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nicholas georgescu-roegen

  • Les précurseurs de la décroissance...

    Les éditions du Passager clandestin viennent de publier Les précurseurs de la décroissance, une anthologie établie par Serge Latouche.

    Économiste et principal penseur français de la décroissance, Serge Latouche est l'auteur de nombreux essais importants comme La Mégamachine (La découverte, 1995), Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006) et Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010). Il a également publié Décoloniser l'imaginaire (Parangon, 2011), Chroniques d'un objecteur de croissance (Sang de la terre, 2012) ou Bon pour la casse (Les Liens qui Libèrent, 2012).

    Pour découvrir ses positions, on peut utilement consulter l'entretien qu'il avait donné à Arnaud Naudin, pour Novopress : « La décroissance n'a pas à se situer sur l'échiquier politique »

     

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    " Plus de 60 biographies pour se familiariser avec les origines de la décroissance. Des stoïciens et des cyniques à Huxley ou Orwell, en passant par Kropotkine, Giono, Ivan Illich, Nicholas Georgescu-Roegen, etc.

    L’étude des « précurseurs de la décroissance » prouve que la vision que recouvre ce slogan provocateur est ancienne, profonde et diversifiée, et que ce sont bel et bien la croissance et ses serviteurs zélés qui constituent une parenthèse dans l’histoire de l’humanité et de la pensée.

    L’économiste et anthropologue Serge Latouche, l’un des premiers et principaux théoriciens de la décroissance aujourd’hui, revient de manière claire et érudite sur les courants d’idées, les intellectuels et les activistes politiques qui ont influencé sa réflexion.

    La décroissance n’a pas la prétention de chercher à construire de toutes pièces une vision entièrement nouvelle de l’organisation de la vie sur terre. Elle vise plutôt à mettre en lumière ce qu’il peut y avoir de convergent entre des approches développées en tout temps, en tous lieux et dans tous les domaines, mais qui ont pour caractéristique commune d’avoir été ignorées ou discréditées a priori par les discours modernes de la productivité, de l’efficacité, de la croissance et du profit.

    La décroissance désigne en premier lieu la rupture avec l’occidentalisation du monde. Elle entraîne donc la réouverture de l’histoire au fond commun universel qu’on appelait traditionnellement « sagesse ». En revenant sur le stoïcisme, l’épicurisme, le cynisme, le taoïsme, le bouddhisme zen, les traditions indienne, africaine, amérindienne et bien d’autres, il s’agit d’abord, explique Latouche, de rappeler que l’humanité, par sa connaissance séculaire de l’homme et de ses passions, n’a pas attendu la démesure extrême de notre époque pour penser la mesure et les conditions de la vie bonne.

    Les précurseurs modernes, quant à eux, développent une critique de la croissance de l’intérieur. Celle-ci s’articule d’abord autour de la lutte contre les méfaits sociaux et politiques de la révolution industrielle, exprimée par des socialistes « utopiques » comme Morris, Fourier, Owen…, ou des anarchistes comme Proudhon, Bakounine, Kropotkine… Plus proches de nous, ceux qui, à partir des années 1950, ont vécu l’essor de la société de consommation, l’emprise croissante de la technique et l’aliénation productiviste ont été, dans une large mesure, les fondateurs de l’écologie politique : Ivan Illich, Cornelius Castoriadis, André Gorz, Jacques Ellul, Bernard Charbonneau, François Partant, Nicholas Georgescu-Roegen, etc. Enfin, l’ouvrage se penche sur toute une pléiade de quasi-contemporains moins connus (Murray Bookchin, Barry Commoner, Alex Langer…) ou auxquels on ne pense pas parce qu’ils étaient avant tout des écrivains (Léon Tolstoi, Jean Giono, Aldous Huxley ou René Barjavel…). "

     

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  • Bon anniversaire, Eléments !...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°149, octobre - décembre 2013) est disponible en kiosque.

    Dans ce numéro, Pascal Esseyric et Patrick Péhèle nous livre  un dossier consacré aux 40 ans de la revue avec une sélection de textes marquants publiés au fil des années, ainsi que des articles consacrés à Jean-Claude Michéa, à Gilbert Durand, à Pierre Boutang, à Nicholas Georgescu-Roegen ou à Dieudonné, mais aussi au modèle suisse, au racisme et à l'extrême gauche. Et on trouvera également la chronique de Xavier Eman, «Une fin du monde sans importance», et l'éditorial de Robert de Herte intitulé « Quarante ans ».  

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

     

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    Au sommaire de ce numéro :

     

    Éditorial

    « Quarante ans» par Robert de Herte

    Forum, vous nous écrivez ...

    Cartouches

    L'actualité des idées, des sciences, du cinéma, des arts et des lettres

    René Guénon, à front renversé par Michel Marmin

    Cartouches: économie, religions, philosophie ...

