. Ce sang coule encore dans nos veines et sera le socle de l’Homme nouveau du XXIème siècle. 

    Avec les contributions de Marco Scatarzi, Maurizio Rossi, Pino Rauti, Rutilio Sermonti, Nello Gatta, Adriano Scianca et les Communautés Nemeton et Raido. "

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  • A poings fermés !...

    Les Presses universitaires de France viennent de publier un essai de Jean-Manuel Roubineau intitulé A poings fermés - Une histoire de la boxe antique. Maître de conférences en histoire ancienne à l'université Rennes 2, Jean-Manuel Roubineau est notamment l'auteur de Milon de Crotone, ou l'invention du sport (PUF, 2016).

     

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    " La boxe, dit la légende, aurait été inventée par des soldats spartiates désireux de s'entraîner à parer les coups au visage. Art de défense autant que de percussion, le pugilat est perçu, durant toute l'Antiquité, comme le plus dangereux des sports. Véritables héros du stade, adulés pour leur courage, les boxeurs concourent nus, sous le regard des spectateurs, leurs poings gantés de cuir pour seules armes. Mais, qu'ils rêvent de gloire ou d'argent, écument les compétitions locales ou prétendent à la couronne olympique, les pugilistes doivent se soumettre, au gymnase, à une préparation athlétique exigeante. Alimentation contrainte, abstinence sexuelle et exercices sans cesse recommencés contribuent à placer dans leurs muscles des réserves inépuisables de force, à polir leur technique et les préparer à la brutalité et l'inconfort des affrontements. Mais, au-delà du quotidien pugilistique, c'est à une histoire totale du sport que ce livre invite : interdits et mauvais gestes, hygiène de vie et idéal corporel, goût du spectacle et rapport à la violence, au miroir de la boxe, c'est la cité qui se reflète. "

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  • Sparta, deuxième année...

    Les éditions Aidôs publient le deuxième numéro de la revue Sparta, dirigée par Philippe Baillet. Vous pouvez découvrir ci-dessous la présentation de cette publication sans périodicité fixe, disponible sur le site d'Akribeia.

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    " Sparta poursuit son aventure avec un vol. 2 aussi fourni, mais plus varié, que le vol. 1. L’éditorial dresse un premier bilan d’étape pour la publication, réaffirmant notre refus de rabaisser les idées au rang de mots d’ordre, donc notre rejet d’une vision idéologique du monde et de l’histoire.

    Suit un dossier substantiel sur Sparte et son « actualité discontinue » devant la conscience occidentale, qui s’ouvre par un article de Jean Haudry, « Sparte dans la tradition indo-européenne », où l’auteur confronte la cité grecque aux autres représentants du monde indo-européen pour en montrer à la fois les points communs et les innovations, tout en suivant l’évolution de Sparte dans les trois périodes de la tradition. J. Haudry se penche aussi sur la double royauté spartiate, dont il met l’origine en relation avec les Jumeaux divins, et sur la cryptie, survivance de l’initiation masculine.

    Un long article de Jean Bataille, « La cryptie spartiate : un service de renseignement dans l’Antiquité ? », est précisément consacré à cette étrange institution. L’auteur y voit une spécialisation de la métis, l’intelligence rusée des Grecs, et une pratique de la guerre secrète, qui use de techniques non conventionnelles et inavouables, mais efficaces. Étroitement dépendante des cinq éphores, la cryptie se dévoile comme un service de renseignement en même temps qu’une autre façon de penser l’hostilité. Prenant appui sur une impressionnante moisson de données textuelles antiques, l’hypothèse de l’auteur avait toute sa place dans Sparta.

    Le dossier se ferme avec une longue étude de Philippe Baillet, « L’“actualité discontinue” de Sparte et son image sous le Troisième Reich : chez les historiens, Richard W. Darré et Gottfried Benn ». Consacré pour l’essentiel à l’historiographie de Sparte – complexe et contradictoire –, cet article rappelle que la cité laconienne fascinait déjà dans l’Antiquité et que, depuis les Lumières, elle n’a cessé d’interroger la conscience occidentale, suscitant de nombreux admirateurs et détracteurs, les uns et les autres avec des motivations très variées : ainsi de Robespierre, qui vante la « vertu » civique des Spartiates, jusqu’à de nombreux auteurs allemands qui font de Sparte une Prusse antique ou bien de la Prusse une Sparte moderne. Après avoir insisté sur le tournant qui se vérifie au XIXᵉ siècle dans l’approche de Sparte (primauté de la race, attention au corps, insistance sur la sélection), Ph. Baillet passe en revue les principaux historiens qui, sous le Troisième Reich, écrivirent sur Sparte, avant d’en venir à R.W. Darré, à son nordicisme, à sa vision atypique de la cité antique et à son influence en matière doctrinale dans les premières années d’existence de l’Ordre noir. L’article se conclut par de nombreuses informations sur le poète Gottfried Benn, sa vision idéalisée de Sparte, l’ostracisme dont il fut victime à l’époque nationale-socialiste, ses liens avec Evola, son esthétique et son culte de la forme épurée, seuls remèdes au nihilisme.

