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presse

  • Feu sur la désinformation... (66)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Presse subventionnée, la manipulation de Fleur Pellerin.
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Infographies truquées chez BFM.
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Nord Littoral, la presse de délation.
    • 6 : Le bobard de la semaine.

     

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  • Logique de guerre...

    Nous reproduisons ci-dessous la première chronique de Richard Millet publiée sur son site personnel. Ecrivain, Richard Millet a écrit de nombreux romans ainsi que des récits, comme La confession négative (Gallimard, 2009) ou des essais comme L'opprobre (Gallimard, 2008), Arguments d'un désespoir contemporain (Hermann, 2011), Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011) ou Langue fantôme (Pierre-Guillaume de Roux, 2012). Il vient de publier Le corps politique de Gérard Depardieu (Pierre-Guillaume de Roux, 2014).

    Richard Millet Liban.jpg

     

    Logique de guerre

    Je ne cède pas seulement, en créant ce site, à l’amicale pression de rares amis non plus qu’à la seule beauté du mot site qui dit la demeure élective, à côté d’autres, maison natale ou résidence forcée ; ce site participe à une logique de guerre. Mes rapports avec la presse n'ont jamais été bons: pouvait-il en être autrement, puisque je ne me révélais pas celui qu'on voulait que je fusse, et cela dès mon premier livre, plus récemment depuis que la presse officielle, après avoir lâché ses chiens contre moi, prône le silence à mon sujet, avec de temps à autre une piqûre de rappel dénonçant l’ennemi du Bien ? Le parti dévot ne me fera pas désarmer. Je ne retournerai pas, comme le voudraient certains, à une activité "purement" romanesque par laquelle abjurer je ne sais quels péchés politiques. Je continue : essais, romans, récits, textes inclassables, et aujourd’hui ce site, non pas monument à ma gloire mais outil pour contrer les rumeurs et l’opprobre, et aussi, rompant le silence, pour rendre visibles l’ensemble de mes livres, désormais témoignages. La presse prétendue littéraire n’accomplissant plus sa tâche, les critiques remplacés par des échotiers serviles, et leurs articles uniquement lus par les attachées de presse, les auteurs et les commerciaux qui déterminent financièrement la visibilité des livres recensés (on dit plus volontiers chroniqués, ce qui est une offense à la noblesse du chroniqueur, et contre quoi il faut instaurer une contre-chronique, de la même façon qu’il y a eu la Contre-Réforme et la Contre-Révolution), on peut affirmer que cette presse n’est plus que publicitaire puisqu’elle ne parle plus que de livres pour la plupart insignifiants, donc illisibles, ce qui importe peu, d'ailleurs, en un temps où il ne s'agit plus de lire mais de consommer du Culturel.

    La parole critique a émigré sur les sites, les blogs, les forums généralement tenus par des écrivains ou des lecteurs, du moins ceux qui ne se laissent pas tromper par la Propaganda Staffel ni par le silence de l'opprobre. Ce silence, j’y suis habitué. Je le recherche, même, dans la mesure où il peut recevoir le nom d’anonymat, lorsque les livres que nous avons écrits finissent par dessiner de nous une figure qui nous échappe à la longue et qui est, ici bas, notre vraie gloire. C’est pourquoi je ne me suis jamais vraiment soucié de l’accueil fait à mes livres : il me suffit qu’ils paraissent et que j’aie des lecteurs ; et je me demande comment vivent les auteurs régulièrement encensés par la critique, et quel rapport de maquereautage ils entretiennent avec la presse.  Celle-ci, de droite comme de gauche, n'est plus que la voix de l’idéologie dominante, social-démocrate, antiraciste, philanthropique, antichrétienne, mondialiste, déculturée, moralisatrice; et il ne me paraît pas que les "difficultés" qu'elle connaît représentent un "danger pour la démocratie"; la disparition, même, d’un journal comme Libération serait anecdotique, voire insignifiante dans le système d'inversion générale et de mensonge qui caractérise le capitalisme mondialisé ; bien au contraire, on ne pourrait que s'en réjouir, tout comme du fait que la démocratie puisse être réellement menacée, révélant ainsi sa nature satanique : il me semble que nous sortirions de l’état d'hébétude et de servilité à quoi nous condamnent la prière quotidienne à la démocratie et la bondieuserie humaniste dans quoi le renoncement au catholicisme fait choir ceux qui ne savent plus qui ils sont. Pourquoi vouloir être informé, si cette information n’est que le bruit de la Propagande et le fond de roulement de l’inversion générale des valeurs ? Je n’ai que faire de l’opinion, qui est en grande partie prostitutionnelle, en tout cas pornographique, comme les "débats" ou les "talk shows". A l’opinion, j’ai toujours préféré la parole libre, de la même façon que je vis dans la vérité du Christ, et qu'aux tièdes post-chrétiens je préfère les moines-soldats. 

