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israël - Page 3

  • Palestine : Du chaos à la réorganisation mondiale ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le samedi politique de TV Libertés, diffusé le 21 octobre 2023 et présenté par Élise Blaise, qui recevait Alain Juillet pour évoquer la résurgence du conflit israélo-palestinien et ses conséquences pour les équilibres mondiaux...

    Alain Juillet a été Haut responsable chargé de l’intelligence économique auprès des premiers ministres de 2003 à 2009 (Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin et François Fillon), après avoir été, notamment, officier au service Action du SDECE, cadre dirigeant dans plusieurs entreprises du secteur privé et directeur du renseignement à la DGSE.

     

                                              

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  • Feu sur la désinformation... (439)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin

     

                                             

    Sommaire:

    L’image de la semaine : Frappe sur l’hôpital Al-Ahli

    Le dossier : Des attentats qui sèment la terreur

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    Les pastilles de l’info :

    “Goys” et “interprète juive” : bourdes en direct

    BFMTV et Laurent Ruquier à la peine

    Radio France interpellé par Caroline Parmentier

    Le cas Obono chez LFI

    Bonne Soeur placage : panique sur les écolos gauchos

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    Conclusion Portrait piquant : Cyril Hanouna, un animateur entre vedette et vendetta

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  • La gouvernance par l’hystérie...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Nicolas de Lamberterie, cueilli sur Breizh-Info et consacré à la succession frénétique dans la vie publique française de sujets clivants qui viennent hystériser le débat et empêchent d'aborder les questions de fond.

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    La gouvernance par l’hystérie (Israël, Karabagh, Abaya, Ukraine, Covid, Charlie, etc…)

    Appréhender le pays d’où l’on vient lorsqu’on n’y habite plus depuis plusieurs années présente un avantage et une faiblesse : la faiblesse, c’est que l’on est moins au fait de l’ambiance du moment et des réalités du quotidien ; l’avantage, c’est que l’on peut observer certains phénomènes avec distance et procéder à des comparaisons. J’observe désormais la France avec distance – en l’occurrence, depuis la Hongrie (qui, comme tout pays, a ses atouts et ses défauts ; parmi ses qualités : le fait d’être une société calme et sans problèmes chroniques de sécurité).

    La gouvernance par l’hystérie

    J’observe donc avec une acuité encore plus forte (du fait de la comparaison avec la Hongrie) un phénomène que j’appréhende depuis de nombreuses années, et que j’appelle la gouvernance par l’hystérie : une vie publique française rythmée par une succession de sujets clivants (avec un infernal tandem médias-politiques qui chauffe et entretient le sujet jusqu’à épuisement), systématiquement traités avec hystérie, et qui tournent en boucle dans les médias (en particulier sur les chaînes d’information en continu). Les sujets se succèdent frénétiquement, faisant disparaître le sujet précédent. Dieudo, Charlie, Gilets Jaunes, Covid, Ukraine, Abaya, Karabagh, Israël, et j’en oublie surement en route.

    Je parle volontairement de gouvernance par l’hystérie et non de gouvernement, car régulièrement il me semble que ce n’est pas le gouvernement (indépendamment de ce que l’on peut bien en penser) qui met en musique un sujet, mais le mainstream médiatique ou les réseaux sociaux (cela a notamment été le cas suite à la manifestation du Comité du 9 mai à Paris en 2023, qui a suscité plusieurs jours d’hystérie médiatique et a amené le gouvernement à se lancer dans une logique systématique et souvent illégale d’interdiction de rassemblements – y compris dans des lieux privés – de divers groupes de sensibilité identitaire).

    Dans certains cas, il y a des sujets qui clivent plus ou moins faussement deux opinions (exemple : l’abaya), et on organise de vrais-faux débats en évitant bien souvent les problèmes de fond (dans le cas de l’abaya : l’immigration de masse, mais aussi l’abyssal vide identitaire de la France – dont le président actuellement en exercice disait qu’il n’y existe pas de culture française, et qui n’a rien à offrir à une immigration dont l’afflux dans de telles proportions n’a au demeurant jamais été souhaitée ni demandée par les Français).

