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  • La mesure de la force...

    Les éditions Tallandier viennent de publier sous le titre La mesure de la force, le traité de stratégie de l’École de guerre rédigé par Martin Motte, Georges-Henri Soutou, Jérôme de Lespinois et Olivier Zajec. On doit notamment à Martin Motte et Georges-Henri Soutou un ouvrage consacré aux vues de Charles Maurras sur la politique extérieure de la France, Entre la vieille Europe et la seule France : Charles Maurras, la politique extérieure et la défense nationale (Economica, 2009). Olivier Zajec est l'auteur, en particulier, de Nicholas John Spykman - L'invention de la géopolitique américaine (PUPS, 2016).

     

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    " La pensée stratégique occidentale peine à définir une ligne d’action crédible face aux « nouvelles conflictualités » : elle est écartelée entre la tentation du tout-technologique et la fascination pour les approches venues de la sociologie, de l’anthropologie, de l’ethnologie, etc. Or, la technique n’est qu’un facteur de l’équation stratégique et les sciences sociales, certes indispensables, ne sauraient se substituer aux connaissances militaires fondamentales. Ces connaissances sont au cœur du présent ouvrage. La guerre reste le « caméléon » dont parlait Clausewitz : sous des apparences toujours évolutives, son essence ne change pas. La compréhension des conflits actuels suppose de savoir décrypter les formes guerrières d’aujourd’hui d’après les principes stratégiques de toujours. Les auteurs de ce livre prolongent ici leur enseignement à l’École de guerre. Leur contact permanent avec les armées les fait bénéficier d’une information inégalée sur les évolutions stratégiques en cours – « guerres hybrides », « stratégie du flou », concurrence pour la haute mer, robotisation, militarisation de l’espace extra-atmosphérique, cyberattaques, retour du nucléaire… Leur formation d’historiens de la stratégie et des relations internationales leur permet de replacer ces évolutions dans la longue durée d’une réflexion jalonnée par les écrits de Sun Tzu, Thucydide, Xénophon, Machiavel, Napoléon, Clausewitz, Jomini, Mahan, Corbett, Foch, Douhet, Fuller, Castex, Lawrence, Liddell Hart, De Gaulle, et bien d’autres encore. "

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  • D'Annunzio le Magnifique...

    Les éditions Grasset publient cette semaine D'Annunzio le Magnifique, une biographie signée par Maurizio SerraÉcrivain et diplomate, Maurizio Serra est déjà l’auteur de plusieurs ouvrages comme Les Frères séparés. Drieu la Rochelle, Aragon, Malraux face à l’histoire (La Table ronde, 2011), Malaparte, vies et légendes (Grasset, 2011) ou Une génération perdue - Les poètes-guerriers dans l'Europe des années 1930 (Seuil, 2015).

     

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    " On a du mal à concevoir aujourd’hui que Gabriele D’Annunzio (1863-1938)   fut l’écrivain-personnage le plus entouré, le plus imité, le plus jalousé de son temps. Henry James, Shaw, Stefan George, Heinrich et Thomas Mann, Karl Kraus, Hofmannsthal, Kipling, Musil, Joyce,  Lawrence, Pound, Hemingway, Brecht, Borges et tous les Français – de Remy de Gourmont jusqu’à Cocteau, Morand, Yourcenar   - trois générations d’intellectuels l’ont lu, étudié et copié, quitte à le renier ou l’oublier par la suite.
    Une légende, noire et rose à la fois, a fleuri abusivement autour d’un homme hors norme, dont le talent protéiforme, l’exceptionnelle vitalité et le courage physique, le goût de se dépasser en tout domaine, évoquent irrésistiblement le Minotaure de Picasso. Ce livre se propose de le faire redécouvrir tel qu’il fut.
    D’Annunzio n’a pas été tour à tour poète, romancier, auteur dramatique, séducteur qui défraya la chronique de son temps, aviateur, héros de la guerre, condottiere, Comandante à Fiume, jusqu’aux dix-sept dernières années de repli volontaire dans son palais du Vittoriale sur le lac de Garde, souvent revêtu d’un froc de bure.  Il fut, du début à la fin, un poète de l’action, composé de tous ces éléments divers, un barde que le mouvement soulève, que le repli paralyse et que l’inertie tue. Non pas un aventurier, mais un véritable prince de l’aventure, précurseur des Lawrence d’Arabie, Saint-Exupéry, Malraux, et Romain Gary, qui se sont inspirés de lui. "

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  • Le colonel Lawrence et la construction du chaos au proche-Orient...

