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italie - Page 9

  • Fanfulla !...

    Les éditions Rue de Sèvres viennent de rééditer Fanfulla, une bande-dessinée d'Hugo Pratt, qui date des années 60, avant la création du personnage de Corto, scénarisée par Mino Milani. A découvrir !

     

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    " Il est implacable, ombrageux et cruel, un méchant qu'on ne veut pas voir perdre dont Pratt avait le secret. Fanfulla, condottiere à la solde des Médécis nous emmène au coeur des événements historiques du XVIe siècle italien, dont le sanglant sac de Rome de 1529. Un roman d'action et d'aventures palpitant, rythmé par son lot de combats, d'alliances et de trahisons. "

     

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  • Voyage en Ethiopie...

    Les éditions Arléa viennent de publier Voyage en Ethiopie, un récit datant de 1939 signé de Curzio Malaparte. Journaliste, essayiste et fasciste dissident, Malaparte est l'auteur de plusieurs ouvrages célèbres comme Technique du coup d'état, Kaputt ou La peau.

     

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    " En 1939, désavoué par le régime fasciste, Curzio Malaparte s’embarque pour l’Éthiopie afin de regagner estime et considération en témoignant de la colonisation italienne. Mais, séduit par la « terre des hommes rouges », il renonce à l’entreprise de glorification pour mener une exploration plus intime. Et son voyage devient littérature.

    À dos de mulet, seul ou accompagné de bataillons de l’armée coloniale, Malaparte sillonne une Éthiopie fascinante, qu’il confond parfois avec la campagne italienne et qui, parfois, s’apparente au sublime. Un sublime halluciné, traversé de brigands et de lépreux, de gazelles et de faucons, un paysage minéral, « d’une pauvreté âpre mais très belle », où chaque vision suggère un monde unique : celui d’un auteur magistral. "

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  • Tour d'horizon... (43)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Les Influences, Christian Harbulot pense que la crise italienne donne l'occasion à la France de proposer à l'Europe un vrai projet politique. On peut toujours rêver...

    Europe : meurtre à l'italienne

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    - sur Le Monde, Etienne de Durand, directeur des études de sécurité de l'IFRI, plaide en faveur d'un maintien du budget de la défense, et plus généralement des budgets régaliens...

    Ne réduisons pas le budget de la défense

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    - sur Le Monde, Sylvia Zappi évoque la dérive mafieuse des cités et le racket systématique sur les entreprises engagées dans les chantiers de rénovation urbaine

    Racket sur les chantiers de rénovation urbaine

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  • Une terrible beauté est née !...

    Les éditions du Rubicon viennent de publier Casapound - Une terrible beauté est née, un ouvrage d'Adriano Scianca, préfacé par Gabriele Adinolfi, l'auteur de Pensées corsaires (Editions du Lore, 2008) et un des inspirateurs de cette aventure. Un ouvrage passionnant, et doté d'un superbe cahier photographique, qui permet de découvrir Casapound, ce réseau radical italien qui investit tous les champs d'activité : de la politique à l'aide humanitaire, du sport au syndicalisme, de l'aide sociale aux conférences, au cinéma ou à la musique...

    L'ouvrage est disponible à la Librairie Facta (sur place ou sur commande).

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    "CasaPound ? CasaPound !Depuis quelques années déjà, les actions et les prises de positions de l’organisation politique italienne nourrissent les discussions de la mouvance nationaliste, patriote et identitaire française. Beaucoup tentent de comprendre le succès et l’attraction de CasaPound. Résolument novatrice, insolente et avant-guardiste, CasaPound étonne, questionne, intrigue, irrite, séduit.
    Centre social, structure politique, révolte de la jeunesse, réseau de solidarité active, syndicat, mouvement artistique, sportif et culturel… CasaPound Italia est à la fois tout cela et bien plus. Mais surtout CasaPound vit et vit intensément.
    Au confluent du mouvement, du lobby, de la contre-société et de l’Ordre, tel un organisme en constante évolution, CasaPound Italia fait germer une nouvelle forme de militance, une forme profondément positive, une forme conquérante. Enracinée sur des principes intangibles, CasaPound a su se libérer des carcans réactionnaires réducteurs et sclérosants du « milieu », opérant par là une rupture salvatrice et créatrice, un dépassement vitaliste, affirmatif. Cette forme, nous l’appréhendons mais souvent sans comprendre ce qui structure CasaPound. Il manquait à nos débats un outil de compréhension de l’essence du phénomène. C’est justement à cette tâche qu’Adriano Scianca s’est attelé en écrivant Riprendersi tutto (Tout se réapproprier, nom de l’ouvrage en italien).

