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mussolini - Page 7

  • L'Italie, le fascisme et l'Etat...

    Les éditions de la Rue d'Ulm viennent de publier L'Italie, le fascisme et l'Etat - Continuités et paradoxes, un essai de Sabino Cassese. Juge au Conseil constitutionnel italien, l'auteur est un grand spécialiste du droit administratif, dont plusieurs ouvrages ont été traduits en français.

     

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    " Ce livre constitue à la fois une histoire des institutions fascistes et une étude de l’État césariste. Le fascisme se proclama totalitaire et corporatiste, mais fut-il véritablement l’un et l’autre ? Il prétendit construire un État nouveau, mais réutilisa en abondance des éléments de l’État libéral. Autoritaire et dictatorial, il concentra les pouvoirs publics, mais accepta aussi leur relative pluralisation. Il intégra les organisations de défense des intérêts économiques et sociaux, supprima les élections libres, créa un ersatz de représentation politique, utilisa des organisations satellites, mais eut recours à des administrations parallèles pour gérer la crise économique.
    Sabino Cassese bouscule des idées-reçues, sur l’existence même d’un État spécifiquement fasciste, sur les liens entre cet État et l’État libéral, sur ses héritages dans l’État démocratique, sur les réalités et les conséquences du corporatisme mussolinien, souvent escamotées. Les faits qu’il met au jour prendront à contre-pied bien des certitudes et des représentations idéologiques touchant au fascisme, au totalitarisme et à la nature même de l’État, pouvant susciter en France comme en Italie le débat, au-delà des polémiques."

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  • Une histoire du fascisme italien...

    Les éditions Ellipses viennent de publier un ouvrage de Michel Ostenc intitulé Mussolini - Une histoire du fascisme italien. Historien, spécialiste de l'Italie, Michel Ostenc est l'auteur notamment de Intellectuels italiens et fascisme (Payot, 1983) et de Ciano - Un conservateur face à Hitler et Mussolini (Editions du Rocher, 2007).

     

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    " L'Histoire de l'Italie mussolinienne est longtemps demeurée un domaine qui vit triompher le préjugé et fleurir des collections d'idées reçues considérées comme des vérités incontournables. L'antifascisme des vainqueurs de la seconde guerre mondiale a imposé ses oukases aux historiens, particulièrement en France où l'étude de l'Italie contemporaine est une parente pauvre de l'Histoire universitaire. Le renouvellement complet de l'historiographie de la période qu'ont engendré, au delà des Alpes, les travaux d'un Renzo de Felice ou d'un Emilio Gentile a bousculé les interprétations conventionnelles qui ont longtemps prévalu et c'est une synthèse originale de toute cette nouvelle donne que nous propose l'ouvrage de Michel Ostenc. Se gardant des lectures de l'époque marquées du sceau de l'anachronisme et fondant ses analyses sur une connaissance approfondie du contexte italien, l'auteur nous offre une approche novatrice du Ventennio Nero. En lieu et place du manichéisme idéologique qui s'est trop souvent imposé, il ouvre des pistes nouvelles, en suivant au plus près le parcours de Mussolini, de l'extrême-gauche socialiste au nationalisme autoritaire et totalitaire, en posant au passage de nouvelles questions, relatives à la propagande du régime ou aux conceptions économiques et sociales qu'il tenta d'expérimenter, dans une Italie qui, pour une bonne part, réalisa à travers le fascisme sa nécessaire transition vers la modernité. "

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  • 1943 : la chute de Mussolini...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 69, novembre - décembre 2013).

    Le dossier central est consacré à la chute de Mussolini. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Conrad ("Le bilan du Ventennio nero"), de Guillaume Livet ("Le débarquement de Sicile"), de Thierry Buron ("8 septembre 1943 : un armistice humiliant" ; "1943, l'année fatale pour l'Europe"), de Martin Benoist ("Otto Skorzeny enlève Mussolini" ; "La Decima Flottiglia MAS"), de Jean-Emmanuel Dorcines ("La mort de Mussolini") et de Philippe d'Hugues ("Robert Brasillach et la fin du fascisme").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec l'historien du droit Jean-Louis Harouel ("Regard sur le christianisme") ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Alphonse de Lamartine, un romantique en politique"), de Jean-François Gautier ("Richard Wagner et la France"), de Beata de Robien ("Eleanor Roosevelt, une femme d'influence sous influence"), de Péroncel-Hugoz ("Farouk, un monarque diffamé") d'Aude de Kerros et Christine Sourgins ("La prise de pouvoir de l'art dit "contemporain") et de Philippe d'Hugues ("Raoul Girardet, un historien français").

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  • Rome, ville éternelle...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 67, juillet - août 2013). A la suite de la mort de Dominique Venner, c'est Philippe Conrad qui reprend le flambeau et assure la direction de la revue.

    Le numéro s'ouvre, bien évidemment, par l'hommage que rendent à Dominique Venner de nombreux écrivains, historiens et journalistes.

    Le dossier central est consacré à Rome. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Conrad ("Aux origines de l'Urbs, de la légende à l'histoire"), de Jean-Louis Voisin ("L'héritage de Rome"), de Dominique Venner ("Comment l'Empire est devenu chrétien"), de Bernard Fontaine ("La papauté romaine au Moyen Âge"), de Jean-Joël Brégeon ("La Rome de la Renaissance", "1527 : le sac de Rome"), de Martin Benoist ("La papauté face au défi de l'unité italienne"), de Michel Ostenc ("La Rome de Mussolini") et de Philippe d'Hugues ("De Rome à Cinecitta") ainsi que des entretiens avec Yann Le Bohec ("Le miracle romain") et Jean Delumeau ("La seconde gloire de Rome").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec la sinologue Anne Cheng ("La Chine d'hier et d'aujourd'hui") ainsi que des articles de Dominique Venner ("De la gauche au capitalisme absolu"), de Jean-Jacques Langendorf ("Jomini l'incompris") ou de Francis Bergeron ("Henri Béraud, l'épuré qui n'avait pas collaboré ") et la chronique de Péroncel-Hugoz.

