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empereur

  • L'adieu des Kamikazes...

    Les éditions Perrin viennent de publier Les Kamikazés  1944-1945 - Leur histoire, leurs ultimes écrits, un recueil de documents réunis par Christian Kessler

    Historien, Christian Kessler est professeur à L'Athénée Français et à l'université Musashi de Tokyo. Il est l'auteur de deux ouvrages récents consacrés aux Kamikazés : Les Kamikazés japonais dans la guerre du Pacifique 1944-1945 (Economica , 2018) et Les Kamikazés japonais 1944-1945 - Écrits et paroles (Libres d'écrire, 2018).

     

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    " Carnets et lettres de kamikazés à la veille de leur dernier envol, 1944-1945

    « Chère Seiko,
    Ton grand frère, en tant que pilote des forces spéciales d'assaut
    Pour devenir une digue dans le Pacifique doit partir combattre.
    Jusqu'à présent je n'ai rien fait de ce que doit faire un frère aîné, pardonne-moi.
    Avec force, gentillesse et joyeusement aussi, suis bien l'enseignement de Maman et de ta grande sœur.
    Et sois dévouée envers elles pour nous deux
    Moi, je te protègerai toujours depuis le ciel. » 

    « Père, la chance est avec moi. Car j'ai trouvé le lieu où mourir. Oui, c'est dans cet endroit que je mourrai. Au fond de mon cœur je n'ai qu'un seul désir, donner ma vie, et j'irai jusqu'au bout. J'accomplirai mon devoir. Je tomberai avec panache en remplissant ma tâche de soldat de l'Empire. » 
    Depuis la dernière décennie, on assiste au Japon à un regain d'intérêt pour les kamikazés, ces pilotes japonais qui, dans la dernière phase de la Seconde Guerre mondiale, à partir d'octobre 1944, se précipitèrent avec leur avion chargé d'une bombe sur les navires de guerre américains. Si après la guerre du Pacifique, par censure et autocensure, le sujet a été tabou, voilà qu'aujourd'hui les universités organisent des expositions de leurs derniers écrits, et que les musées sortent de leurs réserves de nouvelles missives jamais montrées jusque-là, attirant un afflux de visiteurs.
    Après un rappel historique sur la création et l'entrée en action officielle des tokubetsu-kōgeki-tai, ou « corps spéciaux d'assaut », Christian Kessler présente ici près de 80 lettres, poèmes et testaments inédits de kamikazés, traduits avec l'aide d'Émilie Champmont : autant de documents exceptionnels et touchants rédigés juste avant leur départ pour leur ultime mission. Accompagnés parfois de phanères (cheveux, ongles) comme autant de reliques, ces écrits sont destinés essentiellement à leur famille ; ce lien épistolaire est encouragé par les autorités, qui, au préalable, effectuent un tri et une forte censure. Les Japonais, qui avaient suivi de près la guerre totale de 1914-1918 en Europe, avaient en effet noté à quel point ces derniers échanges avaient joué un rôle dans la résistance des combattants. Il s'agit en réalité « d'enrôler aussi l'arrière » dans un soutien psychologique.
    Mais pour les kamikazés, les lettres sont aussi et avant tout la matérialisation du difficile renoncement à la vie qu'ils doivent effectuer.Il leur faut partir en paix avec eux-mêmes et avec leur famille. Des regrets, des hésitations, des pleurs, il y en a, bien sûr, mais finalement tout est fait pour atteindre l'idéal d'une acceptation froide et lucide de son destin, en route vers le sanctuaire shintoïste Yasukuni, temple du militarisme, « où l'attendent ceux qui l'ont précédé pour l'accueillir avec des cris de joie ».
    Un recueil unique et exceptionnel. "

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  • Le quatrième Reich ?...

    Les éditions les Belles lettres viennent de publier un essai de Jean-Pierre Fiquet intitulé Le quatrième Reich ? - Une histoire de l'Allemagne. Jean-Pierre Fiquet est avocat.

     

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    " Au Moyen Âge, le Saint Empire – le Reich – est un ensemble de territoires gérés par des feudataires. L’Empereur y représente l’autorité ultime. S’il n’exerce pas de pouvoir direct hors son domaine propre, il impose indirectement sa vision dans l’Empire. Rien n’a changé aujourd’hui : en s’appuyant sur le cercle des pays proches, Berlin parvient à imposer son consensus interne en Europe et à l’Europe.

    On ne peut comprendre l’Allemagne actuelle sans connaître son passé. Ne perdant jamais de vue l’influence des mythes fondateurs de l’Empire sur la vie germanique, Jean-Pierre Fiquet retrace deux mille ans d’histoire allemande et européenne. Ses analyses économiques, toujours pertinentes, viennent éclairer les actions humaines qu’il juge à l’aune de la Real Politik. Ce biais original de lecture des événements et des hommes donne un sel tout particulier à cette histoire nationale qui, en Europe, ordonne notre histoire commune.

