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  • Un homme à abattre ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un article consacré à la crise syrienne, traduit par les soins du site Euro-synergies et publié à l'origine par la revue autrichienne de tendance nationale-libérale Zur Zeit.

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    Les Américains veulent absolument imposer un “changement de régime” en Syrie. Leurs principales motivations? Des intérêts économiques et un soutien à Israël!

    Le sol devient de plus en plus brûlant sous les pieds du leader syrien Bachar El-Assad. Fin mars, un sénateur américain très influent, John McCain, a demandé que les Etats-Unis et l’Europe soutiennent militairement les rebelles syriens: “Ils méritent notre soutien et le soutien de la communauté internationale pour pouvoir riposter aux attaques du régime”, a affirmé le candidat républicain à la présidence lors des élections de 2008.

    Le gouvernement d’Obama songe aussi à intervenir militairement. Jusqu’à présent, on mise encore et toujours sur la pression diplomatique et politique à exercer contre Damas. Mais, comme l’a laissé entendre le ministre américain de la défense, Leon Panetta, lors d’une audience au Sénat, “on songe à de possibles démarches complémentaires (...), y compris d’éventuelles interventions militaires, si nécessaire”. C’est clair: les Américains refusent, en ultime instance, de tenir compte de la déclaration du conseil de sécurité de l’ONU, appuyée par la Russie et par la Chine. Cette déclaration demande au gouvernement syrien et aux rebelles de réaliser sans délais le plan de paix de l’envoyé spécial Kofi Annan. Ce plan de paix prévoit un armistice, l’envoi d’aide humanitaire et l’ouverture d’un dialogue entre le gouvernement et les adversaires du régime.

    Washington, en revanche, ne veut pas abandonner l’objectif que les Etats-Unis se sont fixé une fois pour toutes; ils veulent tout bonnement un “changement de régime” à Damas, comme le confirme par ailleurs les nombreuses opérations spéciales que mènent depuis des mois les services spéciaux occidentaux. “Le MI6 et la CIA ont infiltré la Syrie pour connaître la vérité”, expliquait en date du 1 janvier le quotidien “Daily Star”, en  se référant à une source non citée mais considérée comme “bien informée”. Ensuite, les contacts sont étroits entre les rebelles libyens et l’”armée syrienne libre”, comme le signalait le 27 novembre 2011 le journal britannique “The Telegraph”. D’après cette information, Abdulhakim Belhadj, chef du conseil militaire de Tripoli et ancien commandant du “Groupe de Combat Libyen-Islamique”, aurait rencontré à Istanbul et le long de la frontière turco-syrienne des chefs de l’”armée syrienne libre”, pour que celle-ci soit entraînée par des “combattants libyens”. Toujours selon le “Telegraph”, Belhadj aurait été envoyé en Turquie par Moustafa Abdoul Djalil, qui n’est rien moins que le président de transition en Libye.

    Or il est tout de même peu vraisemblable que les Libyens aient agi de leur propre chef. Il est plus plausible de dire qu’ils ont reçu cette mission de Washington, pour camoufler l’immixtion américaine. On peut clairement émettre cette hypothèse si on analyse les déclarations du ministre américain de la défense, Panetta: “le soutien aux réformes politiques et économiques, lesquelles correspondent aux aspirations légitimes des citoyens de la région”, relève des mêmes principes fondamentaux qui ont défini les réponses que nous avons apportées aux événements de Tunisie, d’Egypte, de Libye et, dorénavant, de la Syrie”.

    En déclarant cela, Panetta nous révèle clairement que les Etats-Unis n’entendent pas seulement apporter à la Syrie les bienfaits de la démocratie de facture occidentale mais veulent également imposer à ce pays du Levant le système économique esquissé à Wall Street et qui doit s’étendre à la planète entière par l’effet de la globalisation. Ensuite, d’après un livre récemment publié par la CIA, avant que n’éclatent les troubles en Syrie, il y a environ un an, il n’y aurait eu que de “timides réformes”, tant et si bien que l’économie, y “est encore largement régulée par les milieux gouvernementaux”. Dans l’Egypte de Moubarak et dans la Libye de Kadhafi aussi l’économie, surtout les secteurs clés, était sous le contrôle des gouvernements, ce qui rendait l’accès aux marchés locaux difficile pour les entreprises occidentales.

