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biologie

  • Multiculturalisme et tabou de la race...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné à Breizh Info par Edward Dutton et consacré à la question des différences biologiques entre les groupes humains. 

    Edward Dutton, né en 1980 à Londres, est un anthropologue anglais. Il est titulaire d’un diplôme en théologie de l’Université de Durham et d’un doctorat en études religieuses de l’Université d’Aberdeen. Il s'est spécialisé depuis 2012 dans le domaine de la psychologie évolutionniste et dirige depuis 2019 la revue d’anthropologie Mankind Quarterly.

     

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    Edward Dutton : « La race est devenue un tabou parce que nous sommes dominés par une nouvelle religion, le multiculturalisme »

    Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

    Edward Dutton : J’aime faire des recherches sur des sujets « controversés ». Si quelqu’un insiste sur le fait qu’un certain domaine est interdit et que vous êtes « immoral » si vous l’envisagez, c’est là que se trouvent les nouvelles découvertes. J’ai d’abord étudié la théologie à l’université de Durham, où j’ai obtenu mon diplôme en 2002. J’ai ensuite obtenu un doctorat en études religieuses, axé sur le fondamentalisme chrétien, à l’université d’Aberdeen en 2005. J’ai été nommé professeur d’anthropologie de la religion et de la culture finlandaise à l’université d’Oulu en Finlande – je suis basé à Oulu – en 2011. Le mot « Docent » se traduit par « habilitation », « professeur auxiliaire » ou « lecteur auxiliaire ». (NDLR : en Finlande, le Dosentti (Adjunct Professor) détient le droit d’enseigner (latin : venia docendi) et de superviser des doctorants de façon indépendante. Le titre donne également le droit d’agir en tant que chercheur principal. Comme pour le Privatdozent allemand et le docent suédois, l’obtention du titre requiert des mérites académiques dépassant largement le niveau du doctorat)

    Cependant, je suis passé à la psychologie évolutionniste, aux différences biologiques humaines et à l’intelligence fin 2012 et je ne l’ai jamais regretté. Depuis 2012, j’ai contribué à des études quantitatives avec l’Ulster Institute for Social Research en publiant dans des revues telles que Intelligence, Personality and Individual Differences et Journal of Biosocial Science. En 2015, j’ai été chercheur invité au département de psychologie de l’université d’Umeå en Suède. Depuis 2016, je suis consultant académique auprès d’un groupe de recherche du département de psychologie de l’université King Saud à Riyad. En 2019, j’ai été rédacteur en chef de Mankind Quarterly, une revue spécialisée dans la psychologie évolutionniste. Début 2020, l’université d’Oulu m’a retiré de la liste des professeurs publiée sur son site web, apparemment en raison de mon livre The Silent Rape Epidemic : How the Finns Were Groomed to Love Their Abusers.

    En septembre 2020, fort de mes recherches publiées dans le domaine et de mon expérience, j’ai été nommé professeur titulaire de psychologie évolutionniste à l’université Asbiro de Łódź, en Pologne. Cette université privée de sciences appliquées se concentre sur le commerce, auquel je suis donc affilié, et je contribue aux dimensions de psychologie évolutionniste de celui-ci à titre occasionnel. Ma preuve que les mariages interculturels suivent les schémas d’hypergamie prédits par la sélection sexuelle a été appelée « règle de Dutton ».

    Breizh-info.com : Vous avez publié en 2020, Making Sense of Race. Pouvez-vous nous parler de ce livre et de vos travaux ?

    Edward Dutton : Le livre vise à présenter toute l’importance de ce que nous savons actuellement sur les différences entre les races. Il montre que les races, bien qu’elles puissent se fondre les unes dans les autres dans une certaine mesure, sont des groupes génétiques largement distincts, en raison du fait que les races très en fréquence génotypique comme des adaptations à des écologies différentes, séparées par des milliers d’années. Il existe 12 races de ce type et la race peut être identifiée avec une précision de 80 % rien qu’en regardant le squelette. Il s’agit donc de sous-espèces.

    Cette étude réfute les arguments selon lesquels la race serait une « construction sociale« . Il montre que les différences raciales sont toutes liées à des questions évolutives importantes (y compris la compatibilité de la moelle osseuse et des organes), qu’il y a plus de différences entre les races qu’à l’intérieur de celles-ci, que de petites différences dans la même direction s’additionnent pour donner de grandes différences, etc.

