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hergé

  • Le procès Tintin...

    Les éditions du Verbe Haut viennent de publier un essai de Martin Peltier intitulé Le procès Tintin. Journaliste, Martin Peltier, qui a collaboré au Figaro magazine, au Quotidien de Paris et à Minute, notamment, est aussi l'auteur de 20 bonnes raisons d'être anti-américain (DIE, 2015), d'un roman, La fin de l'homme blanc (DIE, 2018) et  L'empire arc-en-ciel (DIE, 2020).

     

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    " Après 1968, Tintin, tranquille héros de bande dessinée, fut découvert par les cuistres. Depuis, lui-même, ses amis, son chien, sont l’objet de théories farfelues et d’un procès permanent de leurs mœurs et opinions – en particulier politiques.

    Il faut dire que leur père à tous, Georges Rémi dit Hergé, a eu le malheur de commencer sa carrière dans un journal catholique avec pour mentor un abbé d’Action française et pour copain un journaliste qui allait devenir le plus turbulent des politiciens belges. Lui-même dût travailler pour vivre sous l’Occupation, fit un jour de prison à la Libération et connut quelques mois d’exclusion.

    Hergé fut-il collabo, et quel sens donner au mot ? Son monde est-il un monde sans femmes, pire, un monde sexiste ? Un monde fasciste ? Tintin boit-il, fume-t-il, ruine-t-il l’environnement ? Qui est-il en fin de compte ? Le plus simple était de le lui demander, et à Milou. Mais comme ils n’ont pas eu le droit de nous répondre, nous sommes allés chercher leurs avatars dans un métavers parallèle, Pimpin et Bilou. Ils ont scruté pour nous les 23 albums signés Hergé, des Soviets aux Picaros. "

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  • Faut-il brûler Tintin ?...

    Les éditions Sépia viennent de publier dans leur collection Mille Sabords un essai de Renaud Nattiez intitulé Faut-il brûler Tintin ? . Ancien élève de l'ENA, ex-diplomate, Renaud Nattiez est administrateur de l'association «Les Amis de Hergé» et est l'auteur de plusieurs essais consacrés à Tintin et à Brassens, et d'un roman policier situé dans l'univers de la bande-dessinée.

     

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    " Peut-on encore, en toute bonne conscience, inciter ses enfants à lire Les Aventures de Tintin, ou faut-il (doit-on) « brûler Tintin » ?
    Depuis sa naissance en 1929, Tintin est loin de faire l'unanimité.
    Qualifiée de réactionnaire, raciste, colonialiste, antisémite, misogyne, la plus célèbre bande-dessinée francophone continue aujourd'hui de susciter la controverse. Les critiques à l'égard d'Hergé n'épargnent pas le héros principal, souvent mis à l'index pour son anticommunisme primaire, son indifférence à l'égard de l'environnement, son profil de boy-scout asexué et son esprit de sérieux. Bref, les tintinophobes ne cessent de questionner la pertinence de porter aux nues en cette première moitié du XXIe siècle une œuvre jugée surfaite qu'ils considèrent au mieux comme politiquement incorrecte, au pire comme désuète et ennuyeuse.
    De 5 à 105 ans, lecteurs enfants, jeunes lecteurs, lecteurs adultes peuvent-ils se laisser aller à vénérer sans retenue le reporter à la houppette ? Y a-t-il des raisons avouables de passer outre les faiblesses ou les insuffisances invoquées, souvent avec raison, par les tintinosceptiques ?
    Et si une bonne part de l'intérêt – voire de l'attachement – porté à l'un des plus grands mythes du 9e art provenait justement de son caractère non consensuel ? "

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  • Vagabondages littéraires...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier sous le titre de Vagabondages littéraires, un recueil de chroniques de Michel Marmin.

    Journaliste, critique cinématographique et littéraire, Michel Marmin a dirigé pendant de nombreuses années la rédaction de la revue Eléments et est aussi l'auteur de plusieurs essais sur le cinéma, dont, notamment, une biographie de Fritz Lang (Pardès, 2005), ainsi que de recueils de poésie, comme Chemins de Damas et d’ailleurs (Auda Isarn, 2018) ou Pour Aliénor (Arcades Ambo, 2022). On peut découvrir le parcours de l'auteur dans un livre d'entretien avec Ludovic MaubreuilLa République n'a pas besoin de savants (Pierre-Guillaume de Roux, 2017).

     

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    " Des Hussards à Patrice Jean, de Dominique de Roux à Richard Millet, de Louis-Ferdinand Céline à Jean Cau, de Gabriel Matzneff à Jean-Pierre Montal, de Jean Parvulesco à Jean-Benoît Puech, d’André Fraigneau à Michel Mourlet, d’Hergé à Olivier Mathieu, ces Vagabondages littéraires illustrent une évidence soigneusement occultée par ceux qui, en France, détiennent les clés du pouvoir culturel : la grande littérature française, depuis la Seconde Guerre mondiale, est nécessairement de droite. Et cela parce que les vertus cardinales de la droite sont la liberté et le style, le refus de l’inféodation à quelque catéchisme que ce soit, le goût de la beauté et de la singularité.

    Ces écrivains, dont beaucoup ont été les commensaux de Michel Marmin, nous invitent à redresser la tête face à la conjuration ignominieuse de tout ce qui, dans les médias, dans les ministères et dans les conseils d’administration, veut en finir avec la civilisation française, mais aussi avec le simple plaisir de la lecture sans lequel il ne saurait, justement, y avoir de grande littérature ! Alors ces chroniques roboratives pourraient bien constituer des armes de précision dans la guerre culturelle qui nous est imposée. "

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  • La ligne sombre...