    Tout en voyant dans l’Union Européenne une impérieuse nécessité dictée par les exigences des temps, Jean-Pierre Fiquet est sans illusions : « Faute de s’entendre, la France et l’Allemagne ne gouverneront pas le monde et ce sera la Chine. » La citation de Jacques Chardonne, placée en exergue du livre, dit tout. "

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  • Merde aux médiocres !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une intervention de Julien Rochedy dans laquelle il évoque la polémique autour de la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte...

    Publiciste et essayiste, Julien Rochedy est une figure montante de la mouvance conservatrice et identitaire. Il vient de publier un essai intitulé Nietzsche l'actuel.

     

                                           

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  • Les kamikazes japonais

    « Je me suis levé à 6 heures ce matin pour respirer l’air pur de la montagne. Et tout ce que je ferai aujourd’hui le sera pour la dernière fois. » Ainsi écrit le jeune kamikaze tsuka Akio, avant de s’envoler pour l’ultime mission au large d’Okinawa, le 28 avril 1945. - See more at: http://vitrine.edenlivres.fr/publications/50474-kamikazes#sthash.URjCBgyf.dpuf
    « Je me suis levé à 6 heures ce matin pour respirer l’air pur de la montagne. Et tout ce que je ferai aujourd’hui le sera pour la dernière fois. » Ainsi écrit le jeune kamikaze tsuka Akio, avant de s’envoler pour l’ultime mission au large d’Okinawa, le 28 avril 1945. - See more at: http://vitrine.edenlivres.fr/publications/50474-kamikazes#sthash.URjCBgyf.dpuf

     

    « Je me suis levé à 6 heures ce matin pour respirer l’air pur de la montagne. Et tout ce que je ferai aujourd’hui le sera pour la dernière fois. » Tsuka Akio, avant de s’envoler pour une mission kamikaze au large d’Okinawa, le 28 avril 1945.

     

    Les éditions Flammarion viennent de publier Kamikazes, une étude historique signée par Constance Sereni et Pierre Souyri. Les deux auteurs sont universitaires et spécialistes de la culture japonaise. On doit notamment à Pierre Souyri Une Histoire du Japon médiéval (Tempus, 2013).

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    Kamikazes, ou la chronique d’une mort ordonnée

    Automne 1944. Le sort du Japon en guerre semble désormais scellé face à la déferlante militaire américaine. Le pays résiste encore mais il faudrait maintenant un vrai miracle pour vaincre l’Amérique. Dépourvu d’armes miracle, l’état-major nippon met alors sur pied des unités spéciales d’attaque.
    Des  pilotes choisis et entraînés pour aller se jeter contre des cibles militaires américaines.  Des pilotes baptisés kamikazes (vent divin) transformés en bombes humaines. Dans la propagande japonaise, ces hommes, volontaires pour mourir pour la gloire du Japon, sont présentés «comme la réincarnation des samouraïs qui perdaient la vie par fidélité, tels des pétales de cerisier qui se dispersent au vent

    Mais la réalité était-elle conforme à la légende, véhiculée par les écrits et le cinéma? Une question qui sert de fil rouge à ce document historique publié chez Flammarion et rédigé par Constance Sereni et Pierre-François Souyri, deux enseignants spécialistes de la culture japonaise. Deux auteurs qui retracent l’historique de cette arme désespérée, bien loin de l’image d’Epinal du pilote obéissant, fier de donner sa vie. Comme ils le rappellent, la mission des kamikazes est unique dans l’histoire militaire, car dépourvue de cet élément présent dans les missions les plus dangereuses : l’espoir, même ténu, de revenir vivant.
    «Ce n’était pas une mission avec une chance sur dix d’en revenir. C’était une mission zéro sur dix

    Bien documenté, l’essai n’est pas un livre de guerre. Il constitue plutôt un ouvrage qui voyage entre histoire et sociologie. Il retrace en bref toute la campagne du Pacifique, certes, mais pour expliquer la folle motivation des créateurs de cette arme. On s’attarde davantage sur le gros chapitre lié à l’endoctrinement de ces pilotes qui ne furent pas tous, loin de là, des soldats fanatisés.

    Des pilotes qui furent entraînés, endoctrinés en sept jours. Ni plus, ni moins. Peu formés, ils vont souvent manquer leurs cibles par erreur de pilotage ou par confusion des objectifs. Les navires de transport alliés seront souvent confondus avec des navires militaires. Déjà fortement diminuée par le «grand tir aux pigeons des Mariannes», une bataille disputée en août 1944 et dans laquelle le Japon a perdu le tiers de ses porte-avions, l’aviation japonaise va ponctionner plusieurs milliers de pilotes supplémentaires pour les utiliser comme kamikazes, lors de missions sans retour. Prévue comme une solution temporaire, cette arme du pauvre sera utilisée jusqu’en août 1945. Soit 10 mois de sacrifices.

