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ghislain benhessa

  • La dictature en marche !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°206, février 2024 - mars 2024) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré aux "communs", on découvrira l'éditorial, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec Denys Arcand, Laurent Obertone, Ghislain Benhessa et Thibault Mercier, Gérard Chaliand, Sami Biasoni,  Brendan O’Neill...

    Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, de Nicolas Gauthier, d'Aristide Leucate, de David L'Epée, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, d'Ego Non, de Slobodan Despot et de Julien Rochedy...

     

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    Au sommaire :

    Éditorial

    L’Oxydant. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Denys Arcand : « Quand une civilisation s’écroule, tout s’écroule ». Propos recueillis par Thomas Gerber

    Cartouches

    L’objet disparu : la Facel Vega. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : le film de cape et d’épée, invention française ! Par Nicolas Gauthier

    Curiosa Erotica : « Une certaine saleté inhérente à l’amour… » Par David L’Épée

    Champs de bataille : Turenne le destructeur. Par Laurent Schang

    Le filousophe (2e partie). Par Bruno Lafourcade

    Le droit à l’endroit : justice et politique, immunité ou impunité ? Par Aristide Leucate

    Économie Par Guillaume Travers

    Christopher Gérard, la littérature comme contrepoison. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : ouistitis identitaires, des primates pas primaires. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Essayez la dictature et vous verrez » : Macron et l’anarcho-tyrannie. Par François Bousquet et Julien Lusinchi

    Laurent Obertone : « La dictature est proche ». Propos recueillis par François Bousquet

    Fermeture de comptes en banque : le casse du siècle contre les dissidents. Par Daoud Boughezala

    Ghislain Benhessa et Thibault Mercier : État d’urgence, banalisation de l’exception. Propos recueillis par Daoud Boughezala

    Les habits neufs de Jupiter : quand le roi est nul. Par Anthony Marinier

    Georges Habsbourg-Lorraine : comprendre la Hongrie de Viktor Orbán. Propos recueillis par Laurent Schang

    La maison des Habsbourg : le dernier visage de l’idée impériale ? Par Gérard Landry

    Gérard Chaliand, arpenteur des mondes. Propos recueillis par Hervé Juvin

    Althusius, l’anti-Jean Bodin : vers la souveraineté partagée. Par Alain de Benoist

    Les duellistes : messieurs les souverainistes, tirez les premiers ! Par Xavier Eman et Gabriel Piniés

    Sami Biasoni : comment fonctionne le blanchiment statistique ? Propos recueillis par Olivier François

    Les vérités cinglantes de Brendan O’Neill : un hérétique au Wokistan. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    La décivilisation de l’image : de l’urgence d’un nouvel iconoclasme. Par Élie Collin

    L’Univers, mode d’emploi : comment le télescope James Webb remonte le temps. Par Christophe Belleval

    Quand Montparnasse était un phare : le Village Lumière dans la Ville Lumière. Par Olivier François

    Touchez pas à Alphonse Boudard ! L’argot était son patois. Par Thomas Hennetier

    Dossier

    Pourquoi les communs

    Les communs, nouveau paradigme identitaire : un manifeste. Par Guillaume Travers

    Le monde d’après la propriété : la terre n’appartient pas qu’aux vivants. Par Guillaume Travers

    À la découverte d’Elinor Ostrom, la théoricienne des « biens communs ». Par Guillaume Travers

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : Homo Goretexus. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Edmund Burke. Par Ego Non

    L’esprit des lieux : Tolède-Madrid, Versailles-Chantiers del Sur. Par Christophe A. Maxime

    Rochedytorial : Être ou Êntre, telle est la question. Par Julien Rochedy

    Éphémérides

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (54)

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    La revue de presse de Pierre Bérard (agrémentée par quelques citations)

    Au sommaire :

    Citation : « Le militantisme est une école, et l’une des meilleures qui puissent être. C’est une école de discipline et de tenue, d’exaltation et d’enthousiasme, une école de don de soi. C’est aussi un creuset d’amitié comme il y en a peu : avoir milité ensemble crée des liens qui perdurent dans le temps et, parfois, triomphent de tout ».

    Alain de Benoist, in Mémoire vive.
     
