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europé - Page 5

  • Armée nationale, esprit guerrier et stabilité politique...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Pierre de Lauzun cueilli sur Geopragma et consacré à la disparition progressive dans les pays européens d'une force armée véritablement nationale. Membre fondateur de Geopragma, Pierre de Lauzun a fait carrière dans la banque et la finance.

     

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    Armée nationale, esprit guerrier et stabilité politique

    La théorie qui définit l’Etat comme ayant le monopole de la force ne nous dit pas ce qu’est cette force. Dans toute entité politique, un enjeu essentiel est donc de savoir qui détient la force effectivement, et donc qui la constitue.

    Concrètement, dans une société humaine la force pour être force suppose la réunion de deux éléments : des moyens matériels évidemment, et donc entre autres financiers ; mais aussi voire surtout un esprit de combat, en un sens un esprit guerrier, qui doit pour cela exister quelque part dans la société et être entretenu puis mobilisé. Normativement, cette force doit alors bien sûr être construite de façon à œuvrer pour la société en question, en étant loyale au pouvoir politique légitime.

    Tout cela paraît trivial, mais dans la réalité cela ne va pas de soi et l’histoire le prouve ; dans nos sociétés, c’est considéré comme automatiquement réalisé, alors que rien ne le garantit sur la durée longue.

    Force guerrière et société civile

    L’histoire montre de très nombreux exemples de sociétés où la force appartient de fait à un corps semi-étranger par rapport à la société.

    Prenons les empires historiques. Selon Gabriel Martinez-Gros s’inspirant de l’analyse magistrale d’Ibn Khaldûn, le schéma général du pouvoir était le suivant : on avait d’un côté une armée professionnelle, principalement constituée de mercenaires et généralement issue d’une population ethniquement allogène ; et d’un autre côté, un peuple plus développé et plus riche, mais désarmé, qui payait les impôts, ce qui finançait cette armée et permettait la domination exercée par le pouvoir politique. Pour Ibn Khaldûn, la démobilisation de la population centrale était le résultat de la civilisation, qui amollit les esprits et les cœurs et décourage de combattre. Ce schéma est notamment représentatif des divers empires musulmans, y compris en Inde. De leur côté, les Ottomans ont longtemps utilisé, avec les janissaires, une solution hybride : des enfants étrangers mais enlevés à leurs familles et élevés très tôt dans des camps.

    Pour les Romains, un tel schéma a été vrai surtout à la fin, car auparavant les soldats étaient des citoyens romains. Quant à la Chine impériale, sa faiblesse était l’intégration insuffisante de la culture militaire dans la culture de gouvernement ; d’où une fragilité par rapport à des envahisseurs guerriers (Mongols puis Mandchous), militairement supérieurs et qui ont donc pu s’emparer de l’empire et, pour ces derniers, le dominer pendant 3 siècles.

    Dans une autre configuration, traditionnelle en Amérique latine et de plus en plus présente en Afrique, l’armée, sans être en général ethniquement à part, fonctionne de fait comme un corps politique séparé. Or comme chacun sait, dans ces pays au moins, il suffit d’une faible troupe pour s’emparer d’un pays. D’où la fréquence ahurissante des coups d’état militaires, un peu ralentie en Amérique latine, mais en plein expansion en Afrique. On retrouve des faits quelque peu analogues en Thaïlande ou a fortiori en Birmanie.

    L’exception de l’Europe traditionnelle

    En revanche, dès le haut Moyen Age, l’Europe a échappé à ce schéma. A l’époque, puis dans tout l’Ancien régime, une classe militaire (la noblesse) prenait en charge la direction du combat et fournissait une part appréciable des troupes ; or non seulement elle n’était pas marginalisée, mais elle jouait un rôle central dans l’organisation du pays, tout en étant autochtone. Cette même base sociologique est encore quelque peu présente aujourd’hui chez bien des officiers. En outre, à partir du XIXe siècle, le patriotisme (voire le nationalisme) a permis et justifié la levée en masse et la notion de peuple combattant, qui est encore plus à l’opposé du schéma impérial décrit ci-dessus. Et donc, sauf exceptions, le pouvoir militaire en Europe n’est traditionnellement pas étranger à la société et ne joue pas de rôle spécifique.

    Mais ce que l’on perçoit ici est la nécessité pour ce modèle d’avoir simultanément en place un esprit guerrier ou du moins combattant dans une fraction suffisante de la population, et la permanence d’un lien d’identification entre la force que cela permet de constituer et le reste de la population.