    Dans d’autres cas, une seule opinion est permise (Israël 2023, Ukraine, Covid), et on saute à pieds joints sur les rares qui sont assez fous (ou parfois calculateurs) pour évoquer une opinion contraire (ou simplement vaguement divergente). Les termes du « débat » sont posés de manière encore plus simple : on a le « choix » entre être inconditionnellement Charlie ou être partisan des assassins des rédacteurs dudit journal ; on a le « choix » entre être favorable inconditionnellement à un pays étranger (Ukraine, Israël), ou bien être partisan de terroristes ayant assassiné des civils et kidnappé des enfants, etc.. Et voilà que les hommes-soja ont soudainement des pulsions de tortionnaires, appelant à éborgner les Gilets Jaunes, à enfermer et torturer les non-vaccinés, ou à dégommer physiquement ceux qui ont un quelconque « Oui, mais » à proférer au sujet du conflit israélo-palestinien.

    Pour caricaturer et rire un peu, je dirais que lorsqu’il y a consensus, BFM et CNews disent la même chose, tandis que, lorsqu’il y a faux débat, BFM et Cnews se contredisent.

    Le masque de l’impuissance

    Ces hystéries successives sont surtout, je pense, le masque de l’impuissance et de la désunion.

    L’impuissance est évidente : nos économies sont exsangues, la France et les pays européens glissent rapidement vers le sous-développement. Tandis qu’il faut des années (voire des décennies) de procédures et de contre-procédures pour faire un rond-point et construire cinq kilomètres de route nationale pour contourner une petite ville en Alsace, dans le même temps, la Chine construit des centaines de kilomètres de TGV à travers des chaînes de montagnes.

    Faute de disposer des moyens (économiques, diplomatiques, militaires, scientifiques) d’agir sur les événements du monde, les pays européens et les institutions censément européennes pondent à tour de bras des résolutions (dois-je rappeler que le Parlement européen s’était indigné il y a quelques années de la situation des personnes LGBT en Ouganda ?), protestent, s’indignent, couinassent.

    Vendredi encore, à Strasbourg, l’opposition centriste (face à la mairie tenue par les Verts) s’émouvait que l’on ait retiré du fronton de la mairie les drapeaux d’Israël, de l’Ukraine et de l’Arménie. Voilà donc à quoi se résume le débat de l’impuissance : mettre ou non des drapeaux sur le fronton de la mairie, comme d’autres mettent des badges et des drapeaux sur leur photo de profil sur les réseaux sociaux. En clair, plus on est impuissant, plus on est hystérique.

    Le masque de la désunion

    Quant à la cohésion du pays, elle n’est plus qu’un souvenir lointain. Et pas que du fait de l’immigration de masse. En 2007, un auteur brillant et méconnu écrivait ceci : « Même s’ils le désiraient, les immigrés ne pourraient pas s’intégrer à une société elle-même désintégrée et qui se définit justement par son impossibilité à se définir. Face au souvenir fier de leurs origines, la modernité libérale ne sait proposer aux individus que le renoncement à toute mémoire collective pour les enfermer dans une solitaire obsession de soi. Face à l’angoissante solitude de l’individualiste noyé dans l’immensité sociale, le communautarisme s’impose donc de lui-même comme l’ultime cadre collectif encore opérant, et ce non seulement aux populations immigrées mais aussi à tous ceux qui sont habités de perpétuer une mémoire et une identité collective. »

    J’ajouterai, à une quinzaine d’années d’intervalle de cette pensée lumineuse, qu’il me semble que les populations issues de l’immigration ont, pour partie, réussi une synthèse entre, d’une part, le nihilisme et la décadence occidentale, et, d’autre part un souvenir exacerbé et totalement hors-sol d’une pseudo-identité islamique, dernier repère pour des générations de paumés ayant souvent grandi dans des familles monoparentales (ce qui serait le cas de 60% des émeutiers appréhendés lors de l’été 2023).