    Avec quel bilan ? Côté japonais, on estime les pertes à plus de 3.800 pilotes tués, pour 60 navires américains coulés et 6.830 soldats alliés tués. Des chiffres toujours imprécis aujourd’hui.
    Mais force est de constater que cette tactique, absente de la philosophie occidentale, a provoqué une sacrée psychose à bord des navires américains.
    Quand la DCA échouait à abattre le kamikaze, il ne restait plus que le miracle pour sauver sa peau. Si les marins américains considéraient les Japonais comme des tueurs et des imbéciles, les analystes de l’US Navy avaient un avis bien différent. «L’avion suicide était de loin l’arme la plus efficace inventée par les Japonais contre les vaisseaux de surface. Alors qu’ils n’ont été utilisés que sur une période de 10 mois, les avions suicide ont été responsables de 48,1% de tous les dégâts infligés à des navires de guerre américains, et de 21,3% des bâtiments coulés pendant la guerre» soulignent-ils.

    Créée pour retarder la fin de la guerre, cette «détermination suicidaire des Japonais» a, au contraire, précipité la fin du conflit avec l’usage du feu nucléaire, les 6 et 9 août 1945. À noter, enfin, le cahier photographique qui permet de mettre un visage sur ces kamikazes, parfois très jeunes. Comme ce pilote, âgé d’à peine 17 ans et envoyé à la mort, sans regret. Comme bien d’autres, et dont on peut lire les dernières lettres en guise d’épilogue à ce document qui ouvre un large pan sur la culture japonaise.  Dans laquelle domine notamment la culture de la mort et la notion de sacrifice.  «Comment imaginer, explique le duo d’auteurs, que, lancés dans leur machine folle, certains d’entre eux devaient hurler en appelant leur mère, ou tout simplement fermer les yeux lors du dernier instant avant le choc. Ce furent des victimes du système autant que des héros, qui sont morts, le corps broyé dans leurs machines

    Kamikaze. Un terme toujours d’actualité mais galvaudé par les médias. Comme l’explique une petite parenthèse qui remet fort justement les pendules à l’heure. Dans les attentats au Moyen-Orient ou ailleurs, les journalistes baptisent, à tort, les terroristes de kamikazes car ils se suicident dans leur action. Un usage erroné du terme qui énerve les Japonais, qui parlent plutôt de jibaku (ceux qui se font exploser). Les kamikazes, à l’inverse des terroristes, n’ont quant à eux jamais attaqué de cibles civiles, sans défenses. Ils ont, par ailleurs, obéi à un ordre en temps de guerre. Une précision bien nécessaire pour saluer la mémoire de ces pilotes envoyés à la mort dans leurs cercueils volants. «Il est difficile d’imaginer pire gâchis d’une jeunesse sacrifiée

    Philippe Degouy (L'Echo, 19 février 2015)



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  • L'empereur Julien, dit l'Apostat...

    Les éditions BD Must font paraître la série Apostat, de Ken Broeders, consacrée à la figure de l'empereur Julien, qualifié d'apostat par l'historiographie chrétienne pour avoir voulu rétablir les cultes païens dans l'empire. L'auteur flamand, a déjà publié les cinq premiers tomes de cette série qui doit en comporter neuf. Les trois premiers tomes sont d'ores et déjà disponibles en français dans toutes les bonnes librairies ou en ligne.

    Il est possible de consulter le site personnel de l'auteur, Ken Broeders.

     

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    " L’an 355. Un nouveau César, des femmes jalouses et des Germains sanguinaires. Première série de BD dont l’action se situe dans l’empire romain au IVème siècle, APOSTAT relate le parcours turbulent qui mène le jeune Julien à revêtir la pourpre impériale. Il rentrera dans l’histoire sous le nom de Julien l’Apostat. Action, aventure et intrigues forment la trame de cette grande fresque épique et historique.Apostat c’est «Murena» revisité par Bruegel l’Ancien. Se basant sur une documentation scrupuleuse, Ken Broeders nous livre une saga combinant habilement Histoire et aventure. (Michel Eloy, dans le dossier Apostat) "

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  • La fin de l'Empire européen...

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    Le sixième numéro hors-série de La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque. Ce sera évidemment le dernier numéro publié sous la direction de Dominique Venner.

    Ce numéro, coordonné par Philippe Conrad, est consacré exclusivement à la campagne d'Allemagne de 1813 et à son point d'orgue, la bataille de Leipzig. On y trouve notamment des articles de Jean-Joël Brégeon ("Tout a commencé en Espagne" , "Les notables lâchent Napoléon"), de Nicolas Vimar ("L'Angleterre contre la France"), de Clement Mesdon ("Les conséquences du désastre russe", "Petits et grands acteurs de 1813"), de Martin Benoist ("Le double jeu de Metternich" , "16-19 octobre 1813, Leipzig. La bataille des Nations" , "La Pologne, le grand-duché des dupes"), de Vincent Samson ("Printemps 1813 : la campagne de Saxe"), de Jean Kappel ("Les Marie-Louise"), d'Eric Mousson-Lestang ("Le jeu de Bernadotte"), de Michel Ostenc ("Murat et l'idée italienne"), d'Henry Bogdan ("La Bavière à l'heure des choix"), de Philippe Conrad ("Clausewitz, le réformateur prussien"), de Thierry Buron ("1813 dans la mémoire allemande") ou encore d'Alain de Benoist ("L'éveil du romantisme allemand"), ainsiqu'un entretien avec le professeur Willy Brandt ("La Prusse rentre en scène")...

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