    L’évolution préoccupante en cours

    Or nous sommes maintenant entrés dans une ère nouvelle. Dans les pays dits occidentaux, la levée en masse a été abandonnée, tant pour des motifs techniques que par lassitude populaire. De fait, le patriotisme, vibrant d’autrefois, n’est plus très perceptible, du moins en Europe ; on ne va pas en déduire trop vite qu’il a disparu, mais de fait sa capacité de mobilisation est faible. Corrélativement, les armées occidentales, presque toutes professionnalisées, signalent une difficulté appréciable à recruter, notamment mais pas seulement à la base où la tendance à la diversification ethnique est croissante, tant chez les Américains que chez les Européens. Au niveau des officiers, le maintien relatif d’une tradition militaire dans une partie minoritaire de la société aide à corriger le processus, même si des signes inquiétants d’affaiblissement apparaissent ; notamment, les armées perdent souvent leurs cadres trop tôt.

    On peut donc discerner, à l’état certes de germe, les voies possibles d’une évolution ultérieure vers une situation analogue aux types décrits ci-dessus. Il suffirait, si on peut dire, que la composition de la force publique la mette de plus en plus à part de la société, par ailleurs de plus en plus hétérogène, et que cela débouche sur une moindre identification avec la population prise dans son ensemble ; parallèlement la tradition militaire nourrissant le corps des officiers s’atrophierait. D’où une armée dont la culture serait éloignée de celle nécessaire à la logique du système européen traditionnel. Il se pourrait en outre que d’autres forces apparaissent petit à petit ici ou là, dans des zones de non droit. Le résultat en serait une autonomisation de la force armée, militaire mais éventuellement policière. Théoriquement en outre, l’Europe serait bien plus vulnérable à une telle évolution que les Etats-Unis.

    Le cas européen et le rôle des Américains

    Mais justement ce rapprochement conduit à une autre considération ; le rappel que, de fait et dans l’opinion d’une majorité des pays européens, leur défense dépend en réalité plus des Etats-Unis que de leur armée propre, même si celle-ci y a son rôle. Dans cette perspective, le risque pour l’Europe est donc l’approfondissement d’une forme plus accentuée encore de protectorat américain, cette force armée étrangère jouant de fait un rôle prépondérant dans la défense nationale. En un sens donc, il y a déjà présents des éléments d’empire (au sens de l’analyse précédente), mais ils sont américains.

    Certes, la limite de cette comparaison est le fait que l’armée américaine ne joue pas de rôle direct dans la vie politique interne des pays européens ; et on peut s’interroger sur ce que feraient les Américains en cas de vrai conflit armé interne dans un pays européen. Mais tant qu’on n’en est pas là, la situation actuelle peut se perpétuer voire s’accentuer : dans la grande majorité des pays européens, de fait, le cœur de métier du militaire s’appuie sur une structure extérieure.

    Par contraste bien sûr, on voit ce vers quoi où il faudrait s’engager : il s’agirait notamment de favoriser et faire renaître l’esprit du combat, la capacité à susciter des hommes loyaux qui acceptent le sacrifice ultime pour la communauté, en nombre suffisant. Mais on peut avoir les plus grands doutes que l’Union européenne soit le cadre politique et culturel adapté pour cela.

    Pierre de Lauzun (Geopragma, 2 octobre 2023)

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  • Les Nostalgiques...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman de Saint-Loup intitulé Les Nostalgiques, qui suit Les Volontaires (Auda Isarn, 2023) et Les Hérétiques (Auda Isarn, 2023).

    Aventurier, journaliste engagé dans la collaboration et écrivain, sous le pseudonyme de Saint-Loup, Marc Augier (1908-1990), est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020).

     

     

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    " Que sont devenus à la fin des années 1950 les anciens soldats de la Division Charlemagne, qui avaient tout sacrifié pour défendre le Reich européen d’Adolf Hitler ? Des quais de la Seine aux bureaux feutrés d’une entreprise prospère, de la Corée aux rizières d’Indochine, des djebels algériens au bush sud-africain, Saint-Loup nous raconte le destin contrasté de ces hommes qui n’ont rien renié de leur idéal. "

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  • Histoires de l'Europe...

    Les éditions Gallimard viennent de publier dans leur collection Quarto un volume intitulé Histoires de l'Europe regroupant plusieurs ouvrages d'Henri Pirenne.

    Médiéviste belge, Henri Pirenne, qui a inspiré l'Ecole des Annales, est notamment l'auteur de l' Histoire de Belgique et de l'Histoire de l'Europe, des invasions au XVIe siècle et de Mahomet et Charlemagne.