    Journaliste, diplômé en philosophie, à 32 ans, Adriano est surtout un militant qui participe depuis ses débuts à l’aventure de CasaPound. Il en est d’ailleurs aujourd’hui le responsable culturel. Son travail d’écriture nous propose, sous la forme d’un abécédaire clair et didactique, une plongée philosophique et esthétique dans l’identité profonde de CasaPound : Action, Fascisme, Identité, Style, Nature, Femme… constituent quelques-unes des entrées de ce manifeste passionnant croisant vision du monde et données applicatives.
    Cet ouvrage fondamental – tant par l’éclairage qu’il procure sur la méthode que par l’esprit de conquête qu’il véhicule – se devait d’être traduit pour tous ceux qui, en France, souhaitent nourrir leur réflexion et leur action aux sources de la révolution organique que porte CasaPound"

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  • Un putsch de Goldman Sachs sur l'Europe ?

    Nous reproduisons ci-dessous un éditorial de Polémia consacré à la "reprise en main" de certains pays européen par des représentants de l'hyperclasse internationale...

     

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    Draghi, Papadimos, Monti : le putsch de Goldman Sachs sur l'Europe

    Mario Draghi est le nouveau patron de la Banque centrale européenne (BCE). Loukas Papadimos vient d’être désigné comme premier ministre grec. Mario Monti est pressenti comme président du conseil italien. Ce sont trois financiers formés aux Etats-Unis, dont deux anciens responsables de la sulfureuse banque Goldman Sachs. Est-il bien raisonnable de recruter les incendiaires comme pompiers ? Explications.

    Mon premier s’appelle Mario Draghi. Il est diplômé d’économie du Massachussetts Institute of Technology (MIT). Il a été chargé des privatisations italiennes de 1993 à 2001. Il est devenu gouverneur de la Banque d’Italie en 2006. De 1993 à 2006, il a siégé dans divers conseils d’administration de banques. De 2002 à 2006 il a été vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs, la sulfureuse banque d’affaires américaine. Il vient d’être nommé président de la Banque centrale européenne (BCE).

    Mon second s’appelle Loukas Papadimos. Lui aussi est diplômé du Massachussetts Institute of Technology (MIT). Il a été professeur à l’Université américaine de Columbia avant de devenir conseiller économique de la Banque de réserve fédérale de Boston. De 1994 à 2002, il a été gouverneur de la Banque de Grèce : poste qu’il occupait quand la Grèce s’est « qualifiée » pour l’euro, grâce à des comptes falsifiés par Goldman Sachs. Puis, il a été vice-président de la Banque centrale européenne (BCE). Il vient d’être nommé, sur pression de l’Union européenne et du G20, premier ministre de Grèce avec le soutien des deux partis dominants.

    Mon troisième s’appelle Mario Monti. Il est diplôme de l’Université de Yale. Il a étudié le comportement des banques en régime de monopole. Puis il a été durant dix ans commissaire européen, de 1994 à 2004. D’abord « au marché intérieur et aux droits de douane » (ou plutôt à leur suppression) puis à la concurrence. Membre de la Trilatérale et du groupe de Bilderberg – selon Wikipédia – il a été nommé conseiller international de Goldman Sachs en 2005. Il vient d’être nommé sénateur à vie et l’Union européenne et le G20 tendent de l’imposer comme président du conseil italien.

    Mon tout c’est trois financiers européens (?), trois hommes de la superclasse mondiale, formés dans les universités américaines et étroitement liés à Goldman Sachs.

    « Government Sachs » : aux commandes de l’Europe ?

    La banque Goldman Sachs est surnommée aux Etats-Unis « government Sachs » tant elle est influente sur le gouvernement américain. Le secrétaire au Trésor de Clinton, Robert Rubin, qui procéda à la dérégulation financière, venait de Goldman Sachs. Tout comme le secrétaire au Trésor de Bush, Hank Paulson, qui transféra aux Etats les dettes pourries des banques, lors de la crise financière. L’actuel président de Goldman Sachs, Llyod Blankfein, aime à dire qu’il « fait le métier de dieu ». En fait, Goldman Sachs est au cœur de la prédation financière et elle est impliquée dans de nombreux scandales financiers : celui des « subprimes », celui de la tromperie de ses clients (à qui elle recommandait d’acheter des produits financiers sur lesquels elle spéculait à la baisse), celui du maquillage des comptes grecs.

    Ce sont les hommes de Goldman Sachs qui sont aujourd’hui poussés aux commandes. Par quels moyens ? Et pour quelles fins ? Faire prendre en charge par les peuples les fautes des banques ? Faire sauver l’Amérique par les Européens ?

