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Tour d'horizon - Page 39

  • La revue de presse d'un esprit libre... (9)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Alain de Benoist publie ces jours-ci une nouvelle version largement augmentée de son essai sur les droits de l'homme.
     
    • Sur radio Courtoisie, dans son Libre Journal des enjeux actuels du 5 avril  2016 Arnaud Guyot-Jeannin recevait Alain de Benoist, Thibault Isabel et Olivier Dard sur le thème "Comment analyser le modèle américain ?"
     
     
    Grégoire Gambier ;  roborative déclaration d'ouverture au troisième colloque de l'Institut Iliade qui s'est tenu le 9 avril devant plus d'un millier de personnes sur le thème "Face à l'assaut migratoire, le réveil de la conscience européenne". Celle-ci est suivie par l'introduction au colloque de Philippe Conrad qui explore la généalogie de l'immigration et les tabous qu'elle a engendrés du fait des "autorités morales". La troisième référence est empruntée au journal de Tv-Libertés du lundi 11 avril qui rend compte à partir de la onzième minute de ce colloque avec des interviews des divers participants. Bref, tout ce que la presse subventionnée s'efforce de soustraire à la connaissance de ses lecteurs.
     
     
     
     
    Paul Jorion s'exprime sur France Inter. Autant Paul Jorion est extrêmement lucide sur le plan économique, autant se montre-t-il angélique sur le plan de l'immigration (parler des "progrès" de l'intégration des communautés musulmanes en Belgique relève de la cécité volontaire). Par ailleurs il occulte dans son analyse du remplacement des hommes par des robots les coûts énergétiques de ce remplacement qui sont fort bien analysés par Jean-Marc Jancovici. Il semble plus pertinent de raisonner en terme de déplétion. Là encore, Jorion se montre trop optimiste...
     
     
    Michel Onfray sur Public Sénat tient des propos perspicaces sur la politique extérieure et revient sur son livre concernant l'islam. Se prononce, in fine, pour la "gauche Condorcet". À partir de la soixantième minute.
     
     
    • Le sociologue Mathieu Bock-Côté redécouvre Julien Freund qui fut un compagnon de route de la mal nommée Nouvelle Droite. Elle fit appel à lui dès son colloque de 1975 Des élites pour quoi faire inaugurant ainsi une collaboration qui ne devait prendre fin qu'avec la mort de celui-ci. 
     
     
    • Sur son bloc-notes du Figaro Ivan Rioufol  remercie Poutine d'avoir contribué à la libération de Palmyre. S'y ajoute une critique de son livre La guerre civile qui vient (Pierre-Guillaume de Roux, 2016). Celle-ci fait appel à la Providence (avec majuscule) pour rendre compte de la lucidité d'Ivan Rioufol, alors que nul n'est besoin de recourir aux sortilèges d'un arrière monde pour dire honnêtement ce que l'on voit et le voir sans oeillère idéologique. Il suffit seulement de courage ce qui est déjà beaucoup par les temps qui courent... Présenter Rioufol comme un héraut de la déconstruction des déconstructeurs (suivant la formule d'Éric Zemmour) est en soi bien exagéré tant qu'il ne s'est pas attaqué au principal, le libéralisme, père de toutes les initiatives malheureuse prises en matière d'économie et de société depuis des lustres. La critique prend ouvertement le parti de désigner l'immigration comme fossoyeur de l'identité française. Cette assignation mono-causale est largement insuffisante car il n'est pas certain que l'Europe se porterait mieux si aucun immigré n'y avait mis les pieds. Il y a dans cette critique une confusion, souvent faite, entre les causes et les conséquences du phénomène; trop accorder aux conséquences permet de se soustraire à l'analyse des causes.
     
     
     
    Éric Zemmour dans sa chronique de RTL : "Saint Pasdamagame priez pour nous, Manuel Valls a blasphémé..."
     
     
    • Symbole de notre débâcle, la campagne Tous Unis Contre la Haine. L'immigrationnisme victorieux ne se repent jamais de ses propres erreurs, il est une lâcheté parée d'oripeaux grandiose nous dit sur Causeur Alain Nueil, romancier et professeur agrégé de français.
     
     
    Philippe Conrad, directeur de la Nouvelle Revue d'Histoire, dénonce sur Boulevard Voltaire les amis du désastre; tous ces imposteurs qui voudraient que l'Europe n'existe que pour nier sa propre identité substantielle afin de mieux accueillir l'Autre c'est à dire Big Other. 
     
     
    Jean-François Gautier s'exprime sur la perénité de la psuché collective des Européens. Selon lui l'histoire n'a pas de sens préalable mettant ainsi un terme à sa téléologie conduite depuis toujours par les "progressistes" amateurs de fins dernières.
     