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    " Pour qui s'intéresse à l'histoire intellectuelle du premier XX ? siècle, Henri Pirenne (1862-1935), père de l'école historique gantoise, incarne une figure majeure. Formé à l'historiographie allemande - qui considère les facteurs collectifs et inconscients plutôt que les faits politiques et le rôle des individus -, auteur d'une Histoire de la Belgique à succès, symbole de la résistance à l'occupation allemande pendant la Première Guerre mondiale, l'historien belge a développé au cours des années 1920 une nouvelle vision de l'histoire de l'Europe en ouvrant deux immenses chantiers dont les chercheurs, aujourd'hui encore, n'ont pas fini de débattre : l'histoire urbaine et l'origine des villes ainsi que les conséquences pour l'Europe de la progression de l'islam au VII ? siècle.
    En résultèrent deux grands livres parus après sa mort : Histoire de l'Europe (1936) et Mahomet et Charlemagne (1937), dont les lignes principales avaient été tracées depuis 1922. Les travaux de Pirenne sur l'histoire du Moyen Age publiés dès la fin du XIX ? siècle l'avaient déjà gratifié d'une forte notoriété, impressionnant par son souci d'incorporer la démographie historique et la recherche statistique en histoire économique et sociale.
    Précurseur et pionnier, il fut l'un des premiers à se pencher sur les apports d'une histoire comparative, développant des méthodes originales et novatrices, ainsi qu'un véritable art de la synthèse. Composée d'ouvrages fondamentaux, devenus des références historiographiques, et d'un vaste choix d'articles, discours, essais et journaux qui donnent à voir l'ampleur des thèmes abordés par Pirenne, cette édition "Quarto" propose au lecteur de retracer le cheminement d'un intellectuel dont l'influence marquera la création de la revue des Annales par Marc Bloch et Lucien Febvre. "

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  • Oui, il y a des solutions pour empêcher l’invasion migratoire !...

    Nous reproduisons un point de vue de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info et consacré à l'invasion migratoire.

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    Immigration. Blocus naval militaire, bombardements des passeurs, sortie des traités internationaux, abandon de Lampedusa..oui, il y a des solutions pour empêcher l’invasion migratoire

    A entendre la presse gauchiste mainstream ces derniers jours, l’immigration serait une fatalité. Impossible en endiguer. Il faut régulariser tous les migrants. Il faut ouvrir les frontières et laisser des millions d’Africains venir se partager  notre territoire. C’est comme ça. Vous n’avez plus votre mot à dire bien que cela fasse 50 ans que vous votiez contre l’immigration sans être écouté par vos élus.

    Et bien si pourtant, il  y a des solutions simples contre l’immigration

    Premièrement, plutôt que d’envoyer des soldats français mourir aux quatre coins du monde pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres, il faut déployer l’armée en mer, pour faire un blocus militaire européen en Méditerranée. Plus de possibilité pour la moindre embarcation de passer, retour en Afrique ou au Proche-Orient pour tous ceux qui tentent. Neutralisation de tous les navires appartenant aux ONG complices de l’immigration ? Et le droit là dessus ? C’est très simple. Il faut supprimer les traités internationaux. Et construire une Europe débarrassée des textes qui entendent l’asservir. Nous ne sommes plus en 1945 ni en 1970, nous sommes en 2023. Et nous sommes envahis. Blocus naval donc, et frappes massives visant à détruire toute l’ossature constituée par les passeurs. Des frappes, et des envois de forces spéciales pour éliminer physiquement ceux qui participent à la traite d’êtres humains.

    Deuxièmement, il faut couper immédiatement toutes les aides financières pour les pays africains qui refusent de reconnaitre leurs ressortissants, et de les récupérer dans leur pays d’origine. Toutes les aides pour ceux qui incitent au départ de leurs pays plutôt qu’à la construction et au développement sur place. Il faut rendre son indépendance totale et définitive à l’Afrique, et la laisser se développer à son rythme, en coupant tous les ponts qui nous lient ou nous liaient à elle. Tout comme il faut inciter financièrement tous les africains présents en Europe à retourner sur la terre de leurs ancêtres pour la développer.

    Ce n’est pas une question d’être intégré, de travailler. C’est une question de vivre ensemble. Les masses culturelles différentes ne peuvent plus vivre ensemble, massivement. Sinon, demain, c’est la guerre civile et le chaos, dont on voit poindre les bribes à l’horizon, au coeur même de nos sociétés.