    Les éditions Camion noir viennent de publier un essai d'Arnaud de la Croix intitulé Hergé occulte - La ligne sombre. Philosophe de formation, Arnaud de La Croix est enseignant à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et est l'auteur de plusieurs études historiques comme L'érotisme au Moyen-Age - Le corps, le désir, l'amour (Tallandier , 2003), Hitler et la franc-maçonnerie (Tallandier, 2014) ou Degrelle - 1906-1994 (Racine, 2017).

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    " « Hergé était fasciné par l'occulte et il a vécu une vie aventureuse et même secrète », écrit Numa Sadoul dans sa préface. Arnaud de la Croix, longtemps éditeur chez Casterman, a rencontré nombre de proches collaborateurs du dessinateur et recueilli, au fil des années, leurs confidences au sujet du créateur de Tintin. Il a également eu accès à des documents inédits. Au fil de son enquête, on découvre un Hergé bien différent de la façade lisse et rassurante qu'il offrait au public. Cet homme tourmenté, épris d'inconnu, a laissé une œuvre qui recèle bien des secrets. Peut-être même constitue-t-elle un véritable parcours initiatique. Dans ce parcours, il nous sera parfois donné de côtoyer l'abîme,après Hergé lui-même. Et comme son héros. "

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  • Tintin, un jeune homme de droite ?...

    Tintin est-il un héros de droite ? La question donne des frissons au milieu de la bande-dessinée depuis des années. Gravement anticommuniste, un peu paternaliste avec les Africains, le copain de Haddock serait bien un peu facho... Deux ouvrages viennent alimenter le dossier: Tintin mon copain, une réédition chez Omnia Veritas, du livre depuis longtemps introuvable de Léon Degrelle, et L’abbé Wallet. L’éminence noire de Degrelle et Hergé, un essai du tintinophile Marcel Wilmet, publié chez Art 9 Express.

     

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    " Cent quatre-vingts millions d’albums de Tintin circulent à travers le monde. Ils sont publiés en plus de quarante-cinq langues. Que ce soit à New York ou à Tokyo, des milliards de téléspectateurs se régalent en assistant aux émissions des séries inspirées par les chefs d’œuvre Tintinesques. Ces records triomphaux, toujours croissants, ne se discutent même plus.

    Mais son progéniteur, le dessinateur Hergé, d’où est-il sorti ? Qui l’a tenu sur les fonts baptismaux, le matin de sa naissance ?

    Et bien, voilà ! Hergé est, avant tout, né des œuvres d’un curé ! C’est bien un prêtre catholique qui a extrait du néant ce petit bonhomme futé. Ce prêtre s’appelait Norbert Wallez. Tintin a eu d’ailleurs plusieurs pères. C’est le fruit dudit abbé, bien sûr ; ce l’est, en second lieu, du grand artiste Hergé, lui-même, brandissant ses crayons. Et, indirectement, c’est de moi, Léon Degrelle ! Imaginez le scandale ! Degrelle, le « fasciste » ! Celui qui fut le « candidat-dictateur » de la Belgique peu après les débuts artistiques de Hergé !  Pire encore : ce Degrelle, on l’a assez répété, Hitler aurait voulu l’avoir pour fils ! C’est tout vous dire ! Quel arbre généalogique ! Grands dieux !

    Nous voilà bien mal partis dans notre étude sur les origines du futur explorateur Tintin dans l’U.R.S.S. de Staline, chez les crocodiles du Congo, ou parmi les bouddhistes à robe Jaune du Siam et du Tibet ! "

     

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    " Ce livre est consacré à l’une des figures les plus singulières de la collaboration wallonne durant la Seconde Guerre mondiale, l'abbé Norbert Wallez. Le sous-titre, « L’éminence noire de Degrelle et Hergé », cerne le sujet principal de l’ouvrâge: l’influence que cet homme d’Église a eue sur Léon Degrelle et Georges Rémi, mieux connu sous le pseudonyme de Hergé. Lorsqu’il prend ces deux jeunes gens sous son aile en 1928, Wallez est âgé de 46 ans et directeur du quotidien catholique ultra conservateur « Le XXe Siècle » à Bruxelles. Le journaliste-reporter Léon Degrelle a alors 22 ans, et Hergé, le dessinateur attitré du quotidien et le rédacteur en chef du supplément pour la jeunesse « Le petit XXe », 21 ans. L'abbé Wallez s’érige d’emblée en protecteur de ses deux jeunes et talentueux collaborateurs. Cette biographie démontre que le parcours idéologique de Wallez -qui de disciple de Maurras, devint fervent admirateur du fascisme avant de devenir grand défenseur du nazisme- a laissé des marques affligeantes sur son protégé le plus fidèle et célèbre, Hergé, et a dangereusement inspiré son autre poulain, celui qui aurait tant aimé devenir le führer de Belgique, Degrelle. "

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  • Cette année-là... (8)

    Dans Cette année-là, l'équipe de la revue Éléments, autour de Patrick Lusinchi,  nous fait découvrir sur le plateau de TV Libertés des livres, des chansons, des films, des évènements qui ont marqué la société française en bien ou en mal et qui marquent encore notre présent. Un rendez-vous classé par année, sous le signe d’un retour sur notre passé, avec ce qu'il faut de passion et d'impertinence... Et on retrouve sur le plateau Pascal Esseyric, David l’Épée , Fabien Niezgoda et Ludovic Maubreuil...

    Au sommaire ce mois-ci :

    – un livre : La fin de l'histoire et le dernier homme, de Francis Fukuyama (1992)

    – un bande-dessinée : Tintin et les Picaros , de Hergé (1976)

    – un film : The wicker man, de Robin Hardy (1973)

     

                                        

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