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  • Le vrai visage du Moyen Age...

    Les éditions Vendémiaire viennent de publier un ouvrage collectif dirigé par Nicolas  Weill-Parot et Véronique Sales et intitulé Le vrai visage du Moyen Age - Au-delà des idées reçues. Nicolas Weill-Parot est directeur d’études à l’École pratique des hautes études, et Véronique Sales est agrégé de lettres modernes.

     

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    " Que la violence y ait régné sans partage, que les puissants y aient exercé une impitoyable domination sur les faibles, que la justice y ait été cruelle et expéditive, qu’une religion fanatique y ait régenté la vie des hommes, à peine tempérée par les superstitions les plus extravagantes, qu’on n’y ait eu que de très approximatives connaissances dans les domaines de la science, de la médecine ou de l’hygiène, qu’on y ait méprisé les femmes et méconnu tout ce qui était étranger aux frontières de l’Occident, pour la majorité d’entre nous, cela ne fait aucun doute : le Moyen Âge, interminable parenthèse entre les accomplissements de l’Antiquité et les merveilles de la Renaissance, est le point de référence obligé lorsqu’on veut dénigrer les temps obscurs auxquels nous avons échappé pour accéder enfin à la modernité.

    Autant d’idées reçues que les plus grands spécialistes français de la question contestent avec force. Nous permettant d’aller, enfin, à la rencontre de cette période charnière dans l’histoire de l’Europe : le moment où elle s’est constituée, avec des formes de vie politique et sociale qui ont perduré jusqu’à nos jours. "

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  • La Renaissance, mythe et réalités...

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    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 71, mars - avril 2014).

    Le dossier central est consacré à la Renaissance. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Conrad ("Moyen Age et Renaissance" ; "Léonard de Vinci. Le vieil homme et la guerre"), de Jean Kappel ("Machiavel, aux origines de la science politique"), d'Armand Giraud ("Les condottieres : des guerriers au service des marchands"), de Jean-Joël Brégeon ("La renaissance des Toscans"), de Madeleine Lastours ("Un nouveau regard sur les « humanistes »") de Martin Benoist ("Quand la Rome des papes redécouvrait l'Antiquité"), de Constance de Roscouré ("La Renaissance, une aventure européenne"), de Jean-François Gautier ("La naissance de la polyphonie européenne").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, deux entretiens, l'un avec Alain de Benoist ("Le nouvel ordre moral") et l'autre avec Thierry Lentz ("De la défaite aux adieux de Fontainebleau") ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Dioclétien, une tentative de restauration de l'Empire"), de Jean-Joël Brégeon ("1814 : la chute de l'Empire français"), de Max Schiavon ("L'Autriche de François-Joseph"), d'Olivier Dard ("Il y a 80 ans : le 6 février 1934") et de Virginie Tanlay ("Le génocide du Rwanda 1994-2014").

     

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  • Rome, ville éternelle...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 67, juillet - août 2013). A la suite de la mort de Dominique Venner, c'est Philippe Conrad qui reprend le flambeau et assure la direction de la revue.

    Le numéro s'ouvre, bien évidemment, par l'hommage que rendent à Dominique Venner de nombreux écrivains, historiens et journalistes.

    Le dossier central est consacré à Rome. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Conrad ("Aux origines de l'Urbs, de la légende à l'histoire"), de Jean-Louis Voisin ("L'héritage de Rome"), de Dominique Venner ("Comment l'Empire est devenu chrétien"), de Bernard Fontaine ("La papauté romaine au Moyen Âge"), de Jean-Joël Brégeon ("La Rome de la Renaissance", "1527 : le sac de Rome"), de Martin Benoist ("La papauté face au défi de l'unité italienne"), de Michel Ostenc ("La Rome de Mussolini") et de Philippe d'Hugues ("De Rome à Cinecitta") ainsi que des entretiens avec Yann Le Bohec ("Le miracle romain") et Jean Delumeau ("La seconde gloire de Rome").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec la sinologue Anne Cheng ("La Chine d'hier et d'aujourd'hui") ainsi que des articles de Dominique Venner ("De la gauche au capitalisme absolu"), de Jean-Jacques Langendorf ("Jomini l'incompris") ou de Francis Bergeron ("Henri Béraud, l'épuré qui n'avait pas collaboré ") et la chronique de Péroncel-Hugoz.

