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roi

  • Les Mousquetaires, une troupe d’élite au coeur du pouvoir...

    Les éditions Tallandier  viennent de publier une étude historique de Julien Wilmart intitulée Les Mousquetaires du Roi - Une troupe d’élite au cœur du pouvoir. Docteur en histoire, Julien Wilmart consacre ses recherches à l’histoire politique et militaire de l’Ancien Régime. Il est également conseiller scientifique pour le cinéma.

     

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    " D’Artagnan et les Mousquetaires du roi ont bel et bien existé. Entrés dans la légende par la plume d’Alexandre Dumas, les vrais Mousquetaires n’avaient rien à envier à leurs homologues littéraires.

    À la fois membres de la garde du roi, unité d’élite, police politique et école militaire pour la noblesse, les Mousquetaires du roi furent créés par Louis XIII en 1622, connurent leur âge d’or sous Louis XIV et ne furent définitivement supprimés qu’en 1815. Ils participèrent tant aux campagnes militaires qu’aux affaires personnelles du roi, du siège de La Rochelle à l’arrestation de Fouquet et de la guerre de Hollande à la conspiration de Cinq-Mars. Les aventures des Mousquetaires traversent la France moderne, dévoilent les coulisses de la monarchie, les arcanes des grandes décisions politiques, l’intimité des rois, la fureur et la fumée des champs de bataille du Grand Siècle.

    En se fondant sur des sources inédites, Julien Wilmart analyse les hauts faits de ces hommes et nous offre la première grande synthèse de l’histoire de ce corps devenu légendaire. "

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  • Symbolique de l'Histoire de France...

    Les éditions Quint'feuille viennent de rééditer l'essai d'Henry Montaigu intitulé La Couronne de feu - Symbolique de l'Histoire de France. Fondateur de la revue traditionaliste La Place Royale, Henry Montaigu (1936-1992) est l'auteur d'une œuvre importante, et notamment du roman Le cavalier bleu (Denoël, 1982).

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    " C'est sans doute la première fois que l'Histoire de France est révélée au lecteur dans sa dimension symbolique et mythique la plus profonde.
    Fruit d'un travail intense, cette étude ne vise pas seulement la connaissance livresque de l'Histoire mais cherche à dégager sa signification la plus essentielle.
    L'ouvrage ne prétend pas être exhaustif mais il tente d'aplanir les voies d'une nouvelle histoire en vue d'une approche plus intérieur du Monde Ancien. Servi par la plume altière de Montaigu, il se situe dans la ligne de l'immense labeur de défrichage intellectuel entrepris par René Guénon.
    À l'heure où beaucoup se posent la question de l'avenir des nations et notamment de la France, Henry Montaigu nous donne une multitude d'aperçus riches d'enseignements sur le « Mystère Français ». "

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  • L'homme qui voulut être roi...

    Les éditions Caurette viennent de rééditer L'homme qui voulut être roi, la nouvelle de Rudyard Kipling, avec de magnifiques illustrations d'Adrien Gaulme.

     

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    " Les Indes, fin du XIXème siècle.

    Deux amis britanniques, Daniel Dravot et Peachy Carnehan, anciens militaires et aventuriers aussi déterminés que peu scrupuleux, caressent un rêve fou : entrer au Kafiristan, pays légendaire où aucun Européen n’a mis le pied depuis Alexandre le Grand, et en devenir les rois…

    Tout le monde connait la nouvelle de Kipling, ne serait-ce que de nom, mais peu sont ceux qui savent que Dravot et Carnehan étaient accompagnés d’Armel Gaulme, un artiste français qui a documenté leur périple. Malheureusement, les carnets de ce troisième homme resté dans l’ombre des deux autres avaient été égarés et on les pensait perdus à tout jamais. C’est par un quasi-miracle qu’ils ont refait surface plus d’un siècle après leur disparition et que les Éditions Caurette peuvent aujourd’hui publier ce témoignage unique d’un monde disparu…

    Sous le crayon d’un dessinateur surdoué, c’est un monde fantastique qui se déploie et éclaire d’un jour nouveau l’incroyable aventure narrée dont Rudyard Kipling s’est fait le témoin.

