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eric werner - Page 6

  • Le temps d'Antigone...

    Les éditions Xénia viennent de publier un nouvel essai d'Eric Werner intitulé Le temps d'Antigone. Penseur profond et subtil, Eric Werner est l'auteur de plusieurs essais importants comme L'avant-guerre civile (L'Age d'Homme, 1998 puis Xénia, 2015) L'après-démocratie (L'Age d'Homme, 2001), Douze voyants (Xénia, 2010) ou De l'extermination (Xénia, 2013) et de recueils de courtes chroniques comme Ne vous approchez pas des fenêtres (Xénia, 2008) et Le début de la fin et autres causeries crépusculaires (Xénia, 2012).

     

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    " Or ce que dit Sophocle dans Antigone, comme du reste dans ses autres pièces, est en soi assez simple et assez clair. Le grand historien Werner Jaeger le résume en ces termes : « Les drames de Sophocle marquent l’apogée de la notion grecque de mesure, tenue pour l’une des valeurs les plus hautes de la vie humaine». Effectivement, tout comme Héraclite, Sophocle se pose en défenseur de la mesure (en grec, sôphrosunè), on pourrait aussi dire des limites, limites qu’il importe de respecter si l’on ne veut pas attirer sur soi le malheur. Il défend les limites, donc aussi met en garde contre l’hybris, qui est le contraire de la sôphrosunè. C’est le cas en particulier dans Antigone. "

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  • Insécurité, islamisme : du déni de réalité à l’orchestration de la peur...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à l'utilisation de l'insécurité et de la peur par l'oligarchie pour consolider son pouvoir... Une analyse qui recoupe celle d'Eric Werner dans son essai L'avant-guerre civile récemment réédité chez Xénia.

     

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    Insécurité, islamisme : du déni de réalité à l’orchestration de la peur, la nouvelle stratégie de l’oligarchie

    La novlangue au service du déni d’insécurité

    Face à l’augmentation de la délinquance, conséquence de l’idéologie laxiste qu’elle a mise en œuvre, l’oligarchie a d’abord inventé dans les années 1980 le fameux sentiment d’insécurité, une sorte de phobie d’extrême droite qui faisait, selon elle, voir la réalité sous un jour trop sombre. Elle a aussi inventé le concept d’incivilités qui permettait de banaliser la progression des délits, notamment ceux imputables aux jeunes issus de l’immigration.

    On nous a ainsi expliqué, par exemple, qu’il était traditionnel de brûler des voitures à la Saint-Sylvestre. Car chaque fait divers se trouvait dépeint sous des couleurs les plus lénifiantes possibles : on nous présentait les délits voire les crimes comme incompréhensibles car intervenant toujours jusque-là dans des quartiers populaires mais tranquilles ou sans histoire (*). On ne comprenait donc pas le coup de folie qui avait pu saisir les auteurs de ces actes : sans doute parce qu’un banal vol de sac à main, une drague ou une bagarre par balles avait mal tourné. Bref, ce n’était pas vraiment la faute de ces individus bien connus des services de police, mais plutôt le fait de victimes de la malchance, du chômage et de la discrimination.

    La novlangue au service du déni d’islamisme

    L’apparition de délits commis par des personnes se réclamant de l’islam a subi le même traitement politico-médiatique. On a ainsi assisté à la négation systématique du caractère islamiste de ces agissements, comme par exemple lors des attaques commises en France à la Noël 2014.

    L’oligarchie a donc mis l’accent sur le caractère isolé de ces loups solitaires, victimes d’une autoradicalisation pathologique. Même si ensuite on découvrait que leurs proches faisaient l’objet de poursuites ou que des filières avaient été démantelées !

    Ou bien on les présentait comme des individus au comportement incompréhensible ou incohérent, comme par exemple dans le cas du profanateur du cimetière de Castres. Ou bien encore des individus dérangés, ce qui permettait d’ôter toute signification autre que médicale à leurs actes. On a même été jusqu’à nous présenter l’auteur musulman d’un attentat à l’arme automatique en Belgique comme un amateur d’armes !