     

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  • Dominique Venner, un homme qui a choisi de mourir debout...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Alain de Benoist à Boulevard Voltaire à propos du suicide de Dominique Venner...

     

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    Dominique Venner, un homme qui a choisi de mourir debout

    Vous connaissiez Dominique Venner depuis 1962. Au-delà de la peine ou du chagrin, êtes-vous étonné par son geste ? Se place-t-il dans la logique de sa vie, de son combat politique, même si la politique, il avait arrêté d’en faire depuis longtemps ?

    Dans l’immédiat, je suis surtout empli de dégoût en lisant les commentaires qui me tombent sous les yeux. « Suicide d’un ex-OAS », écrivent les uns, tandis que d’autres parlent d’une « figure de l’extrême droite », d’un « opposant violent au mariage gay » ou d’un « islamophobe ». Sans compter les insultes de Frigide Barjot, qui a révélé le fond de sa nature en crachant sur un cadavre. Ces gens-là ne connaissent rien de Dominique Venner. Ils n’ont jamais lu une ligne de son œuvre (plus de cinquante ouvrages et des centaines d’articles). Ils ignorent même qu’après une jeunesse agitée, qu’il avait évoquée dans l’un de ses plus beaux livres – Le cœur rebelle (1994) -, il avait définitivement rompu avec toute forme d’action politique il y aura bientôt un demi-siècle. Je peux même donner la date exacte, puisque j’étais présent lorsqu’il déclara prendre cette décision : c’était le 2 juillet 1967. À compter de ce jour, Dominique Venner s’était entièrement consacré à l’écriture, d’abord avec des ouvrages sur la chasse et les armes (il était, en ce domaine, un expert reconnu), ensuite avec des travaux d’historien, écrits avec une plume étincelante et dont beaucoup font aujourd’hui autorité. Il était enfin le fondateur de La Nouvelle Revue d’histoire, un bimestriel de haute qualité.

    Je n’ai absolument pas été surpris par son suicide. Je savais depuis longtemps qu’à l’exemple des vieux Romains, et aussi de Cioran, pour ne citer que lui, il admirait la mort volontaire, qu’il y voyait la façon la plus conforme à l’éthique de l’honneur d’en finir avec la vie dans certaines circonstances. Il avait en tête le souvenir de Yukio Mishima, et ce n’est pas un hasard si son prochain livre, à paraître le mois prochain chez Pierre-Guillaume de Roux, s’intitulera Un samouraï d’Occident. On peut dès à présent en mesurer le caractère testamentaire. Je n’ai donc pas été étonné par cette mort exemplaire. Je suis seulement surpris du moment et du lieu.

    Dominique Venner n’avait aucune « phobie ». Il ne cultivait aucun extrémisme. C’était un homme attentif et secret. Au fil des années, le jeune activiste de l’époque de la guerre d’Algérie s’était mué en historien méditatif. Il soulignait volontiers à quel point l’histoire des hommes reste toujours imprévisible et ouverte. Il y voyait motif à ne pas désespérer, car il récusait toute forme de fatalité. Mais il était avant tout un homme de style. Chez les êtres, ce qu’il appréciait le plus était la qualité humaine, laquelle se résumait chez lui à un mot : la tenue. En 2009, il avait consacré à Ernst Jünger un bel essai dans lequel il expliquait que son admiration pour l’auteur de Sur les falaises de marbre tenait d’abord à sa tenue. Dans son univers intérieur, il n’y avait place ni pour les cancans, ni pour la dérision, ni pour les disputes de la politique politicienne qu’il méprisait à juste raison. C’est pour cela qu’il était respecté. Parfois jusqu’à l’excès, il recherchait la tenue, le style, l’équanimité, la hauteur d’âme, la noblesse d’esprit. Ce sont là, malheureusement, des mots dont le sens même échappe sans doute à ceux qui regardent les jeux télévisés et se ruent chez Virgin Megastore pour profiter des soldes…

    Dominique Venner était païen et ne s’en cachait pas. Il aura pourtant choisi une église pour mettre fin à ses jours. Y voyez-vous une contradiction ?

