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simone de beauvoir

  • L'effacement des mères...

    Les éditions L'Artilleur viennent de publier un essai d'Eve Vaguerlant intitulé L'effacement des mères - Du féminisme à la haine de la maternité. Agrégée de lettres et mère, Eve Vaguerlant est enseignante dans un collège d’Île de France et a publié Un prof ne devrait pas dire ça (L’Artilleur, 2023).

     

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    " Les femmes font de moins en moins d’enfants en France et en Occident en général. L’hexagone a longtemps tenté de résister en s’appuyant sur des politiques familiales structurées (crèches, allocations, congés spéciaux, etc…) mais l’indice de fécondité a fini par chuter nettement.
    Encourager les femmes à faire des enfants n’est pas une chose possible à l’heure actuelle pour un homme politique.
    Eve Vaguerlant remonte dans ce livre à la source idéologique de ce tabou.
    Elle y trouve principalement l’idéologie féministe issue des années 70. Elle montre que, dès son origine, le féminisme n’a pas seulement eu pour vocation de libérer les femmes de l’emprise de leur père et de leur mari, mais de les éloigner de la maternité. Et y a parfaitement réussi : aujourd’hui en Europe, c’est une femme sur quatre qui restera sans enfants. Dans le féminisme moderne, la négation de la différence des sexes a poussé à rejeter en priorité la première caractéristique du féminin, à savoir la possibilité de porter la vie. Simone de Beauvoir, restée elle-même sans enfants, y voyait une réduction de la femme à une fonction biologique.
    Aujourd’hui, les arrière-petites-filles de madame de Beauvoir prônent une idéologie qui, à terme, niera purement et simplement l’existence de l’homme et de la femme. La théorie du genre, actuellement en pleine expansion, fait du féminin un choix, un « ressenti », entièrement déconnecté de toute réalité biologique.
    A force de nier le féminin, le combat féministe risque de perdre tout sens en ne militant pour aucune des causes qui aideraient les femmes dans leur quotidien, précisément parce qu’elles refusent de les voir comme des mères potentielles.
    Ce livre se propose non seulement d’analyser les différentes origines du renoncement progressif à la maternité dans nos sociétés mais aussi de réfléchir à des solutions pour renouer à l’avenir avec la maternité. "

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  • La défaite des femmes ?...

    Les éditions du Cerf publient cette semaine Adieu mademoiselle - La défaite des femmes, un essai de combat d'Eugénie Bastié. Journaliste au Figaro, après avoir collaboré au magazine Causeur, Eugénie Bastié, 24 ans, qui s'est fait remarquer sur le plateau de l'émission Ce soir ou jamais face à Jacques Attali, est également rédactrice en chef politique de la revue d’écologie intégrale Limite.  

     

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    " Abolir la prostitution, mais autoriser la GPA. Supprimer la différence des genres, mais exiger l’égalité des fonctions. Réclamer l’abolition de la maternité, mais accepter l’imposition du voile. Se proclamer progressiste, mais enchaîner la condition féminine au Marché… Soixante-dix ans après Simone de Beauvoir, Eugénie Bastié dévoile ici, d’une plume enlevée et implacable, la misère du néoféminisme contemporain. L’égalité des droits est actée, le contrôle de la fécondité acquis, le système de la parité rendu obligatoire. Mais les nouvelles ayatollettes entendent poursuivre sans fin le combat, et lutter sans relâche pour un monde déjà advenu. Quitte, pour exister, à promouvoir les pires cauchemars d’Orwell, jusqu’à en oublier les véritables menaces qui pèsent sur le corps féminin. Des laboratoires de la Silicon Valley aux plateaux de l’Euro-vision, du tapage des Femen au déni de Cologne, des colloques queer et trans aux réseaux sociaux de la délation, de l’invasion des ministères à la désertion des banlieues, cette enquête intellectuelle sans précédent montre comment, sous prétexte de militantisme, l’idéologie postmoderne travaille à la défaite des femmes. Et, plus largement, à la disparition d’une humanité partagée. Un livre décisif. "

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  • Oméga...

    Les éditions Delcourt viennent de publier Oméga, une nouvelle et distrayante bande-dessinée uchronique de la collection Jour J concoctée par les scénaristes Fred BlanchardFred Duval et Jean-Pierre Pécau et par le dessinateur Maza. Ici, le postulat de départ, original, est que les ligues d'extrême droite ont réussi à faire tomber le régime parlementaire en février 34 et à instaurer un état autoritaire. Autoritaire et fort, puisqu'en réagissant par les armes à la tentative de remilitarisation de la Rhénanie par l'Allemagne, il provoque la chute du régime nazi et l'exil d'Hitler en Amérique du Sud !... On n'évite pas les écueils du politiquement correct, mais on trouve glissées dans l'histoire quelques amusantes pépites. On verra ainsi le rôle que les scénaristes, dans leur intrigue, ont réservé à Simone de Beauvoir...

     

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    " Depuis huit ans, à la suite du coup d'État des ligues d'extrême droite le 6 février 1934, la France a cessé d'être une république et n'a plus qu'un adversaire, la seule démocratie encore existante en Europe : la Grande-Bretagne. L'Europe est au bord du gouffre. La disparition du capitaine Antoine de Saint-Exupéry au-dessus de la Manche risque d'être l'étincelle qui mettra le feu aux poudres. "

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