    Dans six mois – et sauf imprévu – les Français vont élire un nouveau président de la République : il serait prudent de leur part de demander aux trois principaux candidats (en l’état, François Hollande, Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy) de s’engager à ne pas se faire imposer comme premier ministre un… ancien de chez Goldman Sachs.

    Polémia (10 novembre 2011)

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  • Je ne veux pas mourir Chinois !...

    Nous reproduisons ci-dessous un article de l'écrivain italien Antonio Scurati paru dans le quotidien La Stampa et publié sur le site Presseurop. Antonio Scurati est romancier et essayiste. Deux de ses livres ont été traduits en français Le survivant (Flammarion, 2008) et L'enfant qui rêvait de la fin du monde (Flammarion, 2011).

     

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    "Je ne veux pas mourir Chinois"

    Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais, en ce qui me concerne, je n’ai aucune envie de mourir chinois. Pourtant, au train où vont les choses, c’est hautement probable.

    A la mi-septembre, juste au moment où le Sud de l’Europe se précipitait vers le désastre, au cours du congrès annuel du World Economic Forum – qui depuis 2007 se tient (est-ce un hasard ?) en Chine et porte cette année le titre de  "New Champions 2011" – le premier ministre Wen Jiabao annonçait que son pays allait investir de plus en plus sur le "vieux" continent.

    Sauveurs ou envahisseurs ?

    Avec un sens de l’opportunité assez terrifiant, des voix insistantes avaient circulé les jours précédents sur des intentions d’acquisitions massives par les Chinois de bons du Trésor italien, corroborées par le voyage à Rome du président de la China Investment Corp, un des fonds d’investissements les plus riches du monde, venu discuter de l’achat de parts consistentes dans des entreprises stratégiques de notre économie nationale. Depuis lors, il ne se passe pas un seul jour sans que nous ne nous demandions tous si les Chinois sont en train de nous sauver ou de nous envahir.

    Dans mon cas personnel, la demande est on ne peut plus inquiétante, car le hasard a voulu que mon dernier roman – La seconda mezzanotte  [ “Le Second minuit”- ou “La seconde moitié de la nuit”, éditions Bompiani] –  soit sorti par pur hasard le 14 septembre, le jour précisément où les agences de presse battaient le tambour après les annonces de Wen Jiabao.

    J’y ai imaginé qu’en 2092 l’Italie serait devenue un pays satellite de la Chine après lui avoir cédé la totalité de sa dette extérieure et que Venise, à la suite d’une terrible inondation, aurait été achetée par une entreprise transnationale de Pékin. Refondée avec le statut de Zone Politiquement Autonome, son nouveau destin serait dés lors celui d’un parc d’attractions voué au luxe et aux vices effrénés des nouveaux riches orientaux. A cette question inquiétante, je ne peux donc qu’apporter une réponse tout aussi inquiétante.  

    Conflit de civilisation

    Catastrophismes littéraires mis à part, il me semble tout à fait évident que l’avènement d’une souveraineté politico-financière chinoise sur notre vieux continent précipiterait le déclin de la civilisation européenne telle que nous l’avons connue, rêvée et aimée (ne serait-ce que dans nos visions idéales). Je crains que ce ne soit une grave menace pour les fondements culturels de la civilisation occidentale européenne moderne : souveraineté politique du peuple, liberté de pensée et d’expression, droits des travailleurs et du citoyen, autonomie de chacun, solidarité entre les individus réunis en société, valeur de la personne, sécurité alimentaire, respect du caractère sacré de la vie.

    Oui, je crains tout cela, pas seulement parce que j’ai encore devant les yeux ce jeune homme qui, place Tien An Men, avait affronté un tank, armé seulement de ses deux sacs de courses (n’oublions pas que le jeune homme était, lui aussi, Chinois), ou parce que je prévoit un conflit de civilisation entre l’Europe et la Chine, mais parce que je suis effrayé par la dérive d’un capitalisme financier dont les fonds souverains chinois représentent aujourd’hui le fer de lance, par un usage du capitalisme conçu pour financer le travail et l’entreprise mais qui a fini par les enterrer.

    Si dans un avenir proche la politique ne parvenait pas à refaire en sens inverse le chemin qui l’a conduite de la souveraineté à l’obscénité, le risque serait effectivement que dans un avenir pas si lointain un gigantesque conflit se déchaîne entre les intérêts spéculatifs de la finance apatride – –  et qu’elle soit chinoise, américaine ou de chez nous importe peu –  et les besoins, les attentes légitimes, les espoirs de chacun d’entre nous.

    Antonio Scurati (La Stampa, 6 octobre 2011)

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