    Je pense qu’il a lui-même répondu à votre question dans la lettre qu’il a laissée derrière lui, en demandant qu’elle soit rendue publique : « Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre-Dame de Paris, que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie des mes aïeux sur des lieux de culte plus anciens, rappelant nos origines immémoriales. » Lecteur de Sénèque et d’Aristote, Dominique Venner admirait surtout Homère : l’Iliade et l’Odyssée étaient à ses yeux les textes fondateurs d’une tradition européenne qu’il avait reconnue pour sa patrie. Il faut vraiment être Christine Boutin pour s’imaginer qu’il s’est « converti à la dernière seconde » !

    Politiquement, cette mort spectaculaire sera-t-elle utile, tel cet autre sacrifice demeuré célèbre, celui de Jan Palach, en 1969 à Prague, ou celui, plus récent, de ce petit commerçant tunisien ayant en partie déclenché le premier « printemps arabe » ?

    Dominique Venner s’est aussi exprimé sur les raisons de son geste : « Devant des périls immenses, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort pour réveiller les consciences assoupies. » On ne saurait être plus clair. Mais on aurait bien tort de ne pas voir que cette mort volontaire va bien au-delà du contexte limité des débats sur le « Mariage pour tous ». Dominique Venner ne supportait plus, depuis des années, de voir l’Europe sortie de l’histoire, vidée de son énergie, oublieuse d’elle-même. L’Europe, disait-il souvent, est « en dormition ». Il a voulu la réveiller, à la façon d’un Jan Palach en effet, ou en d’autres temps d’un Alain Escoffier. Il a ainsi fait preuve de tenue jusqu’au bout, restant fidèle à l’image qu’il se faisait de ce que doit être l’attitude d’un homme libre. Il a écrit aussi : « J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. » Il faut retenir ce mot de fondation, que nous lègue un homme qui a choisi de mourir debout.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 23 mai 2013)


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  • Léonard de Vinci, l'homme de guerre !...

    Les éditions Alma publient cette semaine Léonard de Vinci, homme de guerre, un essai de Pascal Brioist. Maître de conférence à l'université de Tours, spécialiste de l'histoire culturelle, Pascal Brioist a signé avec Hervé Drevillon et Pierre Serna une passionnante étude consacrée au duel du XVIème au XVIIIème siècle, intituler Croiser le fer (Champ Vallon, 2002).

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    " Proposant ses services à Ludovic le More, duc de Milan, Léonard de Vinci vante en dix points ses talents d'ingénieur : construction de ponts, machines de siège, fortifications, bombardes, chars de combat, catapultes etc. La peinture n'apparaît qu'en fin de liste. Travaillant à partir de sources négligées, souvent inédites, l'historien Pascal Brioist suit la carrière d'un ambitieux qui parcourt l'Italie dans le sillage des chefs de guerre et des politiques.
    Qu'il s'agisse de proposer aux fantassins des armes contre la cavalerie ou de perfectionner la poudre à canon, rien ne semble impossible à l'infatigable ingénieur militaire. Fasciné par César Borgia, il devient l'un de ses indispensables collaborateurs. Autour de Léonard, Pascal Brioist fait revivre la prodigieuse vitalité, la brutalité et les raffinements de la Renaissance italienne. Il montre aussi le traumatisme provoqué chez Léonard par son expérience de la guerre avec ses massacres et ses destructions.
    On est loin du rêveur, écologiste avant la lettre, que certains se sont plu à imaginer. "

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  • Du système D au système R...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à l'oeuvre de redressement national qui s'impose pour notre pays.

     

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    Passer du système D au système R

    L’oligarchie n’a rien d’autre à nous proposer que « le système D » : D pour dettes, déficits, diktat des marchés, déracinement, délinquance, désindustrialisation, démoralisation, destruction des identités et des nations, déclin. Son action se place désormais sous le signe de la débandade car elle nous a fait faire fausse route.

