Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

michel geoffroy - Page 24

  • Tartarin de Brégançon !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue décapant de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à l'engagement militaire de la France au Mali décidé par François Hollande...

     

    hollande chef de guerre.JPG

    Tartarin de Brégançon

    Dans son film satirique Des hommes d’influence, Barry Levinson met en scène un président impopulaire qui lance son pays dans une guerre montée de toutes pièces – qui ressemble fort à celle du Kossovo – pour essayer de regagner les faveurs de l’opinion en vue des prochaines élections. 
    Dans le film, le président est américain. Mais en France la réalité dépasse la fiction cinématographique !

    Francois Hollande est enfin populaire !

    Voilà en effet François Hollande, le plus impopulaire des présidents de la Ve République, saisi à son tour par la fureur guerrière : les opérations au Mali contre les « islamistes » ont opportunément été déclenchées au moment où près de 1 million de personnes descendaient dans la rue contre le mariage des homosexuels. Un pur hasard évidemment.

    Et puis les médias s’empressent de nous dire que depuis cette initiative, François Hollande deviendrait très populaire… à Bamako (par exemple LeMonde.fr du 15 novembre 2013), et qu’il va rebondir bientôt. Il paraît même qu’une majorité de nos concitoyens approuveraient cette intervention militaire. En particulier à Montreuil, où il y a beaucoup de… Maliens.

    Mais de qui se moque-t-on ?

    C’est une intervention ? Non : une gesticulation

    Sur le fond il faut sans aucun doute combattre l’islamisme. Mais encore faudrait-il le combattre aussi à Londres, à Madrid, à Toulouse, à Marseille ou en Seine-St Denis. On ne peut pas dire que les initiatives des socialistes aillent dans ce sens.

    Et puis cette intervention au Mali ne s’attaque pas aux racines de l’islamisme ni à ses soutiens réels au Pakistan ou dans les pétro-monarchies, par exemple, que l’on ne cesse au contraire de courtiser. Sans parler de l’effet des révolutions arabes sur la promotion d’un islam radical. Il faut redouter malheureusement que cette intervention militaire ne soit qu’une tartarinade de peu d’effet durable.

    En outre, les gesticulations militaires françaises au quatre coins du monde masquent le piètre état réel des forces armées françaises et la nullité de la prétendue défense européenne.

    La France fait croire qu’elle joue encore dans la cour des grands, alors qu’elle engage en réalité une très grande part de ses maigres ressources militaires dans des opérations à l’utilité stratégique douteuse, voire, dans le cas du Kossovo, à la nocivité certaine. Nos avions de transport sont à bout de souffle. En Afghanistan, au début, nos militaires achetaient des téléphones portables pour communiquer : plus efficaces que les moyens militaires ! Et les opérations aériennes en Libye ont vite épuisé notre stock de missiles. Sans parler du choc auquel sont confrontés nos matériels et nos soldats, propulsés dans une vraie guerre face à de vrais combattants : dur apprentissage, comme en attestent, hélas, le nombre de nos morts.

    Mais en réalité tout cela importe peu aux politiciens.

    Honni soit qui Mali pense !

    Comme disait Tocqueville dans une formule célèbre, « Les démocraties ne règlent guère les questions du dehors que pour les raisons du dedans. »

    En France les mauvaises nouvelles s’accumulent et l’image du gouvernement et du président socialistes ne cesse de se dégrader. Elle atteint un niveau de défiance inégalé sous la Ve République. Le projet de mariage homosexuel a en outre dressé la France réelle contre l’oligarchie. Et ce n’est pas fini car la crise économique continue et plus rien ne marche vraiment dans notre pays.

    Ces opérations viennent à point nommé pour détourner l’attention sur une réalité française peu brillante et pour faire croire aux Français qu’ils ont encore un chef d’Etat. 
    Comme dans le film de Barry Levinson, nos stratèges en communication ont sans doute pensé qu’en faisant voler une fois encore nos Mirages et nos Rafales, nos gouvernants auraient quelque répit bienvenu. 
    Certains rêvent même d’une union nationale autour de Flanby, devenu dieu de la guerre. Il suffit de voir les premières pages du Monde, de Libération ou du Parisien, ou d’écouter la télévision ces derniers jours, pour comprendre quel jeu cynique certains jouent.

