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julien dir - Page 4

  • Immigration : la délinquance est-elle vraiment le fond du problème ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info et consacré à la question de l'immigration de peuplement.

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    Immigration. La délinquance est-elle vraiment le fond du problème ?

    Depuis plusieurs décennies, les partis de droite comme les partis dits « patriotes » ou « identitaires » font leur soupe électorale notamment sur la question de l’immigration qu’ils lient, avec plus ou moins de force, à la délinquance qui explose littéralement dans tout l’Occident, quoi qu’en disent des « chercheurs » et autres « sociologues » aveuglés par leur propre idéologie.

    Le projet de loi sur l’immigration d’Emmanuel Macron, devrait d’ailleurs plaire à une partie de ces politiques, puisque le Président de la République entend à la fois sélectionner les futurs candidats à l’implantation dans l’hexagone, expulser une partie des délinquants (chose qui est actuellement non effective puisque l’Etat capitule en large majorité devant le panel de traités, de lois, et d’associations qui font barrage aux expulsions), mais aussi répartir l’immigration sur tout le territoire français. « Emmanuel Macron a aussi plaidé pour une meilleure répartition des étrangers sur le territoire français, notamment dans les « espaces ruraux, qui, eux, sont en train de perdre de la population », et a promis « d’améliorer l’efficacité des politiques de reconduite » à la frontière pour les étrangers en situation irrégulière » indique ainsi Le Monde.

    Le projet Horizon, bien engagé à Callac, dans les Côtes d’Armor, contre l’avis même d’une population locale qui n’a pas son mot à dire sur la question, apparait d’ailleurs comme la tête de pont de ce vieux rêve initié un temps par le Parti Socialiste, consistant à déconcentrer l’immigration extra européenne dans les métropoles, pour mieux l’étaler, la répartir partout dans les territoires y compris les plus ruraux. Toujours sous l’appellation « réfugiés » – pour mieux faire passer la pilule, comme si le migrant Malien ou Algérien avait un quelconque rapport avec le réfugié espagnol ou ukrainien fuyant la guerre.

    Toujours au prétexte de « redynamiser » des secteurs qui se meurent, forme d’aveu teinté de haine de son propre peuple, qu’il s’agit de remplacer progressivement une population autochtone sur le déclin, par une autre population, démographiquement plus jeune et que l’on veut faire passer pour plus vigoureuse.

    Mais face à ce remplacement de population annoncé (comment nommer autrement l’acte qui consiste à combler le vide laisser par une population autochtone majoritairement rurale et âgée par une population extra-européenne jeune ?), la « droite » au sens large, semble dépourvue d’argument franc.

    Car en effet, si les chiffres de la délinquance, et le lien avec l’immigration, ne sont même plus niés y compris par le Ministre de l’Intérieur M. Darmanin, il serait peut être temps d’aller plus loin, bien plus loin dans la critique de l’immigration, et de cibler sa conséquence principale à moyen et à long terme : le remplacement progressif d’une population autochtone, de cultures, de langues, d’histoire, de traditions, d’art de vivre, de façon de vivre ensemble, par d’autres, venues d’ailleurs.

    Sur les dizaines de millions d’étrangers extra-européens (qu’ils aient des papiers belges, français ou allemands d’ailleurs) qui sont aujourd’hui sur notre territoire (qui, si ils ont des papiers administratifs, est aussi le leur qu’on le veuille ou non du point de vue de la loi), une très large majorité d’entre eux ne sont pas des délinquants. Une très large partie d’entre eux ne sont pas des criminels en puissance. La plupart aspire, comme un bon nombre des autochtones de ce continent, à vivre tranquillement et à ce qu’on leur fiche la paix.

    C’est là qu’intervient l’argument principal qui devrait infuser dans la tête des autochtones de ce continent : même si les conséquences de l’immigration interpellent notamment à la vue de la délinquance exponentielle qui ravage les métropoles aujourd’hui, c’est de notre avenir en tant que Civilisation dont il est question. Et il faut avoir le courage de le dire : Au 1er janvier 2022, l’Union européenne comptait 446,8 millions d’habitants. Si ne serait-ce qu’un cinquième ou un sixième de cette population n’était plus demain, d’origine européenne mais bien extra-européenne,  alors progressivement, il y aurait un changement de paradigme dans nos contrées. Il faut le dire, encore et encore : il n y a pas que la question de la délinquance qui doit être mise sur la table (souvent à des fins plus électoralistes qu’avec de réelles volontés de traiter le problème à la racine). Il y a celle, fondamentale, d’avoir encore le pouvoir de décider avec qui, et à côté de qui,  nous souhaitons vivre au quotidien, et avec qui nous n’avons pas spécialement envie de partager nos terres ancestrales.

