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pierre le vigan - Page 11

  • L'homme sans liens...

    Nous vous signalons la publication du douzième numéro de la revue Perspectives libres consacré à l'anomie qui frappe nos sociétés. La revue Perspectives libres, dirigée par Pierre-Yves Rougeyron, est publiée sous couvert du Cercle Aristote et est disponible sur le site de la revue .

     

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    Présentation du numéro

    « L’anomie de nos sociétés est aujourd’hui un fait sinon largement admis du moins globalement constaté avec une sorte de trépignement qui peut inquiéter. Ces germes de pourrissement social attirent à intervalles réguliers tout ce que la France et les sociétés dites avancées possèdent comme faune sociologique, entomologistes sociaux et autres inspecteurs de dépôt de bilan civilisationnel. Il y a quelque chose d’impudique – comme un fantasme de ruine – à contempler la tragédie avec gourmandise en priant de pouvoir abaisser le puce comme dans les arènes romaines devant la grande curée terminale censée emporter notre communion humaine dégradée en vulgaire vivre-ensemble.

    C’est de cet homme délié car déraciné et par la même désincarné que nous allons esquisser un portrait ici. Délié face à ses semblables, face à tout destin collectif, il est désorienté dans le temps et de l’espace ; venu de rien, il n’entend aller nulle part. Déraciné car ne pouvant plus avoir de rapport à la terre et aux morts ; inapte à se figurer dans une société qui, comme l’avait souligné Auguste Comte, est faite de « plus de morts que de vivants ». Désincarné car ce qui fait de nous des êtres charnels, c’est ce qui nous distingue de l’autre à l’échelle individuelle, comme notre peau, ou à l’échelle collective, comme les clans, les nations, les frontières. Comment en sommes-nous arrivés là ?

    […]

    Contre cette inhumanité qui vient, dominée par les puissances maîtrisant l’immatériel et l’approche réticulaire de la puissance, il faut reprendre la seule querelle qui vaille, « celle de l’homme » comme le disait le général de Gaulle. A cette fin, contre l’autonomie de l’individu auto-centré dans son néant, il faut redécouvrir l’incomplétude de nos sociétés. En effet, comme dans les théorèmes mathématique la solution se trouve peut-être à l’extérieur du problème : comme nos sociétés ne peuvent être leur propre référent, elles ont besoin de quelque chose qui les entoure, les pénètre et les unie, une transcendance civique ou religieuse. Cette transcendance doit être issue de notre histoire, de notre Tradition. Ce qui n’implique nullement une logique de passéisme mais une logique de transmission arrimée sur une nostalgie et sur une véritable conscience du passé. Il ne s’agit pas là des caricatures d’appartenance des idéologues du bien (parti espagnol/impérial, islamistes) mais d’une affirmation de soi tranquille et politique qui doit passer par des étapes de reprise en compte de soi et de mise à distance (la distance du dialogue) des autres. Commencer par se rendre compte que pour qu’il y ait eux et nous, il faut d’abord prendre conscience que la vraie fraternité implique que tous les hommes ne soient pas frères.

    Pour ce faire, nous devons reprendre fierté et foi en nous et dans notre lignée. Pour préserver notre humanité, nous devons affirmer notre particularisme en tant que Français et le travailler jusqu’à le ressentir réellement, en nous rappelant que l’éthique est quelque chose de concret : prendre soin des siens d’abord. Politiquement, nous devons refaire communauté et nous battre pour la souveraineté et la gloire pour des objectifs clairement politiques. Comme à chaque fois où la France a failli être détruite, un camp des politiques doit se lever, car en la sauvant, nous sauvrons une part du génie humain, celui de nos ancêtres.

    Les temps qui arrivent seront terribles, mais « [p]ourtant, à la fin des fins, la dignité des hommes se révoltera » »

    Pierre-Yves ROUGEYRON, directeur de la rédaction.

     

    Sommaire

    Pierre-Yves ROUGEYRON : « Fraternité perdue »

    Dossier : L’Homme sans liens

    Marie-Céline COURILLEAULT : « L’Homme sans liens »

    Michael Allen GILLESPIE : « La question de la Modernité et des possibilités de l’essor humain »

    Jérémy-Marie PICHON : « L’Homo Canal +. Enquête sur  un fascisme accompli : le Cool »

    Maria VILLELA-PETIT : « Simone Weil et « L’Enracinement » »

    Anthony ELLIOTT : « La Réinvention dans un monde au-delà des liens »

    Jean-François GAUTIER : « Avec et sans lien(s) »

    Stéphane VINOLO : « Le prisme diffractant du lien social »