    Le terroriste de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016 en est sans doute la synthèse parfaite : nous sommes censés être confrontés à un individu ayant agi au nom d’une croyance religieuse souvent considérée comme assez rigoriste. Peu de gens se souviennent que ce meurtrier, censé donc avoir agi au nom de l’Islam, avait un amant, qui était à l’époque un homme d’âge mûr (presque septuagénaire !). Bien que n’étant pas théologien, je crois pouvoir affirmer avec certitude que ce type de relations n’est pas permis par la religion au nom de laquelle cet individu aurait agi (j’invite tous ceux qui veulent en savoir davantage à prendre connaissance du perturbant témoignage de l’amant du terroriste de Nice).

    Autre symbole de désunion assez frappant : les récentes manifestations pro-Israël n’ont quasiment rassemblé que des juifs (d’après Sarah Saldmann, pas beaucoup de « goys » à la manif), tandis que les manifestations pro-Palestine n’ont quasiment rassemblé que des gens issus de l’immigration musulmane. Le peu d’implication des Français de souche dans ces rassemblements me fait penser à la question amusante posée par le chroniqueur iconoclaste Modeste Schwartz : « Palestine : combien de téléspectateurs pris en otage ? »

    Même si peu de Français de souche se sentent réellement concernés par certains des sujets qui leur sont déversés avec frénésie, ils ne semblent malgré tout plus disposer des outils et de l’élan vital nécessaires pour renverser la table. Le mouvement des Gilets Jaunes, précédé par celui des Bonnets rouges, était assurément rempli d’admirables et sérieuses intentions, mais a hélas été écrasé dans la violence – le tout, dans une indifférence hélas assez générale.

    Pourquoi je préfère refuser les deux minutes de la haine du moment

    Dans le célèbre roman de George Orwell, 1984, chaque jour, les gens sont rassemblés collectivement devant un écran pour « les deux minutes de la haine » : on leur montre le visage de l’ennemi Emmanuel Goldstein (qui en fait n’existe même pas), et, durant deux minutes, la foule se met à hurler et à devenir folle à la simple vue de son visage.

    Aujourd’hui, c’est LFI qui est provisoirement soumise, au sujet du conflit israélo-palestinien, à une vindicte politico-médiatique allant, pour certaines personnalités publiques, jusqu’à appeller à la violence physique à leur endroit. Étant donné que ces gens n’ont jamais manqué d’appeler à la censure (voire au recours à la violence) contre leurs adversaires idéologiques, je ne verserai certes pas la moindre larme de crocodile pour eux (par ailleurs, il est assez évident que ce positionnement leur est avant tout dicté par la volonté de garder leur crédit auprès de leur électorat immigré).

    Je m’épargnerai toutefois de hurler avec la meute, d’une part parce que le mainstream n’a pas besoin de moi pour ce faire, d’autre part parce que ces gens ne sont pas (autant que je sache) aux affaires, et surtout parce que cela ne ferait que (modestement) contribuer à l’idée qu’il est normal de criminaliser hystériquement toute idée divergente. Dès demain, cette hystérie à laquelle on habitue les masses se retournera contre des valeurs auxquelles je crois.

    On remarquera aussi, et la France est à ce titre particulièrement concernée, que ces moments ridicules de délire collectif comblent chaotiquement l’indépassable besoin de religieux. Cela s’est particulièrement vu durant la période Covid, où tout d’un coup des légions de paumés postmodernes se sont soudainement sentis investis de la mission divine de sauver des vies (par exemple en dénonçant leurs voisins qui se réunissaient, ou en brimant les récalcitrants qui portaient leur niqab facial unisexe sous le nez), tout comme d’autres se couchent à plat ventre sur des routes pour empêcher la circulation des automobiles et ainsi sauver le climat et l’humanité.

    Dans les pays de l’Est de l’Europe et du monde post-soviétique, les mesures Covid ont été globalement les mêmes que dans la France de Macron. Et pourtant, elles étaient moins (voire très peu) appliquées dans la vie quotidienne. En effet, ces sociétés se trouvant dans un état de dissolution moins avancées, assez rapidement, la vie et le bon sens (ainsi que la nécessité de travailler pour survivre, en l’absence d’État-providence) ont repris le dessus, les populations évitant aussi bien d’appliquer des mesures absurdes que de se lancer dans un affrontement (considéré sans espoir raisonnable de succès) avec les autorités émettant lesdites mesures absurdes.