    Qu’il y ait deux famille d’extra-européens (mettons 12 personnes) dans un village de 2000 habitants, c’est à dire 0,6% de la population totale, ne pose en soi aucun problème en matière de projet commun, et même si délinquance il y avait, la question pourrait être résolue rapidement, avec les lois qui existent déjà. Qu’il y ait dix familles (donc 40 personnes selon le même calcul, c’est à dire 2% de la population) commence déjà à provoquer une différence. Qu’il y en ait 20 ou 30, et là, tout change, y compris le sentiment d’être ultra minoritaire et donc de vouloir s’intégrer sans bruit, qui peut rapidement se transformer en sentiment communautaire, mais aussi en influence (culturelle, linguistique, comportementale) sur une partie de la majorité. Il suffit de voir la vitesse fulgurante à laquelle la « culture banlieue » (c’est à dire une culture du ghetto diffusée majoritairement par des extra-européens) a percé à une vitesse folle y compris en fin fond de la ruralité (avec les conséquences qui vont avec en matière de mœurs et de culture), pour se rendre compte de l’influence que peuvent avoir ce qui ne constitue à la base que de petites minorités sur une communauté locale, régionale, nationale, civilisationnelle.

    L’homme de droite est honteux. Il n’ose pas affirmer clairement, sans aucune haine, sans aucun racisme non plus, qu’il ne croit pas à la fable, que dis-je, à la religion républicaine, et plus globalement à la religion « United Color of Benetton » du mélange et du métissage imposé. Pourtant, lui même dans la vie quotidienne (comme tous les humains sur cette planète) établit des préférences, familiales, amicales, conjugales…puis il discrimine, c’est à dire qu’il distingue et choisit, culturellement, linguistiquement, religieusement, ceux avec qui il a envie d’avancer et de vivre. Et ceux avec qui il n’a pas envie de le faire. Il en va de même pour la question ethnique, celle qui l’effraie le plus (il faut dire que les tribunaux ne sont jamais loin quand il s’agit de l’aborder, tout comme le lynchage médiatique, économique, et parfois social auquel conduit le fait d’aborder cette question).

    A cette question, les générations de sud-africains blancs qui partagent leurs terres avec les sud-africains noirs ont été obligés, contraints de rapidement répondre. L’exemple d’Orania en constitue un parmi beaucoup d’autres.

     Il sera sans doute difficile (impossible) de convaincre ceux qui veulent recréer (ou aboutir fatalement à) une nouvelle forme d’humanité, métisse, hybride, asexuée, et qui œuvrent pour cela au quotidien.

    Il sera compliqué de faire changer de vision ceux qui sont réellement persuadés, malgré le réel qui les frappe quotidiennement, que nous sommes tous des frères sur cette terre, et qu’il est possible de tous vivre ensemble dans la plus grande harmonie, qu’il n y a ni patrie, ni frontière, et que chaque morceau de terre appartient à tout le monde d’où qu’il vienne.

    Il est toutefois encore possible de faire ouvrir les yeux à ceux qui, et ils sont des millions en Europe (et des milliards de par le monde), ont conscience de qui ils sont, d’où ils viennent, et qu’il faut parvenir à convaincre que l’harmonie des peuples passe par le vivre chacun chez soi, et séparément des autres.

    Pour que demain, nos enfants, et les enfants de la planète entière, puissent vivre dans un monde multipolaire, multicivilisationnel, et apaisé, il devient urgent, vital, d’en finir avec l’immigration de peuplement. Pour vivre mieux, vivons séparés, chacun sur la terre de ses ancêtres.

    Julien Dir (Breizh-Info, 18 septembre 2022)

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  • La prison française en voie de tiers-mondisation avancée...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info et consacré à la situation des prisons françaises.