    Pierre-Antoine CHARDEL :  « Une herméneutique sociologique dans la société liquide. Lecture de Zygmunt Bauman »

    Libres pensées

    Erik S. REINERT :  « Le futur de la société d’information en Europe : contributions au débat »

    Libres propos

    Julien FUNNARO : « 1989 : l’anniversaire oublié »

    Charles ROBIN : « « Mon ex est quelqu’un de bien ». Éloge de la décence amoureuse »

    Dossier : Jean-François Mattéi

    Pierre-Yves ROUGEYRON : « Jean-François Mattéi, le maître et le compagnon »

    Marc HERCEG : « Esthétique et métaphysique dans l’œuvre de Jean-François Mattéi »

    Jérôme PALAZZOLO : « La famille contemporaine face à la globalisation mondiale : approche systémique et anthropologique »

    Marc ALPOZZO : « Entretien avec Jean-François Mattéi »

    Pierre LE VIGAN : « Albert Camus, une vision grecque du monde »

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  • "Les Français veulent retrouver une certaine sécurité culturelle"...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien de la rédaction d'Eléments avec Pierre Le Vigan, cueilli sur le blog de la revue et consacré au succès du Front national aux élections européennes.

    Collaborateur des revues Éléments, Krisis et Le Spectacle du monde, Pierre Le Vigan a récemment publié L'effacement du politique (La Barque d'Or, 2014).

     

    Marine Le Pen 25 avril 2014.jpg

     

    «Avec intelligence, Marine Le Pen parle moins du rejet de l’Europe que de l’Union européenne»

    Eléments : Pensez-vous comme Ségolène Royal que la première place obtenue par le Front national aux élections européennes est un « choc à l'échelle du monde » ? 

    Pierre Le Vigan: C’est bien entendu beaucoup plus que cela : un choc à l’échelle de la Voie lactée ! Plus sérieusement, on a dit cela à propos des 14,4 % de Jean-Marie Le Pen aux présidentielles de 1988, et à propos des 16,8 % et surtout de la seconde place, de la présence donc au deuxième tour du même Jean-Marie Le Pen en 2002. Les 25 % du FN aux européennes de 2014, et sa première place, à 4 % devant l’UMP, constituent un nouveau « choc » et surtout une nouvelle validation de la légitimité démocratique et populaire du Front national. Notons qu’avec Dupont-Aignan, les souverainistes sont à plus de 28 %. Oui, le FN est en tête de toutes les forces politiques et ce n’est pas rien. Il n’est certes pas majoritaire (qui le serait ?), mais, dans un contexte de défiance vis-à-vis de tous les partis politiques, il est celui qui soulève encore quelque espoir. Tout cela vient du positionnement très intelligent de Marine Le Pen (soit elle est intelligente soit elle a la grande intelligence de s’entourer de gens qui le sont – ce qui revient au même). Elle parle moins du rejet de l’Europe que du rejet de l’Union européenne. Elle parle même moins d’un rejet que d’une positivité. Laquelle ? La récupération d’une souveraineté : c’est le maître-mot de Marine Le Pen. Il n’est pas haineux, il n’est pas hargneux. Il est positif, ce mot d’ordre. C’est ce mot de souveraineté. Reprendre nos propres affaires en main. Ce mot d’ordre va bien plus loin que « La France aux Français ». Il n’est pas un mot d’ordre de boutiquier (« à moi mes chaussettes ! »), il est un mot d’ordre de liberté. Il dit : « Les décisions à prendre pour la France appartiennent aux Français ».

        Marine Le Pen a compris que, dans un vieux pays républicain, profondément républicain comme la France, allergique à tout racisme, mais même à tout « racialisme », le seul discours tenable est celui de la souveraineté. Dire qu’elle se trompe de niveau, que c’est au niveau européen et pas au niveau français que la souveraineté est – ou serait – possible,  c’est, pour le coup, très exactement un « point de détail ». Le discours souverainiste doit se tenir là où il s’entend, là où il résonne, or, il résonne auprès du peuple de France, et dans la langue du peuple de France. Ensuite, il sera toujours temps de se rendre compte qu’une Europe carolingienne, protégeant ses frontières, peut-être à construire, à condition de ne pas être les seuls à vouloir rendre la parole et le pouvoir au peuple.

    Eléments : Florian Philippot, vice-président du Front National, a-t-il raison de dire que les Français ont exprimé un « vote d'adhésion à la souveraineté nationale » ?