    Il examine ensuite comment les races diffèrent dans leur stratégie d’histoire de vie – adaptation à leur écosystème, à un cadre de vie particulier, relations – ce qui entraîne des différences génétiques cohérentes dans l’intelligence, la personnalité, l’âge de la puberté, la rapidité de la puberté, l’âge de la ménopause, la gémellité, la morphologie, la pilosité, la taille des fesses, des seins, des testicules, le dimorphisme sexuel, la composition du cérumen, les rêves lucides ou non, la susceptibilité au cancer et à d’autres maladies, la religiosité, l’ethnocentrisme et de nombreux autres traits.

    Presque tout diffère selon la race, car les races sont génétiquement distinctes – adaptées à des écologies et à des écosystèmes différents – et la plupart des traits sont au moins partiellement génétiques.

    Breizh-info.com : Vous écrivez qu’en clair, la race est une réalité biologique. Elle doit être comprise et étudiée. Les recherches les plus récentes à son sujet doivent être largement connues. Ses implications doivent être explorées. C’est l’objet de ce livre. Pouvez-vous expliquer ?

    Edward Dutton : Nous voulons naturellement donner un sens au monde et le diviser en catégories qui permettent de faire des prédictions et des analyses correctes. La « race » est utile parce qu’elle nous permet de faire cela et c’est très utile dans les sociétés multiraciales où il y a souvent des interactions entre différentes races. Par exemple, les Somaliens en Suède ont besoin d’une dose double de vitamine D par rapport aux Suédois pour rester en bonne santé. Cela s’explique par le fait qu’ils sont en décalage avec l’évolution ; ils ont la peau foncée. Ignorez l’existence de la race et certains d’entre eux mourront.

    Breizh-info.com : Dans votre pays, le débat sur la race, la génétique, est-il plus libre qu’en France, où il est interdit ? Comment interprétez-vous cette sorte de « censure » sur les races ?

    Edward Dutton : En France, ils ne collectent même pas de données sur les races. En Angleterre, c’est tabou. En Finlande, c’est devenu récemment un tabou. En Pologne, ce n’est pas du tout un tabou. C’est devenu un tabou parce que nous sommes dominés par une nouvelle religion – le multiculturalisme – qui place les dogmes de l' »égalité » et du « bonheur pour tous » au-dessus de la vérité.

    Le multiculturalisme nie parfois la « race », parce que la race pourrait impliquer une inégalité, dans la mesure où les races diffèrent génétiquement en moyenne en termes d’intelligence et de personnalité. Mais le multiculturalisme devient soudain bourré de contradiction – y compris quand cela touche aux non-Blancs – de sorte que la race devient soudain une question biologique lorsqu’il y a pénurie de donneurs d’organes noirs.

    Cette incohérence ne leur pose aucun problème car les gens de gauche ne croient pas à la vérité et ne s’en soucient pas. Ils se soucient du pouvoir et affirment leur croyance en « l’égalité » et en « l’évitement du mal » pour que les gens les aiment et leur donnent du pouvoir. Ainsi, ils prétendent se soucier des différentes races tout en vivant, j’en suis sûr, dans les régions les plus riches et les plus blanches de France.

    Nous disposons en fait de données – elles figurent dans le livre « Whiteshift » – selon lesquelles les gens de gauche sont les plus susceptibles de s’engager dans un processus de « White Flight », de fuite des blancs vers des zones blanches justement.

    Breizh-info.com : Vous écrivez que le QI est en baisse dans les pays européens. Avez-vous des explications à ce sujet ?

    Edward Dutton : Jusqu’en 1800, nous sélectionnions l’intelligence parce qu’elle est en corrélation avec la richesse et que les 50% les plus riches avaient une fécondité double de celle des 50% les plus pauvres. Puis vient la révolution industrielle – la médecine, de meilleures conditions, les vaccins, moins de religiosité en raison d’une moindre importance de la mortalité, la contraception.

    Les gens veulent des familles plus petites. Les personnes intelligentes contrôlent mieux leurs impulsions et utilisent mieux la contraception. Les femmes intelligentes vont à l’université, retardent considérablement la maternité et limitent le nombre d’enfants. Les familles nombreuses sont donc associées à un faible QI.

    L’aide sociale aide également les personnes de faible QI à avoir des enfants, car elles reçoivent plus d’argent pour chaque enfant. Il en résulte que seules les familles bénéficiant de l’aide sociale, par rapport aux autres, ont une fécondité supérieure à la fécondité de remplacement et ont plus de générations.