     

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    Les prisons françaises sont à l’image de la France : en voie de tiers-mondisation avancée

    « La manière avec laquelle on fait vivre les détenus en France est inimaginable » a dénoncé récemment la très gauchiste contrôleuse générale des lieux de privation de liberté Dominique Simonnot. Mais désolé pour certains lecteurs qui s’en offusqueraient, elle a raison. Car depuis des années, tout comme la société française s’effondre de plus en plus rapidement, l’état des prisons se dégrade, dramatiquement.

    Dramatiquement, car contrairement à la vulgate de droite qui voudrait que « c’est bien fait pour eux, à ces salauds de prisonniers, du pain sec, de l’eau, et qu’ils ne se plaignent pas », les choses ne sont pas aussi simples que cela.

    Actuellement, une grosse minorité des détenus sont en détention préventive, cela signifie qu’ils n’ont pas été jugés, mais qu’ils sont privés de leur liberté, malgré la présomption d’innocence. Premier scandale absolu.

    Deuxième scandale absolu, dans un pays civilisé : la plupart des détenus ne bénéficient pas de cellules individuelles. Seuls les plus dangereux, les VIP, les pédocriminels, ont cette « chance » quasiment d’office, pour leur propre sécurité. Résultat, les autres, victimes de crimes ou de délits moins importants, tout comme les détenus liés à des condamnations politiques, se retrouvent entassés, les uns avec les autres, dans des cellules déjà miteuses. Les plus faibles sont soumis à la loi des plus forts physiquement et de ceux qui ont le plus de réseaux autour d’eux. Bien évidemment, les Blancs, ultraminoritaires dans les grandes prisons françaises, sont les premières victimes de ce système à broyer l’être humain.

    Ne peut-on pas exiger d’un pays civilisé que chaque détenu ait le droit à une cellule individuelle pour y purger sa peine, pour y faire rédemption. Une cellule propre, dans laquelle il ne choppera pas de maladies (respiratoires, ou autres), dans laquelle il peut espérer prendre une douche, faire ses besoins naturels, ne pas être un animal finalement. Et s’il le souhaite, passer ses journées seul, à réfléchir à la connerie, ou aux saloperies qu’il a faites. Sans risquer, à chaque sortie, à chaque promenade, de se faire embrouiller, ou embrigader dans une délinquance parfois bien plus importante que celle qui l’a conduite en prison.

    Dans un pays civilisé d’ailleurs, on devrait maximiser le bracelet électronique pour un large panel de délits qui n’ont pas vocation à amener leurs auteurs enfermés entre 4 murs pendant de longues semaines ou mois à la merci d’une véritable école de la délinquance. Est-il réellement acceptable que de petits voleurs, que des délinquants routiers se retrouvent en prison avec des dealers, avec des violeurs, avec des criminels ? N’est-ce pas une aberration de plus dans un système qui prétend pourtant à la réinsertion de ces détenus ? On ne devrait jamais perdre de vue que celui qui entre en prison a vocation à en sortir un jour globalement . Si vous fabriquez des animaux dedans, alors vous aurez des animaux dehors à leur sortie et il ne faudra pas venir se plaindre.

    Enfin, en France, comme en Europe, tous les étrangers, tous les extra-européens coupables de crimes ou de délits et qui représentent une part importante des détenus notamment en France, ont vocation à retourner chez eux purger leur peine à grand coup de pieds au c.. ce qui ferait bcp de place dans nos prisons et permettrait de les rénover plutôt que dans d’en construire de nouvelles comme le demande très souvent une certaine droite qui manifestement, n’a pas bien saisi la vocation de la prison.

    Car hormis, encore une fois, à rétablir la peine de mort y compris pour le voleur de carburant, ou pour le chauffard, ou pour le bagarreur d’un samedi soir, tous ces gens ont vocation à SORTIR de prison un jour, après avoir purgé leur peine. Et donc, à en sortir moins délinquant qu’en rentrant. Et ce n’est pas dans les conditions actuelles que cela est envisageable : voyez donc le nombre d’individus qui retournent en prison. Et cherchez y des explications.

    Toutes ces mesures, de bon sens, sont possibles dans un pays civilisé. Mais en République française, au même titre que les victimes de ces délinquants sont parfaitement méprisées par une Justice qui ne joue plus son rôle « par et pour le peuple », le système carcéral est devenu une super fabrique à délinquants doublé d’une machine à broyer définitivement les plus faibles, ceux qui espéraient juste purger leur peine tranquillement, et qui se retrouvent marqués à vie par les « aléas » de la prison, souvent dans des conditions qui seraient inacceptables pour n’importe quel individu sain d’esprit.