    Mais ils prennent leurs désirs pour des réalités. Le Mali passera comme le reste : mais le chômage, les petits boulots précaires, les impôts, la délinquance, l’immigration, les initiatives « sociétales » farfelues de nos édiles ne passeront pas mieux.

    Le Monde écrit : « L’offensive française sauve un pouvoir en pleine déroute » (leMonde.fr du 15 janvier 2013), mais, hélas, pas au second degré : le journal évoque le Mali, pas le gouvernement français…

    Michel Geoffroy (Polémia, 17 janvier 2013)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Immigration - catastrophe : un grand merci aux responsables !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré aux responsables de l'immigration, qu'il ne faut jamais oublier dans nos voeux...

     

    Clandestins 2.jpg

    Immigration-catastrophe : Merci les patrons ! Merci les partis «républicains » ! Merci les élites africaines !

    Merci les patrons !

    Merci au patronat français qui, avec une belle constance, a fait pression sur les gouvernements successifs de la Ve République pour faire ouvrir toutes grandes les portes de l’immigration de travail puis de peuplement, sans jamais en supporter les conséquences collatérales !

    Merci en particulier à tous les dirigeants de l’industrie automobile française qui ont organisé dans les années 1960 des caravanes de promotion dans les pays du Maghreb, pour recruter à bas prix une main-d’œuvre destinée à concurrencer les salariés français ainsi que leurs syndicats et à éviter aussi aux entreprises d’investir dans l’innovation.

    Merci à tous les patrons qui préfèrent employer des immigrés, en situation régulière ou non, en particulier dans les métiers de la restauration, du nettoyage, du gardiennage ou dans les services à la personne et les travaux publics.

    Merci au MEDEF de promouvoir la « diversité » dans les entreprises et d’expliquer que notre économie a toujours plus besoin d’immigrés.

    Merci à tous ces patrons du CAC 40 de chanter les vertus du métissage, eux qui habitent dans les beaux quartiers sécurisés, qui se déplacent toujours en voiture avec chauffeur et dont les enfants ne font leurs études que dans des écoles privées ou à l’étranger.

    Merci aussi aux syndicats de veiller scrupuleusement au respect des droits sociaux de tous les immigrés.

    Merci aux partis « républicains » !

    Merci à tous les partis « républicains », de droite comme de gauche, d’avoir toujours répondu avec bienveillance aux attentes du patronat depuis 50 ans. Merci aux élus locaux de faciliter la construction de mosquées qui égayent tellement nos paysages.

    Merci à Georges Pompidou d’avoir fait voter la loi Pleven qui rend illégale la préférence nationale en l’assimilant à une discrimination.

    Merci à Valery Giscard d’Estaing et à Jacques Chirac d’avoir ouvert la voie au regroupement familial.

    Merci à François Mitterrand d’avoir dit que les immigrés étaient « chez eux chez nous » et d’avoir fait voter des textes réprimant pénalement toute critique des conséquences de l’immigration. Merci aussi à lui d’avoir installé les ligues de vertu « antiracistes » en gardiens vigilants de la bonne moralité publique, avec le concours zélé des juges.

    Merci à Edouard Balladur d’avoir réformé le code de la nationalité pour faciliter son acquisition.

    Merci à Nicolas Sarkozy d’avoir repris le concept de « discrimination positive » au bénéfice des personnes d’origine immigrée. Merci aussi à lui pour avoir fait de Mayotte un département comme les autres, au bénéfice de tous les migrants comoriens.

    Merci à François Hollande de promettre de donner bientôt aux étrangers le droit de vote aux élections locales.

    Merci aussi à François Mitterrand et à Jacques Chirac d’avoir fait adopter le Traité de Maastricht qui supprime les frontières de l’Europe et instaure le principe de libre circulation entre tous les Etats membres de l’Union européenne, au bénéfice de tous les migrants.

    Merci enfin aux églises, aux ONG, aux bénévoles et aux intellectuels médiatiques, d’avoir apporté leur précieuse caution morale à la noble cause de l’immigration.

    Merci les juges !

    Merci à tous les juges, choisis par ces mêmes gouvernements, qu’ils siègent à la Cour européenne des droits de l’homme, au Conseil d’Etat, à la Cour de cassation et dans les juridictions de première instance, de veiller à ce que les droits humains des migrants, spécialement lorsqu’ils s’efforcent d’entrer sans autorisation sur notre territoire, soient scrupuleusement respectés.

