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états-unis - Page 6

  • Mer de Chine du Sud : le nouveau centre du monde ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François Martin, cueilli sur le site du Nouveau Conservateur et consacré à la Mer de Chine comme nouveau centre des tensions entre les deux grandes puissances mondiales...

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    Le porte-avions chinois « Liaoning », entouré d’autres navires militaires, en mer de Chine

     

    Mer de Chine du Sud : le centre du monde

    Si demain un conflit ouvert se produit entre la Chine et les USA, il y a tout lieu de croire que ce sera dans la zone maritime qui sépare la Chine, le Vietnam, la Malaisie, les Philippines et Taïwan, la mer de Chine du Sud. Cette zone est en effet totalement stratégique pour la Chine comme pour les USA.

    C’est le politologue américain Graham T. Allison qui a inventé et popularisé le concept du «Piègede Thucydide» et qui a remis à l’honneur le célèbre historien grec de l’Antiquité.

    Il s’agit d’une «situation historique qui voit une puissance dominante entrer en guerre avec une puissance émergente poussée par la peur que suscite chez la première le surgissement de la seconde».

    Comment fonctionne le Piège de Thucydide ?

    On peut dire que cette constatation relève du bon sens, qu’elle a été extrêmement courante au cours de l’Histoire, et qu’elle caractérise parfaitement les relations actuelles entre les USA et la Chine. En soi, elle n’est donc pas très intéressante ni originale. Ce qui est plus utile à analyser, par contre, ce sont les péripéties possibles de l’évolution des belligérants à l’intérieur de ce piège, et les raisons qui pourraient conduire à ce qu’une «montée aux extrêmes» se produise, où, quand et pourquoi.

    Pour ce qui est de l’évolution des acteurs du conflit, tout comme aux premiers rounds d’un match de boxe, on constate qu’il existe souvent entre eux, à partir du moment où l’un comme l’autre se rend compte qu’un affrontement politique (mais pas nécessairement militaire) sera inévitable, une sorte de «période d’observation». Chacun tente d’abord de jauger l’autre, de l’amadouer ou au contraire (ou en même temps) de l’intimider, pour savoir comment il va réagir, s’il va finalement se soumettre ou si on va pouvoir le vaincre sans combattre. De même, on va tenter de se mesurer à lui sur des théâtres secondaires, où des «tests» – victoires ou défaites – seront possibles sans que les egos des protagonistes ne soient directement affectés.

    Ces périodes peuvent durer très longtemps. Elles peuvent se conclure soit par un partage du monde (USA/URSS dans un premier temps), soit par la soumission totale de l’un des deux (USA/Japon après la Deuxième Guerre mondiale), soit par la chute de l’un des deux sans affrontement direct (ainsi en fut-il tout au long de la guerre froide entre les USA et l’URSS, jusqu’à la victoire finale des USA, en 1991), soit par une victoire militaire (chute du nazisme en 1945).

    La «montée aux extrêmes» se produit souvent sans que les belligérants (s’ils préfèrent se jauger plutôt que se battre) ne l’aient expressément souhaité, mais de telle sorte qu’ils ne puissent l’éviter, soit parce que leur ego (et donc leur image) est directement touché, soit parce que la question est ultra-stratégique, soit parce que la friction, à cet endroit, est permanente. Lorsque toutes ces conditions sont réunies, tout laisse à penser, même si par ce fait même les belligérants vont y focaliser toute leur attention, que c’est là que l’explosion a le plus de chances de se produire.

    La tentative de coup de force de la Chine

    Par rapport à la Chine, après une longue période où les USA ont semblé ne pas se rendre compte du danger, c’est aujourd’hui dans la phase de jauge et d’intimidation, de déclarations fortes, voire belliqueuses 2, que la relation s’est installée, 3 on ne sait pas pour combien de temps. Mais, en même temps, les conditions d’une «montée aux extrêmes» existent déjà, et toutes les conditions décrites plus haut y sont présentes.