    Combien de détenus sont aujourd’hui gavés d’antidépresseurs, rendus dépendants à des médicaments, pour sortir de prison demain comme des zombies en errance et en perdition ?

    Il ne s’agit pas là de pleurer sur ces délinquants, sur ces criminels. Ils doivent payer à la société à hauteur du préjudice qu’ils ont fait endurer aux victimes et à la société. Là n’est pas la question. Mais encore une fois, en faire des animaux, c’est s’exposer demain à un retour de bâton terrible, et à des lendemains qui déchantent sociétalement parlant.

    Il n’est pas question d’autoriser la console de jeux, les téléphones portables, les fiestas, dans les prisons françaises. Il n’est pas question non plus de poursuivre dans la voie du laxisme qui donne à juste raison l’impression au citoyen que le délinquant est mieux servi que la victime dans ce pays. Il est simplement question de redonner à la prison ses lettres de « noblesse » si tant est qu’il y ait un minimum de noblesse dans cet endroit craint encore par une large partie de la société. La fin de la majeure partie des détentions provisoires. L’augmentation des régimes de bracelet électronique. L’abolition des remises de peine. Une cellule individuelle, propre, rénovée. L’accès aux sanitaires et aux livres, quotidiennement. L’accès au parloir. Le rapprochement optimal d’avec les familles. La non promiscuité d’avec des détenus dangereux, aux origines trop différentes pour pouvoir se mélanger sans clash. La vie dans des prisons dépeuplées de masses immigrées qui encore une fois, ont vocation à être enfermées dans leurs pays d’origine.

    Mettez tout cela en place, et vous n’aurez plus besoin de construire la moindre prison. Vous aurez des détenus en quête de rédemption, hormis pour une poignée d’irréductibles pour qui il n y a rien à faire (d’où la question de la peine de mort qui, pour certains crimes, doit clairement être posée, notamment pour les gros dealers, les pédocriminels, les meurtriers de masse…). Et vous aurez demain, une société beaucoup plus saine.

    Tout ceci est possible. Encore faut-il envisager autre chose que la République française, en voie de tiers mondisation avancée.

    La question du carcéral ne doit être réglée ni avec l’utopie gauchiste façon Foucault, ni à l’américaine comme semblerait l’appeler une certaine droite de ses vœux. Encore une fois, une troisième voie, celle de la sagesse et de la raison, est possible. Encore-faut-il s’en donner les moyens.

    Julien Dir (Breizh-info, 28 juillet 2022)

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  • Les snipers de la semaine... (237)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Breizh-Info, Julien Dir revient sur l'émoi médiatique autour du joueur de football Idrissa Gueye...

    Propagande politique dans le sport. Je soutiens Idrissa Gueye !

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    - sur son blog personnel, Maxime Tandonnet dézingue la « droite républicaine » et ses trahisons...

    Politique : entre la trahison et le déshonneur

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  • Les snipers de la semaine... (233)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Frédéric Rouvillois prend dans sa lunette Valérie Pécresse, la candidate de la "droite" progressiste...

    Valérie Pécresse ou la frange progressiste

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    - sur Breizh-Info, Julien Dir dézingue les guerriers par procuration du conflit russo-ukrainien...

    « Je n’ai envie ni de me battre ni de mourir pour Marioupol, pour Moscou, pour Kiev, pour Poutine, pour Zelensky ou pour l’OTAN »

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  • Est-il encore possible de « vivre ensemble » dans la France de 2021 ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une tribune de Julien Dir, cueillie sur Breizh-Info et consacrée à l'échec du "vivre-ensemble"...

     

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    Une société de l’anathème et du refus de tout débat ne peut mener qu’à la guerre civile

    Est-il encore possible de « vivre ensemble » dans la France de 2021 ? Poser la question, c’est déjà dresser un large constat d’échec de toutes les politiques menées depuis des décennies qui ont amené le pays dans le gouffre dans lequel nous sommes aujourd’hui.