    Quant à l’imposition, partout dans le monde, de réformes libérales, visant à instaurer en tous points du globe l’économie de marché, Michel Chossudovsky, critique canadien du processus de globalisation, pointe du doigt un aspect important, tu en Occident. On dit et on écrit généralement que les causes premières de ces protestations de masse en Syrie sont l’augmentation du chômage et la détérioration du niveau de vie; or ceux-ci découlent tout bonnement de l’adoption d’un programme de réformes exigé par le FMI et que les autorités syriennes ont tenté d’appliquer à partir de 2006. Les mesures réclamées par le FMI comprenaient des privatisations, des dérégulations dans le système financier et un gel des salaires.

    Au-delà de ces réformes exigées par le FMI, la “libération” de la Syrie, assortie de la disparition du régime d’El-Assad, va bien entendu dans le sens des intérêts stratégiques des Etats-Unis en tant que puissance hégémonique globale, comme s’est plu à le souligner Panetta lors d’une audience au Sénat: “La Syrie constitue un pays-clef pour l’Iran. La Syrie est le seul pays allié à l’Iran dans la région et elle représente un facteur décisif dans tous les efforts qu’entreprend l’Iran pour soutenir les militants de la région qui mettent en danger Israël et la stabilité régionale. Les désordres en Syrie ont donc contribué à affaiblir considérablement l’Iran et il est clair que, plus El-Assad est affaibli, plus l’Iran sera perdant”.

    Israël espère ardemment que se construira bientôt une Syrie post-Assad. Car, alors, d’une part, la milice libanaise du Hizbollah, soutenue par Damas et par Teheran, sera affaiblie; d’autre part, l’Etat sioniste espère aussi que se constituera, sur son flanc nord-est, un Etat-tampon, qui servira pour toutes éventuelles opérations contre l’Iran. Un tel Etat-tampon pourrait s’avérer fort utile en cas d’attaque israélienne contre l’Iran car il y a peu de chances que des pays comme la Jordanie ou l’Arabie Saoudite ouvrent leurs espaces aériens aux appareils de Tsahal. Avec une Syrie neutralisée, l’aviation israélienne pourrait se servir du territoire syrien et de l’Irak, dépendant des Etats-Unis, pour aller frapper des cibles en Iran. Il faut voir, toutefois, si ce calcul et ces espérances se concrétiseront vraiment. L’expérience libyenne récente, où une nouvelle guerre civile menace après la fin de l’union sacrée des contestataires contre Kadhafi, et les événements d’Egypte, où les islamistes sont désormais la principale force politique du pays, semblent indiquer que le pari sur les “révolutions arabes” n’a pas été le bon. En plus, il faut savoir que l’armée syrienne libre, qui lutte contre Bachar El-Assad, parce qu’il est alaouite, est soutenue par l’Arabie Saoudite, finalement plus anti-chiite ou anti-alaouite qu’anti-sioniste. L’Arabie Saoudite, d’inspiration wahhabite, vise à diffuser un islam particulièrement rétrograde dans le monde arabe. Un islam rétrograde, wahhabite ou salafiste, qui reçoit de grosses quantités d’armes, souvent achetées en Occident, de la pétro-monarchie saoudienne.

    Bernhard TOMASCHITZ (Zur Zeit, n°13/2012)

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  • Un terroriste très néo con...

    Dans le numéro 72 de Flash, le journal gentil et intelligent, on s'intéresse au très étrange Anders Behring Breivik, puis on part crapahuter sur les cyber champs de bataille où la guerre fait rage. Pour nous remettre de nos émotions, Philippe Randa nous commente le hit parade de l'été - sexe, pognon et politique – avant de nous laisser partir faire la teuf avec Topoline à Saint Eustache, au concert de Pierre Henry ... Bonne lecture !

