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  • Feu sur la désinformation... (457) : Le conflit Russie/Otan et la guerre des trolls de l’information...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Lucas Chancerelle.

     

                                             

     

    Au sommaire cette semaine :

    L’image de la semaine : l’unanimité médiatique concernant la constitutionnalisation de l’IVG.

    Dossier du jour : une étude de la guerre hybride et informationnelle entre les russes et les occidentaux, avec l’usage des trolls, ces faux profils se diffusant sur internet.

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    Pastilles de l’info :

    La pub de la semaine : Les résultats des bobards d’Or

    Les ciseaux de la censure : l’audition de Cnews au Sénat 

    Le coup de gueule : l’affiche des JO sans la France

    Le bon point mainstream : le succès de la série Shogun

    Carton rouge : les clandestins de Mayotte ont la vie de château !

    Le coup de chapô : Boursorama créée la polémique avec un itw de Marion Maréchal

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Matthieu Lartot, la voix du rugby à la télé.

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  • Feu sur la désinformation... (114)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : IVG délit d’entrave numérique délit d’opinion
      Délit d’entrave numérique, le gouvernement tente de mettre en place un délit d’opinion sur internet. Pour Libération « les réacs sont à l’attaque », « ils s’exhument des arguments d’un autre âge » et « éclipsent le fond » du débat. De son coté Numérama le site spécialisé dans la défense des libertés sur internet, disparait des radars.
      I-Média décrypte
    • 2 : Le zapping d’I-média
      Natacha Polony déclare sur le plateau de « C l’Hebdo » : « Les journalistes, qui ont pour mission de dire ce qu’ils voient : le réel et d’essayer d’en décrypter ses rouages, ont tendance très souvent à dire ce qu’ils voudraient que soit le réel, ce qu’est le bien et le mal ».

    • 3 : Tom Villa, « L’humoriste » de SLT insulte Robert Ménard, quand l’insulte remplace l’humour
      Samedi 26 novembre, Robert Ménard était l’invité de « Salut les terriens » l’émission de Thierry Ardisson. Le maire de Béziers quitte le plateau au bout de 5 minutes après avoir été insulté par « l’humoriste » Tom Villa.
      Les humoristes nouveaux bourreaux de la pensée unique. Hier, les commissaires politiques prononçaient leurs sentences sur un ton grave, Aujourd’hui, les « humoristes » des radios et télévisions prononcent une peine de mort à coup de mots, à coup de dérision.
      I-Média réinforme.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Illustration de la laïcité vue par les socialistes qui reprochent à Valérie Boyer, la porte-parole de François Fillon, de porter une croix sur le plateau de France 2. Mais le même élu socialiste souhaite une bonne fête de « Aïd-El-Kebir » aux musulmans.
    • 5 : Auto bobard du Monde : quand l’article dément le titre
      « Plusieurs centaines de civils fuient un quartier d’Alep repris par les troupes gouvernementales » c’est le titre d’un article du Monde du 27 novembre. Un auto bobard du journal le Monde : le corps de l’article contredit tout simplement le titre.

     

                              

     

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  • La dictature néo-féministe...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Anne-Marie Le Pourhiet, cueilli sur Causeur et consacré à la question du droit à l'avortement. Anne-Marie Le Pourhiet est professeur agrégé de droit public et spécialiste du droit constitutionnel.

     

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    IVG discrétionnaire : la dictature néo-féministe

    Faire de l’IVG un « droit comme les autres » en ôtant toute condition légale à son exercice au nom de l’égalité des sexes : il ne se fait pas  un jour sans que les néo-féministes qui nous gouvernent ne profèrent une nouvelle énormité juridique.

    Aucun droit n’est absolu ni illimité. La définition de la liberté donnée par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, à laquelle renvoie notre Constitution, l’affirme: « La liberté consiste à pouvoir faire ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. »

    L’interruption volontaire de grossesse ne concerne pas seulement la faculté pour une femme de disposer de son corps, elle implique aussi celle de mettre fin à la vie d’autrui. Ce sont donc deux droits antagonistes que le législateur a le devoir de concilier : la liberté de la femme et le droit de vivre de l’enfant à naître.

