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libéralisme - Page 22

  • Delenda America !...

    Les éditions Baudelaire ont publié en avril 2011 un curieux roman de Philippe Simonnot intitulé Delenda America. Ancien journaliste au quotidien Le Monde, professeur d'économie, Philippe Simonnot est un libéral non-conformiste, auteur de nombreux essais.

    Vous pouvez visiter le site Delenda America qu'il aconsacré à son roman...

     

     

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    "Je m’appelle Joseph Altenberg. J’avais vingt ans le 11 septembre 2001. J’ai assisté en direct à l’écroulement télévisé des Twin Towers et ces images ne cessent de me hanter. Depuis j’entends des voix qui disent Delenda America (Il faut détruire l’Amérique).

    Je suis très riche, ayant hérité de l’immense fortune de mon père, fameux galeriste de la rue de Seine. Je dois dire tout de suite que je suis le petit-fils du Altenberg qui, à Vienne, servait de marchand au jeune Hitler pour écouler ses aquarelles et autres « chef-d’œuvre » en cartes postales…

    Hanté par ces voix, je suis allé voir un psychanalyste. Les résultats – inattendus – de ma « cure » ont été ma conversion à l’islam, l’identification de ces voix et sans doute ma détermination à terminer ma vie comme martyr – afin de leur obéir. Pour l’édification des générations futures, et pour les dégoûter à tout jamais du freudisme, du judaïsme, du sionisme et du christianisme – quatre impostures, comme quatre cavaliers de notre Apocalypse – j’ai entrepris de raconter cette psychanalyse.

    On lira donc ici le récit des séances, quasiment une par une, d’après les notes que j’ai rédigées à chaque fois, auxquelles j’ai ajouté quelques documents que j’ai produits en cours de route."
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  • La France de Nicolas Sarkozy...

    Les éditions Desclée de Brouwer publient cette semaine La France de Nicolas Sarkozy, un recueil des chroniques de François Taillandier publiées dans le quotidien L'Humanité entre 2007 et 2011. Auteur de plusieurs essais, comme Les parents lâcheurs (Rocher, 2001), François Taillandier est aussi romancier et a, notamment, écrit une magnifique fresque romanesque en cinq volumes, intitulée La grande intrigue, parue chez Stock (mais en cours de publication en poche dans la collection Folio), que nous vous recommandons.

    Métapo infos a reproduit deux textes de cet auteur, «Pass contraception : just do it» et «Le bruit des baskets», que nous vous invitons à découvrir...

     

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    "2012 est une année d’échéance électorale importante pour la France : présidentielles, légistlatives, avec peut être une alternance en vue. C’est aussi l’occasion de bilans d’ordre politique, économique ou de société. À la croisée des chemins, notre société s'interroge sur ses options fondamentales.
    Mais qu’est donc devenu la France au cours du quinquennat de Nicolas Sarkoy ? En quoi a-t-elle changé ? Est-ce le pays du « Président des riches » pour reprendre le titre d’un récent best-seller ? Quelles sont les valeurs et les mentalités de ceux qui l’habitent ?
    En reprenant et relisant ses chroniques écrites pour le quotidien L’Humanité durant toute cette période, François Taillandier dresse un tableau vif et suggestif de notre société contemporaine."

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  • L'alternance unique...

    Le 6 octobre 2011, l'essayiste Jean-Claude Michéa était l'invité de l'émission Les Matins, sur France Culture, à l'occasion de la sortie de son livre Le complexe d'Orphée. Vous pouvez regarder - et écouter ! - cette émission ci-dessous.

     


    les matins - Jean-Claude Michéa par franceculture

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  • La subsistance de l'homme...

    Les éditions Flammarion viennent de publier La subsistance de l'homme, un ouvrage de Karl Polanyi. D'origine hongroise, historien, économiste et anthropologue, Karl Polanyi est l'auteur de La Grande Transformation - Aux origines politiques et économiques de notre temps (Gallimard, 1983 ; rééd. 2009), un essai publié initialement en 1944, qui a fait date. Il s'oppose à la vision libérale du monde ainsi qu'au rôle central du marché et défend le principe d'une économie encastrée dans la société.

     

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    "Ce recueil de textes posthumes livre, à travers une étude socio-historique, une interprétation de la nature et des racines de l'économisme contemporain.