    Un article remarquable du Général Daniel Schaeffer, paru sur le site Asie21, nous donne, à ce titre, de précieuses indications. Il détaille la situation en mer de Chine du Sud, où la Chine tente aujourd’hui un coup de force, en se basant sur un tracé de partage des eaux datant de 1947 et défini unilatéralement (et juridiquement condamné), pour «privatiser» la quasi-totalité de cette mer, y compris les îles qui s’y trouvent 4 îles, pour certaines, déjà occupées et militarisées. Il y a évidemment, dans cette démarche, un fort intérêt de contrôle des routes maritimes et de sécurisation de ses exportations vers le détroit de Malacca et les marchés de l’Ouest. Il y a aussi la captation des ressources halieutiques et, bien sûr, celles des hydrocarbures qui s’y trouvent. Mais cela n’est que la surface des choses.

    Ce que montre Daniel Schaeffer, c’est que se trouve, en plein dans cette mer, sur l’île de Hainan, la principale base militaire de sous-marins chinoise, dans le port de Sanya. Or les Chinois ont un problème de la plus haute importance : leurs missiles Julang-2, tirés depuis leurs sous-marins Jin, ne sont aujourd’hui pas suffisamment puissants pour frapper directement, en cas de riposte nucléaire, le territoire des USA. Ils auraient besoin pour cela de s’aventurer largemet dans le Pacifique, au moins jusqu’à Hawaï. Or la profondeur de la mer, en sortie de Sanya et jusqu’au détroit de Bashi, entre les Philippines et Taïwan, n’est pas suffisante pour que les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins puissent s’y fondre immédiatement dans la mer profonde. Lorsqu’ils quittent leur base, ils sont immédiatement repérés par tous les autres, y compris par les navires US qui patrouillent dans la zone et, on peut le penser, suivis ensuite à la trace. Il est donc pour eux tout à fait essentiel de chasser toute présence étrangère de la zone, ou du moins de la contrôler entièrement, de façon à sécuriser la sortie de leurs sous-marins vers le Pacifique.

    Et le Général Schaeffer va même plus loin. En effet, le meilleur endroit, pour les Chinois, pour avoir accès directement aux grands fonds dès la sortie de leur base se situerait… sur la côte Est de Taïwan ! Là, en effet, ils pourraient disposer, à sept kilomètres des plages, de profondeurs de 1 300 m. Une configuration idéale pour menacer directement les USA. On comprend à quel point la conquête de la mer de Chine est pour eux essentielle, et celle de Taïwan bien plus encore.

    • 1 -Pour les Américains, la problématique est rigoureusement inverse. Tant que la menace des sous-marins chinois reste limitée à la mer de Chine du Sud, ils sont moins en danger.
    • 2 – Le Président chinois a demandé à plusieurs reprises à l’armée (en octobre 2018 et en octobre 2020, notamment) de se préparer à la guerre avec les USA.
    • 3 – De par l’accélération hégémonique chinoise conduite par Xi Jinping depuis 2013 et la réaction de Donald Trump pendant son mandat, de 2017 à 2021, une politique apparemment poursuivie par Joe Biden.
    • 4 – Du nord au sud : les Pratas, les Paracels, les Zhongsha Qundao, les Spratleys.
    • 5 – Et pour autant que les Chinois ne développent pas d’autres missiles plus puissants, ce qu’ils sont évidemment en train de faire avec les Julang
    • Deux géants politiques, dont l’un est hégémonique et l’autre ne pense qu’à lui ravir la place, s’affrontent dans une petite mer semi-fermée, où fourmillent une multitude de protagonistes, qui se côtoient avec des frictions permanentes, et où prédominent des intérêts stratégiques majeurs. Une «faille de San Andreas» politique, pourrait-on dire. La tension y augmentera, inévitablement, d’année en année. Si une éruption se produit un jour, il y a tout lieu de croire que ce sera là. La mer de Chine du Sud est, aujourd’hui et pour longtemps, le centre du monde.

