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marcel pagnol

  • La gloire de Pagnol...

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je ?, un Pagnol, signé par Jacqueline Blancart-Cassou. L'auteur a déjà actif, dans la même collection, des biographies de, notamment, Jean Anouilh, Courteline, Sacha Guitry ou Edmond Rostand...

     

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    « Faire rire ceux qui rentrent des champs [...] ceux qui sortent des bureaux [...] ceux qui reviennent de l’usine [...] tous ceux qui mourront, tous ceux qui ont perdu leur mère, ou qui la perdront...[...] Celui qui leur fait oublier un instant les petites misères... la fatigue, l'inquiétude et la mort ; celui qui fait rire des êtres qui ont tant de raisons de pleurer, celui-là leur donne la force de vivre, et on l’aime comme un bienfaiteur...» (Le Schpountz.)

    Marcel Pagnol, né le 28 février 1895, est le fils d'un instituteur. Il grandit à Marseille et passe toutes ses vacances dans la campagne environnante. Il est encore lycéen quand il commence à écrire et fonde une revue, Fortunio. Il prépare ensuite une licence, tout en enseignant l'anglais comme répétiteur et en continuant à écrire. Ayant obtenu un poste à Paris, au lycée Condorcet, en 1922, il se tourne vers le théâtre et fait jouer avec succès Topaze et Marius en 1928 et 1929. Il découvre le cinéma parlant en 1930, et devient scénariste, puis réalisateur et producteur de films. Il fait surtout revivre, avec la participation d'interprètes tels que Raimu ou Fernandel, les milieux populaires de son pays ensoleillé, qu'il s’agisse du Vieux-Port de Marseille, dans Marius ou Fanny, ou de la campagne provençale dans ses adaptations de romans de Jean Giono, Angèle, Regain, La Femme du boulanger. Élu en 1944 président de la Société des auteurs, il accomplit à ce poste une tâche très utile. Il entre à l'Académie française en 1946, poursuivant sa carrière de cinéaste, avec notamment Manon des sources, en 1952. À partir de 1957, il publie ses Souvenirs d’enfance, dont on apprécie l'humour et la sensibilité, et le roman L’Eau des collines. Décédé le 18 avril 1974, il laisse le souvenir d'un homme jovial et chaleureux, très représentatif de ce Midi qu’il a célébré.

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  • Pagnol ou "la gloire d'être plaisant"...

    " Alors, je bondis sur la pointe d’un cap de roches, qui s’avançait au-dessus du vallon et, le corps tendu comme un arc, je criai de toutes mes forces : « Il les a tuées ! Toutes les deux ! Il les a tuées ! »

    Et dans mes petits poings sanglants d’où pendaient quatre ailes dorées, je haussais vers le ciel la gloire de mon père en face du soleil couchant. "

    Le Figaro publie, sous la direction de Michel De Jaeghere, un numéro hors-série consacré à Marcel Pagnol et à son œuvre. Une bonne occasion pour se replonger dans les Souvenirs d'enfance de l'auteur et repartir dans une inoubliable chasse à la bartavelle à travers les collines...

     

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    " Il a enchanté nos lectures d'enfance, nous a fait vivre la chasse buissonnière dans La Gloire de mon père, courir dans les collines embaumées de sarriette et de lavande, trembler devant le gardien du Château de ma mère, rêver d'aventures et de haute mer avec Marius, pleurer l'amour qui part avec Fanny.

    Marcel Pagnol aurait eu 120 ans cette année. Il n'a pas pris une ride. Pour célébrer cet anniversaire, le Figaro Hors-Série consacre un numéro exceptionnel à l'homme, le cinéaste, l'écrivain. Celui qui, des chemins d'Aubagne au Vieux- port de Marseille, touche à l'universel: «En nous parlant de lui», écrit Michel De Jaegehere dans son éditorial, «jamais il n'avait mieux paru s'adresser, tête à tête, à chacun d'entre nous, pour lui dire les merveilles et la brièveté de la vie.»

    Au fil des 106 pages de ce Figaro Hors-Série, magnifiquement illustrées des dessins du Marseillais Albert Dubout, des photos d'archives de sa vie et de ses films, on découvre l'enfant des collines, dont les récits ont la chaleur de l'été, au son des cigales et des parties de pétanque que l'on joue sous la treille. Le dramaturge, dont les personnages nous ressemblent comme des frères, dont on ne serait pas toujours très fiers: Topaze, l'instituteur ingénu qui finit en maître de la corruption et troque son infructueuse honnêteté pour le culte de l'argent ; Ugolin Soubeyrran, le paysan cupide qui laisse mourir à la tâche Jean de Florette, le «pauvre bossu», plutôt que de lui révéler l'emplacement de la source qu'il a bouchée ; la femme du boulanger, qui quitte son ballot de mari pour vivre une passion aussi dévorante qu'éphémère avec un berger de passage.

    On entre aussi dans «la bande à Pagnol»: Raimu, Charpin, Fresnay, qui plus qu'une équipe de tournage forment autour de lui une famille, avec ses bonheurs et ses chamailleries, et qui immortalisent à l'écran un monde révolu, partagé entre l'instituteur et le curé, où la Comédie humaine se joue au village et aux champs.

    Récit de sa vie en douze journées, exploration de sa «Provence intérieure», présentation des adaptations de ses œuvres au cinéma, dictionnaire de ses personnages, agenda des commémorations de l'année Pagnol: ce numéro du Figaro Hors-série est à savourer tout l'été, sans modération."

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  • Rome en héritage...

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    Le numéro d'avril 2014 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

    Le dossier est consacré à ce que l'Europe doit à la Rome impériale fondée par Auguste. On pourra y lire, notamment, des articles de Frédéric Valloire ("D'Octave à Auguste"), de Marie d'Armagnac ("Dans l'intimité d'un géant"), d'Alexandre Grandazzi ("Le culte des origines"), d'Eric Branca ("L'empire du droit") et d'Alain de Benoist ("Le modèle impérial").

    Hors dossier, on pourra aussi lire, notamment, des articles de François Bousquet ("La gloire de Pagnol"), d'Arnaud Guyot-Jeannin ("Eternel Eric Rohmer") et de Laurent Dandrieu ("Lubitsch, l'orfèvre de la légèreté"). Et on retrouvera aussi  les chroniques de Bertrand de Saint-Vincent ("Bons baisers d'Afrique"), de François d'Orcival ("La semaine sanglante de Kiev"), de Patrice de Plunkett ("Le local et le mondial") et d'Eric Zemmour ("La vérité sur l'affaire Buisson").

     

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