    L’heure est donc venue de changer d’ « R ».

    R pour Rénovation. L’oligarchie a échoué en tout : il faut reconstruire sur les ruines qu’elle nous a laissées, c'est-à-dire entreprendre une profonde rénovation morale, politique, économique et sociale de notre pays. Seuls des hommes et des femmes nouveaux pourront conduire cette rénovation.

    R pour République. L’oligarchie a confisqué tous les pouvoirs à son profit. Il faut rendre le pouvoir au peuple et rétablir la souveraineté de la nation dans sa dimension politique (= la suprématie de la loi, expression de la volonté générale), économique (= la souveraineté monétaire) et stratégique (= la sortie de l’OTAN). Refonder la République implique aussi de rétablir la primauté de l’intérêt général – de la « chose publique » – sur les intérêts particuliers. La société ne se réduit pas à une collection d’intérêts et d’appétits individuels.

    R pour Reconquête. Les zones de non-droit, les enclaves étrangères doivent disparaître. Les lois de la République doivent s’appliquer partout sur son territoire. La loi et l’ordre doivent être assurés partout. Il faut aussi rompre avec la politique de préférence immigrée et organiser le départ des immigrés qui refusent l’assimilation et l’expulsion de ceux qui commettent des crimes et des délits. Il faut enfin refuser l’islamisation de notre société car elle est contraire aux valeurs de notre pays qui est de tradition chrétienne.

    R pour Renégociation. Il faut renégocier les traités européens car l’Union européenne est morte et la zone euro est en train d’imploser. Les peuples européens ne paieront pas les dettes qui ont été provoquées par les politiques laxistes mises en œuvre par l’oligarchie ou qui ont été contractées par un système bancaire irresponsable, à la recherche des profits à court terme. Face au surendettement général il faut un moratoire des dettes et une renégociation générale entre débiteurs et créanciers.

    R pour Régulation. L’économie doit être régulée et non pas dérégulée, en particulier dans sa dimension monétaire et financière.

    R pour Relance. L’économie mondiale entre dans un cycle déflationniste ; le commerce mondial va se rétracter et il faut que la demande intérieure soutienne la croissance. Il n’y aura pas de réduction du chômage sans relance de l’activité intérieure, alors que les politiques économiques conduites par l’oligarchie nous enferment dans une spirale déflationniste.

    R pour Réciprocité. Il faut en finir avec le dogme des bienfaits du libre-échange mondial et de la destruction des frontières qui en découle : il faut mettre en place un protectionnisme raisonnable, c’est-à-dire fondé sur le rétablissement de la préférence nationale et européenne (comme c’était le cas à l’origine de la communauté européenne) et sur la réciprocité réelle de la levée des obstacles aux échanges.

    R pour Relocalisation. Il faut encourager la relocalisation des activités industrielles en Europe et taxer les délocalisations car il n’y a pas d’emploi ni de croissance sans industrie. Il faut donner la préférence à la consommation des produits nationaux et de proximité.

    R pour Rigueur budgétaire. L’Etat et les collectivités publiques doivent maîtriser leurs dépenses dans les secteurs non prioritaires et non régaliens : par exemple arrêter de subventionner des associations qui ne sont que des coquilles vides ou dont l’action va à l’encontre de l’intérêt national. Le réexamen des dépenses et des interventions publiques est une nécessité. Mais l’Etat régalien – protecteur et instrument de la communauté nationale qui a été détruit par l’oligarchie – doit être reconstitué.

    R pour Renaissance. La France doit investir de nouveau dans son avenir. L’Etat doit conduire une politique de grands projets industriels structurants. Cela passe aussi par une réforme du système d’enseignement et universitaire pour qu’il se fonde sur l’excellence, la sélection et la promotion des talents.

    Il n’y aura pas de renouveau ; non plus, sans politique familiale qui encourage les familles et la natalité des Français de souche.

    Encore un effort, et le Rêve deviendra Réalité !

    Michel Geoffroy (Polémia, 10 novembre 2011)

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