    Penseur majeur de l'économie de marché et historien du libéralisme, Karl Polanyi reste l'un des rares théoriciens capables de nous aider à comprendre la nature du libéralisme en économie et à reconnaître les limites actuelles de nos démocraties. La Subsistance de l'homme - ouvrage inachevé paru aux États-Unis en 1977, et enfin disponible en français - prolonge et complète son oeuvre magistrale, La Grande transformation. Polanyi y formulait une critique de l'utopie libérale du XIXème siècle à l'origine du mouvement social d'autoprotection, de l'"État providence", aujourd'hui encore fortement menacé.

    En prenant le parti d'analyser la subsistance de l'homme sur une très longue période historique, Polanyi offre ici une interprétation originale de la nature et des racines de l'économisme contemporain. L'économie des sociétés primitives, de la vieille Babylone, de l'Égypte ancienne et du royaume du dahomeu au XVIIIème siècle permet de repenser l'universalité et la spécificité des relations sociales et des modes d'"encastrement" de l'économie au sein de la société. Dans la grèce antique, le commerce extérieur, les usages de la monnaie et l'émergence de marchés à l'échelle locale ou méditerranéenne sont autant d'exemples où l'échange était subordonné à la réciprocité et à la redistribution et où l'économie était étroitement liée au politique.

    Derrière ce travail de recherche, exigeant et exceptionnel, se déploie l'une des grandes pensées humanistes du XXème siècle, aujourd'hui indispensable pour desserer l'emprise que la logique libérale exerce sur notre représentation de l'économie et du monde."

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  • Remettre les idées à l'endroit !...

    Nous reproduisons ci-dessous la recension, que nous a adressée Pierre Le Vigan, de la récente réédition de l'essai d'Alain de Benoist, Les idées à l'endroit. Un ouvrage fondamental dont nous ne pouvons que conseiller la (re)lecture !...

     

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    Les idées à l’endroit

    Dans le domaine des idées il y a quatre grands secteurs. L’un est le sociétal : pour ou contre la liberté des mœurs, la vente réglementée des drogues, le mariage homosexuel, etc. On le voit : le sociétal renvoie aussi à la culture commune dominante, aux habitus, à l’anthropologie dominante. Un deuxième secteur est l’économique : nationaliser ou pas, exproprier les multinationales ou pas, diriger l’économie ou laisser-faire, financiariser ou pas, accentuer la mondialisation ou instaurer un protectionnisme européen, « libérer » le droit du travail ou restaurer des protections pour les travailleurs, etc. C’est de l’économique qui est aussi bien sûr du social. Un troisième secteur est l’institutionnel : quelle démocratie ? Parlementarisme, régime primo-ministériel ou présidentialisme ? Quelle place à la démocratie directe ? Référendum d’initiative populaire - et comment - ou non ? Quelles collectivités locales et pour quoi faire ? Quel mode de scrutin : majoritaire, proportionnel, à la plus forte moyenne, au plus fort reste ? Avec ou sans prime majoritaire ? Scrutin mixte ? Et là encore : avec quel objectif ? Il y a enfin un quatrième secteur : quelle politique internationale ? Quel ordre mondial voulons-nous ? Unipolaire autour des USA ? Ou pluraliste ? Une vision euro-atlantiste du monde ? Ou une vision eurasienne ? Ces 4 secteurs s’articulent. Bien des combinaisons sont possibles (les libertaires en matière de mœurs ne sont pas tous libéraux au plan économique par exemple). Mais toutes les combinaisons n’ont pas la même cohérence. Et certaines n’en ont même aucune. Ce qui les amène à ne pas durer. 