    Nous ne savons que très peu de choses sur Armel Gaulme, l’auteur des carnets qui a documenté le périple de Dravot et Carnehan au Kafiristan. Quelques notes manuscrites attestent de sa nationalité française, mais en dehors d’une photo floue et de quelques mentions éparses, aucune information sur sa vie ne subsiste. C’est par une chance extraordinaire que ses carnets, que l’on a cru perdus pendant plus d’un siècle, refont l’actualité aujourd’hui. L’histoire de leur redécouverte mériterait à elle seule un roman, mais il suffira de dire que quatre générations plus tard, c’est un des descendants de la famille Gaulme qui, après une quête de près de 10 ans, a réussi à remettre la main sur les fameux documents. Ce descendant qui, ironie de l’histoire, se prénomme lui aussi Armel, a confié aux éditions Caurette le soin de publier ces archives inédites. "

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  • Par la grâce de l'épée...

    Les éditions Jourdan ont publié récemment un essai historique d'Antoine-Louis de Prémonville intitulé Par la grâce de l"épée - Ces officiers devenus rois.  Officier de l'armée de Terre française,  docteur ès Lettres et Civilisations et chercheur-associé au Centre de Recherche des Écoles de Coëtquidan (Saint-Cyr), Antoine-Louis de Prémonville est notamment l'auteur de Géopolitique de l'Iran (PUF, 2017).

     

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    " Ce n'est pas parce que l'on n'a pas eu la chance de naître roi que l'on ne peut pas le devenir. Voilà le livre qui rend à ces officiers leur histoire d'ascension royale.

    Sept portraits d'officiers tour à tour aventuriers, petits escrocs en quête d'une bonne affaire, poètes un peu fous, dictateurs ou ambitieux mégalomanes qui sont parvenus à se hisser sur un trône alors que rien ne les y prédestinait.

    Pourquoi cette ambition ? Comment l'ont-ils poursuivie ? Comment y sont-ils parvenus ? Que sont-ils devenus ? Quel héritage ont-ils laissé ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage se propose de répondre avec précision.

    Replacées dans les contextes historique et géopolitique de l'époque, découvrez les histoires de :

    Théodore de Neuhoff, roi de Corse.

    James Brooke, raja de Sarawak (Bornéo).

    Marie-Charles David de Mayréna, roi des Sédangs (Vietnam).

    Reza Khan, shah d'Iran.

    Roman von Ungern-Sternberg, khan de Mongolie.

    Ahmet Zogolli, roi des Albanais.

    Jean-Bedel Bokassa, empereur de Centrafrique.Bousculant les mythes et les partis pris, une présentation claire des faits. "

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  • La contagion monégasque...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la question royale. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019) et La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    Alain de Benoist : « Le Journal officiel des familles royales, désormais, c’est Closer, Gala ou Voici ! »

    Entre le piteux exil du roi Juan Carlos en Espagne, le prince Andrew banni de Buckingham Palace en raison de ses frasques sexuelles auprès de Jeffrey Epstein, le prince Harry et Megan Markle qui soutiennent maintenant la campagne Black Lives Matter, comment jugez-vous le spectacle donné par les monarchies européennes ?

    Il y a, heureusement, de belles exceptions, mais les familles royales n’ont plus aujourd’hui de « royales » que le nom. Peut-être faudrait-il parler de contagion monégasque. Leurs représentants font tout simplement partie des « people », dont on suit les aventures conjugales ou extraconjugales exactement comme on suit celles des acteurs, des chanteurs ou des joueurs de football. On a pleuré la princesse Diana comme on a pleuré Michael Jackson. Le Journal officiel des familles royales, désormais, c’est Closer, Gala ou Voici.

    Beaucoup font partie de la jet-set, cette plèbe dorée parasitaire dont la vie se déroule entre aéroports et grands hôtels, croisières de luxe et jets privés, partouzes d’élite et conseils d’administration. Quand on lit les noms figurant dans le carnet d’adresses de Jeffrey Epstein, opportunément « suicidé » l’an dernier, on les retrouve à peu près tous : membres des familles princières et politiciens en vue, hommes d’affaires et financiers internationaux, play-boys et « masseuses » professionnelles, mannequins et vedettes du show-biz, traders et agents d’influence en contact avec les mafias, les « services » et les « réseaux ». Leurs femmes se présentent invariablement comme galeristes, décoratrices, architectes d’intérieur. Tous ont, bien entendu, leurs bonnes œuvres humanitaires pour mieux blanchir leurs spéculations et leurs trafics. Au total, cinq à dix mille familles sans aucun rapport avec les gens ordinaires. Si l’on faisait les enquêtes que l’on ne fait pas, on s’apercevrait que la grande majorité mériteraient d’être en prison.