    Le QI est à 80 % génétique et nous disposons de données montrant que la prévalence des gènes associés, indirectement, à un QI très élevé a diminué au fil des générations. Il s’agit donc d’un problème génétique. L’effet Flynn est une illusion causée par la nature imparfaite des tests. Donc, nous sommes de plus en plus stupides. Nous avons perdu, sur la base des temps de réaction, environ 15 points de QI entre 1880 et 2000, soit la différence entre un professeur de sciences en milieu scolaire et un docteur en sciences. Mon livre sur ce sujet, At Our Wits’ End : Why We’re Becoming Less Intelligent and What it means for the Future (avec Michael Woodley de Menie), a été traduit en français et devrait sortir prochainement.

    Breizh-info.com : Vous avez également publié en 2020 le livre Islam : An Evolutionary Perspective ? Pouvez-vous nous parler de vos livres et des travaux que vous avez réalisés sur l’Islam ?

    Edward Dutton : J’ai étudié la nature de l’Islam, religion qui est telle qu’elle réduit l’intelligence mais augmente l’ethnocentrisme des peuples qui l’adoptent, en partie à cause de cette baisse d’intelligence justement. Il atteint ainsi l’équilibre exact entre deux traits essentiels à la domination : l’intelligence et l’ethnocentrisme, dans sa forme actuelle.

    Les Occidentaux sont sans doute plus intelligents, mais notre ethnocentrisme est si faible – en raison de nos vies faciles, de la faible importance de la mortalité et de notre culture individualiste – que nous autorisons une immigration massive en provenance des pays islamiques, parce que nous ne pensons plus être les meilleurs, ni même nous en soucier. Une tribu amazonienne peut être ethnocentrique – elle déteste les étrangers – mais elle est peu intelligente et peut être submergée par des personnes moins ethnocentriques.  Je pense que l’Islam a trouvé un juste équilibre, tout comme les Européens l’ont fait jusqu’à la Première Guerre mondiale.

    Edward Dutton , propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh Info, 23 mai 2021)

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  • A propos du mariage pour les homosexuels...

    Vous pouvez regarder ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 6 novembre 2012,  dans laquelle il nous livre une très bonne analyse de l'affaire du "mariage pour tous"...

     


    Le mariage homosexuel vu par Eric Zemmour par rtl-fr

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  • De la domination féminine...

    Nous vous signalons la parution d'un essai intitulé De la domination féminine, de Vincent Dussol. L'auteur, qui est chirurgien et anthropologue, se livre une réflexion à contre-courant sur les rapports entre les sexes, qui devrait faire grincer quelques dents...

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    "Peut-on imaginer un futur sans masculin ? C’est, à peine caricaturée, la question dérangeante que pose Vincent Dussol dans cet essai brillant consacré aux rapports entre les sexes. Convoquant de multiples disciplines telles que la génétique, la psychanalyse, ou encore la chirurgie, l’auteur convie en effet le lecteur à s’interroger sur la place et le pouvoir du féminin dans l’aventure humaine. Depuis l’apparition de la reproduction sexuée il y a 300 millions d’années, la compétition entre les sexes a été une constante. L’émergence d’un chromosome Y, qui caractérise le sexe mâle, a dès l’origine fait de lui une « femelle génétiquement modifiée ». Face au « pouvoir fondamental », biologique, de la femme, l’homme a peu a peu instauré une série de contre-pouvoirs politiques, religieux ou symboliques, afin d’établir une forme d’équilibre. Or, dans nos sociétés modernes, cet « équilibre » s’est rompu. En cause, le refus d’accepter la différence entre les sexes, le rejet du biologique au profit du culturel, la confusion des genres ou encore le « mythe de l’androgyne primordial ». A contre-courant du politiquement correct, l’ouvrage de Vincent Dussol se veut provocateur, voire « profanateur », notamment lorsqu’il s’intéresse aux violences sexuelles, dont l’auteur souligne que les hommes n’ont pas l’apanage. Ces violences qui procèdent elles aussi de la négation de l’altérité. Et c’est bien celle-ci qui, à terme, pourrait compromettre l’avenir de l’espèce humaine. En choisissant de signer la préface de cette ouvrage dense et polémique, le pédiatre Aldo Naouri apporte une caution de poids à un auteur qui a choisit « d’emprunter des chemins de traverse » pour nous parler des rapports hommes-femmes aujourd’hui."

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