     
    • Conflits, la remarquable revue trimestrielle de géopolitique dirigée par Pascal Gauchon vient de sortir son neuvième numéro. Il comporte comme dossier central un ensemble d'articles consacrés à la guerre civile. Parmi les nombreux collaborateurs de la revue on note les noms de Thierry Buron, Gérard Chaliand, Hadrien Desuin, Grégoire Gambier, Christian Harbulot, Tancrède Josseran, Hervé Juvin, Gilles Kepel, Bernard Lugan, Richard Millet, Xavier Raufer etc.
     
     
    Max SchelerTrois essais sur l'esprit du capitalisme. Né en 1874, mort en 1928, Max Scheler est à l'origine de l'anthropologie philosophique dont son élève Arnold Gehlen a été le principal continuateur.
     
     
    • L'autoportrait païen de notre ami Christopher Gérard.
     
     
    • L'ancien ambassadeur de France dans divers pays d'Afrique Michel Raimbaud décrypte la stratégie du chaos initiée par les idéologues néo-conservateurs américains et leur plan de reconfiguration du Proche Orient.
     
     
    • Un nouveau venu dans la presse quotidienne régionale de réinformation : Parisvox.info . Entretien avec ses animateurs Xavier Eman et Stéphane Renaud.
     
     
    • Panama Papers : le retour des "chéquards" de Panama pue la manipulation grossière. Non que les informations produites par un consortium de journalistes "d'investigation" soient fausses, mais qu'elles aient été amputées d'une grande part de ses affiliés. Le fait que presque aucun citoyen américain, mis à part quelques dizaines de petits poissons inoffensifs, ne figure dans cette myriade de noms pourrait laisser supposer que la fuite a été pilotée. On s'étonne moins de ces absences quand l'on sait que l'organisme qui a dévoilé les fameux documents est financé par l'Open Society de George Soros. Le Monde a d'ores et déjà tenté maladroitement d'allumer des contre-feux pour expliquer ces mise en congé mais il est bien connu que celui qui paye l'orchestre choisit la musique. Raison, sans doute, pour laquelle les autorités chinoises, russes et syriennes on été visées les premières à coté du menu fretin. Et, last but not least, Marine le Pen dont une relation aurait planqué la somme faramineuse de 316 000 euros à Hong-Kong... Somme qui a été déclarée au fisc français si l'on en croit l'avocat de l'intéressé qui fournit des documents probants. Bref tout ce tintouin contre les ennemis de l'Occident pourrait bien se révéler n'être qu'un minable feu de paille. Il nous aura du moins permis de nous remettre en mémoire la septième promesse de François Hollande dans ses 60 engagements pour la France : "J'interdirai aux banques françaises d'exercer dans les paradis fiscaux". La leçon à tirer de tout cela c'est que contrairement à la prophétie de Marx ce ne sont pas les prolétaires, mais l'hyper classe oligarchique qui n'a plus de patrie (fiscale).
     
    - La mise au point de la Fondation Polémia qui voit dans ce pseudo scandale mondial une affaire qui arrange l'Empire, suivie d'une lettre de Marine Le Pen qui considère les accusations la ciblant comme un cas d'école de pure désinformation destinée à manipuler les foules.
     
    - L'avis de Hildegard von Hessen am Rhein sur Boulevard Voltaire.
     
    - La dernière partie du texte Se méfier des campagnes de désinformation de Jean-paul Basquiat sur le site de Europe solidaire
     
    - Le point de vue plein d'humour (noir) d'Éric Zemmour qui pose, lui aussi, les bonnes questions : pourquoi Panama et pourquoi pas le Delaware, pourquoi les copains de Poutine et pas les copains de Wall street d'Obama, pourquoi le syrien Assad et pas le turc Erdogan ? Qui instruit, qui vérifie, qui condamne, qui alerte ? Et il conclue sur la sécession des élites rappelant l'ouvrage éponyme de Christopher Lasch. 
     
    - Le point de vue de l'OJIM.
     
    - Celui de Causeur.
     
    - Celui des aborigènes d'Europe de Terre autochtone.
     
    - Celui récapitulatif de l'économiste Jacques Sapir qui pose les bonnes questions au sujet de ces Panama Papers.
     
    - Auquel on ajoutera cet article du Temps, quotidien suisse qui dénonce l'opacité fiscale aux États-Unis même devenus le refuge des grandes fortunes mondiales qui veulent échapper à l'impôt.
     
    - Enfin relevée sur Antipresse, lettre hebdomadaire gratuite publiée par Slobodan Despot, cette singulière "prophétie" résumée ici par Novopress.
     
    Cyril Hanouna, symbole de la télé poubelle, ici croqué par l'OJIM.
     
     
    • De l'OJIM toujours, la réaction de Brice Couturier, seule voix discordante des matins de France Culture, en réplique à l'homogénéité idéologique des invités de l'émission.
     