    Il ne se passe plus une journée désormais sans « polémique » sur les réseaux sociaux, mettant aux prises politiques, journalistes, militants, lanceurs d’alertes… ou simples citoyens. Polémiques suivies d’agressions verbales, de menaces, d’anathèmes, de poursuites judiciaires, de lynchages médiatiques et parfois même, de plus en plus souvent, d’agressions ou de menaces physiques…

    Comment en sommes-nous arrivés là ? Tout simplement parce que nous avons plongé dans une société où l’anathème est roi, où le débat, le vrai, semble avoir totalement disparu ou à défaut, être devenu impossible.

    La cause ? Tout d’abord il faut le dire, des lois qui, depuis la loi Pleven (puis Gayssot, Fabius, Taubira…) empêchent les gens de s’exprimer librement sur tous les sujets, et, pire encore, les empêchent même de penser librement y compris parfois dans une sphère privée (la peur du « regard et du jugement de l’autre » face à une pensée qui aujourd’hui, vaut procès en sorcellerie). On a interdit aux individus de cultiver l’art du débat, mais y compris de l’impertinence. « Qui sème le vent… ».

    Mais au-delà de ces lois scélérates, la cause de la disparition progressive du débat dans nos sociétés occidentales est à rechercher à la fois du côté de l’individualisme poussé à l’extrême, qui amène chacun à se penser au-dessus des autres, et à vouloir être son propre roi sans plus aucun sens de la communauté. Mais aussi du côté des projets sociétaux si différents et même contraires dans un pays qui compte des millions d’individus.

    Si l’on rajoute à cela la question de l’immigration et du changement progressif de population, qui rend nos sociétés totalement hétérogènes, avec des masses trop différentes culturellement, civilisationnellement, religieusement, il y a tout pour être sérieusement inquiet sur la capacité de millions d’individus à demain vivre ensemble de manière pacifique.

    Jusqu’ici, les classes dirigeantes s’étaient parfaitement accommodées du fait qu’une partie importante de la population n’avait pas droit à la parole. Malgré les votes, malgré les sondages, malgré certains mouvements de colère dans les rues de France, des millions d’autochtones de ce pays étaient relégués, depuis des décennies, à se taire, à taire les sentiments qu’ils portaient au plus profond d’eux. Notre société du spectacle n’était alors partagée qu’entre un faux échiquier politique, une petite oligarchie dominante se transmettant les postes clés génération après génération.. Et une opposition en carton ayant fait son fonds de commerce de « l’antifascisme » et du « ventre de la bête immonde toujours fécond », empêchant toute contestation réelle du pouvoir en place.

    Ce temps a duré plusieurs décennies. Mais les crises successives qui ont eu lieu depuis le début des années 2000 (émeutes de banlieue, montée de l’islamisme, immigration devenue impossible à cacher, influence de plus en plus marquée de certains lobbys sociétaux, déconstruction en règle de l’Instruction publique…), puis l’apparition et la montée des médias alternatifs, puis les mouvements sociétaux qui ont occupé la rue un certain temps (Manif pour tous, Gilets jaunes, Bonnets rouges en Bretagne…), ont commencé à réveiller une partie de la population endormie.

    La candidature Zemmour finalement, ne fait que révéler au grand jour, en 2021, le fait qu’il y a dans ce pays une partie importante de la population, cantonnée au silence, aux brimades, à l’humiliation depuis tant et tant d’années, et qui aujourd’hui, pense avoir retrouvé un porte-parole digne de ce nom. Il a sans doute raison lorsqu’il dit que les idées qu’ils portent sont, pour beaucoup d’entre elles, majoritaires dans ce pays.

    Tous les sondages le montrent. Toutes les dernières élections montrent un profond dégoût, un ras-le-bol pour des institutions politiques vérolées, pour des politiciens et élus de tous bords qui n’ont fait que croquer du biscuit durant des décennies, sans améliorer la vie de leurs administrés.

    Cette candidature n’est que l’aboutissement d’un réveil d’une population qui sent bien qu’il n y plus beaucoup d’autres alternatives aujourd’hui entre la dormition, puis la mort certaine, ou bien le réveil, brutal et décomplexé.

    Non pas que cette candidature, aussi décomplexée qu’elle soit sur certains sujets, soit le seul agrégateur de ce réveil et une fin en soi.

    Mais elle en est un symbole fort, marquant. Et le fait qu’elle vampirise actuellement quasiment tout le débat politique et médiatique le montre. Le fait que certaines grandes fortunes aient commencé à investir dans cette « offre politique » et dans ces visions de la société proposées par une chaine comme Cnews depuis quelques années montre également qu’il y a une volonté importante d’écouter, de lire, d’autres sons de cloche que ceux servis depuis 50 ans.

