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Métapo infos - Page 825

  • Feu sur la désinformation... (159)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et présentée cette semaine par Michel Geoffroy et Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Prénoms, le palmarès des provocations
      Les prénoms communautaires à la mode. Provocation et Islamisation s'offrent une place de choix dans le classement français des prénoms les plus donnés. Le prénom : marqueur social nécessaire pour la réussite ou marqueur identitaire ?
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Elisabeth Lévy charge les humoristes de France Inter. « Les humoristes sont devenus les chiens de garde de la pensée unique ». Réponse immédiate du chroniqueur Alex Vizorek. « Je pense que mes petits camarades et moi, on préfèrera toujours être du côté des bien-pensants que du côté des mal-réfléchissants".

    • 3 : Les médias auxiliaires de justice ?
      Disparition de Maëlys, le procureur de la République de Grenoble a ouvert une enquête pour violation du secret de l’instruction. Dans cette affaire, de nombreux éléments secrets relatifs à l’enquête ont été publiés dans les médias. Des fuites qui suscitent plusieurs interrogations : Quel est le rôle de la presse dans les affaires criminelles ? La justice peut-elle être indépendante des médias ?
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Nemo a fait pipi !! Le labrador des Macron est l’objet de toutes les attentions médiatiques. L’AFP a révélé que Nemo avait uriné sur une cheminée de L’Elysée. Un journaliste a rédigé la dépêche, un rédacteur en chef l’a validée. L'agence française de propagande innove dans l'information "pipi-caca" alors que les chiens se succèdent à l'Elysée depuis 50 ans. .
    • 5 : Portrait piquant : Patrick Cohen
      Nicolas Faure dresse le portrait piquant de Patrick Cohen. Alternant Europe 1 et France 5, le journaliste porte sa voix dans de nombreux médias. Il y prêche la censure et le politiquement correct.

     

                                      

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  • Al Andalus, l'invention d'un mythe...

    Les éditions du Toucan viennent de publier, dans leur collection L'Artilleur, un essai de Serafin Fanjul intitulé Al Andalus, l'invention d'un mythe - La réalité historique de l'Espagne des trois cultures. Professeur de littérature arabe à l’Université autonome de Madrid, membre de l’Académie Royale d’Histoire, Sébastien Fanjul a consacré sa vie à l’étude de l’Islam comme phénomène religieux, sociologique, économique et politique.

    Fanjul_Al Andalus.jpg

    " Dans l’Europe actuelle confrontée à une immigration musulmane continue, on aime bien se référer au modèle de cohabitation pacifique des trois cultures d’Al-Andalus.

    L’histoire de l’Hispanie musulmane ou d’Al-Andalus est ainsi un enjeu archétypique. Au Moyen Âge, la Péninsule ibérique aurait connu une remarquable et inhabituelle cohabitation pacifique entre juifs, chrétiens et musulmans. Une admirable symbiose culturelle qui aurait duré vaille que vaille du VIIIe siècle jusqu’à l’expulsion des juifs en 1492, voire, jusqu’à l’expulsion des morisques en 1609.

    Serafín Fanjul, affirme qu’il s’agissait, dans la réalité des FAITS, d’« un régime très semblable à l’apartheid sud-africain » et d’une époque globalement « terrifiante ». Soulignant que les motifs et les facteurs de luttes et d’affrontements entre l’Espagne musulmane et l’Espagne chrétienne ont été prédominants pendant toute la période concernée, il montre qu’Al-Andalus a été tout sauf un modèle de tolérance.

    Il ne s’agit pas pour lui de nier qu’il y a eu des éléments de communication culturelle (surtout d’origine hellénistique) jusqu’au XIIe siècle. Mais il s’agit de montrer qu’il n’y a jamais eu un merveilleux système mixte sur lequel aurait reposé la cohabitation pacifique ; qu’il n’y a jamais eu un mode de vie partagé par tous, une même perception du monde valable pour tous. "

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  • Après la chute de Raqqa, que devient l'Etat islamique ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François-Bernard Huyghe, cueilli sur son blog, Huyghe.fr, et consacré à l'avenir de l’État islamique. Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information et directeur de recherches à l'IRIS, François Bernard Huyghe a publié récemment La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015) et, dernièrement, DAECH : l'arme de la communication dévoilée (VA Press, 2017).

