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pierre-antoine cousteau

  • Jehanne au trou...

    Les éditions de la revue Livr'arbitres viennent de publier leur premier titre, une pièce de Pierre-Antoine Cousteau intitulée Jehanne au trou.

    Pilier de l'hebdomadaire Je suis partout, Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958), journaliste, écrivain et polémiste, est le coauteur de Dialogue de vaincus (Berg international, 1999) avec Lucien Rebatet, et l’auteur de Intra Muros (Via Romana, 2017), son journal de prison.

     

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    " Si vous croyez tout savoir de l’épopée de Jeanne d’Arc et pensez que les grandes figures nationales sont vouées à une respectueuse vénération et au formol des musées, passez votre chemin ! Si, en revanche, vous aimez l’esprit français, l’ironie, les détournements, les textes à clefs et la virtuose alacrité, jetez-vous sur cet objet littéraire non identifié!

    Cette pièce inédite est la seule œuvre théâtrale écrite par Pierre-Antoine Cousteau. Sous une forme inattendue, on retrouve toute la verve du pamphlétaire mise au service d’une relecture hautement « politiquement incorrecte » de l’emprisonnement et de la mort de Jeanne d’Arc.

    Crue, cruelle, violente, iconoclaste, émouvante, cynique, drôle, impétueuse… cette pièce improbable et baroque est un peu tout cela à la fois. Elle offre à Pierre-Antoine Cousteau, condamné à mort et emmuré, l’occasion de laisser libre cours à sa plume brillante et assassine et au redoutable talent que même ses plus farouches adversaires ont été contraints de lui reconnaître. "

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  • Paul Sérant et la cause des peuples...

    Le trente-neuvième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, avec un dossier consacré aux écrivains de Provence, ainsi qu'un long entretien avec Jean-Pierre Cousteau, le fils de Pierre-Antoine...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Coups de cœur

    Oscar Wilde et Robert-Louis Steveson

    Dossier

    Écrivains de Provence

    Entretien

    Frédéric Chef

    Jean-Pierre Cousteau

    Maxime Dalle

    Alexis Legayet

    Jean-Jacques Langendorf

    Grégory Roose

    Portrait

    Challe

    Gourmont

    Grégoire

    Sérant

    Nabe

    Inédit

    Louis-Ferdinand Céline

    Domaine étranger

    Banffy

    Orwell

    John Fante

    Alfred Hayes

    Polar

    Le Hussard

    Jean-Michel Conrad

    Victor d'Usclat

    Boileau-Narcejac

    John Le Carré

    Histoire-panorama

    Gandjavi

    Charles le Téméraire

    Marc Danval

    In Memoriam

    Kerouac

    Cinéma

    Entretien avec Christophe Fouchet

    John Carpenter

    Apocalypse Now

    Le négationnisme au cinéma

    Clovis Goux / Nicolas d'Estienne d'Orves

    Les Grandes familles

    Carrefour de la poésie

    Peinture en prose

    Poème en prose

    Tes yeux

    L'amour

    Jean-Baptiste Chassignet

    François Esperet

    Pierre Bonnard

    Littérature jeunesse

    Claudine Glot / Fabrice Colin

    Bande dessinée

    Pygmalion et la vierge d'ivoire / Berlin sera notre tombeau

    Nouvelle

    La dernière bouteille

    Vagabondage

    Belle-île-en-Mer

     

     

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  • Quelques pensées et aphorismes de Pierre-Antoine Cousteau...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un recueil de Pierre-Antoine Cousteau intitulé Pensées et Aphorismes. Pilier de l'hebdomadaire Je suis partout, Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958) est le coauteur de Dialogue de vaincus (Berg international, 1999) avec Lucien Rebatet, et l’auteur de Intra Muros (Via Romana, 2017), son journal de prison.