     

     

    Anders Behring Breivik, Christian Bouchet, Clovis Casadue,barbouzes, Iran, CIA, Mossad, Cyberattaques, Troisième guerre mondiale, Marie-Claude Roy , Maurras, Action Française, François Marcilhac, Arnaud Guyot-Jeannin, Sexe, pognon, politique, Philippe Randa, Ramezanali Vashegani Farahani, Pierre Henry, techno, Saint Eustache, Topoline

     

    Au sommaire :

     

    Anders Behring Breivik, un terroriste très néo con : Christian Bouchet balaie les fantasmes et Clovis Casadue débusque les barbouzes

     

    Purges des scientifiques en Iran : pas de vacances pour la CIA et le Mossad

     

    Cyberattaques : la Troisième guerre mondiale fait rage ; Marie-Claude Roy se planque

     

    Maurras (suite et fin) : qu'en dit-on à l'Action Française ? François Marcilhac se confesse dans ce numéro

     

    Le pouvoir économique a-t-il totalement mangé le pouvoir politique ? Eléments de réponse avec Arnaud Guyot-Jeannin

     

    Sexe, pognon et politique : le hit parade de l'été commenté par Philippe Randa

     

    Culture iranienne ? L'intellectuel iranien Ramezanali Vashegani Farahani malmène les idées reçues

     

    Pierre Henry : le père de la techno a fait trembler Saint Eustache ; Topoline y était

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  • La route vers le nouveau désordre mondial...

    Nous vous signalons la publication récente aux éditions de la Demi Lune de La route vers le nouveau désordre mondial - 50 ans d'ambitions secrètes des Etats-Unis  de Peter Dale Scott, un essai fouillé que la revue Défense Nationale a qualifié de "livre passionnant, décapant, on pourrait dire terrifiant en ce qu’il dévoile au lecteur, pourtant averti, les dérives et les pratiques mafieuses d’une démocratie emblématique, miroir de nos sociétés".

     

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    "Cet ouvrage est une étude ambitieuse, qui décrit avec précision la façon dont, depuis les années 1960, les choix en matière de politique étrangère états-unienne ont conduit à la mise en œuvre d’activités criminelles, et à leur dissimulation, tantôt partielle parfois totale.

    Dans ses précédents essais, Peter Dale Scott a témoigné de l’implication de la CIA dans de graves exactions dont différents coups d’État, ou dans la mise en place d’une véritable géopolitique de la drogue et des guerres qu’elle permet de financer. Il sonde ici la manière dont les décisions, irrationnelles (voire paranoïaques) et à courte vue, prises par les Présidents américains depuis Nixon ont contribué à engendrer une plus grande insécurité mondiale, notamment en renforçant les réseaux terroristes responsables des attentats de 2001.

    L’auteur montre comment l’expansion de l’Empire américain depuis la seconde guerre mondiale a conduit à ce processus de décisions iniques et dangereuses dans le plus grand des secrets, souvent à l’insu des responsables démocratiquement élus.

    À partir d’exemples précis, (la « Surprise » et la « Contre-surprise » d’octobre, l’Irangate, la guerre froide en Afghanistan, la géopolitique du pétrole et de l’accès à l’Énergie, …) il illustre comment ces décisions « para-politiques » furent l’apanage de petites factions très influentes au sein d’un « supramonde » qui agit sur l’État public à travers des institutions secrètes (comme la CIA), au détriment de l’État démocratique et de la société civile. L’analyse de l’implémentation de ces programmes établit que les principaux services de renseignement des États-Unis ont collaboré pendant longtemps avec des groupes terroristes, qu’ils ont à la fois aidé à créer et soutenus, dont la fameuse organisation « nébuleuse » al-Qaïda. Dans un autre registre, parallèle et tout aussi fascinant, Peter Dale SCOTT explique clairement le danger que fait peser sur la démocratie l’instauration, sous l’administration Reagan, du programme ultra-secret de « continuité du gouvernement », qui existe toujours…

    D’aucuns crieront sans doute à la « théorie du complot », mais la qualité de l’argumentation, étayée par une documentation encyclopédique fait de ce travail une magistrale et passionnante leçon d’histoire contemporaine, qui nous plonge dans les méandres des rivalités de ceux qui détiennent le vrai pouvoir, pour comprendre le monde tel qu’il est, et non tel qu’il paraît être."

