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celtes - Page 9

  • L'imaginaire celtique...

    Les éditions Fejtaine viennent de publier une Encyclopédie de l'imaginaire celtique établie par Thierry Jigourel. Journaliste, spécialiste de la bretagne et du monde celtique, l'auteur est notamment le scénariste de la série de bande-dessinée Les druides, publiée par les éditions Soleil.

     

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    "Paradoxalement, chacun de nous connaît bien mieux les Dieux romains ou Egyptiens que ceux des Celtes, leurs légendes, leur mythologie ou leur histoire. Or la civilisation celtique, qui recouvrait l'ensemble de l'Europe de l'Ouest, est d'une richesse étonnante, avec ses fêtes religieuses qui, détournées, sont arrivées jusqu'à nous, comme la nuit des morts, Samain, devenu la Toussaint ou Halloween. Avec ses dieux et ses rites qui influencèrent profondément le christianisme, par l'intermédiaire des moines bretons et irlandais. Avec ses légendes, au premier rang desquelles celle du roi Arthur, de Merlin et de Brocéliande, mais aussi tout un monde de fées et de lutins, d'animaux fantastiques, de saints guérisseurs et de pierres magiques... Au XIXe siècle, la révolution romantique réhabilita largement cette culture, grâce à Chateaubriand ou Walter Scott, à laquelle la littérature fantastique - menée par Stevenson ou Bram Stocker - doit beaucoup. De la Grande à la Petite Bretagne, de l'Irlande à la Galicie, ce livre explore toutes les facettes d'une culture à (re)découvrir, au moment où - de Game of Throne à The Hobbit - le cinéma s'en inspire à son tour."

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  • Nos ancêtres les Germains ?...

    Les éditions Tallandier publient cette semaine une étude historique de Laurent Olivier, intitulée Nos ancêtres les Germains - Les archéologues au service des nazis. Archéologue lui-même et conservateur au musée de Saint-Germain-en-Laye, l'auteur, au travers de ce livre souligne le caractère éminement politique de cette science qui fait parler les ruines et les traces... Pour d'autres exemple, plus contemporains, d'Israël aux Etats-Unis en passant par l'Inde, de cette politisation de l'archéologie, nous ne pouvons que renvoyer les lecteurs intéressés vers l'essai de Jean-Pierre Payet,  La guerre des ruines (Choiseul, 2010). 

     

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    "« Le métier d’archéologue n’est pas une pratique innocente. Il interroge les origines à partir desquelles nous envisageons notre identité collective.

    De quelles cultures du passé nous pensons-nous les héritiers, de quels peuples anciens nous considérons-nous les plus proches ? […]

    Depuis la Seconde Guerre mondiale, cette profession cache le rôle qu’a joué la recherche allemande au service du nazisme. Plus que toute autre organisation professionnelle, les archéologues allemands ont soutenu massivement l’idéologie du régime. Après la conquête des territoires à l’Ouest du Reich, ils se sont engagés dans une entreprise dirigée par les plus hautes instances du parti nazi ou de la SS. Ce projet visait à démontrer que, depuis la Préhistoire, les pays conquis étaient des terres de colonisation germanique. En France occupée, les chercheurs envoyés par les autorités nazies ont bénéficié de la coopération des archéologues français. Pour la plupart, ceux-ci leur ont apporté leur aide. Certains sont allés très loin, appelant, au nom de ces prétendues racines germaniques préhistoriques, à l’annexion d’une partie de la France au territoire de l’Allemagne nazie. »

    Des recherches sur le mégalithisme breton, en particulier à Carnac, à l’effacement des pertes territoriales dues au Traité de Versailles (démontrer que le mur d’enceinte du Mont Sainte-Odile avait été édifié par les germains vers 200 av. JC pour protéger l’Alsace contre les incursions des Gaulois), la « science historique » nazie tentait de montrer que, depuis les origines de l’humanité, les grandes civilisations étaient d’origine biologique « aryenne ».

    Wilhelm Reusch, directeur du Landesamt de Metz dira, à propos du programme de fouille de la nécropole mérovingienne d’Ennery (rebaptisé Hochschloss), que l’objectif est de « lever le voile d’ombre qui recouvre l’ancienne histoire germanique de notre pays ».

    En 1941, la tapisserie de Bayeux est même présentée comme un « élément inestimable pour la connaissance de la Préhistoire germanique » !

    Cette « nouvelle archéologie » allemande fut servie avec enthousiasme par une génération de jeunes chercheurs qui poursuivirent brillamment leur carrière après 1945. Cette continuité a directement contribué à entretenir une véritable omerta sur le passé nazi de la discipline archéologique.

    Ces dernières années, l’étude des archives européennes révèle l’étendue de cette entreprise d’instrumentalisation au profit de l’idéologie nazie et souligne l’importance de cet encombrant héritage dans l’archéologie européenne actuelle."

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  • Les Romains !...

    Après les numéros sur les Grecs (n° 58), sur les Indo-européens (n° 49) et sur les Celtes (n° 16), la revue Nouvelle Ecole, dirigée par Alain de Benoist, revient sur un des peuples fondateur de notre Europe avec un numéro sur les Romains (n°61).

    Il est possible de se procurer ce numéro sur le site de la revue Eléments.

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    "S’il y a un « miracle » grec, il y a un mythe romain. De la fondation de Rome, selon la chronologie traditionnelle, jusqu’au dernier empereur, il s’écoule quelque chose comme douze siècles au moins – autant que d’avant Hugues Capet à nos jours ! L’empire lui-même n’a pas duré moins de quatre ou cinq siècles : un record.
    Rome naît d’une délimitation : entre le dedans et le dehors, l’ici et le là-bas, la « société civile » et l’« état de nature », l’ami et l’ennemi. Puis à partir de ce tracé, la Ville va s’étendre jusqu’au bout de l’univers connu, portant toujours plus loin l’ordre romain.
    Ayant absorbé le monde grec, et l’hellénisme avec lui, ils mettent en place un empire qui associe dans une même destinée des peuples différents, mais en respectant leur diversité. L’Empire est une entreprise universelle, non une construction universaliste.
    A Rome, les normes ne sont pas dictées par une divinité extérieure. La religion est moins affaire de foi que de rites. S’il y a des normes, ce sont celles des autorités du passé.
    « Conserver les rites de la famille et des ancêtres, dit Cicéron, c’est en quelque manière conserver une religion transmise par les dieux ». La politique de restauration religieuse de Julien « l’Apostat » cherchera à conjurer le pire des sacrilèges : l’oubli de la tradition des Anciens. Un exemple à méditer."

    Au sommaire :

    - La tradition indo-européenne à Rome (Jean Haudry)
    - La question des biens des Tarquins. Blé du Tibre et or du Rhin (Dominique Briquel)
    - Le sentiment identitaire chez les Romains (Guy Achard)
    - Quelques aspects du « Mos maiorum » à Rome (Jean-Louis Voisin)
    - Rome-Edom : l’image de Rome dans le judaïsme ancien (Alain de Benoist)
    - Le droit romain dans la mondialisation (Eric Maulin)

    et un article sur le Risorgimento au coeur de l’Europe (Yves Branca)

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