    Traduction d’un autre chapitre du volumineux traité de sociologie de l’art moderne de Raimondo Strassoldo, « L’américanisation et l’institutionnalisation de l’art contemporain » revient sur un phénomène fondamental : son transfert depuis Paris, où il avait commencé en 1904 avec l’arrivée dans la capitale française de Gertrude Stein, mécène de Picasso et de tant d’autres, jusqu’à New York, où il triomphe dans les années cinquante, l’avant-garde étant plus que jamais cajolée par les richissimes collectionneurs américains et, plus encore, par leurs épouses. Après une interprétation psychosociologique des grandes étapes conduisant à la domination mondiale de cette forme d’art, l’auteur examine le rôle joué par des facteurs proprement politiques, comme l’exposition sur l’ « art dégénéré » organisée à Munich en 1937, la surreprésentation juive dans le monde de l’art contemporain et le tableau Guernica comme icône itinérante de la propagande antifasciste. Il conclut en soutenant que l’art contemporain a été, depuis la guerre froide, totalement instrumentalisé par l’impérialisme américain, et qu’il y a là une vraie logique, reposant avant tout sur l’affinité profonde entre capitalisme et art d’avant-garde qui trouve son origine dans la superstition du nouveau et de l’innovation.

    Paru dans la lointaine année 1976 mais toujours d’actualité, un article de l’historien Gianni Vannoni, « L’antisémitisme de Gramsci », analyse le contenu de plusieurs passages des célèbres Cahiers de prison du théoricien marxiste pour en conclure qu’il existe des affinités entre matérialisme historique et matérialisme biologique. Défendant avec érudition mais en forçant souvent les choses un point de vue catholique et contre-révolutionnaire assez classique, l’auteur estime qu’il faut séparer radicalement l’antijudaïsme traditionnel à base religieuse de l’antisémitisme moderne, né selon lui (comme selon Hannah Arendt) dans l’atelier des Lumières, notamment chez Voltaire et d’Holbach.

    Philippe Baillet répond à cette interprétation qui sollicite un peu trop les textes pour parvenir à ses fins dans un article intitulé « Un catholique traditionaliste face au national-socialisme : entre ignorance et mauvaise foi ». Il rappelle que l’hostilité des chrétiens (catholiques ou protestants, traditionalistes ou progressistes) à l’idée selon laquelle la biologie pourrait être prise « comme juge de la vérité » (G. Benn) s’explique encore et toujours par leur vieille haine du corps. Il dénonce la mauvaise foi de Vannoni au sujet du caractère prétendument « prolétarien/prolet-aryen » du national-socialisme et souligne que de nombreux théoriciens catholiques de la contre-révolution n’étaient pas du tout des antisémites « modérés ». Au terme de sa réponse, l’auteur revient sur le cas emblématique du Juif autrichien et romancier Joseph Roth, rallié à la défense du Trône et de l’Autel contre la « barbarie nazie », et qui croyait, ou feignait de croire, que, dans le national-socialisme, l’antichristianisme a la primauté sur l’antijudaïsme. Le texte de Ph. Baillet se termine par un rappel de toute l’importance de la formule de Pie XI : « Nous chrétiens, nous sommes spirituellement des Sémites. »

    Ce vol. 2 s’achève par deux articles de Tomislav Sunic. Le premier, « Nietzsche (1900-2020) et le signalement moral ostentatoire (virtue signalling) du Système face au “grand remplacement” », revient sur la réception et les interprétations de la philosophie de Nietzsche depuis la mort de celui-ci. Il existe en réalité un lien profond entre les valeurs chrétiennes originelles et leurs traductions sécularisées, aujourd’hui exploitées par l’hyperclasse dirigeante mondialiste pour justifier le « grand remplacement », qui selon l’auteur devrait plutôt recevoir le nom de « grande invasion ». Cette hyperclasse entretient délibérément en Europe, pour parvenir à ses fins, un sentiment maladif de culpabilité et un comportement caractérisé par la haine de soi. Mais les récits hypermoralistes officiels ont aussi pour fonction d’occulter la répression qui s’exerce contre les esprits indépendants. Sunic dénonce l’idéalisation du migrant exotique, la quête d’une supra-identité non blanche et imaginaire, les pèlerinages pénitentiels des dirigeants de l’UE à Washington, Bruxelles et Tel-Aviv. Derrière tous ces phénomènes, il aperçoit l’objectif, systématiquement poursuivi depuis 1945, de créer une nouvelle espèce d’Européens. Dans un article proche du précédent, « La théologie politique de la culpabilité blanche : Donald Trump, une menace pour la doxa officielle de l’Europe d’après la Seconde Guerre mondiale », Sunic démontre combien Trump, presque à son corps défendant, a constitué, avec sa critique des médias mainstream, de l’État profond, et sa rhétorique hostile à l’immigration, une menace pour le discours officiel répandu en Europe depuis 1945.

    Le vol. 2 de Sparta contient encore trois nécrologies (respectivement consacrées à l’essayiste et philosophe conservateur anglais Roger Scruton, l’historien de l’art français Marc Fumaroli, le musicologue et critique musical italien Paolo Isotta), un courrier des lecteurs et un index des noms cités. "

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