    Dans son célèbre arrêt de 1973 Roe vs. Wade, réputé favorable à l’avortement, la Cour suprême américaine s’est référée à la détresse de la mère pour juger que « si le droit à la vie privée inclut la décision d’avorter, il n’est pas possible de le considérer comme étant de nature absolue » et que «  l’État est parfaitement fondé à exciper de ses intérêts importants à protéger la santé, à maintenir la déontologie médicale et à sauvegarder la vie à naître ».

    En 1993, c’est la Cour constitutionnelle allemande qui s’est appuyée sur le principe de dignité humaine consacré par la Loi fondamentale pour juger que « l’État doit assurer les conditions juridiques du développement de l’être humain qui n’est pas né » et que celui-ci possède « un droit propre à vivre qui n’existe pas seulement lorsque la mère l’accepte ». Elle ajoute qu’il revient au législateur de « définir de façon précise les situations exceptionnelles justifiant l’avortement en se fondant sur leur caractère intolérable » et que « la Constitution oblige l’État à maintenir et développer dans la conscience collective le droit de l’enfant à naitre à être protégé ».

    Le Conseil constitutionnel, quant à lui, a jugé en 2001 qu’ « en portant à douze semaines le délai dans lequel une femme enceinte que son état place en situation de détresse peut avorter, le législateur n’a pas rompu l’équilibre que le respect de la Constitution impose entre, d’une part la sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme de dégradation, d’autre part la liberté de la femme qui découle de l’article 2 de la Déclaration de 1789 ».

    La Cour européenne des droits de l’homme a aussi estimé, en 2010, que la Convention qui affirme à la fois le « droit à la vie » et le droit au respect de le vie privée « ne saurait s’interpréter comme consacrant un droit à l’avortement » et qu’il convient nécessairement de laisser aux États « une marge d’appréciation quant à la façon de ménager un équilibre entre la protection de l’enfant à naître et celle des droits concurrents de la femme enceinte ».

    Aucun texte ni aucune jurisprudence constitutionnel ou conventionnel n’a donc jamais consacré un droit absolu à l’avortement reposant sur la seule « volonté » de la mère. Une telle conception contredirait en effet de plein fouet l’éthique des droits de l’homme  qui est à la base du droit occidental et qui inspire nos textes fondamentaux. Il ne s’agit pas de christianisme ni d’une quelconque religion mais de l’application de la philosophie humaniste et il convient de réfléchir aux contradictions fondamentales dans lesquelles est en train de s’enfoncer un droit postmoderne devenu incohérent.

    L’amendement adopté au parlement, tendant à supprimer la condition de détresse de l’IVG et donc toute référence à l’idée de nécessité, sera sans doute dépourvu d’effet concret puisque les tribunaux ont toujours considéré que la femme est, en tout état de cause, seule juge de l’existence de sa détresse. Inspirée du rapport du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes remis à Mme Belkacem le 7 novembre 2013, cette disposition se veut donc purement « doctrinale ». Son but est seulement d’afficher un pouvoir sans limite dont la    « violence symbolique » impressionne.

    Il  n’est pas anodin que ce refus de toute condition à l’avortement vienne cependant se greffer sur un projet de loi égalitariste de facture liberticide dont l’esprit tout entier est de s’immiscer partout, dans les institutions comme dans les chaumières, pour y redresser les mœurs par la coercition. Libertarisme échevelé d’un côté et autoritarisme émasculateur de l’autre, tels sont bien les deux visages du néo-féminisme. Aucun des deux n’est aimable.

    Anne-Marie Le Pourhiet (Causeur, 17 février 2014)

     

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  • Pass contraception : just do it !...

    La mise en place d'un "pass contraception" à destination des lycéennes d'Ile-de-France nous permet de lire un excellent billet d'humeur, publié sur Causeur et signé par François Taillandier. On retrouve la plume acérée de l'auteur des Parents lâcheurs (Rocher, 2001).

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    Pass contraception : just do it !