    Pierre Le Vigan: Florian Philippot est un peu dans la langue de bois. Son talent proprement politique est réel – Dieu sait s’il a pu aider Marine Le Pen depuis deux ans –, mais l’arrivée de nouvelles têtes au FN fera sans doute le plus grand bien à ce parti. Bien entendu, 25 % des votants ont exprimé une aspiration à ressaisir leur destin, mais cela va au-delà de l’adhésion à la souveraineté nationale au sens étroit. Les Français veulent retrouver une certaine sécurité culturelle, ils veulent vivre à nouveau dans un écosystème qui leur convienne, où la langue qui résonne dans l’espace public soit plus souvent le français, et moins souvent l’arabe, le kurde ou l’indi. Les Français aspirent à vivre dans un pays qui ne se fragmente pas, ne se balkanise pas, ou moins qu’à l’heure actuelle. « Notre pays ne se métisse pas, il se fragmente », a relevé Alain Finkielkraut. Les Français veulent que les étrangers cherchent à s’assimiler. Ils ne demandent pas la lune, ils demandent le minimum. Ils sont presque le seul peuple au monde à demander si peu. On (les « élites ») leur dit que ce « si peu » c’est déjà trop. Veut-on les rendre fous ?

    Eléments : La faiblesse du Parti socialiste est sans équivalent depuis un demi-siècle. La gauche va-t-elle disparaître

    Pierre Le Vigan: Le PS a déjà fait des scores du même ordre et s’en est remis. Il a fait 16 % en 2009 alors que la situation était favorable pour lui (il était dans l’opposition), et 14,5 % en 1994, mené par Michel Rocard. Trois ans après, en 1997, le PS gagnait les législatives avec Jospin. Il serait plus intéressant de voir à quel point le PS est abandonné par les classes les plus populaires. C’est d’ailleurs ce qu’a compris Jean-Luc Mélenchon. Ce que par contre il ne comprend pas, c’est que la classe ouvrière n’a jamais confondu internationalisme et cosmopolitisme, négation des patries. Ni la France, ni les ouvriers de France n’ont rien à voir avec la négation des patries à la sauce Terra Nova. Que Jean-Luc Mélenchon n’aime pas le Front national c’est son droit et une France dans laquelle tout le monde aimerait le FN serait sans doute parfaitement emmerdante, mais qu’il croit sincèrement que le FN est purement « d’extrême-droite », voire de nature « fasciste », alors qu’il est « populiste » avant tout, cela me laisse franchement perplexe. Cela l’amène à gaspiller ses énergies, me semble-t-il. Dommage, car le Front de gauche ne dit pas que des bêtises, notamment sur l’Europe et sur l’euro.

    Pierre Le Vigan, propos recueillis par Pascal Eysseric (Blog Eléments, 28 avril 2014)

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  • L'effacement du politique...

    Pierre Le Vigan vient de publier aux éditions de La Barque d'or L'effacement du politique - La philosophie politique et la genèse de l'impuissance de l'Europe. Collaborateur des revues Eléments, Krisis et Le Spectacle du monde, Pierre Le Vigan a notamment publié Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009) La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Écrire contre la modernité (La Barque d'Or, 2012) et Chronique des temps modernes (La Barque d'Or, 2014).

    Le livre peut être commandé à l'adresse suivante, pour la somme de 19 euros, port compris :

    Editions La Barque d'Or

    12 rue Léon Blum

    94600 Choisy le Roi

     

    Effacement du politique.jpg

    " « Le politique est une instance, il lui faut une substance.»

    « Dans l'Europe actuelle, l'unique a été privilégié sur le commun (ainsi pour la monnaie). Pire, l'unique a tué le commun.»

    «Faut-il choisir le retour à nos vieilles nations contre l'Europe ? Cela ne parait pas durablement possible. Qui peut penser que nos nations soient à l'échelle des grands empires du monde : USA, Chine, Inde, Brésil... ? Faut-il alors construire une nation européenne, l'équivalent de nos vielles nations mais à l'échelle de l'Europe ? Interrogeons-nous. Si le volontarisme est nécessaire, est-il toujours suffisant ? Peut-on en quelques décennies refaire le processus de construction des nations qui s'est étalé sur plusieurs siècles ? Il faut sans doute faire une Europe politique mais pas comme une «supernation». Comme autre chose. Et c'est là qu'il faut certainement recourir à l'idée d'Empire. La repenser comme notre nouvelle chose commune. Faire revivre une idée à la fois très ancienne et très neuve ? » "

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  • Pour l'Europe carolingienne...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°151, avril - juin 2014) est disponible en kiosque.

    Dans ce numéro, Pascal Esseyric et Patrick Péhèle nous livre  un dossier consacré à l'Europe, ainsi que des entretiens avec Robert Redeker ("La guerre seule peut ressusciter la politique") et avec Julien Hervier ("Ernst Jünger cet inconnu") et des articles consacrés à William Morris et au nouveau capitalisme criminel Et on trouvera également la chronique cinéma de Ludovic Maubreuil, la Chronique d'une fin du monde sans importance de Xavier Eman et l'éditorial de Robert de Herte intitulé « L'actualité d'un centenaire ».  