    Et au final, qu’est-ce que l’on observe ? Que les tenants de l’oligarchie et leurs chiens de garde nommés « antifascistes », ont perdu une forme de monopole des cerveaux et des esprits qu’ils avaient depuis des décennies. Et que face à ce changement, face à ce réveil, ils n’ont plus le moindre argument à fournir que celui de la violence, de l’anathème, de la persécution judiciaire, politique, médiatique.

    Malheureusement, on observe aussi que dans le « camp du réveil », les mêmes armes qu’ont utilisé nos fossoyeurs sont en train d’être utilisées et notamment celles de la victimisation permanente, ou du refus du débat. On bloque, on moque, on agresse celui qui ne pense pas totalement comme nous. On diffame, on prend à partie sur la place publique, on fabrique de nouveaux procès en sorcellerie qui étaient jusqu’ici l’apanage des dominants. On parvient, avant même d’avoir accédé à la moindre parcelle de pouvoir, à semer les germes d’affrontements et de guerre, au sein même de son propre « camp ».

    Mais sérieusement, si l’on prend un peu de recul, que l’on se détache des choses, comment peut-on ne pas être inquiet ? Comment peut-on franchement espérer que tout cela se termine bien, dans un pays où les citoyens, trop nombreux, trop différents, n’étant plus que des atomes agrégés de force autour d’un projet qui n’en est pas un (La République française) et étant les fils de l’individualisme, de l’enfant roi, de familles brisées, désagrégées, semblent ne plus accepter de s’écouter, de se parler, de dialoguer ?

    Le problème semble insoluble. D’où les risques réels de guerre civile qui pointent à l’horizon. Le climat de violence politique qui existe depuis des décennies (et savamment entretenu notamment par l’extrême gauche qui a toujours pensé détenir le monopole de la violence politique légitime) est un indice. Et réprimer cette violence politique (dissoudre, emprisonner, arrêter…) n’y changera rien. Il semble impossible qu’au sein des sociétés ouest européens, nous retrouvions une homogénéité qui amène à de nouveau « faire peuple », c’est-à-dire agréger des millions d’individus se sentant un destin commun.

    Alors que faire pour ne pas sombrer dans le désespoir ? Tout simplement, dans son clan, autour de soi, continuer à agir et à penser comme des Hommes libres, exemplaires, à la fois impertinents et ouverts d’esprit. Éduquer ses enfants dans la même veine. Ne jamais céder à la lâcheté physique, intellectuelle, ou à la facilité. Faire le dos rond. Encaisser les coups si nécessaire, les rendre aussi. Et espérer avec la plus intime conviction que demain, après quelques décennies de sacrifices de nos générations, un grand changement surviendra. Parce que les Européens viennent de loin, et qu’ils n’ont pas l’intention de sortir de l’Histoire subitement.

    Le soleil reviendra.

    Julien Dir

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  • Immigration. Eux ou nous !...

    Nous reproduisons ci-dessous une tribune de Julien Dir, cueillie sur Breizh-Info et consacrée à l'invasion migratoire...

     

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    Des milliers de migrants à l'assaut de la frontière polonaise

     

    Immigration. Eux ou nous ! Aider la Pologne ou accepter le suicide de l’Europe

    L’Union européenne est une institution très riche, mais incapable d’avoir le moindre projet politique cohérent. Incapable d’unir, depuis plusieurs décennies maintenant, les Européens autour d’un projet civilisationnel commun.

    Hormis arroser de subventions toutes les communautés et les corporations qui en font la demande, on se demande réellement à quoi servent les institutions qui la composent, et notamment la Commission européenne, composée de commissaires qui auraient été comme un poisson dans l’eau en URSS, et qui, il faut le rappeler, n’ont pas été élus par les peuples d’Europe.

    Ceci étant dit, penchons-nous sur ce qu’il se passe à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. C’est à dire la même chose qu’il s’est passé à la frontière entre la Hongrie et la Serbie il y a quelques années (et qui se passe moins médiatiquement mais toujours actuellement). ou bien ce qui se passe en Méditerranée. Une invasion migratoire, il n y a pas d’autres mots puisqu’il s’agit du déplacement de masses nombreuses d’un continent vers un autre.