    Pas d’amalgame

    Dans le souci de ne pas faire d’amalgame avec l’islam on a aussi beaucoup insisté sur le fait que ces criminels n’étaient pas de vrais bons musulmans, ou bien des convertis de fraîche date, donc connaissant mal leur nouvelle religion. On nous a dit aussi que finalement les victimes étaient… les musulmans eux-mêmes dont l’image risquait de pâtir de ces agissements.

    Ce type d’argumentaire est largement répandu en Europe. On se souvient, par exemple, de ce que déclarait le premier ministre anglais à la suite de l’assassinat horrible d’un militaire décapité en pleine rue : « Ce n’était pas seulement une attaque contre la Grande-Bretagne et le mode de vie britannique. C’était aussi une trahison de l’islam et des communautés musulmanes qui apportent tant à notre pays. Rien dans l’islam ne justifie un tel acte épouvantable » (**).

    Le même discours a été entendu en France.

    Le déni de la cathophobie

    On a aussi systématiquement nié le caractère antichrétien de certains délits ou agressions.

    Ainsi, pour nos médias les églises ou les cimetières chrétiens ne sont jamais profanés, à la différence des sépultures juives ou musulmanes. Ils sont seulement dégradés ou à la rigueur vandalisés.

    Pour la même raison on n’a mis l’accent que sur les actes antimusulmans ou antijuifs : une façon de dénier toute réalité aux actes antichrétiens et à l’existence d’un racisme antifrançais ou antiblanc que, curieusement, la justice n’arrive jamais à identifier.

    Enfin, les médias nous ont beaucoup parlé du fait religieux en général (cf. notamment la dernière enquête sur le fait religieux dans l’entreprise) : une manière de cacher la progression des revendications musulmanes.

    Bref, l’oligarchie a mobilisé la novlangue et tout le puissant appareil médiatique au service du déni de réalité.

    Une nouvelle stratégie

    Cette stratégie a cependant fait long feu en 2015.

    Certes, l’oligarchie reste attachée à la ligne pas d’amalgame, dans le souci de ne pas se couper de l’électorat musulman d’ici 2017. Les différents plans contre le racisme et l’islamophobie remplissent la même fonction séductrice.

    Mais il n’empêche que la réalité est plus forte que la novlangue. La progression de la délinquance ne peut plus être cachée par les services de police et de gendarmerie, pas plus que celle de la violence islamiste.

    L’oligarchie a donc progressivement décidé de changer de stratégie en 2015 : de passer du déni de réalité à l’orchestration de la peur. Pour plusieurs raisons.

    Le déni n’est plus crédible

    D’abord parce que la situation lui échappe de plus en plus.

    Derrière les annonces périodiques relatives aux coups de filets, aux attentats miraculeusement déjoués, censés démontrer l’efficience de nos forces de l’ordre, ou relatives à l’inflexion prétendue des statistiques de délinquance, l’actualité migratoire ou criminelle, en France ou à l’étranger, rend de moins en moins crédible la stratégie du déni. Et l’EI se charge de son côté de la démentir.

    Mais surtout l’oligarchie a compris qu’elle avait tout à gagner à orchestrer la peur.

    Opération Je suis Charlie

    L’opération Charlie Hebdo autour des attentats de janvier 2015 marque le coup d’envoi de la nouvelle stratégie du pouvoir.

    Car du jour au lendemain on ne nous parle plus de loups solitaires ou d’actes incompréhensibles : désormais on ne nous parle plus que de filières djihadistes, d’attentats terroristes commandités de l’étranger, de caches d’armes et de complices. La langue officielle et médiatique se délie comme par enchantement. Et les incendiaires d’hier revêtent la tenue des pompiers.