    Un bagnard en Sibérie par Olivier François

    Guerre et paix par Alain de Benoist

    La chronique cinéma de Ludovic Maubreuil

    Justine Niogret, par Pierric Guittaut

    Portrait littéraire: Camille Lemonier par Frédéric Guchemand

    Une fin du monde sans importance par Xavier Eman

    Sciences par Bastien O'Danieli

     

    Le combat des idées

    Dieudonné, un héros de l'art contemporain? Par François-Laurent Balssa

    Pour en finir avec «le racisme» par Alain de Benoist

    La face cachée du modèle suisse par Eric Werner

    Armée de conscription: la Suisse à l'épreuve par David L'Epée

    « L'extrême gauche est dans l'impasse » par Charles Robin

    Le crime de Jean-Claude Michéa par Alain de Benoist

    Le réalisme magique de Jacques Sommer par Alfred Eibel

    « Gilbert Durand, mon maître» par Michel Maffesoli

    Vienne vaut bien une séance par Laurent Schang

    Nicholas Georgescu-Roegen par François Bousquet

    Pierre Boutang, intellectuel corsaire par Olivier François et Michel Marmin

    Pierric Guittaut, l'appel aux esprits des lieux par Thierry Marignac

     

    Dossier

    40e anniversaire: les trésors d’Éléments

    La religion de l'Europe par Alain de Benoist

    Pour en finir avec la civilisation occidentale

    Paysages et sens du lieu par Luisa Bonesio

    La crise! Quelle crise?

    L'économie totalitaire: l'exemple de l'immigration

    Ils l'ont dit dans Éléments

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  • Chroniques d'un objecteur de croissance...

    Les éditions Sang de la terre viennent de publier Chroniques d'un objecteur de croissance, un recueil de textes de Serge Latouche, publiés initialement dans la revue Politis. Principal penseur français de la décroissance, Serge Latouche est l'auteur de nombreux essais dont Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006) et Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010).

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    "Croissance, croissance, tel est le mot magique prononcé à satiété pour nous sauver des crises qui n'arrêtent pas de se succéder.
    Décroissance serait un gros mot à bannir, surtout au moment des élections !

    Serait-ce la prétention de l'homme de croire qu'il peut exploiter la planète et ses congénères jusqu'à plus soif et qu'il a créé un modèle qui générera toujours plus de richesse, toujours plus de bonheur ?

    Pourtant, depuis les thèses de Nicholas Georgescu-Roegen, nous savons que cela n'est pas possible, tandis qu'Ivan Illich et André Gorz nous ont appris qu'un autre schéma de société était possible, qui respecte tout à la fois l'environnement et l'homme.

    Serge Latouche défend depuis toujours cette démarche avec pertinence et talent. Ses chroniques, parues dans Politis et revues pour cet ouvrage, nous font prendre conscience de l'urgence et de la justesse de ses analyses.

    Il ne s'agit pas seulement d'adapter notre attitude face au dérèglement de notre civilisation, mais il s'agit bel et bien de notre survie."

     

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  • Aux sources de la décroissance...

    Les éditions Parangon/Vs viennent de publier le dixième numéro d'Entropia, la revue d'étude théorique et politique de la décroissance. Cette revue semestrielle, animée par Serge Latouche, s'intéresse cette fois-ci aux sources intellectuelles de la décroissance.

     

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    L’intérêt croissant qui semble se manifester dans l’opinion pour l’idée de décroissance n’est pas dénué d’ambiguïtés, de contresens ou de mauvaise foi. C’est pourquoi il est nécessaire de revenir aux sources de cette idée dont les premiers germes parcourent les siècles, d’Épicure à François d’Assise et Thoreau. Toutefois, les textes rassemblés ici ne prétendent certainement pas à l’exhaustivité. Ils portent essentiellement sur un choix de dissidences, de dissonances et de ruptures advenues dans la pensée depuis la naissance de la civilisation thermo-industrielle. Par rapport aux diverses formes prises par l’idéologie dominante mythifiant le progrès et les bienfaits du « confort », une petite minorité de penseurs engagés contre une évolution suicidaire de la modernité n’a cessé de se manifester. Revisiter les sources de la décroissance, c’est aussi rendre hommage aux pionniers qui nous permettent aujourd’hui de poursuivre cette interminable quête du sens à donner à l’aventure humaine, décidément irréductible à l’extension sans limites de ses prédations.

     

    Sommaire

    Avis. Jean-Claude Besson-Girard ... 3 (lire en ligne)
    La métaphore des sources. Jean-Claude Besson-Girard ... 5

    Dissidences ... 13
    Le luddisme et ses avatars. François Jarrige ... 15
    William Morris,ou l’utopie réalisée. Serge Latouche ... 25
    Le droit à la paresse contre le droit au travail. Arnaud du Crest ... 37
    Socialismes et utopies, ressources de la décroissance. Michel Lepesant ... 45

    Dissonances ... 57
    Une subversion jubilatoire. Aurélien Cohen ... 59
    Tombeau de Ludwig Boltzmann. Michel Guet ... 69
    Le malentendu Giono. Édouard Schalchli ... 79
    Au sortir de l’asphyxie des Trente glorieuses. Simon Charbonneau ... 92

    Ruptures ... 99
    De Günther Anders à l’obsolescence de la décroissance. Philippe Gruca ... 101
    De Meadows à Mansholt : L’invention du « zégisme ». Timothée Duverger ... 114
    Survivre… et Vivre ! : une critique de la science aux origines de l’écologie. Céline Pessis ... 124
    Nicholas Georgescu-Roegen et le « message terrestre » de la décroissance. Jacques Grinevald ... 135

    Hors champ ... 155
    La précaution est-elle notre avenir ? Geneviève Decrop ... 157
    Une fausse solution. Frédéric Durand ... 172
    Réhabiliter la peur. Chantal Guillaume ... 188
    Relocalisation : non suffisante, mais nécessaire. Jean Monestier ... 199
    Une heure de plus dans le train. Yann Raison du Cleuziou ... 208

    Notes de lecture ... 217

      

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