    Des peuples sont actuellement en marche, venus d’Afrique et d’Asie, vers l’Europe. Une marche provoquée par tous ceux qui, traîtres chez nous, agitent depuis trop d’années en toute impunité le chiffon de l’accueil inconditionnel.

    Tout ça pour qu’une fois arrivées chez nous, ces masses immigrées se retrouvent pour certaines enfermées dans des camps de fortune à fumer du crack ou à vendre leurs corps. Pour d’autres à bénéficier d’une aide sociale et d’assistance publique alors que des autochtones ne peuvent déjà ni se loger, ni travailler, ni être aidés. Pour d’autres encore, à effectuer des travaux de misère pour satisfaire les jouisseurs de la société de service, pour des salaires que refusent logiquement les Européens qui savent historiquement ce qu’est la misère et l’exploitation. L’immigration n’enrichit que les patrons…

    Enfin, autre catégorie également de ces masses immigrées qui attaquent nos frontières (jeter des pierres sur des soldats polonais, cela s’appelle attaquer une frontière et devrait être traité comme un acte de guerre…et donc sanctionné comme tel par une réponse adéquate…si les dirigeants européens avaient des c….), une certaine délinquance, proportionnellement élevée – l’exemple de la délinquance afghane récemment cité sur Breizh-info n’étant qu’un parmi d’autres des conséquences de l’immigration ces dernières années en Europe.

    Et malgré tous les maux que nous rencontrons en Europe, il faudrait continuer à accueillir des masses toujours plus importantes ? Mais pour quoi faire ? Ne voient-ils pas, ceux qui veulent faire venir tous ces gens, que la guerre civile est déjà dans nos portes ? Qu’une partie des autochtones n’en peuvent déjà plus de vivre avec ceux venus d’ailleurs qui sont déjà rentrés depuis plusieurs décennies ? Que la balkanisation de la société est en marche ? Alors quoi, on continue le massacre ?

    Ce qui se passe à la frontière polonaise aujourd’hui est décisif.

    Ou bien les peuples d’Europe acceptent d’ouvrir les portes de l’Europe parce que quelques journalistes et associations immigrationnistes leur montrent des images choc d’enfants qui pleurent et de femmes en colère à la frontière.

    Nos peuples devenus fragiles (la fragilité ne rime pas avec l’humanité et la bienveillance) ont déjà trop accepté par le passé. Comme ils ont tendance dans tous les cas à accepter toutes les mesures y compris les plus liberticides et nocives pour leur avenir, tant que les caddies sont pleins…. Et dans ce cas, ils valident le suicide d’une civilisation pluri millénaire et sa dissolution dans un magma qui, au final, ne sera bénéfique pour personne.

    Ou bien les peuples d’Europe acceptent que l’armée polonaise – que l’on souhaiterait aidée par toutes les armées européennes plutôt que de la laisser seule faire le sale boulot – mettent fin, y compris par la dissuasion physique, à ce qui relève de l’attaque contre notre civilisation. Tout doit être mis en œuvre, tout, pour que ces populations à la frontière fassent demi tour. Et transmettent le message au monde entier : l’Europe n’est plus une terre d’accueil, la porte est fermée, restez chez vous.

    Il y a urgence à affirmer que le destin des autres civilisations ne nous intéresse pas. Que seule la nôtre, en danger de mort, mérite que l’on s’y attarde, et que l’on se batte pour elle. Les peuples européens doivent prendre conscience d’une chose : ce sera eux, c’est à dire le monde entier venu frapper à nos portes, ou nous, les autochtones dont les ancêtres ont façonné la terre avec leur sang et leur cerveau.

    Nous n’avons pas de deuxième patrie qui nous attend ailleurs, sur la surface du globe. Des millions d’entre nous, qui s’expriment notamment par des votes clairs dans les urnes ces dernières années, l’ont compris. Il faut désormais faire pression sur nos dirigeants pour qu’ils daignent enfin écouter la volonté populaire. Et s’ils n’écoutent plus, alors à chacun d’en tirer demain les conséquences, car rien n’est plus important que le combat pour la survie d’une civilisation attaquée par des ennemis de l’intérieur, et envahie par des masses venues de l’extérieur.

    No surrender !

    Julien Dir (Breizh-Info, 19 novembre 2021)

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