    Or, c’est la cohérence qui fait qu’une pensée existe et laisse des traces. C’est précisément dans la mesure où il a très tôt fait le choix de ne pas travailler en appui à un parti politique quel qu’il soit qu’Alain de Benoist a pu jouer ce rôle exigeant de tuteur de cohérence. Dans Les idées à l’endroit, il répondait voici 30 ans aux questions suivantes, voire à quelques autres : quelle vision du monde peut avoir un homme lucide et conscient des impasses – et des laideurs physiques et morales - du monde moderne ? Quelle vision de l’homme ? Quel rapport peut-on avoir ce que l’on appelle la droite, ou les droites ? Pourquoi le libéralisme n’est pas la solution ? Que peut-on penser d’un certain nombre de thèmes comme l’ordre, l’enracinement, l’autorité, la tradition ? Qu’est-ce que le totalitarisme, et surtout y a-t-il un nouveau totalitarisme contemporain ? Lequel ? Pourquoi s’est-il mis en place ? Comment ? Au bénéfice de qui ? Pour réprimer quoi ? Comment le combattre ? Quelle stratégie asymétrique, du faible au fort, peut-on essayer de mettre en place contre ce nouveau totalitarisme ? Et aussi : non pas quels goûts culturels devons-nous avoir ? Mais quelle hauteur de vue est susceptible de nous donner du discernement ? Et enfin, quelle politique internationale voulons-nous, et pouvons-nous ? Souhaitons-nous un monde unipolaire ou un monde pluraliste ? Sommes-nous du côté d’une coalition euro-atlantique, ou devons-nous penser en termes de solidarité eurasienne ? Bien entendu, tout se tient : si on est dans une démarche critique vis-à-vis du libéralisme on aura d’autant plus tendance à critiquer au plan institutionnel une démocratie purement procédurale tout comme un « patriotisme » purement constitutionnel à la Habermas et aussi bien sûr l’alignement sur Washington. Enfin, tout en étant favorable à la liberté des mœurs on considérera que la société n’a pas à valider des comportements qui relèvent de la sphère privée et n’apportent rien à sa solidité. Et ce parce que si les individus ont bel et bien des droits la société n’est pas la somme de droits individuels et encore moins le lieu où se réalisent les revendications indistinctes de tous les ayants-droits, réels ou auto-proclamés. C’est cela qu’aide à penser un livre de philosophie, et c’est cela qu’est Les Idées à l’endroit. Ces livres sont-ils si nombreux ? Tout porte à croire que non. Raison de plus pour le lire, ou pour le relire pour les plus agés des lecteurs d’Eléments. 

    L’auteur a bien entendu évolué, et enrichi notamment sa réflexion dans le domaine économique, allant de la critique de la domination de l’économie – la place excessive de l’économie dans nos sociétés - à des propositions plus concrètes sur les voies d’une autre économie, mutuelliste, communaliste, coopérative, autocentrée. Et puis dans ce livre écrit quand l’auteur avait de 30 à 35 ans bien des choses restent actuelles, relisons les passages sur l’immigration : l’essentiel y est, l’immigration comme arme du patronat, comme frein à l’innovation, comme liquidation des cultures (les deux, celle des immigrants qui arrivent, et la culture du pays d’accueil). Un livre à annoter. Comme tous les livres de références.

    Pierre Le Vigan 

    Alain de Benoist, Les idées à l’endroit, Avatar éditions (BP 43 91151 Etampes cedex), 357 pages, 36 euros.

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  • L'hyperclasse mondiale à l'assaut de la démocratie ?...

    Les éditions de Paris viennent de publier 2013 : l'apocalypse économique - L'hyperclasse mondiale à l'assaut de l'économie et de la démocratie, un essai de Jean-Michel Groven préfacé par l'économiste "dissident" Jean-luc Gréau. Diplômé de Sciences-po Paris, Jean-Michel Groven est attaché parlementaire.

     

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    "Croissance économique au plus bas, crise financière sans précédent: deux grands symptômes des dysfonctionnements qui marquent notre siècle. Mais quelles personnes se cachent derrière ces bouleversements économiques et sociaux ? Et si cela s'aggravait demain, quelles en seraient les conséquences ? Une hyperclasse mondiale est arrivée à pleine maturité. Parfaitement intégrée au système de la mondialisation qu'elle a conçue, elle profite de l'ouverture des échanges pour s'enrichir tout en étant protégée dans sa tour d'ivoire. L'avènement de cette nouvelle classe mondiale est le fruit d'un long processus qui prend racine dans les années suivant les manifestations de mai 1968. Tout en s'érigeant en juge-arbitre face aux problèmes gangrenant nos sociétés (inégalités, insécurité), elle n'est, en réalité, guidée que par l'individualisme. Créer des conflits au sein de la société devient sa spécialité et lui apparaît comme un moyen de s'auto-légitimer et de diffuser une nouvelle mentalité bien-pensante et politiquement correcte accroissant le repli sur soi et les réactions communautaristes. Ce phénomène provoque un désenchantement pour la démocratie qui subsiste seulement comme apparence, et il constitue surtout un prétexte au renforcement des élites de la nouvelle classe sociale plus que jamais attachée à défendre ses intérêts. Les jours de la démocratie sont-ils comptés ? Et le système économique mondial en sortira-t-il indemne ? Telles sont les interrogations qui se posent au sujet de l'émergence d'une post-démocratie."

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