    Dans un premier temps l’opération Charlie Hebdo tente de rejouer la séquence du président de la République chef de guerre et de l’union nationale contre le terrorisme : ce sera la marche républicaine censée remettre en selle un pouvoir à l’impopularité abyssale et destinée aussi à créer un nouveau cordon sanitaire contre la progression du Front national, pour le plus grand profit de l’UMPS.

    Cette tentative a cependant échoué : l’image de marque du gouvernement socialiste retombe aujourd’hui progressivement à son niveau d’avant le 11 janvier. Et le Front national est devenu en nombre de voix le premier parti de France lors des élections départementales.

    De nouveaux leviers d’action

    Le déni de réalité avait l’inconvénient de priver l’oligarchie de prétextes : s’il n’y a pas de péril sécuritaire ou islamiste, il n’y a pas de raison d’agir contre. Reconnaître, au contraire, la réalité permet de réclamer de nouveaux moyens d’action.

    Le prétexte de la lutte contre le terrorisme permet ainsi de faire passer la loi sur le renseignement qui a pour objectif réel de censurer Internet et de mettre en place une surveillance généralisée de la population. Comme partout ailleurs en Occident. Par ce biais, les dispositifs liberticides de surveillance mondiale des communications dénoncés par les lanceurs d’alerte américains se trouvent aussi légitimés. Coup double pour l’oligarchie !

    Bien entendu, comme l’a indiqué ingénument le ministre de l’Intérieur lors du débat sur la loi sur le renseignement, cette surveillance portera sur la détection des discours de haine, également imputés aux milieux identitaires, par exemple.

    La liberté de censurer désormais reconnue

    L’effet « Je suis Charlie » a permis, en faisant croire que les islamistes visaient la liberté d’expression, de renforcer la chape du politiquement correct antiraciste et contre l’islamophobie en France.

    La prétendue liberté d’expression sert à promouvoir la liberté de censurer en toute bonne conscience puisqu’il s’agit de garantir le vivre ensemble ou les valeurs de la République – et, par exemple dans le cadre du nouveau plan de lutte contre le racisme, de remettre en cause ouvertement les protections offertes par la loi sur la liberté de la presse de 1881.

    Vive la peur !

    L’oligarchie a finalement très bien compris le caractère contre-productif de la stratégie du déni de réalité. Elle sait maintenant que plus les citoyens ont peur pour leur sécurité, leur emploi ou leurs économies, moins ils peuvent se mobiliser sur d’autres causes, a fortiori s’agissant des autochtones vieillissants. D’ailleurs, il n’y a aujourd’hui que la communauté asiatique, identitaire et dynamique, qui manifeste contre l’insécurité en France ! Les vieux Européens n’osent rien dire.

    Et il suffit de regarder les télévisions pour se rendre compte que l’on programme consciemment partout la mise en scène de la peur et de la violence : aux actualités sanglantes s’ajoutent les séries policières, les histoires de juges, de femmes-flics ou de femmes harcelées, les affaires criminelles, sans oublier les émissions édifiantes montrant nos forces de l’ordre en pleine action contre la délinquance. Sans parler des militaires qui patrouillent désormais dans les rues.

    La peur soutenait déjà un fructueux commerce sécuritaire. Elle devient aujourd’hui un puissant moyen de sidération des autochtones à qui l’on apprend ainsi très tôt à raser les murs.

    Rien de tel pour mâter le populisme en Europe et consolider le Système !

    Michel Geoffroy (Polémia, 27 avril 2015)

     

    Notes :

    (*)     Ex. : « Sid Ahmed Ghlam, étudiant sans histoires et terroriste amateur », Le Monde du 24 avril 2015.
    (**)   LeMonde.fr du 23 mai 2013.

     

     

     

     

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  • L'avant-guerre civile...