    Et merci aux associations de défense des droits des immigrés financées par le contribuable français et leurs avocats, de leur apporter tout leur concours.

    Merci à l’Afrique !

    Merci aussi aux pays africains, du Nord comme du Sud, de nous faire profiter de leur belle jeunesse, prolifique, sportive et souriante !

    Merci aux élites africaines, qui ont souhaité hier que nous quittions leurs pays, de faire en sorte que leurs concitoyens cherchent aujourd’hui à s’installer dans le nôtre.

    Merci en particulier aux gouvernements africains, bénéficiaires depuis les indépendances, soit depuis plus de 50 années maintenant, d’une aide internationale massive en vue du « développement » de leur pays, de ne toujours pas pouvoir réguler la croissance de leur population ni assurer sa sécurité ou sa prospérité, comme ont pourtant su faire les pays émergents, en particulier en Asie. Merci à eux de nous rappeler nos lourdes responsabilités de colonisateurs dans cette situation, en omettant les leurs par la même occasion.

    Merci à eux qui testent pour nous toutes les formes possibles de gouvernements avec une belle constance – socialiste, marxiste, révolutionnaire, autoritaire, démocratique, libéral, tribal, islamique – pour aboutir toujours aux mêmes médiocres résultats.

    Merci à ceux qui profitent de la rente pétrolière ou gazière, qu’ils n’ont pas réussi à valoriser sans l’assistance ou l’intervention des Occidentaux, mais sans jamais doter leur population de conditions stables de vie.

    Merci aussi à toutes les institutions caritatives et à toutes les institutions internationales pour le développement, de nous présenter régulièrement des photos d’enfants sous-alimentés afin de nous mobiliser pour de justes causes : merci à eux d’omettre, par une pudeur bien compréhensible, de nous montrer les palais où habitent les dirigeants de ces pays ou bien les dépenses somptuaires qu’ils aiment faire au profit de leurs familles ou de leurs clans.

    Merci à tous les chefs d’Etat africains qui ont tellement confiance dans l’avenir de leur pays qu’ils placent leurs modestes économies à l’étranger où ils aiment d’ailleurs prendre leur retraite.Merci à tous ces étudiants africains qui peuplent nos universités de rester chez nous, plutôt que de retourner faire profiter leur pays de leur savoir.

    Merci surtout au peuple français, d’acquiescer à tout cela !

    Michel Geoffroy (Polémia, 29 décembre 2012)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 1 commentaire Pin it!
  • La « post-démocratie » ethnique en marche ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré aux logiques politiques de la post-démocratie...

    Obama Hollande.jpg

    Barack Hollande et François Obama : la « post-démocratie » ethnique en marche

    La réélection de Barack Obama et l’élection de François Hollande présentent d’inquiétantes similitudes malgré la dissemblance des systèmes et des traditions politiques respectives.

    Où sont les électeurs ?

    Tant la victoire de Barack Obama que celle de François Hollande s’inscrivent d’abord dans une participation électorale faible : estimée pour le moment à 60% aux Etats-Unis. En France au second tour de l’élection présidentielle le taux d'abstention a atteint 19,66%, soit un taux de participation meilleur qu’aux Etats-Unis. Mais, si l’on y ajoute les votes blancs ou nuls qui représentent 5,80% des votants, on obtient un total de 25,46%, soit un quart de l’électorat qui n’a pas voulu choisir entre Sarkozy et Hollande. Au second tour des législatives françaises 47,6% de l’électorat s’est en outre abstenu ou a voté blanc ou nul : un record.

    L’élu minoritaire

    Ensuite, dans les deux cas l’élu est minoritaire auprès du groupe électoral central autochtone.

    Barack Obama n’a recueilli que 39% des voix des électeurs blancs non hispaniques. Par contre, 93% des Noirs et 71% des Hispaniques auraient voté pour lui (Le Monde du 9 novembre 2012).

    François Hollande n’a pas obtenu la majorité des voix des votants, mais seulement 48,6% ; par contre, il aurait obtenu 86% des voix des électeurs musulmans au second tour des présidentielles selon l’IFOP (Les Echos du 20 juillet 2012). Il a aussi obtenu une très large majorité des voix dans les DOM : les Antilles et La Réunion lui ont apporté 600.000 voix. Alors que son écart en voix avec N. Sarkozy était relativement faible, ces très bons scores dans ces populations ciblées ont fait la différence.