    Faute de mieux, il est préférable, pour reprendre le titre de l’ouvrage de Yann Vallerie, de se positionner en sécession (au moins mentale) sur les sujets qui ne nous concernent pas directement. Et également faire (au moins provisoirement) sécession de la masse lorsqu’elle entre en fusion durant ces minutes de la haine qui lui sont déversées par les ondes et les écrans.

    Mais si, face à la folie et à l’intégrisme, il est sans doute sain de faire sécession, il faut aussi essayer de se prémunir du risque de générer une contre-folie ou un contre-intégrisme.

    Les dangers de l’anti-tout et de la « dissidence de la dissidence »

    En complément de ces considérations, j’aimerais évoquer brièvement ce que j’estime être les dangers de l’anti-tout et de l’anti-anti-tout (qu’on pourrait aussi appeler la dissidence de la dissidence).

    L’anti-tout, pour faire simple, concerne les gens qui sont à juste titre en dissidence à l’endroit d’un système politique qui ne les représente plus, les appauvrit, les avilit, les humilie. Mais qui ont le réflexe instinctif de renverser à 180° toutes les affirmations de la propagande déversée sur à peu près tous les sujets. Voici comment je pourrais formuler caricaturalement la chose : « Si LCI dit à longueur de journée que Vladimir Poutine est le Diable, alors je vais investir le personnage de Poutine de toutes les qualités que j’aimerais voir incarnées dans le chef d’État idéal qu’il faudrait à mon pays, bien que je n’aie jamais mis les pieds dans son pays et que je ne parle pas dix mots de sa langue ».

    Les réseaux sociaux ont ceci de dangereux qu’ils enferment très facilement une personne dans ses opinions, pour la faire tourner en boucle dans ce cercle restreint. Si vous vous abonnez uniquement à des pages qui relaient un message correspondant à votre vision du monde, vous allez rapidement vous enfermer dans une pensée unique (fût-elle en dissidence de la pensée dominante).

    Quand on a quelques convictions, on n’a a priori pas vocation à considérer que toutes les idées se valent. Mais le dialogue et la confrontation courtoise avec d’autres points de vue ne devraient pas pour autant cesser, ne serait-ce que pour garder la capacité d’appréhender le réel, même lorsqu’il s’agit d’une réalité à laquelle on veut légitimement échapper.

    Faire sécession, rejeter la folie et l’hystérie, c’est aussi (même quand c’est difficile) essayer de ne pas sombrer dans la contre-hystérie, comme cela a pu s’observer par exemple chez des personnes en souffrance qui étaient en légitime rupture avec la folie des mesures Covid.

    D’autant que cela peut donner un prétexte à certains, censés en principe naviguer dans les eaux troubles mais salutaires de la « dissidence », de changer de cap ou de filer à l’anglaise plus ou moins dignement.

    Tout comme les bourgeois versaillais rechignent à voter RN parce qu’ils ne veulent pas se salir les mains en tenant le même bulletin de vote que les prolos de Hénin-Beaumont, certains dissidents de salon s’efforcent de prendre puis de garder leurs distances (gestes barrière !) avec une opposition qu’ils trouvent soudainement excessive et inacceptable, bien qu’au fond d’eux ils en partagent bon an, mal an, les opinions.

    Que mon propos soit clair : chacun a le droit de changer d’avis avec le temps, ou de stratégie (ou les deux, étant donné que les deux choses sont souvent liées). Je n’attends pas que chacun partage exactement mes priorités du moment, ce serait là une grave erreur et un enfermement terrible (j’ai souvent des échanges animés avec des amis dont les vues diffèrent des miennes, ce qui constitue toujours pour moi une grande source d’enrichissement, de compréhension, et même de corrections de certaines de mes erreurs).