    François Martin (Le nouveau Conservateur, 24 février 2023)

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  • L'Amérique et sa "Destinée manifeste"...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission Passé présent de TV Libertés, diffusée le 21 février 2023 dans laquelle Guillaume Fiquet reçoit Philippe Conrad auteur de l'introduction au dossier "Les États-Unis, la guerre permanente" du numéro 14 de la Revue d'Histoire européenne.

    Agrégé d'histoire et professeur à l’École de guerre, Philippe Conrad est l'auteur de nombreux ouvrages dont Histoire de la Reconquista (PUF, 1999), Le Poids des armes : Guerre et conflits de 1900 à 1945 (PUF, 2004), 1914 : La guerre n'aura pas lieu (Genèse, 2014) et dernièrement  Al-Andalus - L’imposture du «paradis multiculturel» (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

                                              

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  • Wounded Knee: le dernier massacre des indiens...

    Les éditions Flammarion viennent de rééditer dans la collection de poche Champs l'enquête historique de Laurent Olivier intitulée Ce qui est arrivé à Wounded Knee. Historien et archéologue, conservateur en chef du patrimoine au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, Laurent Olivier est notamment l'auteur de Le pays des Celtes - Mémoires de la Gaule (Seuil, 2018).

     

    Olivier_Ce qui est arrivé à Wounded Knee 2.jpg

    " 29 décembre 1890, Dakota du Sud, États-Unis : 300 Sioux Lakota sont massacrés par un régiment de l'armée américaine à Wounded Knee. Cette bavure militaire d'une ampleur inouïe n'épargne ni femme ni enfant, et provoque la mort de Big Foot, l'un des derniers grands chefs indiens. La résistance du peuple sioux, converti de force à l'American way of life, s'achève dans le sang. Et alors qu'articles et témoins se bousculent pour relayer la violence du drame, le jugement qui s'ensuit désespère les tribus visées et soumet au silence les survivants. Cent trente ans après les faits, l'archéologue Laurent Olivier livre une enquête inédite sur les causes multiples de ce massacre. Entre histoire, reportage et essai, cet ouvrage fait la lumière sur l'un des derniers grands conflits indiens de l'histoire américaine et, par les faits et par l'image, appelle à la justice en apportant les preuves qui manquaient encore à l'établissement de la vérité. "

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  • La presse française, une espèce en voie de disparition ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Hervé Juvin, cueilli sur son site personnel et consacré au traitement réservé par la presse française aux informations internationales sensibles (c'est-à-dire mettant en cause le camp du Bien)...

    Économiste de formation et député européen, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Il a également publié un manifeste localiste intitulé Chez nous ! - Pour en finir avec une économie totalitaire (La Nouvelle Librairie, 2022).

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    La presse française, une espèce en voie de disparition ?

    Le journaliste américain Seymour Hersch, célèbre pour des enquêtes qui lui ont valu le prestigieux prix Pultizer, a révélé dans le détail l’opération spéciale qui a permis à l’armée américaine, aidée des forces norvégiennes, de saboter le gazoduc Nordstream 2 dans la mer Baltique. L’ancien ministre allemand, Oskar Lafontaine, leader socialiste respecté et maître à penser de la politique d’équilibre chère à Willy Brandt, a justement qualifié cette opération d’acte de guerre, appelé au retrait des territoires d’Europe les troupes américaines qui les occupent encore, et notamment à la fermeture de la base aérienne de Manstein.

    Le journaliste américain, également renommé pour des enquêtes sans concession, Matt Taïbbi, a consacré plusieurs mois à éclaircir l’affaire dite « des Twitter Files ». Sur son site (substack « Racket News »), il a analysé les documents et les auditions de l’enquête conduite par la justice américaine, et il a publié ces conclusions détonantes ; une conspiration du FBI et des agences de renseignement, pilotée par le parti démocrate, a bel et bien falsifié l’élection présidentielle de 2020 en contraignant Twitter, entreprise privée, et son équipe de censeurs, à manipuler l’accès à Twitter, les référencements, la visibilité des Tweets des Républicains et des partisans de Donald Trump, au profit des Démocrates (lire le résumé de son travail en français sur le substack de Renaud Beauchard, « Chroniques égrégoriennes »).