    L’élu des minorités : post-démocraties et niches ethniques

    Barack Obama avait l’avantage d’incarner dans sa personne même les « minorités » américaines et le rêve américain, des « minorités » qui dans certains Etats représentent cependant une proportion significative de l’électorat désormais. François Hollande est un Français de souche mais qui a touché les dividendes électoraux de la posture pro-immigrés de la gauche. Le fait que le nouveau secrétaire général du PS soit un Antillais, ancien fondateur de SOS Racisme, est d’ailleurs significatif. Le cheminement est différent mais le résultat politique, identique.

    En d’autres termes la victoire électorale dans les post-démocraties se gagne désormais sur les marges dans une stratégie de niches électorales qui se trouvent aussi être principalement des niches ethniques, immigration de peuplement oblige.

    On se souvient des drapeaux africains et maghrébins brandis Place de la Bastille au soir de l’élection de François Hollande. Les images de la jubilation des partisans de Barack Obama au soir des résultats renvoient un spectacle comparable outre-Atlantique, avec une surreprésentation des Afro-Américains.

    Mais les niches ne sont pas seulement ethniques. Elles peuvent être de toute nature : sexuelles, écologistes, économiques, religieuses, etc.

    La victoire de la stratégie des niches

    En post-démocratie la théorie du marché politique s’applique pleinement, en effet : il est plus rentable de capitaliser sur des groupes ciblés que l’on peut mobiliser que de tenter de séduire tout le monde par un programme forcément complexe, voire contradictoire.

    Aux Etats-Unis, le vote blanc s’est dispersé entre démocrates, républicains et abstentionnistes, alors que les minorités se sont concentrées sur le candidat démocrate. En France, les Français de souche se sont dispersés entre l’abstention et les différentes familles politiques, alors que les personnes d’origine allogène se sont concentrées sur le vote socialiste.

    La niche ethnique est particulièrement avantageuse en outre. En effet, les personnes d’origine immigrée, ou afro-américaine pour les cas des Etats-Unis, ont naturellement tendance à constituer des groupes homogènes, conscients de leur identité et de leur solidarité, quand elles sont nombreuses, ce qui est le cas aujourd’hui : soit parce qu’elles proviennent de cultures où les solidarités familiales sont fortes car elles n’ont pas encore été touchées par l’individualisme narcissique, à la différence des Européens de souche ; soit parce qu’elles ont été instrumentées par l’idéologie victimaire dominante. C’est justement l’effet, sinon la fonction, du discours « antiraciste » sur les droits civiques et les discriminations dont seraient victimes ces populations, que de les constituer en groupes de victimes homogènes et solidaires.

    La démocratie à la niche !

    Des deux côtés de l’Atlantique, cette stratégie de niche a permis à des candidats d’être élus malgré une absence de dynamique en leur faveur, car dans un régime de bipolarisation, de droit comme de fait, il n’y a pas de raz de marée électoral : les élections se gagnent, au contraire, à très peu de voix.

    Aux Etats-Unis le bilan de Barack Obama était décevant et l’hypothèse d’un score égal avec Mike Romney n’était d’ailleurs pas écartée. En France, comme le déclarait significativement François Rebsamen, « la gauche a remporté une victoire électorale grâce à son unité et au talent de François Hollande, mais elle est minoritaire idéologiquement. La droitisation de la société française est une réalité qui s'accélère » (Les Echos du 26 octobre 2012) : en d’autres termes, un président de gauche a été élu dans une France autochtone de droite.

    Grâce à la mobilisation des niches minoritaires Barack Obama et François Hollande ont quand même été élus.

    Vive la post-démocratie !

    L’immigration arbitre des élections

    Dans les deux cas, enfin, leurs adversaires ont été handicapés électoralement par la question de l’immigration et sans doute plus gravement en France qu’aux Etats-Unis.

    Les minorités ont choisi manifestement, en effet, le candidat qui tenait le discours le plus laxiste vis-à-vis de l’immigration, ce qui témoigne d’une préférence communautaire évidente mais que l’idéologie dominante, individualiste et « antiraciste », refuse de reconnaître comme telle.