    "Les dirigeants européens sont naturellement au fait de l'évolution démographique, ils savent que sauf renversement à première vue bien improbable de tendance (renversement qui ne saurait résulter, en tout état de cause, que d'une reprise significative de la natalité chez les Européens de souche), la population d'origine extra-européenne a toute chance de devenir à relativement brève échéance majoritaire en Europe. Théoriquement, cela pourrait conduire à une remise en cause de leur hégémonie. Mais ils n'y croient pas trop, car, estiment-ils, l'immigration n'a rien d'homogène, elle est au contraire extrêmement diversifiée. Les immigrés sont aussi différents entre eux qu'ils diffèrent tous ensemble des autochtones aujourd'hui encore majoritaires. Les dirigeants n'ont donc pas à s'inquiéter outre mesure pour leur avenir, il leur suffira, pour maintenir leur hégémonie, d'adapter leur stratégie traditionnelle aux nouvelles données de la société multiculturelle, en jouant telle ethnie contre telle autre, par exemple. D'ores et déjà, au demeurant, ils ont commencé à préparer le terrain en encourageant le développement du communautarisme, formule privilégiant l'appartenance ethnique, culturelle ou religieuse au détriment du lien civique. L'idéal n'est plus ici celui de l'assimilation, mais de la simple coexistence entre communautés hétérogènes les unes aux autres, communautés que rien n'unit plus que leur commune allégeance aux dirigeants."

    Eric Werner, L'avant-guerre civile

     

    Les éditions Xénia viennent de rééditer L'avant-guerre civile, un essai fondamental  et prémonitoire d'Eric Werner, publié initialement en 1998. Eric Werner, qui collabore fréquemment à la revue Éléments, est l'auteur de plusieurs essais importants comme L'après-démocratie (L'Age d'Homme, 2001), Douze voyants (Xénia, 2010) ou De l'extermination (Xénia, 2013) et de recueils de chroniques comme Ne vous approchez pas des fenêtres (Xénia, 2008) et Le début de la fin et autres causeries crépusculaires (Xénia, 2012).

     

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    " Enfin réédité, voici un ouvrage capital pour comprendre notre temps. L'avant-guerre civile a fait sensation lors de sa sortie en 1998. Avec des années d'avance, il décrivait les conséquences de l’effondrement de l’URSS. Une fois le grand Ennemi disparu, qu'allait faire le système de pouvoir occidental pour se légitimer? Se reconstruire un ennemi, au besoin dans sa propre basse-cour. L'après-guerre froide aurait pu être la paix. Ce fut l'avant-guerre civile. Philosophe politique, mais aussi grand érudit, critique littéraire et connaisseur de la pensée antique, Eric Werner invite toute l’expérience et la sagesse de l’Occident à se pencher sur le berceau de l’ère nouvelle que nous vivons. Il montre les continuités, ouvertes et secrètes, du Pouvoir. Il dégage aussi les situations inédites et potentiellement incontrôlables. Il consolide enfin les passerelles que nul n’osait trop évoquer entre l’ordre et son contraire, le chaos violent. Ce qui n’était que frôlements et connexions fortuites apparaît désormais comme l’architecture même du contrôle politique et social de la masse globalisée. Plus de quinze ans après sa première édition, ce livre trouve des illustrations confondantes dans l’actualité géopolitique et sociale de notre temps. Ecrit dans un style éblouissant, L’avant-guerre civile est une véritable école de pensée et d’intelligence pour les temps de troubles. "

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  • Les défricheurs...

    Les éditions La Découverte ont publié au mois de septembre une enquête d'Eric Dupin intitulée Les défricheurs -Voyage dans la France qui innove vraiment et consacrée à ces Français qui rompent avec la course à la croissance et à la consommation. L'auteur est journaliste au Monde diplomatique.

