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  • Feu sur la désinformation... (71)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Elections : les médias ont gagné.
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Les milliardaires contre le FN.
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Normalisation de France 2.
    • 6 : Le bobard de la semaine.

     

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  • « Le quota de Robert Ménard est dépassé »...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Francis Richard, cueilli sur le site suisse Les Observateurs, qui revient en détail sur l'"affaire Ménard"... Bienvenue en Normalie !... 

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    « Le quota de Robert Ménard est dépassé »

    En France, sur 36 000 journalistes professionnels, 2 000 à 3 000 osent se dire de droite. Parmi ces journalistes anormaux – puisqu’ils ne sont pas de gauche –, une poignée, qui ne se compte pas sur les doigts des deux mains, fait parler d’elle plus que de raison. Ce qui est proprement intolérable et ne sera donc plus toléré en Normalie, ce nouveau régime inauguré par le camarade-président Hollande.

    Ces quelques suspects, à qui il convient de clouer le bec, qu’ils ont trop grand ouvert, s’appellent, dans l’ordre alphabétique, Jean-Jacques Bourdin, Eric Brunet, Philippe Cohen, Elisabeth Lévy, Robert Ménard, Ivan Rioufol et Eric Zemmour. Ils n’ont bien sûr aucun talent et ne doivent leur audience qu’à leurs piètres provocations de droite.

    Ces journalistes anormaux, qui, en d’autres temps et en d’autres lieux, auraient été enfermés, comme de juste, dans des asiles psychiatriques pour les empêcher de nuire à autrui, doivent progressivement disparaître du paysage audiovisuel français, où ils font taches.

    Comme ils travaillent sur des chaînes de télé ou des stations de radio privées, les patrons de ces dernières ont tout de même bien le droit de se séparer de leurs services quand bon leur semble, sans avoir à subir la moindre pression.

    Le scénario d’éviction est d’une simplicité biblique. Une émission d’un de ces anormaux déplaît aux censeurs de la gauche bien-pensante. Pour leur complaire, les patrons de la chaîne de télé ou de la station de radio en question, sous couvert de concertation, proposent alors au coupable, qui est « libre » d’accepter ou de refuser, une émission de rechange, où sa capacité de nuisance sera réduite, voire anéantie.

    Vous avez aimé ce scénario, où Eric Zemmour a récemment tenu la vedette. Vous adorerez maintenant celui, dont Robert Ménard est le protagoniste.

    Petit rappel. Pour son émission Z comme Zemmour du 23 mai dernier, sur RTL, consacrée au favoritisme pénal du nouveau Ministre de la Justice, Christiane Taubira, le journaliste Zemmour a été sanctionné. Sa chronique quotidienne sera remplacée à la rentrée de septembre par une chronique bihebdomadaire. Na!

    Que RTL vienne d’être rappelée à l’ordre au sujet de cette émission par le CSA, l’autorité de censure audiovisuelle du régime, n’est que pure coïncidence…

    Robert Ménard, fondateur de Reporters sans frontières, s’est déjà signalé dans un passé récent par son indocilité répréhensible et son anormalité. Dans un livre intitulé Vive Le Pen, il n’a certes pas invité à voter Front National, mais il a écrit, tenez-vous bien, que ce parti était un parti comme les autres puisqu’il n’était pas interdit et que ses électeurs ne devaient pas être ostracisés…

    Cette fois, dans son émission quotidienne du 18 juin dernier, à 17h45, Ménard sans interdit, sur I-Télé ici, la chaîne d’informations en continu du groupe Canal+, le journaliste a franchi la ligne rouge, couleur qui lui est interdite, comme à tous ses semblables. Il recevait Louis-Georges Tin, président du CRAN, le Conseil représentatif des associations noires, qui veut faire voter par le Parlement français une loi pour imposer la représentation de la « diversité » à l’Assemblée nationale.

    Qu’entend par « diversité » ce brave homme dont la rondeur sereine doit tout au fait qu’il est maintenant du côté du manche? Selon lui, les noirs, les arabes et les asiatiques sont la « diversité ». Or ils ne sont que dix à la représenter à l’Assemblée nationale – moins deux, Kader Arif et George Pau-Langevin, devenus, depuis, membres du gouvernement Jean-Marc Ayrault – alors que dans le pays la « diversité » représenterait de 10% à 12% des citoyens français.