    Ce qu’on dit de moi étant généralement haineux et mensonger, je ne me contenterai plus d'en sourire. La chiennerie s'en prend à ma figure d'homme, non plus seulement à l'écrivain; d'où la nécessité de ce site. Je ne peux plus m’en tenir à un détachement olympien : n’ayant pas accès à la presse, et pour cause, je crée mon propre organe. Je le redis : je suis en guerre. J’ai appris à frapper pendant la guerre du Liban. Je suis entré dans l’impardonnable. La guerre fait partie de mes tâches, avec la prière, l'écriture et la musique. Il y a un plaisir de la guerre, que seuls connaissent ceux qui ont tenu des armes, notamment des armes automatiques.

    Je frapperai sans relâche: c'est tout autre chose que par haine, comme l'affirmait récemment un fils d'archevêque à propos de ma Lettre aux Norvégiens sur la littérature et les victimes, qu'il n'a évidemment pas lue. Je frapperai ; il y va de ma vie, c'est-à-dire de cette somme de souffrance et de joies qui m'est propre et que je dédie sans relâche à la vérité.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 4 décembre 2014)

     

     

     

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  • Un délicieux canard laquais...

    Les éditions du Toucan viennent de publier Un délicieux canard laquais, un roman satirique dans l'univers de la presse, de Jean-Yves Viollier. Journaliste, l'auteur a successivement travaillé à Ouest France, à l'Equipe et au Canard enchaîné. Il tient désormais le blog Bisque, bisque, basque !

     

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    "Il existe parfois un sacré décalage entre l’idée que les lecteurs se font de leur titre favori et la réalité. Il en va ainsi de L’Exemplaire, le prestigieux hebdomadaire de la rue Saint-Simagrée, devenu au fil du temps le donneur de leçons de la presse française : du talent, de l’impertinence, des titres de gloire, mais aussi des tricheries, des lâchetés, des bassesses. Et quand une information est susceptible, en étant publiée, de mettre à mal les finances du journal, Félix, l’indécis directeur de L’Exemplaire, n’hésite pas une seconde. Il manœuvre et édulcore!

    Dans cette "friction" romanesque corrosive, l’auteur regroupe à travers L’Exemplaire tout ce qu’il a pu vivre en quarante ans de journalisme. Bien évidemment, toute ressemblance entre L’Exemplaire et les journaux qu’a traversés l’auteur ne serait qu’une totale, absolue et désolante coïncidence."

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  • Ils ont acheté la presse !...

    Les éditions Jean Picollec viennent de publier Ils ont acheté la presse, une enquête de Benjamin Dormann. L'auteur, qui a été journaliste économique et a fréquenté le monde politique avant de travailler dans les milieux de la finance, lève le voile sur les grands journaux et les intérêts qu'ils servent.

     

    Ils ont acheté la presse.jpg

    "Dans l’affaire Dominique Strauss-Kahn, pourquoi les journalistes français ont-ils attendu sa chute, pour commencer à enfin sortir du silence et révéler ce qu’ils savaient ?
    Parce que la presse d’opinion a pour priorité de contrecarrer la réélection de Nicolas Sarkozy. Du coup, elle communique plus qu’elle n’enquête ou n’informe, reproduisant trop souvent avec complaisance des scénarios mis en scène par des communicants amis.
    Parce que cette presse a docilement accepté de recevoir des centaines de millions de subventions supplémentaires du pouvoir sarkozyste, plutôt que de s’intéresser aux lecteurs.
    Enfin, parce qu’elle s’est de plus en plus vendue à des financiers dits « de gauche », qui, dans la presse comme ailleurs, restent des financiers. En suivant notamment de près les exemples de la reprise du Monde par Matthieu Pigasse et la gestion du Nouvel Observateur par Denis Olivennes, on découvre la réalité méconnue de leurs pratiques …
    Si ce 4ème pouvoir ne joue plus son rôle aujourd’hui, c’est qu’il a accepté de se fondre dans le 5ème pouvoir que l’on pénètre ici : celui des vastes réseaux mondiaux dominants, mêlant hommes d’affaires, financiers, médias et politiques, agissant dans la plus grande discrétion, parallèlement à nos structures démocratiques. Un voyage dans les coulisses où l’on croise notamment Le Siècle, le Young Leader Arnaud Montebourg, le Bilderberger Manuel Valls, le German Marshall Fund, financeur américain de Terra Nova, initiateur des Primaires du Parti Socialiste,… et où l’on apprend les incroyables conditions de la nomination d’Herman Van Rompuy à la Présidence du Conseil Européen."

     

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