    Pour conclure cette tribune, je voudrais citer l’avant-propos de Mario Fantini, rédacteur en chef de The European Conservative, qui a cru nécessaire de se justifier d’avoir osé faire un entretien avec le député néerlandais Thierry Baudet (autrefois véritable Golden Boy des milieux conservateurs, et désormais assez largement pestiféré par ces mêmes milieux depuis que Baudet s’est opposé radicalement à toutes les mesures de type Covid et Great Reset à partir de 2020), et l’a fait avec des propos d’une grande justesse (mes seules réserves personnelles ayant trait à l’usage des mots « gauche » et « droite ») :

    « La politique, disait Bismarck, est l’art du possible. Mais lorsque nous avons tout perdu et que nous ne sommes autorisés à nous exprimer que dans le petit espace alloué par le courant dominant, il est temps pour la droite de se regrouper et de repenser ses tactiques. Quoi que nous ayons fait au cours des dernières décennies, cela n’a tout simplement pas fonctionné. Serait-ce parce que les conservateurs sont, en fait, plus soucieux d’être acceptés par l’establishment dominant – c’est-à-dire par nos ennemis – que de construire une large coalition pour lui résister ?

    La gauche ne désavoue jamais ses propres radicaux ou leurs idées ; au contraire, elle tente d’intégrer ces idées radicales, précisément parce qu’elle est consciente que les radicaux sont ses troupes de choc les plus efficaces et les plus puissantes. En revanche, les conservateurs repoussent systématiquement tous ceux qui se trouvent à leur droite. Mais pourquoi la peur d’être dénoncés par leurs opposants – y compris les médias grand public – est-elle si répandue chez les conservateurs ? »

    Nicolas de Lamberterie (Breizh-Info, 17 octobre 2023)

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  • Action terroriste du Hamas contre Israël : quelles leçons en tirer ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Yves Le Gallou cueilli sur Polémia et consacré aux lecons à tirer de l'attaque des islamistes du Hamas contre Israël...

    Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    Action terroriste du Hamas contre Israël : quelles leçons en tirer ?

    1– L’action terroriste du Hamas visant des civils israéliens a beau avoir utilisé des moyens modernes (drones, parapentes) elle relève d’un mode opératoire classique dans le monde arabo-musulman, le rezzou, le pillage et l’enlèvement de femmes et enfants. Depuis les batailles du prophète musulman jusqu’aux raids des Touaregs en passant par ceux des pirates barbaresques, rien n’a changé dans l’horrible traitement des mécréants.

    2– Les déclarations complaisantes de La France Insoumise se refusant à condamner clairement une action terroriste de grande ampleur ont choqué, on le comprend, et surpris, on le comprend moins. LFI suit sa base électorale qui se trouve dans les banlieues de l’immigration qui sont globalement solidaires du Hamas comme l’est « la rue arabe » partout dans le monde. Ceux qui ont encouragé ou toléré (le CRIF, le PS, LR, etc.) la venue d’immigrés toujours plus nombreux sont mal placés pour chouiner aujourd’hui : ce sont eux qui ont apporté à l’extrême gauche une base électorale puissante. Et tout cela était théorisé depuis plus de 20 ans.

    3– La vraie question aujourd’hui est de savoir comment éviter d’avoir avec la Seine-Saint-Denis (236 km2) un Gaza (360 km2) aux portes de Paris. Juste pour mémoire, 73 % des nouveau-nés en Île-de-France ne sont vraisemblablement pas d’origine européenne puisqu’ils sont dépistés à la drépanocytose.

    4– Le principe de précaution doit donc conduire à interrompre toute immigration nouvelle et à entreprendre une politique d’éradication des bandes délinquantes. Ce qui suppose de reprendre le pouvoir sur les juges (ce que tente d’ailleurs de faire le gouvernement israélien).

    5– Lors des attentats du Bataclan et de Nice, l’opinion française a été formatée par la propagande autour d’une double réponse : « Pas d’amalgames », « Vous n’aurez pas ma haine ! ». Ceux qui refusaient de rentrer dans ce jeu ont été poursuivis et censurés. Les Israéliens n’ont pas ces pudeurs et ils ont raison. Mais on ne voit pas pourquoi on ne lèverait pas certains interdits idéologiques en France avant qu’il ne soit trop tard.