     
    • Les millionaires français font-ils leur alya ? 7000 d'entre eux ont décidé de "s'élever spirituellement" en rejoignant la Terre Sainte (coté israélien bien entendu) en 2015. On espère pour eux que Yahweh leur accordera sa mansuétude. En cash ?
     
     
    Alain Finkielkraut dans L'esprit de l'escalier nous parle de l'hommage tronqué du journal Le Monde à propos de l'écrivain hongrois Imre Kertész, ce lauréat hongrois du prix Nobel, qui vient de mourir. L'hommage que lui a rendu Florence Noiville (épouse de Martin Hirsch) dans ce qui fut le quotidien de référence vaut en effet son pesant de fabulation. Dans son dernier livre L'ultime auberge, Kertész écrit ceci : "Les jours misérables du déclin de l'Europe. L'Europe s'aplatit devant l'islam, lui supplie de lui faire grâce. Cette comédie me dégoute. L'Europe meurt de sa lâcheté et de sa faiblesse morale, de son incapacité à se défendre et de l'ornière morale évidente dont elle ne peut s'extraire depuis Auschwitz". Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, nous rappelle Finkielkraut, Theodor Adorno a énoncé ce nouvel impératif catégorique : "Penser et agir de façon à ce que Auschwitz ne se répète pas, que rien de semblable ne se produise". Adossés à cet impératif, poursuit Finkielkraut, nous avons donc appelé à la venue d'une humanité que ne romprait aucune séparation intérieure... Voulant faire de l'Europe un exemple, nos intellectuels les plus conséquents ont défini l'Europe, avec Ulrich Beck, par cette formule saisissante : " Vacuité substantielle, tolérance radicale". Nous avons donc choisi en guise d'identité, de nous déprendre de nous-mêmes, ainsi étions nous sûrs de n'exclure personne. En l'absence d'un "nous", il ne pouvait y avoir de partage entre "nous" et "eux". Europe des valeurs, des normes, des procédures. Europe comme marché et droits de l'homme et non Europe comme civilisation. Cette application de l'impératif catégorique d'Adorno nous désarme. Elle est, dit Kertész, rescapé d'Auschwitz, notre ornière morale. Et voici comment Florence Noiville choisit de traiter ce passage de L'ultime auberge :  "Hormis peut-être dans son dernier ouvrage, L'ultime auberge, ça et là, quelques remarques déconcertantes de sa part, dues peut-être au grand âge, sur l'Europe et sur l'islam, il y a toujours quelque chose de profondément lumineux et d'éminemment généreux chez Kertész". Conclusion tranchante de Finkielkraut : "Si un survivant d'Auschwitz s'avise de sortir des sentiers battus du devoir de mémoire, le couperet tombe, il est gâteux ! Rien ne peut donc démentir le politiquement correct".
     
     
    • Le rendez-vous de Béziers Les 27, 28 et 29 mai organisé par Robert Ménard.
     
     
     
     
    • La plaisanterie de la semaine illustre un des drames de la fausse notoriété : Yann Moix piégé par un selfie. Chroniqueur d'On n'est pas couché, le commis de BHL serait-il relaps ? A-t-il replongé dans l'hérésie ? On s'interroge avec anxiété sur l'authenticité de ce cliché.   
     
     
    • Règlement de comptes dans le camp "antiraciste". Laurent Joffrin, directeur de Libération et chien de garde de l'esprit libéral voit ici sa prose disséquée par d'authentiques anti-racistes.
     
     
    Éric Verhaeghe trace un portrait de la faune noctambule qui hante La Nuit Debout et de ses références hors du temps. Dans cette sorte de ZAD où cohabitent idéalistes impénitents, agitateurs trotskistes, punks à chien et vendeurs de merguez triomphent les idées molles énoncées dans le charabia de la bobocratie. C'est sans doute pourquoi elles intéressent tant le parti des médias. Sous le subterfuge de la "convergence des luttes" les "nuitards" constituent de fait la nouvelle classe discutante bien éloignée du "prolétariat" dont on se réclame sans cesse. Ils peuvent bien plaider pour le "vivre ensemble", mais n'empêche, ils demeurent strictement entre blancs, et quand un immigrés est convoqué pour ses trois minutes de parole, c'est toujours un sans-papier qui vient raconter sa pénible aventure. Il n'est ainsi que le prétexte pour les couche-tard de cultiver leur autisme. À droite on se demande pourquoi ces rassemblements sont tolérés en plein état d'urgence. C'est peut-être parce qu'ils illustrent le refoulé nostalgique d'une gauche devenu depuis longtemps l'aile complexée du mondialisme libéral. Un refoulé qu'elle ne parvient pas à exorciser.
     
     
    Frédéric Lordon du Monde Diplomatique à Tolbiac le 30 mars dernier devant les étudiants en grève contre la loi El Khomri. Ambiance rétro rappelant les happenings soixante-huitards, la tabagie en moins, puritanisme hygiéniste oblige.
     