    Le candidat républicain a tenu un discours de fermeté vis-à-vis de l’immigration pour obtenir l’investiture, discours qui l’a desservi ensuite dans certains Etats où les Hispaniques sont nombreux.

    L’image de Nicolas Sarkozy brandissant un kärcher dans les banlieues l’a desservie vis-à-vis des électeurs d’origine immigrée, même si elle n’était que pure communication politique vis-à-vis des Français de souche. En France, ce handicap a été d’autant plus prononcé qu’il se doublait de la fracture entre une droite dite « républicaine » et le Front national précisément sur la question de l’immigration. Cette fracture a renforcé en retour l’efficacité de la stratégie de niches conduite par la gauche.

    Le moteur de la post-démocratie, dans un monde occidental ouvert à l’immigration de peuplement, est de substituer, à la dynamique majoritaire « un homme une voix », une logique oligarchique d’affrontement de niches minoritaires. La droite en France n’a aucun avenir si elle ne s’adapte pas à cette nouvelle règle du jeu. A elle la responsabilité de mobiliser la niche des Français européens et blancs.

    Michel Geoffroy
    13/11/2012

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Les médias de l'oligarchie entre glaciation et débâcle...

    Grand bond offensif.jpg

    Où en est la bataille médiatique ? Réponse Place Saint-Georges à Paris, samedi 13 octobre, à la cinquième Journée de la réinformation de Polémia : « Face à la tyrannie médiatique, pour un grand bond offensif ». Avec Jean-Yves Le Gallou, Michel Geoffroy, Benjamin Dormann (Ils ont acheté la presse), Yves Le May (Novobreizh), Philippe Milliau (Notre Antenne) et Claude Chollet (Observatoire des journalistes et de l’information médiatique). Face à la tyrannie médiatique, pour un grand bond offensif, rendez-vous à Paris, dans les salons Dosnes-Thiers, à partir de 9h30, métro Saint-Georges.

    Inscription sur place ou sur le site de Polémia

    Lien permanent Catégories : Infos 0 commentaire Pin it!
  • Vessies ou lanternes ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à deux exemples de cette désinformation quotidienne que nous font subir les médias du système...

    Harcèlement.jpeg

     

    De Bruxelles à Strasbourg : comment les médias s'efforcent de nous faire prendre des vessies pour des lanternes

    Les méchants sexistes bruxellois Les médias ont révélé qu’à Bruxelles la police pourrait désormais dresser des amendes aux « Bruxellois » qui se livreraient à des injures dans la rue, sans passer par le parquet. Et tout le monde de se réjouir que « toute forme d’insulte sexiste, homophobe ou raciste ou autre est dorénavant réprimée par une amende de 75 à 250 euros» (leFigaro.fr du 5/9/2012). On va enfin faire reculer le sexisme en Belgique ! On nous dit aussi que la décision résulterait d’un documentaire «Femmes de la rue » dans lequel avaient été filmées en caméra cachée les injures dont la réalisatrice, Sofie Peeters, avait été victime « dans les rues d’un quartier populaire ».

    On ne savait pas jusque-là que les Belges étaient particulièrement réputés pour leurs injures ou leur manque de galanterie à l’encontre des femmes, même si le Manneken-pis montrait son zizi à Bruxelles depuis fort longtemps.

    Mais les quelques séquences (rares car vite censurées) de ce documentaire qui ont été diffusées en France nous éclairent sur l’identité de leurs auteurs : on y a vu en effet une femme, tête nue et en robe légère, se faire insulter ou poursuivre de leurs assiduités par des gens qui, malgré le floutage politiquement correct des visages, ne paraissaient ni wallons ni flamands. Quand on sait en outre que Bruxelles comporte une forte proportion de population d’origine extra-européenne et de religion non chrétienne, on commence à se douter de quelque chose.

    Cacher la vraie information

    Mais la fonction véritable des médias aujourd’hui n’est pas de nous « informer », ce qui impliquerait au moins de mettre en perspective les faits pour leur donner un sens. Elle consiste, au contraire, à essayer de dépeindre d’une couleur la plus aimable possible la cruelle réalité, à défaut de pouvoir la censurer.