    6– La réponse israélienne porte un nom : le recours à la force. C’est normal, c’est l’ultima ratio des nations.
    Sans attendre d’être dans une situation critique, les nations européennes devraient utiliser sans tarder un recours proportionné à la force pour stopper l’invasion migratoire. Mieux vaut éliminer des filières de passeurs, arraisonner des bateaux, et expulser des indésirables aujourd’hui qu’avoir à bombarder des immeubles demain.

    7– Ces considérations ne doivent pas interdire de s’interroger sur ce qu’il est convenu d’appeler l’Occident, un ensemble géopolitique dans lequel l’Europe est embarquée sur le porte-bagages des États-Unis, de la Grande Bretagne et d’Israël.
    Un ensemble fragilisé par :

    • une démographie en berne ;
    • des guerres à répétition (Irak, Serbie, Afghanistan, Syrie) ne débouchant pas sur le nation building mais sur l’essaimage de groupes terroristes ;
    • un hédonisme incompatible avec la montée des périls, alors même que les lieux de fêtes sont visés (Bataclan, Rave party du désert du Néguev).

    Les Européens ne s’en sortiront qu’en reprenant conscience de leur identité et en retrouvant les vertus romaines qui ont fait leur force. Une force qui ne doit pas exclure le recours à la force.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 10 octobre 2023)

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  • Feu sur la désinformation... (438)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin

     

                                              

    Sommaire :

    L’image de la semaine : L’attaque du Hamas

    Le dossier : Les répercussions du conflit

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    Les pastilles de l’info :

    Olivier Véran, de ministre de la santé à Youtubeur : micro trottoir

    Les boulevards des Maréchaux sur le billot de la guerre en Ukraine

    L’apologie de la PMA au gouvernement

    Les mensonges d’Aurélien Rousseau sur les vaccins

    Conclusion

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    Portrait piquant : Laurent Solly

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  • Confinez-vous avec : ... La petite fille au tambour, de John Le Carré !

    Avec la crise du coronavirus, les maisons d'édition reportent la publication de leurs nouveautés à des jours meilleurs. Cette période sera donc l'occasion de vous signaler, au gré de l'inspiration du moment, des ouvrages, disponibles sur les sites de librairie en ligne (ceux dont l'activité se poursuit...), qui méritent d'être découverts ou "redécouverts".

    On peut trouver publié aux éditions Le livre de poche, un roman de John Le Carré intitulé La petite fille au tambour. On ne présente plus John Le Carré, l'auteur de L'espion qui venait du froid, de La Taupe ou d'Une vérité si délicate, nous plonge avec ce livre dans les noirceurs souterraines du conflit israélo-palestinien...

     

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    " Charlie est une jeune comédienne de vingt ans, gauchiste, un peu paumée mais douée, à la recherche d'une cause. Mais laquelle ? Cet été-là, sa vie prendra son sens sur une plage de Mykonos. Kurtz est un grand combattant de la cause israélienne, officier opérationnel des Services secrets de son pays. Sa mission : lutter contre les attentats antisémites en Europe. Michel est le nom d'emprunt d'un jeune Palestinien qui, avec son frère, lutte pour faire entendre au monde entier les souffrances de son peuple. « Joseph » est le nom que Charlie et ses amis ont donné â cet homme beau et solitaire qui les observe sur la plage de Mykonos et dont l'apparent détachement cache une volonté de fer. Helga est une petite bourgeoisie allemande pour qui les théories ne seront jamais remplacées par l'action sur le terrain. .Avec La Petite Fille au tambour, John Le Carré abandonne son héros favori, Smiley, et tout l'univers du Cirque, pour nous offrir sa première héroïne : Charlie.. Une jeune femme bouleversante de vérité qui, entre Palestiniens et Israéliens, va jouer le rôle de sa vie... et sa vie pour de bon. Un livre fantastiquement riche qui, tout. en étant le plus achevé de ses romans d'espionnage, est aussi un grand roman d'actualité où l'amour et la politique mènent le jeu jusqu'au bout. "

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