     
    Roger Martelli est un vieux crabe stalinien reconverti dans le mensuel Regard où il sévit aux cotés de la bécassine de service Clémentine Autain. Dans cette tribune parue dans Le Monde il fait mine de croire contre toute évidence que les "identités fermées" sont le moteur du capitalisme oubliant que des frontières sûres sont le bouclier des humbles (Régis Debray). Pour se guérir de cette loufoquerie le remède est simple : se dessiller les yeux, considérer les multiples déclarations du MEDEF en faveur d''un "société ouverte" et lire enfin les démonstrations lumineuses de Jean-Claude Michéa.
     
     

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  • Tour d'horizon... (107)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur son blog, Cinématique, Ludovic Maubreuil revient sur la saga de La guerre des étoiles...

    Saga

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    - le site Knowckers nous livre un excellent article de synthèse sur l'importance des technologies émergentes...

    L'enjeu stratégique des technologies émergentes

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    - sur le site Bouger les lignes, Caroline Galactéros estime que le terrorisme islamique qui frappe l'Europe ne pourra être durablement éradiqué que si l'on s'attaque parallèlement à la question de l'immigration et à celle de l'intégration...

    Immigration, intégration : après Bruxelles, extirper la racine du mal avant qu’il ne soit trop tard

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (8)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Thibault Isabel (rédacteur en chef de la revue Krisis) trace pour le cercle Henri Lagrange un beau portrait politique de Pierre-Joseph Proudhon, l'un des principaux théoricien du socialisme. 
     
    • Contre la démocratie de l'informe et son délitement qui n'engendre que chaos et humiliation, le sociologue Jean-Pierre Le Goff plaide pour une vigoureuse réforme intellectuelle et morale européenne.
     
     
    Christopher Caldwell, journaliste américain qui avait publié en 2011une excellente Révolution sous nos yeux (Le Toucan) dans laquelle il notait que l'islam allait grandement transformer la civilisation européenne réagit aux attentats de Bruxelles. Il déclare que les élites françaises seraient moins perturbées par un parti islamiste au pouvoir que par le Front national et il pointe la complicité des classes supérieures et des nouveaux arrivants au dépens des classes populaires et des classes moyennes (démonstration de Christophe Guilluy). À propos de la laïcité cette remarque très juste qui illustre parfaitement le retournement auquel nous sommes confrontés, "la France invoque aujourd'hui, pour faire entrer les musulmans dans la communauté nationale, des règles destinées à expulser les catholiques de la vie politique".
     
     
    • Chronique d'Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire. En prenant ses distances avec les clichés habituels il traite cette fois des motivations des terroristes de Daech.
     
     
    • "Qui est l'ennemi ?", résumé très intéressant des interventions des sixième Assises nationales de la recherche stratégique du CSFRS (décembre 2015). À propos de Daech et du terrorisme en Europe.
     
     
    • Le médiologue Régis Debray réfléchit à haute voix sur le thème du terrorisme et de la communication, lors des assises évoquées précédemment. Selon lui on ne vaincra pas une conception du monde à coup de missiles et "déclarer la guerre" aux fous de dieu est une folie...
     
     
    • Pour Marc Crapez les attentats sont dus essentiellement au fait que se sont constituées des enclaves immigrées au cœur de l'Europe.
     
     
    Pierre Milloz voit dans la submersion migratoire de l'Europe un suicide auquel celle-ci n'oppose qu'une résignation passive, quand ce n'est pas des acclamations de joie, 
     
     
    • L'Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique (OJIM) se demande pourquoi les journalistes se sont fait le service com du gouvernement dans sa scandaleuse campagne contre la "haine" qui est un pur déni des réalités observables.
     
     
    • Pour Éric Zemmour "le réel est entré par effraction au gouvernement" mais cela n'a duré qu'un bref instant. Comme disait Guy Debord dans La Société du spectacle : "Dans le monde réellement  renversé, le vrai est un moment du faux" (1967).
     
     
    • L'ensemble des articles du Monde Diplomatique à propos du grand marché transatlantique. 
     
     
    Marcel Gauchet s'entretient avec Olivier de Lagarde sur France info le 29/03/2016. Discussion autour de son livre Comprendre le malheur français (Stock). En deux épisodes.
     
     
    Éric Verhaeghe, énarque défroqué et ancien administrateur des URSSAF affirme tranquillement que pour défendre l'intérêt général il faut être dissident
     
     
    Myret Zaki journaliste suisse d'origine égyptienne montre comment le combat "moral" des États-Unis contre le secret bancaire suisse n'a servi qu'à rapatrier chez l'oncle Sam nombre d'avoirs financiers internationaux où il leur est garanti d'échapper à la "transparence". La raison (fiscale) du plus fort est toujours la meilleure.
     