     

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  • Mammouth...

    Les éditions Liana Lévi viennent de publier Mammouth, le premier roman d'Antonio Pennacchi. Ecrivain populiste inclassable, passé dans sa jeunesse du néo-fascisme au maoïsme, et se réclamant désormais, l'âge venu, d'un facho-communisme aussi original que sympathique, Antonio Pennacchi est l'auteur de Mon frère est fils unique (Le Dilettante, 2007), chronique de l'éducation sentimentale et politique d'un jeune italien dans les années 60, et de Canal Mussolini (Liana Lévi, 2012), récit des aventures d'une famille engagée dans le colossal chantier mussolinien de l'assèchement des marais Pontins au sud de Rome.

     

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    "Bleu de travail et bleus à l’âme. Tels sont les signes distinctifs de Benassa, le coriace leader syndical de l’usine de câbles Supercavi. Depuis vingt ans, dans chaque manif, chaque grève, les ouvriers ont scandé avec lui : « Un pour tous, tous pour un ! » Mais, en Italie comme ailleurs, la loi du marché torpille peu à peu l’unité syndicale et les idéaux révolutionnaires. Le drapeau rouge est en berne et Benassa broie du noir. Ça tombe bien : les patrons aussi en ont assez de cet énergumène et ont décidé de lui faire une offre qui ne se refuse pas…
    Entremêlant le récit des quelques jours qui précèdent sa décision, les faits d’armes du syndicat et les portraits savoureux des ouvriers de Supercavi, ce roman d’Antonio Pennacchi compose une peinture drôle et fraternelle de la classe ouvrière."

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  • Canal Mussolini...

    Les éditions Liana Levi viennent de publier Canal Mussolini, un roman d'Antonio Pennacchi, qui a reçu en 2010 le prix Strega, l'équivalent du prix Goncourt en Italie. Un précédent roman de cet auteur, intitulé Il fasciocommunista, a déjà été traduit en français sous le titre Mon frère est fils unique (Le Dilettante, 2007), après son adaptation au cinéma avec le remarquable acteur italien Riccardo Scamarcio.

    Politiquement incorrecte et inclassable, l'oeuvre de Pennacchi fait grincer des dents. Si l'homme n'est pas banal - ouvrier  pendant une quinzaine d'années, il s'est lancé tardivement dans des études universitaires et a publié son premier roman à 44 ans -, son parcours politique l'est moins encore, puisqu'il est passé en quelques années des jeunesses du MSI (néo-fasciste) à l'extrême-gauche maoïste. Plus récemment, s'il a fait partie des intellectuels qui se sont radicalement opposés à Berlusconi, il l'a fait, pour sa part, sur des bases assez originales, puisqu'il a soutenu en 2011 une liste facho-communiste aux élections municipales de sa ville natale de Latina, comme l'a raporté le quotidien le Monde. Difficile pour un journaliste parisien conformiste et bien propre sur lui de comprendre des déclarations comme celle-ci :« Pour vous, les Français, c'est facile de faire le tri dans votre héritage. La droite pétainiste a collaboré avec les nazis, elle était raciste. Donc elle est à juste titre condamnée. En Italie, c'est plus compliqué. La dictature fasciste n'a pas tout de suite été raciste. Des architectes juifs ont inventé l'architecture rationaliste comme à Latina. La bonification est une reconquête des terres au profit des plus pauvres. Le jugement de l'Histoire sur le fascisme ne peut pas être totalement négatif. »

    Pas étonnant, donc que Marcelle Padovani, du Nouvel Observateur ait pu dire de Canal Mussolini que cet "hommage vibrant au côté laborieux du fascisme, à sa volonté de réformer et reconstruire l'Italie" avait quelque chose de révisionniste... Mais pour Philippe Chevilley, dans les Echos, c'est surtout "un tableau saisissant, humain mais sans concession, de cette « conquête » de l'Italie fasciste - façon western mussolinien". A lire, donc !

     

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    "Les Peruzzi: dix-sept frères et soeurs, une tribu. Des paysans sans terre, tendance marxiste, à la tête dure et au sang chaud. Parce qu’un certain Benito Mussolini est un ami de la famille, ils abandonnent le rouge pour le noir. En 1932, avec trente mille autres affamés, ils émigrent dans les marais Pontins, au sud de Rome, où démarre le chantier le plus spectaculaire de la dictature. Huit ans sont nécessaires pour creuser un gigantesque canal, assécher sept cents kilomètres carrés de bourbiers infestés de moustiques et bâtir des villes nouvelles. Enfin, les Peruzzi deviennent propriétaires de leurs domaines. Mais tandis que l’histoire emporte les aînés dans le tourbillon des conquêtes coloniales et de la Seconde Guerre mondiale, au Canal, les abeilles d’Armida, l’ensorcelante femme de Pericle, prédisent un sombre avenir. Entre chronique et farce, Pennacchi signe un roman époustouflant où la saga d’une famille sur trois générations croise un demi-siècle de l’histoire italienne."

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