    Louis-Georges Tin prétend que sa religion n’est pas faite sur la manière dont la « diversité » pourrait parvenir à être représentée à l’Assemblée nationale. Des quotas? Pourquoi pas? Mais dans l’audiovisuel les quotas n’ont pas été nécessaires pour obtenir à la télé un grand nombre de journalistes de la « diversité ». Comment cela s’est-il produit? Grâce à un outil statistique, le baromètre de la diversité, mis en place en 2009 par le CSA, « qui compte clairement le nombre de personnes noires »…

    Louis-Georges Tin préconise donc la création d’une commission composée d’élus de gauche comme de droite, à l’Assemblée nationale comme au Sénat, pour en débattre. Robert Ménard n’arrive toutefois pas à obtenir de lui une réponse nette à la question: « Que fait-on concrètement? », parce que son interlocuteur prétend n’avoir pas d’idées derrière la tête…

    Au cours de l’entretien Robert Ménard dit que l’important, pour lui, n’est pas qu’un journaliste-télé soit noir, mais qu’il soit excellent et que la seule chose qui l’intéresse est que « la télé nous dise la vérité ». Pour lui le mot race n’est pas choquant, c’est le racisme qui l’est.

    Au cours de l’entretien, surtout, Robert Ménard ose souligner, ou obliger à reconnaître, les contradictions de Louis-Georges Tin:

    • Pour ce dernier la non-représentation des blancs en outre-mer n’est pas la même chose que la sous représentation des noirs dans l’hexagone…
    • Le CRAN refuse les statistiques ethniques, mais verrait d’un bon œil les statistiques de la « diversité »…
    • Le CRAN dit que les races et les ethnies n’existent pas, mais qu’il existe des gens de couleur « qui sont discriminés à cause de ça » (Robert Ménard avec son franc-parler parle de « truc de faux-cul »)…et que c’est de la « discrimination raciale ».
    • Louis-Georges Tin dit: « Je pense que ce n’est pas en changeant les mots qu’on change les choses » à propos de la suppression par Hollande du mot race dans la Constitution, mais utilise à la place le terme de « diversité ».
    • Vouloir que la « diversité » soit représentée n’est-ce pas « mettre le doigt dans un engrenage terrible »: les homosexuels, les pieds-noirs ne vont-ils pas « nous dire la même chose »?

    Robert Ménard reconnaît qu’il fait du mauvais esprit quand il remarque, à propos de quotas, que, parmi les trois premiers pays où il y a le plus de femmes au Parlement, figurent le Ruanda et Cuba, ces « dictatures de merde »…Louis-Georges Tin lui demande alors de ne pas être arrogant à l’égard des pays du Sud (sic) et ajoute que « cela veut dire qu’il y a des dictatures qui font mieux que nous »…

    A la fin de l’entretien qui dure un peu moins de 10 minutes, Louis-Georges Tin dit que le seul fait d’énoncer le problème peut faire changer les choses. A quoi Robert Ménard lui répond:

    « En tout cas, je vous souhaite bonne chance, même si, vous l’avez compris, je pense que c’est une connerie. »

    Un peu plus tôt, comme Robert Ménard est pied-noir et comme il a osé parler de revendication possible des 4 millions de pieds-noirs à vouloir être représentés, Louis-Georges Tin lui a fait cette réponse prémonitoire:

    « Je crois que le quota de Ménard est déjà dépassé.»

    Quoiqu’il en soit, le bruit court que c’est cet entretien, diffusé au lendemain de la victoire de la gauche aux législatives, qui a scellé le sort de Robert Ménard à I-Télé.

    La direction de la chaîne donne sa version tout à fait lisible:

    « Il y a une semaine, nous avons expliqué à Robert Ménard qu’il y avait un problème de lisibilité avec son émission qui mélangeait l’interview et l’opinion. Nous lui avons proposé une chronique en tant qu’éditorialiste où il pourrait exprimer son point de vue. Il vient de nous donner sa réponse par l’intermédiaire des médias. Mais nous n’avons jamais voulu nous séparer de lui. »

    Le scénario prévisible était bouclé…

    Dieu soit loué, Robert Ménard ne pourra plus mettre ses interlocuteurs en difficulté ! La Normalité pourra régner à la rentrée sur cette chaîne télé!

    Francis Richard (Les Observateurs, 19 juillet 2012)

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  • Vers la normalisation ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Dominique Jamet, cueilli sur Atlantico et consacré à la nouvelle "affaire" Zemmour, déclenchée par l'habituelle clique d'inquisiteurs médiatiques à la suite d'une chronique du journaliste sur RTL, qui visait la politique du nouveau garde des Sceaux, Christiane Taubira...

     

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    Faut-il normaliser le soldat Zemmour ?

    Eric Zemmour n’est pas l’heureux propriétaire d’un fauteuil de sénateur inamovible dans le meilleur des mondes médiatiques possibles. Il n’y occupe pas une position dominante, pas même une position de force. Tout au plus, depuis qu’il a été remercié par le comique involontaire Laurent Ruquier, animateur dont l’audace ne va pas jusqu’à la témérité mais dont la feinte irrévérence confine de façon troublante au conformisme le plus plat, Zemmour dispose-t-il encore d’une chronique  sur RTL. 