     
    • La sénatrice de l'Orne, Nathalie Goulet, qui avait posé une question écrite iconoclaste mais bien légitime au secrétaire d'Etat chargé du budget à propos de la défiscalisation des dons à Tsahal, une armée étrangère semble-t-il. Il est ahurissant que de tels dons puissent donner lieu à une réduction d'impôts. Les  réductions d'impôts pour dons sont, en France, censés compenser des dépenses qui devraient autrement être assurées par l'impôt, et l'impôt sert avant tout à financer les services d'intérêt général. Pas à financer les intérêts étrangers, et encore moins des armées étrangères. Qu'en serait il si ces cadeaux étaient effectués au profit de l'armée de la Corée du Nord, de l'Iran, ou de la Russie ? Il n'empêche Nathalie Goulet, immédiatement soupçonnée d'antisémitisme par les faibles d'esprit, a reçu des menaces de mort.
     
     
    • Sur son blog Caroline Galactéros voit dans les attentats qui ont frappé la France et la Belgique l'effet de réseaux qui ont pu profiter du concours de larges parties de la communauté musulmane pour organiser leur logistique. Elle souhaite que le communautarisme béat et la tolérance publique à l'abri desquels ils ont pu prospérer ne fassent plus désormais l'objet d'un déni de la part de nos élites politico-médiatiques. Pour l'heure, cette aspiration demeure un voeu pieux et le restera tant que les dites élites se refuseront à voir ce qu'elles voient et persisteront à se référer à des analyses qui évacuent l'appartenance de tous les terroristes à une religion particulière. Caroline Galactéros quant à elle privilégie les apports d'ordre culturaliste d'Hugues Lagrange et le point de vue de Marcel Gauchet pour qui la prégnance de l'individualisme juridique rend impossible le traitement de la dimension collective du phénomène.
     
     
    • "L'Occident et la Turquie, un sale jeu qui dure" par Willy Wimmer. Wimmer a été durant une trentaine d'années député CDU au Bundestag et secrétaire d'État. Selon lui l'espoir caressé par la chancelière Merkel de parvenir à un accord avec la Turquie pour résoudre le problème des "réfugiés" relève d'une chimère, tant que l'Allemagne soutiendra les revendications des kurdes d'Asie mineure.
     
     
    • Syrie : un journaliste américain dévoile la réalité. Robert Fisk est le correspondant  de The Independent pour le Proche Orient.
     
     
    • Syrie : imbroglio fatal pour les sponsors de la guerre civile. Quand des terroristes armées par le Pentagone combattent ceux armés par la CIA...
     
     
    • Le point sur la situation militaire en Syrie et en Irak par le colonel Michel Goya.
     
     
    • Réveiller la France chrétienne ? Après le rachat de la relique de Jeanne d'Arc, le fondateur du Puy du Fou se réclamant du roman national oppose une Angleterre jalouse de son passé à une France déracinée qui s'effondre sur elle même ("un peuple qui n'a plus de légende meurt de froid"). Philippe de Villiers évoque avec candeur (et talent) le "mystère français",  "l'anneau de dévotion", figure allégorique qui pour les uns avait des pouvoirs maléfiques et pour les autres bénéfiques. Une jolie légende bien mise en scène par les animateurs du Puy-du-Fou pour le plus grand bonheur de la France patriote et catholique.
     
     
    • La délitescence des hommes et femmes d'État européens face à l'offensive terroriste vue par le colonel Goya qui n'hésite pas à traiter Manuel Valls, notre chef de guerre, de substitut de plastique...
     
     
    • Colère chez les festivistes bruxellois. Tandis que sur la place où ils célébraient le vivre-ensemble dans une interminable kermesse à Neu-neu, glorifiant ainsi la cause des effets dont ils sont victimes, quelques centaines de jeunes gens, immédiatement présentés par les médias comme de vulgaires hooligans fascisants et racistes, ont déboulé sur l'étalage de fleurs, de nounours, de dessins à la craie, et de proclamations en globish pour y crier quelques slogans simples et y afficher leur détermination virile. Cette brutale intrusion du dissensuel a entravé quelques instants l'orgie lacrymale des bisounours qui s'imaginent dans leur coupable (mais innocente) stupidité que l'on peut opposer avec succès les bons sentiments aux cinglés de l'explosif et de la kalachnikov. Fiça, les amateurs décérébrés d'amour universel ont brisé net leurs gémissements et ont entonné en réplique à cette immixtion le vigoureux cantique "première, deuxième, troisième génération; nous sommes tous des enfants d'immigrés" prouvant par là qu'à l'enchère de l'idiot utile leur bêtise n'avait pas de prix. Par la grâce d'une formule aussi mensongère qu'elle est frappante et concise, ceux pour qui l'ennemi n'existe pas s'en définissaient un unique : le petit gars de chez-nous en lieu et place du barbare islamiste qu'ils osent à peine nommer de crainte d'enfreindre l'interdit sacro saint de l'amalgame. Dans le même temps on apprenait que le Conseil des Théologiens musulmans de Belgique avait refusé de réciter une prière dédiée aux victimes des attentats car celles-ci n'étaient pas toutes musulmanes... De quoi décourager nos bobocrates s'ils n'étaient rétifs à ce qu'ils entendent et à ce qu'ils voient.
    On trouvera ci-jointe une réaction de Jean Ansar (Métamag) suivie d'un billet du très catholique Richard Millet à propos de l'unanimité stupide qui accueille les attentats de Bruxelles.
     