     

    Docteur en sciences politiques et ancien diplomate canadien, Peter Dale SCOTT est né en 1929 à Montréal. Il est l'auteur de nombreux ouvrages – jamais traduits en français malgré leur excellence - analysant la politique étrangère américaine, les narcotrafics et les opérations secrètes. Ces recherches et écrits mettent en lumière le concept de ce qu'il définit comme le « supramonde » (l’État profond dissimulé au sein de l'État Public).

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  • Obama, le Pakistan, Ben Laden : des manoeuvres tortueuses...

    Nous reproduisons ci-dessous une analyse de Jean-Paul Baquiast, publiée sur son site Europe solidaire, à propos de l'opération "Ben Laden" et de ses développements stratégico-médiatiques.

     

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    Obama, le Pakistan, Ben Laden

    Des nuages de fumées de plus en plus opaques continuent à être émis par les Etats-Unis pour camoufler aux yeux du monde les manoeuvres tortueuses impliquant les relations entre l'administration fédérale, le lobby militaro-industriel, le Pakistan, nombre d'autres protagonistes moins importants et dont l'affaire Ben Laden représente la partie émergée.

    Nous avons dans un article précédent parlé d'enfumage, principalement dirigé contre ceux qui dans le monde entier ont le tort de chercher à comprendre le dessous des cartes. L'enfumage continue plus que jamais mais on peut regretter que Barack Obama, présenté à l'intérieur et à l'extérieur comme un parangon de bonne foi, en soit l'instrument sinon l'instigateur principal.

    Il suffit de jeter un coup d'oeil sur les éditorialistes non alignés de la presse américaine pour se rendre compte que plus personne sauf les naïfs invétérés ne croit en Amérique au récit héroïque présenté par Obama lui-même en annonçant le coup de mains ayant permis de supprimer Ben Laden. Existait-il encore un personnage de ce nom doté du curriculum vitae que le renseignement américain lui avait inventé. Dans l'affirmative, à supposer qu'un Ben Laden très diminué ait survécu en se cachant à Abbottabad, près d'Islamabad, comment croire que tant le Pakistan que l'Amérique aient pu l'ignorer jusqu'à ces derniers jours. Mais s'ils ne l'ignoraient pas, pourquoi faisaient-ils comme s'ils l'ignoraient et pourquoi, subitement, manifestement de connivence, l'ont-ils fait disparaître un beau jour.

    L'hypothèse la plus répandue, dans les médias américains non conformistes, est que le Pentagone, la CIA et Obama, les trois grands protagonistes de cette aventure, ont eu besoin du « mythe Ben Laden » pour justifier ces dernières années, non seulement une mobilisation permanente de type sécuritaire qualifiée de « global war on terror » mais l'occupation de l'Afghanistan. Il s'est cependant trouvé que le coût de la guerre, comme ses résultats de plus en plus désastreux, obligent Obama à précipiter le retrait. Mais devant l'hostilité de la CIA représentée par son omniprésent directeur Léon Panetta, comme plus généralement de celle du lobby militaire représenté par le Pentagone, qui n'auraient pas accepté un départ pur et simple, le trio a été obligé d'inventer un éclatant fait d'armes qui rendra dans les semaines à venir ce retrait beaucoup plus acceptable. L'économie budgétaire en résultant, comme sa nouvelle aura de chef de guerre, permettra ainsi à Barack Obama d'aborder se réélection dans de bien meilleurs conditions qu'auparavant. Il saura en compensation mettre un frein aux propositions de réduction du budget militaire qui continuent à circuler dans certains cercles démocrates. 

    Il semble que Panetta ait été convaincu d'accepter ce deal. En tant que sympathisant démocrate, il devrait en principe « rouler pour Obama », que ce soit aujourd'hui ou demain. Mais la CIA se garde des biscuits si l'on peut dire. Elle vient d'annoncer que Ben Laden, loin d'être un grand malade inoffensif comme le prétendaient les conspirationnistes, préparait de nouveaux attentats sur le sol américain. La CIA dispose surtout de l' « immense » réserve des documents saisis sur les ordinateurs et disques durs de Ben Laden, qu'elle sera la seule à déchiffrer. Elle pourra donc annoncer au monde exactement ce qu'elle voudra pour justifier les politiques futures du Pentagone – Pentagone dont assez normalement Panetta devrait prendre la tête en remplacement de Robert Gates apparemment disqualifié. Il s'ensuit que la liberté d'action future de Barack Obama sera nécessairement très contrainte par les révélations que les militaires et les gens du renseignement jugeront bon de faire (nous allions dire d'inventer) à partir de tous les documents qu'ils analyseront.


