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huxley

  • Intra muros...

    Les éditions Via Romana viennent de publier le journal de prison de Pierre-Antoine Cousteau sous le titre Intra muros. Journaliste, plume de Je suis partout depuis les débuts du journal et ami de Lucien Rebatet, Pierre-Antoine Cousteau a cosigné avec lui Dialogues de vaincus (Berg international, 1999), tirés des échanges qu'ils ont eu au cours de leurs huit années de captivité, après leur condamnation pour faits de collaboration.

     

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    " Incarcéré à Fresnes le 12 janvier 1946, Pierre-Antoine Cousteau ne retrouve la liberté que le 18 juillet 1953, et son premier acte d'homme libre est d'aller fleurir la tombe de sa maman disparue, à Saint-Andréde-Cubzac. Mais quelle est donc sa vie de captif, durant ces 17 mois à Fresnes dont 141 jours aux chaînes, et 7 ans à Clairvaux et Eysses ? Le journal inédit publié ici, soixante ans après sa mort prématurée à 52 ans de suites d'un cancer lié à sa détention, dévoile le rude quotidien du journaliste et de ses compagnons d'infortune, resté droit dans ses bottes et attentif au monde extérieur. Devenu l'intime de Lucien Rebatet, l'ancien rédacteur en chef de Je suis partout lit et écrit. Il lit énormément et exprime son bonheur à découvrir Proust, Rivarol, Aymé, Wilde, Shaw, Huxley, Nietzsche, France, Dostoïevski, Machiavel, Hemingway, Anouilh, Laurent, Mohrt, Koestler, etc., et écrit plus encore, « il écrit plus librement qu'il n'eût pu le faire en homme libre » : ses réflexions devant la mort, Dieu, les religions, la démocratie, la poésie, la littérature, le bagne, la fidélité à ses engagements, et son pessimisme souriant se retrouvent aussi en des pensées et aphorismes où se concentre son regard sur la vie. Il écrit ce qu'il est. Le résultat, outre ses lettres à son épouse Fernande et à son frère le célèbre commandant Cousteau, c'est ce journal, Intra muros, qui n'est de fait pas un journal comme les autres mais une chronique de huit ans d'éditoriaux du plus haut intérêt. Une comédie humaine sans concession pour ses contemporains, juges, politiques, écrivains et journalistes, acteurs ou témoins de l'effondrement de l'Occident moderne. "

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  • Tour d'horizon... (112)

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    Au sommaire cette semaine :

     - sur le Comptoir, Sylvain Métafiot réfléchit sur le totalitarisme à partir de la lecture d'Hannah Arendt mais aussi de celles de 1984 d'Orwell, du Meilleur des mondes d'Huxley et de Nous autres de Zamiatine...

    Trois visions totalitaires : lecture croisée d’Orwell, Huxley et Zamiatine

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    - sur Theatrum Belli, vous pouvez découvrir un beau texte de Werner Jaeger consacré à Sparte et tiré de son grand livre Paiedeia - la formation de l'homme grec (1933-1947), disponible chez Gallimard...

    L’idéal spartiate : L’appel de Tyrtée à l’areté

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  • Se distraire à en mourir...

    Les éditions Hachette viennent de rééditer dans leur collection de poche Pluriel l'essai de Neil Postman, intitulé Se distraire à en mourir, initialement paru chez Nova en 2010. Critique et théoricien de la communication, Neil Postman, décédé en 2005, dirigeait le département Culture et communication de l'université de New York.

     

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    « Obnubilés que nous étions par la sombre vision d’Orwell dans 1984, nous avions oublié une autre prophétie, un peu moins connue mais tout aussi inquiétante : celle d’Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. Car, contrairement à une opinion très répandue, les prophéties de Huxley et d’Orwell sont très différentes l’une de l’autre. (…)
    Orwell craignait ceux qui interdiraient les livres, Huxley redoutait qu’il n’y ait même plus besoin d’interdire les livres car personne n’aurait plus envie d’en lire. Orwell craignait ceux qui nous priveraient d’informations, Huxley redoutait qu’on nous en abreuve au point que nous en soyons réduits à la passivité et à l’égoïsme. Orwell craignait qu’on nous cache la vérité, Huxley redoutait que la vérité ne soit noyée dans un océan d’insignifiances. Orwell craignait que notre culture ne soit prisonnière. Huxley redoutait que notre culture ne devienne triviale, seulement préoccupée de fadaises. (…)
    Dans 1984, expliquait Huxley, le contrôle sur les gens s’exerce en leur infligeant des punitions. Dans Le meilleur des mondes, il s’exerce en leur infligeant du plaisir. En bref, Orwell craignait que ce que nous haïssons ne nous détruise. Huxley redoutait que cette destruction ne nous vienne plutôt de ce que nous aimons.
    Le thème de cet ouvrage repose sur l’idée que Huxley avait vu plus juste qu’Orwell. »

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