     
     
    • Sur Causeur Daoud Boughezala rend compte de la cérémonie d'hommage à Mireille et Jacques Renouvin auxquels une place de Paris a été dédiée. On appreciera le paradoxe d'une Anne Hidalgo au garde-à-vous devant un ancien de L'Action Française...
     
     
    • Une poussive étude de la Fondation Jean Jaurès rédigée par Stéphane François consacrée à "L'écologie, un enjeu de l'extrême droite". Le but de cette analyse : "Laver l'écologie du soupçon d'être un milieu réactionnaire".
     
     
    • Un probable deuxième site viking découvert à la pointe sud Terre Neuve.
     
     

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (7)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    • Pour Didier Beauregard de Polémia les attentats de Bruxelles viennent de provoquer une victime collatérale : la campagne parodique dite "antiraciste", lancée à grands frais par le gouvernement. N'en déplaise aux vidéos obscènes du pouvoir socialiste, si la haine a un visage ce n'est pas majoritairement celui des petits Blancs bêtes et méchants que met en scène la propagande d'État. Il est grand temps de remballer ces sermons manichéens que nos médias dévident à longueur de temps.
     
    • Sur son blog amoyquechaultXavier Eman persifle à propos de la campagne de communication lancée sur les chaines de télévision par le gouvernement. "Tous unis contre la haine" est une série de clips de propagande qui met en scène selon les schémas ordinaires et manichéens de la doxa des minorités toujours en butte à la malveillance cogneuse de "français de souche". Ces clips orwelliens  ("la paix c'est la guerre") sont à ce point éloignés de la réalité tangible, celle à laquelle nous sommes confrontés chaque jour, qu'ils seront reçus avec l'ironie du désespoir par ceux auxquels ils sont destinés. Tout ceci au moment même où Manuel Valls propose dans son discours du 23 mars à Bruxelles de renoncer à "l'angélisme" guimauve... Xavier Eman publie dans chaque numéro d'Éléments une Chronique d'une fin du monde sans importance jouissive à l'humour singulièrement décalé.
     
     
    • Le témoignage particulièrement précieux d'Alain Destexhe, ancien secrétaire général de "Médecins Sans Frontières" et sénateur belge à propos de la fracture ethno-nationale qu'illustre, comme d'autres communes de l'agglomération bruxelloise, l'exemple de Molenbeek-Saint-Jean.
     
     
    • Après les attentats qui ont frappé Bruxelles Mathieu Bock-Côté, sociologue québécois, est exaspéré par l'esprit séraphique qui se dégage des nombreuses manifestations d'amour à la terre entière que les Européens opposent à ceux qui se sont déclarés leurs ennemis et qui entendent bien les rayer de la carte ou les soumettre à leur Dieu. Les cérémonies d'hommage, les minutes de silence, les bougies, les démonstrations compassionnelles et toutes les niaiseries où s'affiche comme indice de supériorité morale de l'occident la dégringolade de la "tenue" de nos nations sont la marque d'un cabotinage pathétique. Pour lui la paix ne se déclare pas et l'attente de la parousie moelleuse est une maladie morbide.
     
     
    • Dans le même esprit Éric Zemmour déclare que "les foules sentimentales ne veulent pas rentrer dans l'histoire", jusqu'à ce que parfois une réalité massive les y pousse et les métamorphose en peuple. Il poursuit "ces foules sentimentales ont une idéologie humaniste, un succédané abâtardi et laïcisé du vieil universalisme chrétien, un tous les hommes sont frères..." Bien vu tant il est vrai qu'un amas de slogans débiles n'a jamais pu constituer une réponse adéquate au tragique de l'histoire.
     
     
    • Le criminologue Xavier Raufer, conseiller d'Europol pour les affaires de criminalité et de terrorisme, livre son point de vue au micro de Charlotte d'Ornellas de Boulevard Voltaire. D'après lui nos gouvernements sont tétanisés par ce qui arrive tels des lapins dans les phares...
     