    Quid troisièmement d’abandonner Lampedusa, Ceuta, Melilla, ces petits bouts de territoires d’Europe sur lesquels se jettent les migrants d’Afrique ? Si ces territoires ne faisaient plus partie de l’UE, alors les traversées deviendraient encore plus compliquées et demanderaient d’autres types de logistiques.

    Ce n’est pas, par ailleurs, parce que Madame Meloni semble pieds et poings liés (qui la menace ? De qui dépend-elle aujourd’hui ? Qui fait pression ?) que d’autres dirigeants européens ne peuvent pas agir. Il faut raser une bonne partie des accords, des traités, qui ont été signés dans l’Union Européenne, et construire une autre Europe, celle des peuples autochtones qui la composent. Et qui demandent instamment à leurs dirigeants, pour le moment encore plutôt gentiment, d’en finir immédiatement avec l’immigration. Et à la presse qu’ils financent de cesser de les faire passer pour des monstres inhumains qui ne veulent pas accueillir la misère.

    Les Européens n’arrivent plus à se chauffer. A remplir leurs caddies. A se loger. Ils ne sont plus en sécurité dans les métropoles d’Europe de l’Ouest. Ils voient leur niveau de vie s’effondrer du jour au lendemain et leur sécurité sanitaire de moins en moins assurée. Ils constatent l’effondrement civilisationnel jour après jour. Ils sont au bord de la révolte. En raison de l’aveuglement (ou de l’idéologie) de leurs dirigeants.

    Nous n’avons pas le temps de nous occuper du sort des migrants qui prennent la Mer en sachant parfaitement ce qu’ils risquent. La santé, la sécurité, la prospérité des autochtones d’Europe nous est plus importante, elle est prioritaire. Rien d’autre ne compte. Demi tour. Blocus. Liquidation des passeurs. Pression sur les pays d’origine. Et retour de l’Europe puissance, pas de l’Europe tiers monde qui est en train de se construire sous nos yeux.

    Du courage en politique.

    Julien Dir (Breizh-Info, 19 septembre 2023)

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  • José Ortega y Gasset, penseur de l'Europe...

    Les éditions les Belles Lettres viennent de publier une étude de Béatrice Fonck intitulée José Ortega y Gasset - Le penseur de l'Europe.

    Professeur émérite de civilisation espagnole à l’Institut catholique de Paris et auteure de nombreux travaux sur l’œuvre et la pensée d’Ortega y Gasset, Béatrice Fonck est parmi les meilleurs spécialistes français de ce philosophe.

    On peut lire une excellente présentation de l’œuvre de José Ortega y Gasset par David MataJosé Ortega y Gasset, le visionnaire méconnu ») dans le numéro 50 de la revue Nouvelle École.

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    " Auteur mondialement connu de La Révolte des masses, José Ortega y Gasset (1883-1955) n’avait à ce jour étrangement pas bénéficié en France d’une biographie ou d’une monographie substantielle. Voici qui est désormais chose faite avec cette somme magistrale soigneusement contextualisée et documentée de première main par Béatrice Fonck.

    Tout en retraçant la généalogie des concepts majeurs de l’oeuvre abondante du grand philosophe espagnol, elle établit combien son itinéraire intellectuel a eu pour principe fédérateur un précoce, constant et plein engagement en faveur d’une unité européenne. Et tout spécialement d’une Europe nourrie de son irréductible diversité culturelle, au sein d’un « concert des nations » et sous l’égide de l’humanisme libéral qui la caractérise fondamentalement. Convaincu que l’avenir de l’Espagne passait nécessairement par son intégration à cette Europe, et lui-même intimement « européanisé », Ortega y Gasset s’est toujours d’abord voulu en lien avec les autres grands penseurs européens de son temps, de Bergson à Heidegger et Einstein.

    Alors que le « vieux continent » est durement confronté aux doutes internes sur son identité et à des rejets ou agressions venus de l’extérieur, penser ou repenser l’Europe avec Ortega, c’est cheminer sur une voie royale permettant de conjurer les impasses du nationalisme, de la construction bureaucratique, du fédéralisme supra-national et d’une dissolution mondialisée. "

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  • Putsch au Niger : une menace pour la France et l'Europe ?...

    Pour son émission sur TV Libertés, Chocs  du monde, Edouard Chanot reçoit Nicolas Normand pour évoquer avec lui le putsch au Niger et ses conséquences potentielles pour notre pays et l'Europe.

    Normalien, ingénieur agronome et énarque, ancien diplomate, Nicolas Normand a été en ambassadeur de France au Mali, au Congo, au Sénégal et en Gambie. Il  a également été directeur-adjoint de l'Institut des hautes études de défense nationale.

     

                                            

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