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  • Quand Evola lisait Le Travailleur de Jünger...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai de Julius Evola intitulé La Figure du Travailleur chez Ernst Jünger. Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

     

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    " Dans cet essai inédit en français, Julius Evola présente et analyse l’œuvre maîtresse de la première période d’Ersnt Jünger, Le Travailleur (1932), où résonnait encore l’écho métallique des expériences du combattant de la Grande Guerre. À l’heure de la mobilisation totale, le Travailleur n’est pas le représentant d’une classe sociale ni l’ouvrier prolétarisé : c’est une « Figure », l’archétype d’un homme nouveau capable de tourner à son avantage tout ce que notre Âge de fer peut avoir de destructeur. Ce que Jünger propose aux plus lucides, aux anti-bourgeois authentiques, c’est la voie d’une ascèse, d’un héroïsme capable de les extraire de l’état de somnambulisme dans lequel l’univers de la technique et de la machine a plongé les hommes. Il entend ainsi affirmer la nécessité de la formation, avant tout intérieure, d’un nouveau type humain, davantage disposé à donner qu’à réclamer, afin de dépasser la crise qui secoue le monde moderne. Pour mieux chevaucher le tigre.

    Aristocrate de la pensée, Julius Evola (1898-1974) est tout ensemble le théoricien et l’exemple d’une éthique exigeante fondée sur une référence constante à la Tradition. "

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  • La France contre les robots...

    Les éditions du Castor astral viennent de rééditer La France contre les robots, le pamphlet de Georges Bernanos. Une occasion de rappeler que le grand romancier a également été un polémiste redoutable et inspiré, notamment dans La Grande Peur des bien-pensants (1931), Les Grands cimetières sous la lune (1938) ou Les Enfants humiliés (1949)...

     

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    " Georges Bernanos a notamment laissé derrière lui un pamphlet visionnaire destiné à réveiller les consciences. Plus d'un demi-siècle après la disparition de son auteur, La France contre les robots reste d'une incroyable actualité. Cette apologie de la Liberté est un défi jeté aux idolâtries du profit et de la force, une critique du capitalisme industriel et des tyrannies modernes, ainsi qu'une dénonciation du culte de la vitesse et du rendement effréné.
    Avec véhémence, Bernanos conteste l'idée selon laquelle le système matérialiste et mercantile conduirait fatalement au bonheur de l'humanité. Selon lui, en effet, il y aura toujours plus à gagner à satisfaire les vices de l'homme que ses besoins. Il explique ainsi : «Un jour, on plongera dans la ruine du jour au lendemain des familles entières parce qu'à des milliers de kilomètres pourra être produite la même chose pour deux centimes de moins à la tonne.» Une étonnante préfiguration de la mondialisation et des délocalisations ! Un cri appelant à la construction d'une société où il serait enfin possible de mener une vie digne de l'être humain. "

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  • Un homme simplifié ?...

    Les éditions Fayard viennent de publier un essai de Jean-Michel Besnier intitulé L'homme simplifié - Le syndrome de la touche étoilée. Professeur de philosophie à la Sorbonne, Jean-Michel Besnier est un observateur attentif des évolutions techno-scientifiques. Son essai précédent, Demain les posthumains, vient de sortir dans la collection de poche Pluriel.

     

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    "La mécanisation de l’humain a marqué le début des temps modernes. L’extension des technologies dites intelligentes consacrera-t-elle son aspiration à la bêtise ? 
    « Appuyez sur la touche étoile », répète le serveur vocal qui contraint son interlocuteur à faire la bête pour être servi. Si les machines prétendent nous simplifier la vie, elles réduisent aussi nos comportements à la logique de leur fonctionnement dépourvu d’ambiguïté, d’ironie ou d’émotions. Parce qu’elle est insidieuse, la déshumanisation est redoutable. 
    Jean-Michel Besnier dissèque ici sans ménagement « l’homme simplifié » que nous consentons à devenir, au gré des conceptions scientifiques et des innovations techniques. Étonnante, cette servitude volontaire appelle une révolte d’un nouveau style, que seule attiserait encore la littérature : celle de l’homme revendiquant sa complexité et son intériorité comme le signe de sa liberté."

     

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  • Le son de la technopole...

    "Le lieu commun de la techno, née dans les cités industrielles désaffectées – Detroit, Manchester, Düsseldorf, Berlin ou Sheffield – a fait d’elle une réponse festive et subversive au silence des usines. « Dans cette ville sinistrée [NDA : Detroit], la techno va tenter de renverser la vapeur et de devenir la bande sonore d’un monde imaginaire où l’homme tirerait profit de la machine plutôt que de s’y aliéner. » En fait d’imaginaire, rien n’est plus réel, planifié et organisé que la relève post-industrielle, dont les technopoles sont à la fois le modèle et les têtes de pont. C’est au moment de leur expansion, en Europe notamment, qu’émerge la techno. Non seulement les beats électroniques ne suppriment en rien l’aliénation à la machine, mais ils accompagnent l’émergence du capitalisme high-tech, partageant sa soumission à la tyrannie technologique, son projet de monde hors-sol et sa fabrique de l’homme-machine post-moderne, qu’ils acclimatent à son nouveau statut sous la bannière publicitaire de la fête."

     

    Les éditions de l'Echappée viennent de publier un nouvel essai du collectif grenoblois Pièces et main d'oeuvre consacré à la musique techno et intitulé Techno - Le son de la technopole.

     

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    "Technopoles, habitat des nouvelles élites, ingénieurs, techniciens, chercheurs ; parcs des nouvelles technologies, robotique, biotech, informatique. Partout, depuis les années 1980, prolifèrent les colonies de la cyberville globale, postes avancés du techno-monde unifié. À cette époque triomphale de l'histoire du machinisme, et à ces hommes-machines si bien de leur temps, il fallait nécessairement une bande-son, expression et célébration de cette fierté machinale, du besoin de donner la cadence et d'y régler leurs organismes, et peut-être de celui de s'éclater, se défoncer, se déchirer, afin de fuir dans la possession leur mécanique condition post-moderne. Sans blague. Entre techno-musique et technopole, il y a bien davantage qu'un préfixe."


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