     
    Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE pointe, dans un bref entretien avec Le Bien Public, la responsabilité de nos responsables politiques qui ont joué la carte de l'islam dans les banlieues et se sont alliés avec les pétromonarchies sponsors du djihadisme.  
     
     
    Hugues Lagrange a réhabilité dans son livre Le déni des cultures (Seuil 2010) le rôle des soubassements culturels dans les conduites délinquantes observées en France chez les jeunes issus de l'immigration. Ceci en réaction à une analyse certes hégémonique mais erronée mettant en avant les seuls phénomènes d'ordre socio-économique (excuse sociale). Il récidive dans une opinion du Monde. Si la tribune est subtile, voire sibylline, nous prévient Gil Mihaely, c'est que l'aveuglement est largement majoritaire chez les décideurs qu'il convient de ne pas braquer inutilement si l'on veut se ménager une part de leur écoute. Hugues Lagrange s'en prend à la thèse confusionniste d'Olivier Roy qui affirme que le djihadisme n'est pas une forme radicale de l'islam mais relève en fait d'une islamisation de la radicalité. Pour Lagrange les victimes de la "discrimination, du racisme et de la stigmatisation" sont en réalité mues par un mélange de culture et de religiosité qui trouve sa source dans l'islam. Une réaction fort bien venue qui ne donne pas dans la narrative des serpents à sonnette du Tous unis contre la haine
     
     
    • Sur le site Le comptoir une intéressante tribune s'élève contre les appels incantatoires à la République qui font suite aux attentats djihadistes. Ces appels sont symbolisés aujourd'hui par la création, sous les auspices de Laurent Bouvet, d'une énième initiative : Le Printemps républicain qui incarnerait selon Le comptoir "un républicanisme mou, voire bourgeois". Le rédacteur en tient, lui, pour la République sociale "porteuse de beaucoup plus d'espoir pour les classes populaires". Pour cela il opte pour le principe de la préséance de la société sur l'individu. Cette offensive contre Le Printemps républicain est suivi de l'estimation beaucoup plus positive de Causeur qui y voit une occasion "de muscler un peu un discours laïque bien mal en point en ces temps de communautarisme religieux échevelé". Les lignes bougent, c'est un fait !
     
     
    Alain de Benoist dans deux tribunes de Boulevard Voltaire évoque la "mixité sociale" dont la véritable raison d'être est de conduire à une "mixité ethnique" à laquelle la plupart des gens se refusent. Puis il aborde le prochain krach financier du à la prolifération des bulles financières, boursières, obligataires et immobilières. La dynamique d'accumulation du capital fonctionne, nous dit-il, sur des bases fictives.
     
     
     
    Christian Harbulot dont nous avions mentionné la récente conférence tenue devant l'auditoire du Cercle Aristote est interviewé à l'issu de celle-ci par Tv-Libertés. Il livre dans cet entretien tout un ensemble d'avis et de jugement très intéressants auxquels nous ne pouvons que nous rallier.
     
    • Illustration de la précédente information, nous apprenons qu'Airbus Group va céder au fond américain KKR ses activités d'électronique de défense. Cette dépossession par les européens eux-mêmes d'un actif hautement stratégique montre à quel point les nations du vieux continent perdent de vue les nécessités d'une défense qui leur soit propre.
     
    • Y-a-t-il un malheur français ? C'est sous ce titre que l'émission Répliques du 19/03/2016 animée par Alain Finkielkraut opposait deux penseurs : Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean Jaurès, et Marcel Gauchet, historien et philosophe, rédacteur en chef de la revue Le Débat. Thème de l'émission : comprendre le malheur français.
     
     
    • Dans l'émission L'esprit de l'escalier Alain Finkielkraut prend la défense des animaux de boucherie contre les fermes-usines. Il y développe une magnifique méditation philosophique s'appuyant sur la notion grecque d'hubris et citant Horkheimer et Claudel. Enfin il voit dans les modalités de l'arrestation de Salah Abdeslam (la police s'est heurtée à de vigoureuses protestations de la population) l'indice d'un séparatisme de plus en plus profond. Tous les trois mois, dit-il, parait un livre nous expliquant que l'on s'acharne aujourd'hui contre les musulmans comme on s'acharnait hier contre les juifs. Le dernier en date étant celui de Shlomo Sand, La fin de l'intellectuel français, avec lequel Finkielkraut rompt quelques lances. Il termine enfin avec une merveilleuse citation de Simone de Beauvoir.
     
