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laurent olivier

  • Wounded Knee: le dernier massacre des indiens...

    Les éditions Flammarion viennent de rééditer dans la collection de poche Champs l'enquête historique de Laurent Olivier intitulée Ce qui est arrivé à Wounded Knee. Historien et archéologue, conservateur en chef du patrimoine au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, Laurent Olivier est notamment l'auteur de Le pays des Celtes - Mémoires de la Gaule (Seuil, 2018).

     

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    " 29 décembre 1890, Dakota du Sud, États-Unis : 300 Sioux Lakota sont massacrés par un régiment de l'armée américaine à Wounded Knee. Cette bavure militaire d'une ampleur inouïe n'épargne ni femme ni enfant, et provoque la mort de Big Foot, l'un des derniers grands chefs indiens. La résistance du peuple sioux, converti de force à l'American way of life, s'achève dans le sang. Et alors qu'articles et témoins se bousculent pour relayer la violence du drame, le jugement qui s'ensuit désespère les tribus visées et soumet au silence les survivants. Cent trente ans après les faits, l'archéologue Laurent Olivier livre une enquête inédite sur les causes multiples de ce massacre. Entre histoire, reportage et essai, cet ouvrage fait la lumière sur l'un des derniers grands conflits indiens de l'histoire américaine et, par les faits et par l'image, appelle à la justice en apportant les preuves qui manquaient encore à l'établissement de la vérité. "

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  • Ce qui est arrivé à Wounded Knee...

    Les éditions Flammarion publient cette semaine une enquête historique de Laurent Olivier intitulée Ce qui est arrivé à Wounded Knee - L'enquête interdite sur le dernier massacre des Indiens. Historien et archéologue, conservateur en chef du patrimoine au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, Laurent Olivier est notamment l'auteur de Le pays des Celtes - Mémoires de la Gaule (Seuil, 2018).

     

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    " Ce qui est arrivé à Wounded Knee, le 29 décembre 1890, dans le Dakota du Sud aux États-Unis, est l’une des pages les plus sombres de l’histoire américaine : l’apogée d’une escalade mortelle qui a commencé quelques jours plus tôt et voit la mort des derniers grands chefs indiens Sitting Bull et Big Foot, avec leurs tribus, au total 300 personnes dont des femmes et des enfants tués à bout portant lors d’une bavure militaire d’une ampleur inouïe.
    À cette date, l’Empire sioux n’est déjà plus que l’ombre de lui-même, soumis à une rééducation accélérée pour convertir son peuple à l’American way of life. Mais, à Wounded Knee, la violence des actes est relayée par les survivants indiens et des témoins du drame. En vain. Dans un simulacre de jugement qui se tiendra à huis clos, les officiers prétendront avoir réagi à un guet-apens tendu par des Indiens fanatisés. 130 ans plus tard, dans une enquête totalement inédite, l’archéologue Laurent Olivier confronte les faits et apporte les preuves qui manquaient encore à l’établissement complet de la vérité. "

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  • Mémoires de la Gaule...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai historique de Laurent Olivier intitulé Le pays des Celtes - Mémoires de la Gaule. Archéologue, Laurent Olivier est conservateur en chef des collections d'archéologie celtique et gauloise du musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.

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    " « Conquise, la Gaule a perdu la parole. Sa mémoire était tout entière dans le souvenir inquiet qu’en avaient gardé ceux qui l’avaient soumise. Rome a fait oublier la Gaule. Puis on a cru la reconnaître dans les "Sauvages" de l’Amérique, ou bien reflétant, à distance, notre image : celle de "nos ancêtres les Gaulois".
    Les découvreurs qui ont exhumé ses vestiges à partir de la fin du XIXe siècle, ont été surpris de la voir livrer des créations subtiles et magnifiques, que l’on croyait trop belles pour elle. Il a fallu attendre les surréalistes, comme André Breton, pour que l’on prenne la mesure de la force d’expressivité et de l’originalité de l’art gaulois. Nous y reconnaissons maintenant la marque d’une pensée et d’un savoir, voisin de celui de la science grecque. »

    Retraçant les réinventions successives dont les « Gaulois » ont fait l’objet depuis l’époque de César, Laurent Olivier remonte le fil du temps pour s’approcher au plus près d’un monde disparu, celui des Celtes. "

     

     

     

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  • Nos ancêtres les Germains ?...

    Les éditions Tallandier publient cette semaine une étude historique de Laurent Olivier, intitulée Nos ancêtres les Germains - Les archéologues au service des nazis. Archéologue lui-même et conservateur au musée de Saint-Germain-en-Laye, l'auteur, au travers de ce livre souligne le caractère éminement politique de cette science qui fait parler les ruines et les traces... Pour d'autres exemple, plus contemporains, d'Israël aux Etats-Unis en passant par l'Inde, de cette politisation de l'archéologie, nous ne pouvons que renvoyer les lecteurs intéressés vers l'essai de Jean-Pierre Payet,  La guerre des ruines (Choiseul, 2010). 

     

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    "« Le métier d’archéologue n’est pas une pratique innocente. Il interroge les origines à partir desquelles nous envisageons notre identité collective.

    De quelles cultures du passé nous pensons-nous les héritiers, de quels peuples anciens nous considérons-nous les plus proches ? […]

    Depuis la Seconde Guerre mondiale, cette profession cache le rôle qu’a joué la recherche allemande au service du nazisme. Plus que toute autre organisation professionnelle, les archéologues allemands ont soutenu massivement l’idéologie du régime. Après la conquête des territoires à l’Ouest du Reich, ils se sont engagés dans une entreprise dirigée par les plus hautes instances du parti nazi ou de la SS. Ce projet visait à démontrer que, depuis la Préhistoire, les pays conquis étaient des terres de colonisation germanique. En France occupée, les chercheurs envoyés par les autorités nazies ont bénéficié de la coopération des archéologues français. Pour la plupart, ceux-ci leur ont apporté leur aide. Certains sont allés très loin, appelant, au nom de ces prétendues racines germaniques préhistoriques, à l’annexion d’une partie de la France au territoire de l’Allemagne nazie. »

    Des recherches sur le mégalithisme breton, en particulier à Carnac, à l’effacement des pertes territoriales dues au Traité de Versailles (démontrer que le mur d’enceinte du Mont Sainte-Odile avait été édifié par les germains vers 200 av. JC pour protéger l’Alsace contre les incursions des Gaulois), la « science historique » nazie tentait de montrer que, depuis les origines de l’humanité, les grandes civilisations étaient d’origine biologique « aryenne ».

    Wilhelm Reusch, directeur du Landesamt de Metz dira, à propos du programme de fouille de la nécropole mérovingienne d’Ennery (rebaptisé Hochschloss), que l’objectif est de « lever le voile d’ombre qui recouvre l’ancienne histoire germanique de notre pays ».

    En 1941, la tapisserie de Bayeux est même présentée comme un « élément inestimable pour la connaissance de la Préhistoire germanique » !

    Cette « nouvelle archéologie » allemande fut servie avec enthousiasme par une génération de jeunes chercheurs qui poursuivirent brillamment leur carrière après 1945. Cette continuité a directement contribué à entretenir une véritable omerta sur le passé nazi de la discipline archéologique.

    Ces dernières années, l’étude des archives européennes révèle l’étendue de cette entreprise d’instrumentalisation au profit de l’idéologie nazie et souligne l’importance de cet encombrant héritage dans l’archéologie européenne actuelle."

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