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alfred rosenberg

  • Le conservatisme contre l'idéologie...

    Les éditions Aidôs viennent de publier un recueil de textes de Philippe Baillet intitulé Le conservatisme contre l'idéologie. Traducteur d'italien, spécialiste d'Evola et directeur de la rédaction de la revue Sparta, Philippe Baillet est déjà l'auteur, notamment, de Pour la contre-révolution blanche - Portraits fidèles et lectures sans entraves,(Akribéia, 2010), de Le parti de la vie - Clercs et guerriers d'Europe et d'Asie (Akribéia, 2015), de L'autre tiers-mondisme (Akribeia, 2016) et, avec Giovanni Monastra, de Piété pour le cosmos (Akribeia, 2017).

     

    Baillet_Le conservatisme contre l'idéologie.jpg

    " Depuis une décennie, parallèlement aux succès électoraux de Donald Trump en 2016 et 2024, le conservatisme est revenu au premier plan de l’actualité. Il dépasse cependant de beaucoup le cas d’un leader populiste qui brise les codes de la bien-pensance et, souvent, de la bienséance. Le conservatisme est avant tout une disposition d’esprit, une attitude fondamentale devant la vie et le monde, antérieure et supérieure à la grande variété de ses expressions. Traduisant une forme de piété pour ce que nous découvrons en naissant, il est par définition la véritable alternative à l’idéologie et à son cortège de fanatisme et de révolutions sanglantes, fruits vénéneux de « cœurs glacés » et de « cervelles brouillées » (Edmund Burke). Il est en réalité inséparable de la gratitude, de la générosité, de la distance envers soi-même, de l’ironie et du sens de l’humour.

    À travers une étude érudite, parsemée de textes traduits, mais aussi vivante – car elle intègre de nombreuses données biographiques – sur le conservatisme anglo-américain, puis une galerie de portraits de conservateurs européens des xixe et xxe siècles, l’auteur nous offre ici une approche profondément conservatrice du conservatisme, pour le plus grand bonheur de tous ceux qui sont des conservateurs « à l’insu de leur plein gré ». "

    TABLE DES MATIÈRES

    Avant-propos

    Première partie

    Le conservatisme comme négation de l’idéologie

    Seconde partie

    DES ESPIONS

    L’Orchestre rouge ou l’espionnage entre internationalisme et guerre raciale

    Les relations germano-russes, Alfred Rosenberg et le maître espion Reinhard Gehlen

    DES ESTHÈTES

    Le Journal des Goncourt ou la vie parisienne au vitriol de 1851 à 1896

    Flaubert : vrai ou faux ironiste antimoderne ?

    Abel Bonnard : de l’esthète consacré au « Collabo » exécré

    UN MÉDECIN

    Paul Carton ou la médecine comme « art de la santé globale »

    UN DICTATEUR

    Salazar (1889-1970), le dictateur sage de la contre-révolution

    Note bibliographique

    Index

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  • Journal d'un idéologue...

    Les éditions Flammarion publient cette semaine le Journal 1934 -1944 d'Alfred Rosenberg, l'idéologue du parti nazi et l'auteur du Mythe du XXe siècle. Perdu à l'issue du procès de Nuremberg, au cours duquel Rosenberg a été condamné à mort, ce document a été retrouvé en 2013 aux Etats-Unis. Un ouvrage qui devrait donner un éclairage intéressant sur la polycratie national-socialiste...

     

    Journal Rosenberg.jpg

    " Le journal inédit d'Alfred Rosenberg, considéré comme le penseur du nazisme.

    Dans ce document, Rosenberg donne libre cours à ses opinions sur l'Eglise catholique et les Juifs, et bien évidemment à son antisémitisme viscéral. Sous sa plume percent également son fanatisme et sa fascination pour le Führer. "

     

    " 9 avril 1941

    Ces derniers temps, je me suis rendu chaque jour au déjeuner chez le Führer. Le 7 sont arrivées les premières nouvelles du front sud-est : violents combats. Le Führer dit que cela lui fait de la peine de devoir affronter les Grecs, qu'il a tout de même en lui une réminiscence de l'hellénisme. Jamais une bombe sur Athènes! Après avoir exprimé son jugement sur la grandiose exposition consacrée à Auguste, à Rome, le Führer a parlé avec admiration de cette Rome antique. Nous ne sommes tout de même pas allés beaucoup plus loin, à part quelques objets assemblés avec de l'acier et du fer.  

    Du point de vue hygiénique, Rome était beaucoup plus avancée. Même dans sa chute, elle a été grandiose, et l'on peut comprendre que les jeunes Germains aient été subjugués par le spectacle qu'elle offrait. Et pour finir, dit-il, chaque époque donne à son dieu des traits conformes à son caractère. Il faut voir la tête souveraine de Zeus-Jupiter, puis le Christ tourmenté, pour mesurer la différence. Comme l'Antiquité paraît libre et gaie à côté de l'Inquisition, des bûchers réservés aux sorcières et aux hérétiques. On ne respire un peu mieux que depuis deux cents ans. Il est vrai, dit-il (d'après Schopenhauer?), que l'Antiquité n'a pas connu deux maux : le christianisme et la syphilis. "

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