    Chute_Etat islamique.jpg

    Après Raqqa

    On annonce que Raqqa, capitale de l'État Islamique est quasiment achevée ; la défaite de Daech est-elle proche ?

    François-Bernard Huyghe : En effet, même si la « prise des derniers mètres de Raqqa» est annoncée depuis plusieurs semaines, cela finit par être vrai : il semble bien que cette fois, les Forces démocratiques syriennes, composées de Kurdes et d’Arabes, soient en train de conquérir les derniers bastions et d’évacuer les dji derniers djhadistes - syriens et étrangers-, sans doute vers deir Ezzor qu’ils tiennent encore ; là-bas ils sont confrontés à l’armée syrienne et à ses alliés russes. Aujourd’hui le califat contrôlerait moins de 8% du pays, ce qui commence à ressembler à une déroute pour une organisation territorialisée.
    Sur le plan militaire, que ce soit en Irak et en Syrie où il avait dessiné ses frontières et prétendait exercer sa souveraineté, le califat est condamné par la disproportion des forces. Au mieux il aura un sursis. Son slogan des débuts « le califat durera et s’étendra », les mots qui avaient incité des milliers d’étrangers à aller faire la hijra et le djihad au pays de Cham (traduisez : aller vivre religieusement et combattre sur les territoires tenus par le califat), sont ceux d’une utopie qui a échoué. Pourtant..
    Perdre des batailles n’est pas perdre une guerre, tant que le vaincu n’a pas reconnu sa défaite. Cela peut se faire soit formellement (par un traité ou une reddition) soit de fait, lorsqu’il n’y a plus de combattants refusant de déposer les armes et continuant à se penser en guerre. Et pour les derniers fanatiques, le choix sera ouvert :
    - Continuer la lutte ailleurs en Syrie ou Irak, comme des groupes de guérilla.
    - Rejoindre d’autres groupes armés djihadistes, comme Hayat Tahrir al-Cham, rattaché au « courant historique » al Qaïda / al Nosra (quitte à admettre que la fondation prématurée d’un califat par al Baghdadi était une erreur stratégique)
    - Aller essaimer et renforcer des groupe affiliés à Daech, mais plus loin, au Pakistan, en Afghanistan, en Égypte, en Libye, etc.
    - Pour les « foreign fighters », européens, par exemple, revenir dans leur pays d’origine, échapper, s’ils peuvent, à la prison et relancer une action terroriste.
    - Dernière hypothèse : prendre leur « retraite » en redevenant salafistes « quiétistes » (qui ne font pas le djiahd) ou en se convaincant de l’excellence des valeurs démocratiques qu’ils ont combattues. Nous aimerions que cette option soit la plus vraisemblable.

    Ils pourraient continuer le combat ?

    On le voit, la vraie défaite de Daech ne peut être que psychologique - renoncer à une lutte sans issue aux objectifs impossibles (conquérir le monde) et renoncer à traitet comme ennemis tous ceux qui ne partagent pas cette utopie-. Mais psychologique, pour eux, cela veut dire spirituel : il faut qu’ils se persuadent que Dieu ne leur fait plus obligation de poursuivre le djihad universel. Or, justement, la propagande du califat les prépare à l’hypothèse d’un défaite « apparente » sur le terrain, une défaite qui ne serait en fait qu’une épreuve, avant une victoire finale plus éclatante encore. Après la période utopique (rejoindre le califat où règne la loi divine et qui « durera et s’étendra »), voici une sorte de prophétisme millénariste : la victoire est d’autant plus proche que nos ennemis croient l’avoir emporté. Autrement dit, il n’est pas garanti que la leçon du réel (la perte du territoire) décourage ceux étaient attirés par le projet de conquérir et convertir le monde. La rage pourrait gagner chez ceux qui verront dans les événements la confirmation que les mécréants et les hypocrites persécutent les musulmans depuis des siècles.

    Le terrorisme risque-t-il de se développer en compensation ?

