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ultralibéralisme - Page 2

  • Tour d'horizon... (34)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Boulevard Voltaire, Jean-Yves Le Gallou dénonce une illusion politico-économique à la mode ;

    L'illusion du choc de compétitivité

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     - sur Ria Novosti, Alexandre Latsa nous rappelle ce qui différencie Vladimir Poutine des ectoplasmes qui nous gouverne en Europe de l'Ouest...

    Pourquoi Vladimir Poutine ?

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  • Supprimer les lois : c'est la logique libérale !...

    Nous reproduisons ci-dessous un bon point de vue de Patrice de Plunkett, publié sur son blog, qui souligne à partir d'un fait divers symptomatique, l'anomie de la société ultralibérale qui nous entoure.

     

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    Moeurs, bioéthique, business, finance : supprimer les lois, c'est la logique libérale

    On dirait un gag, mais l'histoire est authentique. Elle se déroule en ce moment. Enseignant âgé de 59 ans, M. Stéphane Nicot veut être une femme ; sur la photo il porte une perruque blonde et une robe violette. A-t-il subi une opération chirurgicale ou une hormonothérapie ? On n'en sait rien : il refuse d'en parler. Il est donc toujours un homme aux yeux de l'état-civil. Il vit avec une femme : quoique celle-ci se déclare lesbienne, aucun argument légal ne s'oppose à leur mariage. Mais M. Nicot est un militant(e), cofondateur d'une association LGBT... Il veut donc donner à ce mariage une dimension « transgenre » et en faire une provocation : il proclame que ce sera un mariage homosexuel, tout en refusant de prouver être devenu  physiologiquement une femme !

    Cette provocation vise à disqualifier tout critère objectif et toute norme légale. Il s'agit de forcer la loi à s'incliner devant les exigences individuelles.

    L'association de M. Nicot, citant une résolution de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (2010), exige en effet que les « personnes transgenres » reçoivent « des documents officiels reflétant l'identité de genre choisie, sans obligation préalable de subir [...] une opération de conversion sexuelle ou une thérapie hormonale ».

    En clair : un homme se voulant femme n'aurait même pas à le devenir physiologiquement. Son « choix » ferait loi, et l'état-civil n'aurait qu'à s'incliner.

    Si cette procédure devenait la norme, il y aurait de quoi détruire non seulement la notion d'homme et la notion de femme, mais la notion d'état-civil, la notion de loi, donc la notion de pacte social... Seules compteraient les pulsions individuelles. C'est la mentalité libérale-libertaire, ce que Boltanski et Chiappello ont appelé « le nouvel esprit du capitalisme » : le mirage de la déréglementation de tout.

    Un groupe d'élus français (de la région de M. Nicot) vient de se déclarer en faveur du « droit au changement d'état-civil sur simple demande, pour les personnes transidentitaires » : autrement dit la validation légale de toute exigence individuelle subjective. Ces élus qualifient cela de « républicain » : détournement de sens qui abat le pilier de la notion de « république », l'autorité de la loi votée par les représentants du peuple.

    La forme politique du vivre-ensemble est ainsi attaquée par trois pressions : une pression (latérale) du lobby LGBT, une pression (de bas en haut) de groupes d'élus, une pression (de haut en bas) du Conseil de l'Europe.

    Cet exemple d'anomie – suppression de toute loi normative – concerne le domaine des nouvelles moeurs fabriquées par la société ultralibérale, où le consommateur (et ses « pulsions ») a remplacé le citoyen (et son « civisme ») ; depuis une quinzaine d'années, on appelle d'ailleurs « citoyennes » les pulsions du consommateur, pour achever le brouillage.

    Mais le domaine des moeurs n'est pas le seul concerné : cette liquéfaction des repères s'applique à tous les secteurs de la vie sociale. Les transgenres ne font que réclamer, dans leur style, le même anomie que celle dont bénéficie la sphère financière depuis vingt ans. L'ultralibéralisme s'est emparé de tout... L'urgence est d'aider les gens à s'en rendre compte, avant que cette société devenue factice ne leur tombe en morceaux sur la tête.

    Patrice de Plunkett (Blog de Patrice de Plunkett, 3 juin 2011)

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  • Désobéissons à l'Union européenne !...

    Déjà auteur de plusieurs essais, dont, dernièrement, Ne soyons pas des écologistes benêts, Aurélien Bernier revient à la charge avec Désobéissons à l'Union européenne !, publié aux éditions Mille et une nuits, dans la collection Les Petits Libres. Il y souligne, malheureusement à juste titre, le rôle néfaste de l'eurocratie bruxelloise...

     

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    "L’Union européenne (UE) est une forteresse ultralibérale. Une forteresse qui, depuis qu’elle est secouée par les crises financières, refuse de changer de cap en dépit des périls. Le piège de la construction européenne s’est refermé sur les peuples, priés d’accepter cet eurolibéralisme à marche forcée. Désormais, ils savent que l’Europe les a désarmés et ne les protège pas.
    Devant le mécontentement grandissant des citoyens, certains partis appellent à réformer « l’Europe » de l’intérieur, sans jamais dire comment y parvenir. Rien de surprenant, puisque les institutions ont été verrouillées. Tout au plus des gouvernements retardent-ils la transcription de directives, quitte à se faire tirer l’oreille, mais ils finissent toujours par être contraints à se plier aux exigences du droit communautaire.
    Pour rompre avec cette Europe du libre-échange intégral, il faut assumer une autre position : celle de la désobéissance européenne. Mettre en place des politiques sociales et environnementales passera par la restauration de la primauté réelle du droit national sur le droit européen.
    Ce livre ouvre le débat interdit : des États courageux, à commencer par la France, doivent provoquer une crise institutionnelle salutaire en désobéissant à l’UE."

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  • Le scandale des délocalisations...

    Eric Laurent, journaliste sur France Culture, spécialiste des relations internationales, vient de publier chez Plon Le scandale des délocalisations. Une enquête qui démontre, s'il en était besoin, le caractère néfaste de la politique de recherche du profit à court terme menée pour le seul intérêt des actionnaires...

     

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    "Cette enquête plonge au coeur du phénomène qui angoisse le plus les français : la perte de leur emploi lié à des délocalisations. L'ouvrage montre que bien souvent le choix de délocaliser n'est économiquement pas fondé et crée plus d'effets négatifs que d'avantages pour l'entreprise. L'enquête révèle également comment des politiques, impuissants et dépourvus de courage, s'efforcent de cacher à l'opinion la gravité du phénomène. Elle décrit aussi la stratégie d'un grand nombre de sociétés, y compris dans les secteurs de pointe, qui financent leur délocalisation en se faisant octroyer des aides massives des régions ou de l'Etat puis ferment ensuite leurs usines sur le territoire français dès qu'elles ont empoché l'argent. Elle révèle enfin les mécanismes pervers de l'Union Européenne qui encourage le transfert d'emplois et d'usines vers les pays à bas coût. Un livre où le lecteur découvrira que par une choquante inversion ce sont les salariés qui sont menacés et au contraire les actionnaires qui sont protégés."

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