    Quant au Pakistan, bien malin, même à Washington, qui pourrait dire ce qu'il veut vraiment, compte tenu des diverses factions qui se disputent le gouvernement, dont l'ISI et l'armée ne sont pas les moindres. On peut penser que ces dernières années, il avait intérêt lui-aussi à encourager le mythe Ben Laden, peut-être en accord secret avec la CIA. Il ne pouvait pas cependant laisser supposer qu'en fonction de cet accord il protégeait directement ledit Ben Laden, aux yeux par exemple de l'Inde.

    Mais aujourd'hui, plus que les survivances d'El Qaida, aujourd'hui, ce sont les Talibans qui importent aux yeux du Pakistan. Il semble que le départ américain étant désormais programmé, il lui est devenu impératif de s'entendre avec eux pour que l'Afghanistan à ses frontières occidentales continue à lui assurer un potentiel back-up à l'égard de l'Inde. Or Ben Laden n'était en rien apprécié par les Talibans, qui y voyaient plutôt semble-t-il une émanation de l'Arabie saoudite.


    Certes, orchestrée par la classe politique unanime - et pas seulement par l'opposition -, la colère monte au Pakistan. Elle éclabousse à la fois les responsables du gouvernement civil et le tout puissant appareil militaire. On leur reproche indifféremment leur dissimulation ou leur aveuglement. Mais on peut penser qu'une fois sorti du guêpier que représentait la présence de Ben Laden, ces deux forces dirigeantes s'entendront à nouveau pour continuer à ménager l'Amérique tout en jouant divers double-jeux avec les gouvernements de la région.

    Ce que nous continuons pour notre compte à trouver affligeant, c'est la candeur avec laquelle les Européens admettent le récit héroïque présenté par Obama lui-même, alors que, comme nous l'avons indiqué, un nombre croissant de ses compatriotes refusent dorénavant de le laisser duper.

    Jean-Paul Baquiast (Europe solidaire, 9 mai 2011)

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  • La chute...

    Le numéro 65 de Flash, le journal gentil et intelligent, démonte la manipulation politico-médiatique autour de l'élimination de Ben Laden et revient aussi, avec Topoline et Alain de Benoist sur l'affaire Piss Christ et sur les faux rebelles de l'art contemporain. A lire ! ...

     

     

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    Au sommaire :

    La chute

    C.I.A'l Quaida ? le montage politico-médiatique est démonté... On fait le point en page 6 et 7

    Jusqu'à quand va-t-on persécuter les catholiques ? Autour de l'affaire du Piss Christ, le retour d'une autre inquisition ? Topoline s'indigne et Alain de Benoist s'interroge : "Etre pour une totale liberté d'expression n'implique pas de sympathiser avec toutes les façons d'en user...". Dossier sulfureux pages 3 à 6.

    Le Parti des Vrais Finnois : un Front national finlandais ? Une progression suivie par Christian Bouchet en page 8.

    Il était un héros à Zagreb, mais opposé à l'adhésion de la Croatie à l'europe, il est devenu l'homme à abattre. Portrait d'Ante Gotovina en page 9.

    Quand BHL se prend pour Rommel, Topoline dézingue en page 12...

    Patrick Goffman prend la défense des hommes battus par les femmes en page 13.

    Laurent Blanc contre les Noirs , carton rouge en page 16

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  • Mort de Ben Laden : le point de vue de Tariq Ramadan...

    Vous pouvez visionner ci-dessous une intervention du théologien musulman Tariq Ramadan sur I télé à propos de la liquidation de Ben Laden par les forces spéciales américaines. Une analyse qui ne manque pas de pertinence...

     

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