    Citation : « L’anti-américanisme est aujourd’hui devenu “anachronique”, a-t-on pu lire il y a quelques temps dans un hebdomadaire parisien. C’est tout à fait vrai. Il est toujours “anachronique” de refuser l’occupation du moment, de s’opposer à l’idéologie dominante, d’aller à contre-courant, de ne pas hurler avec les loups. Il était “anachronique” de faire de la résistance dès 1940. Il était “anachronique” de n’être pas stalinien dans les années cinquante, gauchiste dans les années soixante, social-démocrate dans les années soixante-dix, libéral dans les années quatre-vingts. Aujourd’hui, il est également “anachronique” – Nietzsche aurait dit “intempestif” ou “inactuel” – de ne pas accepter l’hégémonie américaine. Mais cette “anachronisme” est peut-être encore le moyen le plus sûr d’être au rendez-vous de l’Histoire. Christophe Colomb a découvert l’Amérique il y a un peu plus de cinq cents ans. Le moment est venu pour l’Europe de l’oublier et de se redécouvrir elle-même. »
    Alain De Benoist, "Critiques – Théoriques", L’Âge d’Homme, 2002, p.153
     
    Citation : « Le choix doit se porter sur le camp qui, dans la pratique, est objectivement le moins favorable à l’universalisme, à l’égalitarisme et au cosmopolitisme ».
    Alain de Benoist
     
    Citation : « Nul ne sait où commence et où s’arrête l’empire des libertés fondamentales, si prompt à accueillir le droit de changer de sexe au nom du respect de la vie privée, l’euthanasie légale, ou la gestation pour autrui. Si “mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde”, selon la formule d’Albert Camus, l’État de droit est le digne représentant de ces objets flous, mal identifiés, auxquels on peut faire dire tout et n’importe quoi, à condition qu’ils poursuivent l’extension du domaine du libéralisme sociétal. [...]
    L’État de droit est l’incarnation du rêve liquide de la modernité, qui ne voit dans les hommes que des consommateurs avides de reconnaissance. Des monades déracinées, réduites à leurs doléances névrotiques ou communautaires, dont les aspirations universalistes et républicaines fondent comme neige au soleil. Ou comment la course à l’inclusion mène à l’implosion de la démocratie. Le peuple a perdu face à l’individu. »
    Ghislain Benhessa, « L’état de droit ou l’implosion de la démocratie », dans le dernier numéro de Front Populaire
     
    Citation : « Jusqu’où l’extension et l’exploitation des notions de race, de classe et de sexe peuvent-elles aller ? Il semblerait qu’il n’y ait pas de limites à une vision victimaire et communautarisée des luttes. La convergence des luttes n’est qu’un fantasme qui donnera bientôt lieu à une lutte interne intenable. Le choc est inévitable. [...] Les néoféministes sont restées aveugles au péril islamiste, pire, elles s’en sont rendues complices. À vouloir épouser toutes les causes, on finit par n’en épouser aucune. [...]
    Défendre tous les “dominés” en mettant sur le même plan les différentes discriminations dont ils seraient l’objet conduira irrémédiablement à une concurrence féroce entre les opprimés. Trop de confusions internes minent l’édifice intersectionnel pour qu’il puisse se maintenir debout encore longtemps. Il y a fort à parier que des militants de bonne foi finiront par s’éloigner pour continuer à défendre des causes de manière cohérente... »
    Sonia Mabrouk, "Insoumission française", Éditions de l’Observatoire, 2021
     
    Une bonne critique de Netflix et de son progressisme à tout crin dans Le Point :
     
     
    Briefing hebdomadaire de Slobodan Despot du 5 août 2022. Il trace un parallèle entre l’épuration ethnique de la Krajina sebe par les Croates soutenus matériellement par les Américains en 1995 et la situation du Donbas depuis 2014. Dans l’un et l’autre cas les médias occidentaux firent silence sur cette actualité qui aurait pu (et du) heurter leur sensibilité à la question des droits de l’homme, mais il se trouve que les habitants de ces deux territoires étaient dans le mauvais camp, alors… :
     
     
    Emission de RT France sur le thème « Ukraine, la fin du quoi qu’il en coûte ». Avec la crise énergétique qui se profile cet l’hiver certains pays occidentaux sont 
    tentés de faire une pose dans leur aide à l’Ukraine dont de nombreuses armes livrées sont détournées par les mafias très présentes dans ce pays corrompu, ce qui est est propre à inquiéter certains gouvernements européens craignant de voir ces armes nous revenir dans les mains de réseaux terroristes :
     
     
    Article de Jacques Sapir sur l’incohérence de l’Union Européenne qui choisit de lier son destin économique aux approvisionnements  énergétiques bon marché de la Russie et prend ensuite tout un train de mesure de sanction à son encontre qui menacent par rétorsion ces mêmes approvisionnements :
     