    Cette tribune, Eric Zemmour la doit d’abord à son talent. Depuis le premier jour, il y a fait entendre une voix libre, originale, courageuse, une voix qui tranche dans le concert de bêlements moutonniers à quoi se réduit le plus souvent le débat politique, culturel et social tel que le conçoivent les grandes chaînes de radio, de télévision et autres machines à décerveler. Cette voix est donc aussi une voix isolée que l’on aurait depuis longtemps étouffée si elle n’avait suscité l’adhésion et le soutien d’un large public. Or, l’offensive de grand style qui se développe ces derniers jours contre Zemmour et qui ressemble fort à une scène de chasse aux sorcières vient nous prouver qu’aux yeux de certains ces cinq minutes de dissonance quotidienne noyées dans un océan de pensée unique sont encore de trop et constituent une insupportable provocation qu’il faut faire cesser au plus vite. Le modeste strapontin qu’occupe jusqu’aujourd’hui ce journaliste incorrect serait-il un siège éjectable ?

    On n’est pas obligé -Dieu merci- d’être d’accord sur tout avec Eric Zemmour, ni en gros ni en détail. Il arrive parfois à notre confrère de céder à un esprit de système lié à une pensée structurée, cohérente qui accepte mal la contradiction. Il lui arrive aussi d’être dans l’excès où mène la générosité d’un tempérament polémique.

    Pour en prendre les deux exemples récents, sur lesquels s’appuie la cabale en cours, il me semble qu’Eric Zemmour a nettement forcé le trait en accusant le nouveau ministre de la Justice, Christiane Taubira, de se soucier des victimes comme d’une guigne et de discriminer l’homme blanc au profit des délinquants venus d’ailleurs et grandis dans les cités. En revanche, on ne peut qu’applaudir des deux mains et saluer le cran de Zemmour (car il y faut du cran !) lorsqu’il dénonce les déclarations stupéfiantes qu'aurait tenu M. Patrick Lozès, président du Conseil représentatif des associations noires (dont l’acronyme, pure coïncidence, est également CRAN). M. Lozès, porte-parole d’un lobby qui entend dénoncer les discriminations dont sont victimes ses frères de couleur, mais qui sauf erreur est citoyen français, n’aurait pas craint de déclarer qu’Obama était "son président" ! (NDLR : Patrick Lozès dément avoir tenu de tels propos). Sur quelle autre base qu’une base ethnique, pour ne pas dire raciale ? Comme quoi on peut se proclamer et peut-être même se croire antiraciste tout en ayant une pensée, un comportement et des propos typiquement et parfaitement racistes.

    Mais laissons cela. La première question, la grande question actuelle et concrète que pose la mauvaise querelle que l’on cherche à Eric Zemmour n’est pas de savoir si celui-ci est dans le vrai ou non, ni de décider quand et jusqu’à quel point il a raison, quand et jusqu’à quel point il a tort. A chacun, et le cas échéant aux tribunaux d’en juger. La question est de savoir s’il est toujours permis, en France, en 2012, d’avoir des opinions – entendez hétérodoxes – et de les exprimer. Je me suis reporté au texte qui en la matière est censé fondateur non seulement de notre République mais de notre liberté. Je me suis donc reporté à l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen. Il y est dit : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme. Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

    Or, on voit bien, et l’on sait bien que la pression qu’exercent sur notre société et notamment sur ses médias les grands lobbies politiques, confessionnels, culturels et associatifs ne tend à rien de moins qu’à contraindre les citoyens, et en premier les journalistes, à penser et à dire ce qu’il faut dire et penser, éventuellement à ne pas dire ce qu’ils pensent, à dire ce qu’ils ne pensent pas et, s’ils se montrent rétifs, à ne plus pouvoir rien dire, à défaut de ne plus rien penser.

    Une fois Zemmour réduit au silence, puis, tout naturellement, dans la foulée Elisabeth Lévy, Robert Ménard et les rares trublions qui épicent encore notre potage, on retrouverait enfin le ronron rassurant qui rythme la vie des démocraties monocolores, c’est-à-dire des non-démocraties.

    Lorsqu’en Tchécoslovaquie l’hiver totalitaire a succédé au printemps de Prague, lorsqu’en Pologne le général Jaruzelski décrétait l’état de siège et interdisait Solidarnosc, lorsqu’en Hongrie les chars soviétiques écrasaient la révolution et installaient le gouvernement Kadar, cela portait un nom. Certains, rêvent visiblement aujourd’hui, chez nous, dans la foulée de l’élection de François Hollande, d’une normalisation.

    Dominique Jamet (Atlantico, 29 mai 2012)

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  • Tour d'horizon... (9)

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    Au sommaire :

    - sur Polémia, Andrea Massari analyse la normalisation en cours dans les médias...

    Présidentielle 2012 : après Zemmour, Ménard, vers la surnormalisation des médias

     

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    - sur Causeur, Jérôme Leroy nous rappelle que l'école mériterait de figurer au menu de la présidentielle.

    L'Ecole est finie

     

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