    La réalité n’est pas qu’on ait trouvé un nouveau moyen de lutter contre les « stéréotypes sexistes » en Belgique. Non, la véritable information, c’est qu’à Bruxelles comme dans beaucoup de « quartiers populaires », une femme européenne – donc impudique aux yeux de leurs nouveaux habitants – ne peut plus se promener tranquillement sans se faire insulter ou draguer outrageusement, puisque assimilée à une personne de petite vertu.

    Mais cette information-là, taboue pour le Système, doit donc se trouver diluée dans un pathos destiné à faire croire que le problème viendrait d’un « sexisme » indéfini, alors qu’il résulte d’une situation bien identifiée mais politiquement incorrecte : le choc des civilisations sur le sol de l’Europe. Alors les journalistes, salariés du Système, font de leur mieux pour tourner autour du pot.

    Une curieuse faculté

    On nous a annoncé aussi l’ouverture d’une « faculté » de théologie musulmane à Strasbourg, destinée à la formation des imams turcs et mise en place avec le concours de la municipalité socialiste : une première en France, souligne le journaliste de service, chargé de saluer ce remarquable progrès vers un islam à la française (Le Monde du 31/8/2012, article de Guillaume Perrier).

    Le pauvre s’y prend cependant bien mal, qui nous dit quand même que ce projet a été soutenu par la Turquie, que l’établissement a d’ailleurs été visité par le ministre turc des Affaires étrangères, que l’enseignement se fera en turc et que le diplôme sera délivré par le département de théologie de l’Université d’Istamboul. Les formateurs viennent aussi de Turquie. Le journaliste nous dit également que le projet a été défendu à la municipalité par un élu dont le nom a plutôt une consonance anatolienne et que ce dernier aurait d’ailleurs obtenu le jumelage de Strasbourg avec un sympathique village islamiste. Enfin, on comprend que les gentils Ottomans se sentent si soutenus qu’ils souhaitent désormais ouvrir à Strasbourg un établissement secondaire de même nature, calqué sur les lycées d’enseignement religieux, et des centres de formation d’imams dans plusieurs villes de France.

    Curieuse « faculté », quand même, qui n’enseigne en turc qu’à des Turcs et se place sous le patronage du gouvernement turc. On ne voit pas très bien en quoi cela va faciliter la francisation de l’islam ou l’intégration des Turcs. Mais apparemment cela n’est pas un problème pour Guillaume Perrier.

    L’info pour cacher la vérité

    Le journaliste n’entre pas, bien sûr, dans ces considérations, même s’il se croit quand même obligé d’écrire le mot « faculté » entre guillemets. Il ne nous indique pas non plus l’importance de la communauté turque en Alsace, ni pour quelles raisons elle s’y est installée ni si elle « s’intègre » bien. Il n’aborde pas la nature des facilités offertes par la municipalité de Strasbourg.

    Non. Ce serait là sans doute sortir de « l’info » pour aborder les rivages dangereux de l’opinion ! Surtout pas : le salarié du Monde a pour seule mission de nous faire croire que former en turc des imams turcs sur le sol français nous fait progresser collectivement dans la voie de la « laïcité positive ». La seule question qui semble le préoccuper, et qui conclut d’ailleurs l’article, est d’ailleurs de regretter que le diplôme délivré ne le soit pas en français.

    « L’info » passe comme toujours à côté de l’essentiel. C’est même sa véritable fonction : submerger le lecteur, et plus encore le téléspectateur, sous un déluge d’insignifiance.

    Les médias vous « informent » . Dormez, braves gens !

    Michel Geoffroy (Polémia, 11 septembre 2012)

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Cela ne se présente vraiment pas bien...

    Nous reproduisons ci-dessous ce point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à l'enlisement précoce de l'action du président de la république et de son gouvernement...

     

    hollande-critiques31.jpg

    Présidence Hollande : cela ne se présente vraiment pas bien

    Il y a comme un malaise en France depuis le 6 mai dernier.

    Les derniers sondages montrent une chute de popularité très rapide du président de la République et de son gouvernement : 11 points perdus entre juillet et aout selon le sondage Ipsos / Le Point (réalisé du 24 au 27 aout). Une majorité de personnes interrogées (47%) se déclare désormais insatisfaite de l’action de la nouvelle majorité.
    L’inquiétude sur le pouvoir d’achat (baromètre Viavoice-BPCE / Les Echos) suit la même pente. La moitié des personnes interrogées (46%) estime que leur pouvoir d’achat va diminuer au cours des trois prochains mois : soit 10 points d’inquiétude de plus qu’en mai 2012. On ne peut pas s’empêcher de rapprocher ces deux résultats.