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    " De tous les écrivains voués aux gémonies à la Libération, il est celui qui a refusé de baisser la tête, qui ne s’est pas excusé ni soumis. Pierre-Antoine Cousteau, journaliste de talent, est avant tout un combattant, un bretteur, un « puncheur ». Ses pensées, aphorismes et autres impitoyables sentences restent autant de « coups de revolver » tirés au milieu de l’assommant concert du conformisme ambiant. Dans ce recueil, qui regroupe deux carnets inédits et des extraits de son journal de prison, il brocarde tour à tour et non sans humour Dieu, la démocratie, les moralistes, « les gens de la Conscience universelle ». Décrit par son ami Rebatet comme « le plus voltairien de nous tous », il nous livre le témoignage caustique d’une pensée iconoclaste qui ne s’est jamais reniée. "

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  • Intra muros...

    Les éditions Via Romana viennent de publier le journal de prison de Pierre-Antoine Cousteau sous le titre Intra muros. Journaliste, plume de Je suis partout depuis les débuts du journal et ami de Lucien Rebatet, Pierre-Antoine Cousteau a cosigné avec lui Dialogues de vaincus (Berg international, 1999), tirés des échanges qu'ils ont eu au cours de leurs huit années de captivité, après leur condamnation pour faits de collaboration.

     

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    " Incarcéré à Fresnes le 12 janvier 1946, Pierre-Antoine Cousteau ne retrouve la liberté que le 18 juillet 1953, et son premier acte d'homme libre est d'aller fleurir la tombe de sa maman disparue, à Saint-Andréde-Cubzac. Mais quelle est donc sa vie de captif, durant ces 17 mois à Fresnes dont 141 jours aux chaînes, et 7 ans à Clairvaux et Eysses ? Le journal inédit publié ici, soixante ans après sa mort prématurée à 52 ans de suites d'un cancer lié à sa détention, dévoile le rude quotidien du journaliste et de ses compagnons d'infortune, resté droit dans ses bottes et attentif au monde extérieur. Devenu l'intime de Lucien Rebatet, l'ancien rédacteur en chef de Je suis partout lit et écrit. Il lit énormément et exprime son bonheur à découvrir Proust, Rivarol, Aymé, Wilde, Shaw, Huxley, Nietzsche, France, Dostoïevski, Machiavel, Hemingway, Anouilh, Laurent, Mohrt, Koestler, etc., et écrit plus encore, « il écrit plus librement qu'il n'eût pu le faire en homme libre » : ses réflexions devant la mort, Dieu, les religions, la démocratie, la poésie, la littérature, le bagne, la fidélité à ses engagements, et son pessimisme souriant se retrouvent aussi en des pensées et aphorismes où se concentre son regard sur la vie. Il écrit ce qu'il est. Le résultat, outre ses lettres à son épouse Fernande et à son frère le célèbre commandant Cousteau, c'est ce journal, Intra muros, qui n'est de fait pas un journal comme les autres mais une chronique de huit ans d'éditoriaux du plus haut intérêt. Une comédie humaine sans concession pour ses contemporains, juges, politiques, écrivains et journalistes, acteurs ou témoins de l'effondrement de l'Occident moderne. "

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  • L'autre Cousteau...

    Les éditions Via Romana publient cette semaine une biographie intitulée Pierre-Antoine, l'autre Cousteau, signé par Jean-Pierre Cousteau. Jean-Pierre Cousteau, cardiologue, est le fils de Pierre-Antoine Cousteau, ancien journaliste à Je suis partout et compère de Lucien Rebatet dans les Dialogues de vaincus (Berg international, 1999)...

     