    Quand on perd la guerre classique, il est tentant de mener la « guerre du pauvre » qu’est le terrorisme. La multiplication des attentats en Occident pour « compenser » la chute du califat ? Ces derniers mois les attaques avec une voiture, un couteau, des bonbonnes de gaz qui n’explosent pas toujours, éventuellement avec des armes à feu se sont multipliés. Dans certains cas, la piste djihadiste ne peut être prouvée, dans d’autres on incrimine un mécanisme psychologique d’imitation ou on cherche des causes psychiatriques... Il n’empêche que la tendance lourde semble être à des attaques menées sans grands moyens ou grande organisation, donc d’autant plus difficiles à déceler. La possibilité d’une « routine » terroriste, c’est-à-dire d’attentats relativement fréquents pas forcément très efficaces du fait de l’inexpérience de leurs auteurs, mais motivés par le désir de venger le califat et de punir les pays de la coalition est tout sauf absurde. Et la propagande djihadiste basée sur le ressentiment peut encore nourrir longtemps ce désir de violence compensatrice.

    François-Bernard Huyghe (Blog de François-Bernard Huyghe, 18 octobre 2017)

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  • Breiz Atao, retour sur une revue...

    Les éditions Yoran publient cette semaine, sous la direction de Yannig Ar Bouter, une anthologie, superbement illustrée, de la revue autonomiste, puis nationaliste, bretonne d'avant-guerre, Breiz Atao. Ce bel ouvrage vient compléter utilement Breiz Atao ! Mordrel, Delaporte, Lainé, Foué : une mystique nationale (1901-1948), l'essai historique de Sébastien Carney, publié en 2015 aux Presses universitaires de Rennes.

     

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    " Anthologie des numéros de Breiz Atao, du N°1 de janvier 1919 à l'interdiction du journal en 1939 (plus quelques n° publiés jusqu'en 1949 par des anciens de Breiz Atao réfugiés en Irlande)
    Le livre couvre donc 20 ans. L'auteur a sélectionné les articles concernant l'art, la langue, l'Histoire de Bretagne, la politique et les évènements mondiaux surtout européens.

    On y voit l'évolution philosophico-politique du mouvement, nationaliste modéré au début, puis à partir de 1930, beaucoup plus radical, francophobe et surtout influencé par les idéologies racistes et antisémites du moment.

    Pas de censure, pas de commentaires : au lecteur de se faire sa propre opinion. "

     

     

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  • Sexe, fric et politique...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous La semaine politique de TV Libertés, présentée par Élise Blaise, qui recevait Bérénice Levet, docteur en philosophie  et auteur de deux essais, La théorie du genre ou La vie rêvée des anges (Grasset, 2014) et Le crépuscule des idoles progressistes (Stock, 2017), pour évoquer la déferlante de révélations sur le harcèlement dans la classe politico-médiatique...

     

                                         

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  • Géopolitique de la Russie...

    Hérodote, la revue de géographie et de géopolitique, dirigée par Béatrice Giblin, qui a succédé à Yves Lacoste, vient de publier un nouveau numéro consacré à la géopolitique de la Russie.

     

    Hérodote_Géopolitique de la Russie.JPG

    " La date de parution de ce numéro, octobre 2017, ne doit bien sûr rien au hasard, cent ans après la révolution d’Octobre. Pour la première fois dans l’histoire, un empire disparaissait car son centre, la Russie, décidait de faire sécession. Après la fin des années Eltsine qui laisse la Russie dans une situation géopolitique interne chaotique et très affaiblie sur le plan international, Vladimir Poutine a décidé de remettre la Russie en ordre et de lui redonner son rang international. Cette politique offensive assortie d’une incontestable atteinte aux libertés publiques inquiète les Occidentaux.
    En 2017, quels sont les problèmes géopolitiques que pose la Russie au monde ? Les commentateurs sont nombreux à dire qu’avec l’intervention russe en Syrie, ce grand pays a retrouvé la place qui est historiquement la sienne parmi les grands pays avec lesquels il faut compter ; quels sont ceux posés à son étranger proche, en particulier à l’Ukraine et enfin à elle-même ? C’est à ces questions compliquées que ce numéro double tente partiellement de répondre. "

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