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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     Au sommaire :

    Éditorial

    L'actualité d'un centenaire, par Robert de Herte
    Forum ...

    L'entretien

    Robert Redeker par Alain de Benoist

    Cartouches

    L'actualité des idées, des sciences, du cinéma, des arts et des lettres

    À propos d'un prix littéraire, par Jacques Aboucaya

    Chronique cinéma, par Ludovic Maubreuil

    Romans noirs, par Pierric Guittaut

    Chronique d'une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Sciences, par Bastien O'Danieli

    Le combat des idées

    « Je m'incline devant ceux qui sont tombés» , par Ernst Jünger

    Ernst Jünger, cet inconnu, entretien avec Julien Hervier

    Maurice Genevoix - Ernst Junger: le face-à-face, par Laurent Schang

    Nouveau capitalisme criminel, par François Bousquet

    William Morris contre le monde moderne, par Olivier François

    Dossier

    Europe-Marché ou Europe-puissance

    L'Europe carolingienne à l'avant-garde, par Felix Morès

     

    Envers et contre tout, l'Europe ! ,  par Alain de Benoist

     

    « L'audace d'un État européen fédéral»,  par Gérard Dussouy

     

    Union européenne, l'objection démocratique, par Éric Maulin

     

    L'Empire, une idée très ancienne et très neuve, par Pierre Le Vigan

     

    Faut-il sortir de l'euro? , par Éric Maulin

    Union transatlantique: la grande menace, par Alain de Benoist

    Éphémérides

     

     

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  • Quelle Europe ?...

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    Le rêve européen s’est transformé en cauchemar. L’Union européenne traverse une crise de légitimité sans précédent. Et le spectacle qu’elle offre n’a rien pour enthousiasmer. Le sentiment le plus répandu est que l’Europe se construit désormais contre les Européens. Un sondage Ipsos a révélé que 70 % des Français souhaitent « limiter les pouvoirs de l’Europe ». Comment en est-on arrivé là ?

    À l’occasion de la parution du numéro spécial «Europe» de la revue Eléments n°151, la rédaction a le plaisir de vous inviter à participer au colloque «Europe-marché ou Europe-puissance ?», le samedi 26 avril prochain, qui aura lieu de 15 à 19 heures à Paris, à l'ASIEM (6 rue Albert de Lapparent 7e arrondissement).

    Invités du colloque

    • Eric Maulin, professeur à l’université de Strasbourg et vice-président du Forum Carolus,

    • Gérard Dussouy, professeur de géopolitique à l'université de Bordeaux,

    • Magali Pernin, spécialiste en droit public, animatrice du site contrelacour.fr,

    • Françoise Bonardel, philosophe, professeur à l'université de Paris Panthéon-Sorbonne,

    • Paul-Marie Coûteaux, essayiste,

    • Pierre Le Vigan, écrivain et journaliste d’Éléments,

    • Alain de Benoist, essayiste et directeur de Krisis et Nouvelle Ecole.

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  • Europe-marché ou Europe-puissance ?...

    Colloque éléments europe.jpg

    À l’occasion de la parution d'un numéro spécial «Europe», la revue Eléments a le plaisir de vous inviter à participer au colloque «Europe-marché ou Europe-puissance ?», le samedi 26 avril prochain, qui aura lieu de 15 à 19 heures à Paris, à l'ASIEM.

    Le rêve européen s’est transformé en cauchemar. L’Union européenne traverse une crise de légitimité sans précédent. Et le spectacle qu’elle offre n’a rien pour enthousiasmer. Le sentiment le plus répandu est que l’Europe se construit désormais contre les Européens. Un sondage Ipsos a révélé que 70 % des Français souhaitent « limiter les pouvoirs de l’Europe ». Comment en est-on arrivé là ?

    Invités du colloque

    Eric Maulin, professeur à l’université de Strasbourg et vice-président du Forum Carolus,

    Gérard Dussouy, professeur de géopolitique à l'université de Bordeaux,

    Magali Pernin, spécialiste en droit public, animatrice du site contrelacour.fr,

    Françoise Bonardel, philosophe, professeur à l'université de Paris Panthéon-Sorbonne,

    Paul-Marie Coûteaux, essayiste,

    Pierre Le Vigan, écrivain et journaliste d’Éléments,

    • Alain de Benoist, essayiste et directeur de Krisis et Nouvelle Ecole.

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