     
    L’Allemagne dirigée par une coalition comprenant des « écologistes » choisit, après avoir renoncé au nucléaire sous le coup de l’émotion suite à la catastrophe de Fukushima, de remettre en marche ses centrales au charbon puis de remplacer ses importations de gaz russe bon marché et assez peu perturbantes  écologiquement par du GNL américain non seulement beaucoup plus coûteux mais dont les procédés d’extraction relèvent du désastre environnemental. Cette politique de gribouille fait des États Unis la première puissance mondiale d’exportation du GNL… :
     
     
    Bonne intervention de Nicolas Dupont-Aignan, député non inscrit, sur le plateau d’Élise Blaise. Il pense à propos de l’Ukraine que « les États Unis sont en train de tuer l’Europe » et que les élites européennes leur prêtent la main dans ce jeu mortifère : 
     
     
     
    Lalignement pavlovien des dirigeants européens sur les positions de Washington et sa logique guerrière pousse le vieux continent vers un désastre comme nous en avertissent, hélas vainement, Henri Guaino et Pierre Lellouche :
     
     
     
    Dans Valeurs Actuelles un article intéressant de Mériadec Raffray à propos de l’ « Ukraine, la nouvelle guerre américaine ». Il s’agit pour les États Unis de « saigner l’ours russe » jusqu’au dernier soldat ukrainien. Un risque d’engrenage où le États européens vassaux des Américains ont tout à perdre contrairement à la puissance impériale dont les échanges commerciaux avec la Russie sont négligeables :
     
     
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  • Etat de droit : la dictature pacifique du mondialisme...

    Le 12 octobre 2021, Pierre Bergerault recevait sur TV libertés Ghislain Benhessa pour évoquer avec lui son essai Le Totem de l’Etat de droit (Toucan, 2021).

     

                                             

    " Jamais défini, étendu sans discontinuer par les juges, l'Etat de droit est devenu un véritable totem. Ce concept a connu une véritable ascension après la seconde guerre mondiale sous l'influence des démocraties libérales et de l'idéologie des droits de l'homme pour détruire la nation au profit de l'individu roi. La preuve, l'Union européenne, laboratoire du mondialisme, l'a placé au cœur de son logiciel pour coiffer son impérialisme. Dans son dernier ouvrage, l'avocat Ghislain Benhessa démontre comment nous sommes passés du "droit de l'Etat" à la primauté du droit sur l'Etat. Comment se libérer de cette Etat de droit qui est devenu la première entrave qui nous empêche de nous défendre ? L'auteur prône l'épreuve de force pour un retour à la souveraineté ! "

     
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  • Le Totem de l’Etat de droit...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai de Ghislain Benhessa intitulé Le Totem de l’Etat de droit - Concept flou, conséquences claires. Docteur en droit public, avocat et philosophe, Ghislain Benhessa est enseignant à l’Université de Strasbourg et est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages dont L’Etat de droit à l’épreuve du terrorisme (L’Archipel, 2017).

     

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    « Ce qui distingue la civilisation de la barbarie, c’est l’Etat de droit ! » tonne le garde des sceaux Eric Dupont-Moretti.

    Face aux décisions du tribunal constitutionnel polonais, « Bruxelles ne peut plus tergiverser pour défendre les valeurs de l’Union et l’Etat de droit » affirme le journal Le Monde dans un éditorial solennel.

    Il ne se passe désormais plus une journée sans que responsables politiques, journalistes ou magistrats n’invoquent l’Etat de droit comme pierre angulaire de toute vie démocratique. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Et pourquoi le soudain surgissement de cette notion, alors qu’on n’a jamais entendu le général de Gaulle, Georges Pompidou ou même Valéry Giscard d’Estaing lui accorder la moindre considération ?

    Dans cette étude détaillée, appuyée sur les principaux arrêts et décisions des tribunaux nationaux et européens, Ghislain Benhessa retrace l’histoire juridique du concept d’Etat de droit et montre comment on est passé pour l’essentiel du « droit de l’Etat » à la prévalence du droit sur l’Etat.

    Une fois les mécanismes juridiques mis en lumière, le lecteur comprend pourquoi la France ne pourra pas affronter sérieusement les nombreux périls qui approchent (sécuritaires, industriels, géopolitiques ou culturels) dans une configuration où l’Etat est empêché par le Droit et où l’émancipation de l’individu a pris place, de fait, au sommet de la hiérarchie des normes.

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