    Le collectivisme totalitaire vient de faire un grand pas en avant dans ce pays, avec l’annonce triomphale, claironnée d’un commun accord par Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, et Luc Chatel, ministre de l’Éducation (enfin, de ce qu’on croyait être l’Éducation), de l’instauration dans tous nos lycées du « pass contraception ».

    On ne s’étendra pas sur cette dénomination qui d’emblée assimile la vie affective et amoureuse de nos adolescent(e)s à l’utilisation du métro et du RER. On peut s’attarder un peu plus sur la parfaite entente qui s’est instaurée pour l’occasion entre deux responsables politiques qu’on croyait encore adversaires : le parti unique n’est pas pour demain, mais on y travaille. Et paix sur terre aux hommes de bonne volonté !

    La bonne volonté est incontestablement au rendez-vous. On ne pouvait pas indéfiniment accepter d’un cœur léger que se perpétue une boucherie annuelle de plus de treize mille IVG pratiquées sur des jeunes filles mineures. C’est un droit, l’IVG, donc c’est beau, l’IVG, mais quand même, à quinze ou seize ans, on a vaguement l’intuition que ce n’est peut-être pas terrible. Il est vrai que nos adolescentes semblent plus modérées ou plus débrouillardes que les grandes, car avec ces dernières, on arrive à deux cent mille. Suggérons donc d’instaurer le « pass contraception » pour tous jusqu’à la ménopause ou l’andropause.

    Bref, il fallait réagir ; c’est chose faite. Nos gamines de seconde n’auront qu’à se rendre à l’infirmerie du lycée, pendant la récré, entre le cours de français et celui de maths, pour obtenir leur kit de non-procréation. (Encore qu’il n’en ait guère été question, je suppose et veux croire que la puissance publique n’a pas oublié les MST en chemin, la pilule étant, à ce qu’il me semble, assez peu efficace contre la contamination par le VIH.) Et tout ira pour le mieux, d’autant plus que les parents n’auront plus à s’en mêler. Ça les soulagera, ces pauvres parents, et de toute façon, on le savait déjà à Sparte, ce n’est pas aux parents de s’occuper d’élever leurs enfants, de veiller à leur santé, à leur équilibre, à leurs occupations et fréquentations. C’est à la collectivité sociale de prendre tout cela en charge. L’enjeu est trop grave. Il s’agit d’édicter des règles pour le parc humain. Nos responsables ont lu Peter Sloterdijk, et ils ont su faire la part entre ce qui relève, chez ce philosophe, d’une ironie tout à fait malséante, et ce que sa pensée pouvait offrir d’utile. La pensée de Sloterdijk a été en quelque sorte rééduquée et mise à profit dans l’intérêt de tous. Cet homme avait raison sans le savoir, peut-être. Nos politiques ont su remettre sa dialectique à l’endroit. Marchons d’un pas résolu vers la stabulation libre.

    Il faudra bien entendu combattre également, chez ces jeunes êtres en formation, ces garçons timides à qui l’amour fiche le trac, ces petites filles déjà jolies qui rêvent du Prince charmant, toute trace de romantisme, d’hésitation, de pudeur, de réserve. On n’allait pas leur parler indéfiniment de leur sensibilité, de leurs rêves, de leurs désirs, de leurs questionnements, de leurs émerveillements, de leurs cœurs qui battent, de tout ce vieux saint-frusquin hors d’usage dans une société pragmatique. On n’allait pas éternellement cultiver ces longues rêveries sur l’amour qui ne sont que la vitrine poétisée du vieux moralisme judéo-chrétien. On n’allait pas leur dire, à ces gosses, que peut-être, à leur âge, elles avaient le temps, et qu’il n’est pas mauvais, avec les garçons, de leur tenir un peu la dragée haute. Fini, tout ça ! La sexualité, c’est la sexualité, rien de plus. Ça ne se rêve pas, ça se réalise. Just do it ! Dans les règles de l’hygiène. Est-ce qu’on fait tant de manières avec les animaux d’élevage ?

    François Taillandier (Causeur, 11 mai 2011)

     

     

     

     

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