    Certes il est vrai que la nouvelle majorité socialiste hérite d’une situation difficile dans tous les domaines. Le premier ministre n’a pas manqué de reprendre l’argument. Mais on ne peut pas dire pour autant que le nouvel exécutif s’empresse de rassurer les français. Il donne au contraire l’impression d’être ailleurs.

    Demandez le programme !

    Obnubilé par le souci de paraître « normal », en rupture avec le style touche-à-tout de son prédécesseur, le président Hollande a tout d’abord réussi la performance de disparaître du paysage politique français en quelques semaines. On nous dit qu’il est parti maintenant au chevet de l’économie espagnole : c’est sympathique mais n’a-t-il pas d’autres priorités ?

    Alors que son programme de « changement » et de « justice » peine déjà à se concrétiser, les eurobonds sont passés à la trappe ; on ne sait plus ce que devient le pacte de croissance européen mais en revanche le nouveau traité budgétaire, encore plus coercitif, avance très bien. Les allemands n’ont pas vraiment changé de point de vue. Le gouvernement proclame son intention de poursuivre la réduction des déficits publics mais en augmentant aussi les impôts : il prétendait ne faire payer que « les riches ». On admet maintenant que l’alignement de la fiscalité de l’épargne sur celle du travail touchera aussi les classes moyennes, ce qui est une évidence. Et puis il ne faut pas braquer le patronat, d’autant que beaucoup de grands patrons sont de gauche, aussi qui restera pour payer sinon les salariés ?

    Soucieux sans doute de se doter d’une stature, le président de la République se pique de vouloir secourir les Syriens, alors que le retrait d’Afghanistan, promis et annoncé, se révèle plus complexe que prévu. Comprenne qui pourra.

    Et voilà que l’on ressort les vieilles lunes « sociétales » de la gauche : l’ouverture de salles de shoot, le mariage homosexuel, les contrats aidés, les zones prioritaires d’on ne sait plus quoi au juste, les alternatives à la prison, le sort des Roms : assurément des préoccupations au cœur de nos concitoyens ! Les habitants d’Amiens vont sans doute apprécier.

    Pilotage à vue du social-libéralisme mondialiste

    Tout cela sent l’improvisation et le pilotage à vue, et un nombre croissant de Français commence à s’en rendre compte avec stupeur.

    L’exécutif veut faire croire qu’il met en œuvre son programme mais, son seul programme, c’était de parvenir au pouvoir en battant Sarkozy par tous les moyens. Dotée de tous les pouvoirs, une première sous la Ve République, la gauche ne sait maintenant plus quoi en faire et cela se voit.

    Et puis quel changement la gauche pourrait-elle vraiment apporter à la situation de notre pays, alors que la crise contemporaine résulte justement de la mise en œuvre du social-libéralisme mondialiste qu’elle n’a cessé de promouvoir et de l’idéologie des droits de l’homme qui est son fond de commerce ?

    Après la droite version Chirac/Sarkozy, la gauche est en train de démontrer à son tour que le système n’est vraiment plus amendable de l’intérieur. On s’en doutait, en voilà la confirmation.

    La chute

    L’usure politique est donc très rapide, d’autant que le président Hollande était déjà mal élu, ne devant sa victoire qu’à la mobilisation du vote ethnique supplétif.

    Mitterrand avait mis 2 ans pour décrocher dans l’opinion, mais il avait quand même été réélu en 1988.

    Chirac avait dégringolé en un an, après les manifestations étudiantes de 1986 qui vont frapper de stérilité la majorité parlementaire de droite sous la cohabitation. Mais il a quand même réussi à se faire élire président de la République. Sarkozy a mis 6 mois pour chuter dans l’opinion et ne s’en est jamais remis.

    Francois Hollande est en train d’inaugurer un nouveau style de dégringolade : la dégringolade en 100 jours.

    Le spectacle vient à peine de commencer que l’on a déjà l’impression que la pièce est jouée. On attend la suite avec intérêt ….

    Michel Geoffroy (Polémia, 3 septembre 2012)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!