    Les éditions Economica viennent de rééditer un essai de Basil Liddell Hart intitulé La vie du colonel Lawrence. Il est précédé d'un avant-propos de François Géré sur "la construction du chaos au Proche-Orient". Officier, historien militaire et stratégiste anglais, Basil Lidell Hart (1895-1970) est un des grands défenseurs de la stratégie de l'approche indirecte, qu'il a développé dans Stratégie, son maître ouvrage.

     

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    " « Le sujet du livre est double et double aussi son intérêt. C’est un récit de la campagne d’Arabie et une biographie du colonel Lawrence : l’un et l’autre d’une originalité qui en fait le mérite. »
    Dans l’action de Lawrence au Proche-Orient, Liddell Hart trouve l’éclatante confirmation de sa théorie de l’approche indirecte. La rencontre entre ces deux intelligences et ces deux cultures permet de constater l’existence de deux phénomènes majeurs de la pensée stratégique : la filiation des conceptions à travers les siècles, de stratégistes en stratégistes et simultanément la polarisation de ces conceptions qui tendent à se poser comme incompatibles jusqu’à l’hostilité.
    Sans être dupe mais à son corps défendant, Lawrence a contribué à créer l’instabilité sur cet immense espace que nous nommons Proche- ou Moyen-Orient. Il est l’homme par qui le chaos s’est installé, durablement ravageur, vouant l'ensemble de la région à des convulsions sans fin, des insurrections permanentes, des déplacements forcés de population et d’épouvantables massacres. Cela, il ne pouvait le prévoir. Croyant, de bonne foi, satisfaire les aspirations des Arabes, il ne fut que le jouet d’un enchaînement implacable d’affrontements entre de nombreux acteurs poursuivant des buts incompatibles. Durant un siècle le chaos n’a fait que s’amplifier. Les guerres de Syrie et d’Irak débordent sur les frontières et provoquent l’ingérence des puissances extérieures.
    La lecture de Liddell Hart et de Lawrence nous fait éprouver un sentiment de familiarité avec la situation actuelle du Proche-Orient. Un siècle plus tard, si la guerre oppose des acteurs différents poursuivant des buts nouveaux, nous retrouvons les mêmes lieux et les mêmes comportements. La géographie dicte sa loi aux hommes et aux matériels : il faut traverser les mêmes fleuves, suivre les mêmes axes de communication. Il en résulte des principes assez constants de conception et de conduite des opérations. Syriens, Iraniens, Russes, djihadistes de toutes sortes, réguliers et irréguliers marchent dans les pas de Lawrence et souvent font les mêmes calculs stratégiques pour contrôler l’espace, s’emparer des points névralgiques et gagner la guerre.
    Mais au Proche-Orient il semble qu’il n’y ait jamais de victoire définitive. La défaite de l’État islamique mettra-t-elle fin à un siècle de chaos ? C’est plus que douteux. "

     

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  • Le rêve le plus long de l'histoire...

    « Par la grâce de la plume de Benoist-Méchin, sept géants se dressent devant nous – ou plutôt sept incarnations de la même âme. »
    Sylvain TESSON

     

    Les éditions Omnibus rééditent Le rêve le plus long de l'histoire,  une fresque du grand écrivain et spécialiste du monde arabe, Jacques Benoist-Méchin, qui regroupe sept biographies de personnages historiques emblématiques de la rencontre de l'Occident avec l'Orient. On trouvera ainsi dans le premier tome les portraits d'Alexandre le Grand, de Cléopâtre, de l'Empereur Julien et de Frédéric de Hohenstaufen, et dans le second, à paraître en juin, ceux de Bonaparte, de Lawrence d'arabie et de Lyautey. Un oeuvre puissante, inspirée et superbement écrite !...

     

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    "Unir l'Orient et l'Occident, « ces deux moitiés d'un monde éclaté»... Le rêve entraîne Alexandre le Grand jusqu'aux confins de l'Afghanistan. Il préside aux amours de Cléopâtre et de César, puis de Cléopâtre et d'Antoine. Il hante l'empereur Julien, qui veut abolir le christianisme, et Frédéric II de Hohenstaufen, l'excommunié. Plus tard, il renaîtra encore avec Bonaparte en Egypte, Lawrence en Arabie, Lyautey dans le Sahara...« Mourant et renaissant sans cesse à travers les âges, on dirait les piliers d'un pont dont les arches se seraient écroulées. »écrit du rêve le plus long de l'Histoire Benoist-Méchin, historien et écrivain visionnaire."

    Au sommaire du premier tome :

    • Alexandre le Grand ou le rêve dépassé
    • Cléopâtre ou le rêve évanoui
    • L'Empereur Julien ou le rêve calciné
    • Frédéric de Hohenstaufen ou le rêve excommunié
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