    La justice américaine a communiqué des informations qui établissent la réalité des faits issus du microordinateur du fils de Joe Biden, Hunter Biden, oublié chez un réparateur, des faits qui vont de la prise de drogue à des documents établissant pour le moins du trafic d’influence lié au pouvoir ukrainien. Pendant près de deux ans, le mot d’ordre — l’affaire est montée de toutes pièces, il n’y a rien à voir ! — a protégé le clan Biden des effets ravageurs des révélations contenues dans ce microordinateur, dont l’authenticité est désormais prouvée, et le contenu exposé au grand jour.

    Le procureur chargé d’enquêter sur la prétendue implication de la Russie dans l’élection de Donald Trump en 2016 a conclu sans ambiguïté ses travaux ; il n’y a pas eu d’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine. Et son enquête a révélé que le parti démocrate et des complices au sein de différentes agences de renseignement, forces de sécurité et direction de médias, avaient comploté pour donner un semblant de vraisemblance à des opérations de soutien russes à Donald Trump, jeter le discrédit sur sa présidence et envenimer les relations avec Moscou.

    Tout ceci suggère d’abord que la démocratie américaine est en bien mauvais état, et que le parti démocrate a donné naissance à une pratique du pouvoir qui s’apparente plus à une dérive mafieuse qu’au combat politique — mais aussi que la liberté d’expression, le journalisme d’investigation et la passion de la vérité sont bien vivants et puissants outre-Atlantique. Si la capacité à se critiquer, à regarder ses erreurs et à accepter la réalité est un facteur décisif de la puissance durable, les États-Unis ne sont pas en panne de puissance. Le sujet est majeur, il faudra y revenir.

    Tout ceci appelle aussi l’attention sur le traitement de l’information par la presse française et européenne, ou ce qui s’appelle ainsi.  

    La presse française continue d’aboyer à l’unisson sur une prétendue « propagande russe ». En France, des chaînes de télévision créées à l’initiative de la Russie, comme Russia Today (RT) ou Sputnik, se sont vues interdire d’émettre. Ce que certains peuvent considérer comme une censure contraire à la liberté d’expression, d’opinion et de débat n’a suscité aucune réaction dans la presse écrite ou télévisuelle, il est vrai dépendante des subventions publiques ou de publicités payées par des sociétés dont la majorité est liée aux États-Unis. Il est plus étonnant que la propagande américaine pro OTAN et pro-guerre se déverse en continu, sans honte, sans contradiction, et sans modération, y compris à travers des médias du service public que l’on imaginerait défendre l’intérêt national. Rarement un pays aura travaillé à sa propre sujétion.          .

    Le sort réservé à l’enquête de Seymour Hersch et à l’acte de guerre commis par les États-Unis contre l’Allemagne et contre l’Europe dans la Baltique est simple ; le silence des agneaux. L’agression américaine contre une infrastructure critique en Europe n’a suscité aucun commentaire, et aucune de ces vertueuses indignations qui auraient salué la moindre initiative russe ou chinoise en Europe de l’Ouest — imaginez Russes ou Chinois s’attaquant à une infrastructure critique en Europe ! Devant ce deux poids, deux mesures, une question se pose. Quelle instance vérifie les liens financiers, de toute nature, que des médias dits « français » ou des journalistes « français » entretiennent avec des ONG, des Fondations ou d’autres organisations financées depuis les États-Unis ? Combien de « voyages de presse » payés par les organisations de M. Soros, au nom de la liberté de la presse ? Qui recense les anciens « young leaders » ou autres membres d’organisations de jeunesse américaine parmi les élus, les dirigeants, les journalistes ?