    En Espagne comme en Angleterre, où la couronne bénéficiait naguère d’un large consensus, de plus en plus de voix s’élèvent en faveur d’un retour à la république. Ce débat vous semble-t-il légitime ?

    Je le crois surtout inutile. Ce qui frappe, quand on compare les sociétés européennes, c’est qu’elles ont toutes les mêmes problèmes, connaissent les mêmes dysfonctionnements, subissent la même idéologie dominante. On ne constate entre elles aucune différence politique, sociologique ou autre qui serait due à leur statut de république ou de monarchie. Les monarchies de droit divin étant devenues impensables, les seules qui puissent exister sont d’ailleurs des monarchies constitutionnelles et parlementaires, c’est-à-dire des démocraties couronnées. Il reste, bien sûr, des symboles dont je ne méconnais pas l’importance mais qui, par eux-mêmes, ne résolvent rien. De ce point de vue-là, le débat est complètement dépassé.

    Et à titre personnel, avez-vous la fibre monarchiste ? Le retour de la royauté serait-il une bonne nouvelle ou relève-t-il tout bonnement de la simple rêverie ?

    Dans l’abstrait, on peut discuter à perte de vue des qualités et des défauts du principe monarchique. On se souvient de la célèbre Enquête sur la monarchie, publiée par Maurras dans La Gazette de France, du 29 juillet 1900 au 1er juillet 1902 (et publiée sous forme de livre en 1909). L’auteur d’Anthinéa était allé poser à diverses personnalités la question suivante : « Oui ou non, l’institution d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ? » Mais à cette époque, à peine plus d’un siècle après la Révolution, la France était encore partagée entre républicains et monarchistes, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Il y avait aussi un prétendant crédible, ce qui n’est plus le cas non plus. Pour restaurer la monarchie, Maurras prônait le coup d’État (Si le coup de force est possible, 1907). Quand on voit ce qui s’est passé ensuite, on comprend que sa grande erreur a été de surestimer le pouvoir des institutions (et d’avoir exagéré la coupure entre l’Ancien Régime et la Révolution).

    Le mouvement de Maurras, l’Action française, fondée en 1898 par Henri Vaugeois et Maurice Pujo, existe toujours aujourd’hui. On y rencontre de sympathiques et talentueux jeunes militants royalistes, de belles fidélités, des nostalgies qui sont respectables – comme le sont beaucoup de vœux pieux. Mais rien qui puisse empêcher la Nouvelle Classe de dormir sur ses deux oreilles.

    Je n’ai, personnellement, jamais été monarchiste, mais je ne méconnais pas certains mérites de la monarchie. Je n’oublie pas, en même temps qu’à partir de la fin du Moyen Âge, la monarchie s’est instaurée aux dépens d’un ordre féodal qui avait, à mes yeux, de plus grands mérites encore. Je n’oublie pas, non plus, que les monarchies n’ont pas toujours été héréditaires : les premiers rois, à commencer par Clovis, étaient désignés par l’assemblée des hommes libres (qui les « hissaient sur le pavois ») ; ils étaient donc élus, comme le furent ensuite les empereurs du Saint-Empire romain germanique, les doges de la République de Venise et les papes. Ces dernières années, c’est sans doute Jean Raspail qui a le mieux parlé de l’espérance monarchiste (Sire, 1991). Vous ne serez donc pas surpris que mon roi préféré soit Antoine de Tounens, le roi des Patagons !

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 11 octobre 2020)

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  • Le Fils d'un Roi...

    Le nouveau film de Cheyenne-Marie Carron, intitulé Le Fils d'un Roi est sorti en DVD. Cinéaste indépendante, Cheyenne-Marie Carron a déjà réalisé une dizaine de films dont, notamment, Patries (2015), La chute des hommes (2016), La morsure des Dieux (2017) ou Le Corps Sauvage (2019).

    Le DVD est disponible sur le site officiel de l'auteur ou sur les grands sites de distribution en ligne.

     

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    " Enfant d’ouvriers, Kevin, 17 ans, reconsidère la société et ses injustices quand son meilleur ami Elias lui parle des bienfaits de la monarchie dans son pays d’origine. La réflexion des deux lycéens à l’occasion d’un exposé d’Histoire les confrontera à de nombreux réfractaires, mais aussi à la découverte de l’héritage réel de la Monarchie Française. "

                              

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