    Comme le dit, à propos de ce livre, Eric Werner, sur son excellent site L'avant-blog - Chronique de la modernité tardive : "au nombre des raisons qui poussent aujourd'hui les gens à quitter les villes, la moindre, on le sait, n'est pas celle liée à l'immigration de masse. L'auteur n'en parle guère, mais c'est une des dimensions aussi du problème. "Voyage dans la France qui innove vraiment", dit le sous-titre du livre. La France qui "innove vraiment", si je puis me permettre, est aussi une France qui se regroupe." Un autre visage de la France périphérique décrite par Christophe Guilluy. Intéressant, donc...

     

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    " Bien plus de Français qu'on ne l'imagine vivent déjà selon une échelle des valeurs différente de celle qu'impose la société actuelle. Plus ou moins radicalement, ils se sont détachés du modèle productiviste et consumériste qui nous étouffe. Guidés par un idéal lesté de pragmatisme, ces défricheurs d'un monde nouveau expérimentent et innovent dans des domaines fort divers. Certains, souvent en rupture franche avec la société, vivent dans des yourtes ou dans des " habitats légers ". D'autres, à l'opposé, sont des " alterentrepreneurs " qui se fraient un chemin exigeant, socialement et écologiquement, dans l'économie de marché. Et le champ des expérimentations est vaste : agriculture paysanne et circuits de proximité, écovillages et habitats partagés, renouveau coopératif et solidarité inventive, éducation populaire et écoles alternatives. C'est cette richesse et cette diversité que révèle ce livre, fruit d'une vaste enquête conduite pendant près de deux ans dans une dizaine de régions. L'auteur a recueilli de très nombreux témoignages et réflexions des acteurs de ce mouvement social invisible, souvent surprenants, toujours passionnants. L'ouvrage s'interroge enfin sur le sens de ce fourmillement d'initiatives. De très nombreux défricheurs rencontrés rejettent la politique, mais l'utopie concrète qu'ils vivent a bel et bien un sens politique. Pour autant, le changement social peut-il naître de l'essaimage d'alternatives locales ? Et, au-delà de la convergence vers des valeurs écologiques et sociales qui caractérise cette mouvance, comment définir la postmodernité à laquelle de plus en plus de gens aspirent ? "

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  • Eric Werner et l'extermination...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien avec le philosophe Eric Werner, réalisé par les éditions Xénia, à l'occasion de la réédition de son essai De l'extermination (Xénia, 2013).

     

    " Pourquoi les hommes s'exterminent-ils? L'extermination est-elle un prolongement naturel de la guerre, voire son but secret? Pourquoi est-il si difficile d'en débattre sans passion?

    Toutes ces questions, Eric Werner les a abordées de manière frontale et concise dans son essai De l'extermination, qui surprend par son ton, envoûte par la clarté du langage et désarçonne par la lucidité du propos. Dans cet entretien filmé, Eric Werner répond aux questions essentielles que soulève ce livre hors du commun. "

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  • L'Amérique, l'Europe et le monde...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 65, mars - avril 2013).

    Le dossier central est consacré à l'Amérique face à l'Europe et au monde. On peut y lire, notamment,  des articles d' Antoine Baudoin ("L'Amérique change"), de Philippe Conrad ("De l'indépendance à Obama, une chronologie"), de Pascal Gauchon ("La géopolitique des contraires"), de Christophe Réveillard ("Le torpillage de l'Europe"), d'Aude de Kerros ("L'arme de l'art contemporain"), de Pascal Trabuchot ("Israël, l'allié encombrant") et de Tancrède Josseran ("La Turquie, instrument indocile") ainsi qu'un entretien avec Alberto Buela ("Amérique hispanique : la marche vers l'unité").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec l'écrivain et essayiste Eric Werner ("De la démocratie à la mafiocratie") et des articles de Mathilde Tingaud ("Les sources de Tolkien"), de Dominique Venner ("La décroissance en question"), de Francis Bergeron ("Les frères Tharaud, conservateurs sulfureux") et de Yves Nantillé ("La déportation des Allemands de l'est : 1945-1950") et la chronique de Péroncel-Hugoz.

     

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