    La question se pose tout aussi bien au sujet des révélations concernant les fausses accusations portées à l’encontre de Donald Trump, la censure qui a entouré les frasques d’Hunter Biden, et plus encore, la gigantesque opération de désinformation imposée par le FBI et la CIA à Twitter, comme sans doute aux autres grands passeurs de messages et d’images sur Internet. Pourquoi ce silence ? Pourquoi cet écran noir devant des informations qui pour le moins, interrogent nos relations avec les États-Unis ? Chaque session du Parlement européen voit une nuée de parlementaires répéter comme des perroquets que la propagande russe menace l’Europe.

    Il relève de la dignité de l’Union européenne que quelques voix, même marginales, même étouffées, comme celles des courageux Irlandais Clare Daly et Mick Wallace, s’élèvent pour dénoncer l’écrasante mainmise américaine sur l’information et la fabrique de l’opinion en Europe. Que les affaires qui ébranlent la démocratie américaine intéressent peu les Français, peut-être. Mais n’est-il pas intéressant de savoir que, dès l’origine les accords de Minsk que le Président Zelensky était supposé respecter, n’étaient qu’une comédie destinée à gagner du temps et tromper la Russie ? Les aveux de Mme Merkel, confirmés par M. Hollande, éclairés par la mise en lumière d’une complicité de longue date entre le Président Macron et le même Zelensky (voir le JDD du dimanche 12 février), suggèrent une toute autre lecture des évènements qui se déroulent en Ukraine ; ils tendent à donner raison aux Russes quand ils dénoncent la préparation d’une agression par l’Ukraine, la militarisation forcenée de l’espace ukrainien et l’entrée de fait de l’OTAN dans l’Ukraine pour y conduire une guerre contre la Russie que les États-Unis et l’OTAN préparaient de longue date.

    Les révélations de l’ancien Premier ministre israélien, Naftali Bennett, sur un accord de paix prêt d’aboutir entre Russes et Ukrainiens, dès mai 2022, à l’initiative d’Israël et de la Turquie, accord saboté par les Britanniques et les Américains, vont dans le même sens ; la guerre qui oppose l’OTAN et les États-Unis à la Russie a bien été décidée, voulue, entretenue par les États-Unis et la Grande-Bretagne, qui ont du même coup réduit l’Union européenne à la soumission. L’enjeu est d’en finir avec toute volonté d’autonomie stratégique européenne, une autonomie qui ne peut être appuyée que sur une coopération avec la Russie — le capital financier et entrepreneurial européen lié aux ressources et à la profondeur stratégique russe, voilà un cauchemar qui s’éloigne pour la tribu anglo-américaine. La vérité sur les fauteurs de guerre semble n’intéresser aucun media français — faut-il parler d’officines de l’occupation américaine de l’Europe ? Ou faut-il plutôt constater que la quête de la vérité, la volonté de savoir et la passion d’informer ont disparu de la presse française, infini bavardage autour de la pensée correcte et de l’ultra-centre ?

    Faut-il que les États-Unis fassent la leçon à l’Europe sur la liberté d’expression, quand la Commission entend imposer sa censure aux opinions non conformes ? Faudra-t-il que ce soit le New York Times qui obtienne la publication des SMS échangés entre Mme Van der Leyen et M. Bourla, PDG de Pfizer ?

    Hervé Juvin (Site officiel d'Hervé Juvin, 19 février 2023)

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  • Feu sur la désinformation !... (409)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Michel Geoffroy, de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
    • 2 - Match Russie/USA : les médias supporters de Biden
      Un dossier du jour consacré à la fracture entre les Etats-Unis et la Russie. Rideau de fer et ambiance de guerre : comment les médias ont repris ces discours ainsi que ce qu'ils en ont retenu...
    • 3 - Revue de presse

     

                                              

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  • Guerre en Ukraine et intérêts des puissances...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'entretien donné par Maurice Gourdault-Montagne à Régis Le Sommier sur Omerta, dans lequel il évoque les intérêts des différentes puissances dans le conflit ukrainien.

    Diplomate français, anciennement ambassadeur au Japon, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Chine, Maurice Gourdault-Montagne a également été conseiller diplomatique de Jacques Chirac lors de son second mandat de président de la république (2002-2007).

     

                                                 

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