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    " Qui ne connaît les milliers d’heures d’exploration sous-marine du célèbre commandant Jacques-Yves Cousteau ? Qui n’a jamais parcouru l’un ou l’autre de ses albums et apprécié son style d’écriture ? Il est pourtant « un autre Cousteau », son frère aîné Pierre-Antoine, né en 1906 à Paris, journaliste, polémiste et écrivain voltairien. Son fils Jean-Pierre présente ici sans langue de bois ni complaisance celui qui fut, d’après Jean Galtier-Boissière, « le plus brillant des chroniqueurs de sa génération ».
       Venu de l’extrême gauche, il évolue vers le fascisme, notamment sous l’impulsion de Pierre Gaxotte et devient avec Lucien Rebatet et Robert Brasillach l’âme du quotidien collaborationniste Je suis partout. Auteur de canulars fameux dans les années trente, on lui doit le mythe d’un Édouard Herriot promu au grade supposé de colonel de l’Armée rouge lors de sa visite en URSS, et plusieurs livres d’une écriture exquise empreinte d’impertinence : Mines de rien, Les Lois de l’hospitalité, Hugothérapie, Proust digest, ainsi que Intra-muros, journal de prison encore inédit, et un recueil de Pensées. Condamné à mort à la Libération, il parvient à plusieurs reprises lors du procès à provoquer l’hilarité de l’assistance, et reçoit le soutien de Jacques Yonnet, résistant membre du parti communiste, qui témoigne à décharge : « c’est un ennemi loyal », et celui de son frère Jacques-Yves, résistant lui aussi, qui ose revêtir pour l’occasion son uniforme d’officier de marine, ce que De Gaulle ne lui pardonnera jamais. Gracié par Vincent Auriol en 1947, libéré en juillet 1953, il meurt prématurément des suites de sa captivité en 1958. "

     

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  • Le fascisme comme contre-culture...

    Les Presses universitaires de Rennes viennent de publier un essai de Robert Belot intitulé Lucien Rebatet - Le fascisme comme contre-culture. Historien et universitaire, Robert Belot est l'auteur d'une biographie de l'auteur des Décombres, Lucien Rebatet - Un itinéraire fasciste (Seuil, 1994), et on lui doit également la publication des Dialogues de vaincus (Berg, 1999) entre Pierre-Antoine Cousteau et Lucien Rebatet.

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    " L'attribution du prix Nobel de littérature 2014 a fait resurgir les fantômes des années noires de l’histoire française. Patrick Modiano a été le premier écrivain à explorer les tabous de notre mémoire et à s’introduire dans l’imaginaire des collabos. Dans Place de l’Étoile, dès 1968, il évoque ainsi Céline et Rebatet, le maître et le disciple, deux prophètes de «l’ordre nouveau» nazi fondé sur le rejet de la culture des Lumières. Les historiens se sont ensuite emparés du dossier qui a suscité des débats animés. Parmi les sujets encore discutés et disputés: la nature du régime de Vichy, les enjeux de la collaboration et l’existence d’un fascisme tricolore.

    Ce livre se propose de réexaminer cette question à travers la biographie d’une des plus éminentes figures de la collaboration: Lucien Rebatet (1902-1972). Critique d’art renommé, signature emblématique de l’hebdomadaire fasciste Je suis partout, il est l’auteur du best-seller de l’Occupation avec Les Décombres, pamphlet torrentiel célébrant la défaite comme la promesse d’une Europe «libérée» de la démocratie et du judéo-christianisme. Condamné à mort à la Libération, puis gracié, c’est en prison qu’il tente de devenir le «véritable» écrivain qu’il rêvait d’être depuis toujours en publiant chez Gallimard un puissant et talentueux roman autobiographique, Les Deux Étendards. Rebatet en attendait un effet de rédemption littéraire et de relativisation de son engagement politique.

    Comme chez d’autres écrivains collabos, on observe aujourd’hui une tendance de la mémoire à opposer et à rendre inconciliables l’engagement et l’œuvre. Comme si la culture pouvait immuniser contre le pire. Le point de vue de ce livre est différent, il défend l’idée que c’est en récusant cette vision binaire de l’itinéraire politico-littéraire de Rebatet que l’on peut accéder à la matrice originelle de son engagement: une vision crépusculaire de l’homme qui s’inscrit parfaitement dans l’idéologie pessimiste et agonique des fascismes européens. Or, cette conception n’a pu trouver audience en France autrement que sous la forme d’une contre-culture minoritaire, que ce soit sous la République ou sous Vichy, impuissante à ébranler les fondements de l’identité républicaine française. "

     

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