     
    • Dans une enquête diligentée par le CNRS apparait nettement la coupure civilisationnelle entre collégiens se disant musulmans et ceux qui se disent agnostiques ou catholiques. Vision rigoristes et communautaire d'une part, conception libérale et individualistes d'autre part.
    http://fr.novopress.info/198909/ados-pratique-religieuse-choc-civilisation/
     
    • Bistro liberté, émission produite par Tv-Libertés recevait récemment Laurent Ozon qui a pu exprimer toute la fermeté de sa pensée dans des domaines aussi variés que l'écologie radicale, le localisme (une des formes du souverainisme profond des peuples, contrairement au souverainisme des États), la remigration, et de ce qu'il appelle pertinemment les "médias d'occupation mentale". Il tient que la remigration ne saurait être d'actualité tant que le "système" présent tiendra bon et qu'il pourra compter sur l'emprunt pour remplir les frigorifiques. S'exprimant sur le Front National, il y voit bizarrement une fracture sociologique d'ordre sexuel qui empêcherait ce mouvement d'aller au bout de ses potentialités au moment où précisément le parti fondé par Jean-Marie le Pen apparait pleinement  rejoindre les aspirations les plus profondes de la population. À propos de la suppression de la célébration annuelle de la fête de Jeanne d'Arc il rappelle avec pertinence l'importance du symbolique pour un peuple en état de stress. La séance se termine avec de justes observations sur le rôle de la Russie dans le monde, puis sur le tabou du réchauffement climatique.
    Au cours du débat il exprime l'opinion paradoxale (et contradictoire) que la guerre des idées serait une "fumisterie" parce que l'on ne peut gagner sur le plan des idées contre des gens (il parle du pouvoir qui maîtrise tous les moyens de mise en forme de la population) qui changent d'opinion selon les circonstances et qui sont pro-féministes quand cela leur permet de détricoter la famille et se dévoilent anti-féministes quand des femmes se font violer par des immigrés. Bien, mais qu'a fait d'autre Laurent Ozon durant l'émission que de donner dans la "fumisterie", comme il dit ? On a beaucoup de mal à comprendre une opinion si cinglante qui réduit à néant de nombreuses formes d'opposition à commencer par celle qu'il cultive.
     
     
    • Tribune de Vincent Coussedière sur Figaro-Vox. Il y décrypte le "populisme" comme une résistance des vieux peuples politiques à leur dissolution dans les eaux glacées de la mondialisation. Éric Zemmour dans une critique du livre de Coussedière Le retour du peuple An I,  parue le 24 mars 2016 dans Le Figaro, cite Rousseau, Péguy et Tarde pour qui la République était d'abord une nation et un peuple. Ce lien, oublié de nos jours au profit de la lutte des classes (à gauche) ou des droits de l'homme (à droite), explique que le "peuple tambourine à la porte" selon le titre judicieux de la chronique zemmourienne.
     
     
    Jacques Le Goff analyse le refus angélique du tragique qui caractérise les sociétés occidentales, réfléchit sur les deux types d'individualisme, autocentré et désaffilié source de faiblesse ou l'individualisme marqué par la libre réflexion, qui peut être une force. Il se prononce enfin pour la ré-appropriation de notre héritage, examiné à nouveaux frais.
     
     
    • I-Média, émission de Tv-Libertés animée par Jean-Yves Le Gallou, traite successivement de la pseudo affaire Barbarin, développe son zapping commenté, évoque les multiples points Godwin du traitement médiatique de la semi victoire de l'AfD en Allemagne, rappelle la manifestations des Identitaires à Calais puis, succinctement, la dernière cérémonie des bobards d'or et, enfin, distribue un coup de chapeau à la récente livraison d'Éléments
     
     
    Jean-Yves le Gallou est un spécialiste reconnu des questions migratoires qu'il étudie depuis les années 80. Il vient de publier un ouvrage dense et référencé intitulé : Immigration, la catastrophe, que faire ? En plus de 500 pages l'auteur produit un travail difficilement réfutable sur un sujet qui suscite systématiquement polémiques et contre-vérités. Fort de son expérience politique d'ancien député mais aussi administrative en qualité de haut fonctionnaire, l'auteur affirme que la France a besoin d'une grande loi de rétablissement identitaire et préconise la mis en place d'une véritable préférence de civilisation. Un entretien très convaincant enregistré par Tv-Libertés.
     
     
    • Au delà des aspects indéniablement folkloriques de sa candidature la "nazification" du bateleur Donald Trump par tout l'establishment américain (Démocrates et Républicains réunis) suivi en meute par tous les chasseurs de dahuts "anti-fascistes" n'est-elle pas l'indice le plus sûr qu'il pourrait s'agir pour nous Européens du meilleur prétendant à la présidentielle de novembre prochain ? Son programme de politique extérieure qui seul retient notre attention ici est en tous cas beaucoup plus prometteur pour le "reste du monde" que celui d'Hillary Clinton qui laisse présager un surcroit de chaos aux frontières de notre continent. Encore faudrait-il qu'une fois élu, ce qui est à dire vrai peu probable tant le verrouillage oligarchique de la "démocratie représentative" est puissant, il puisse donner à ses vue isolationnistes ou non-interventionnistes un début de réalisation, ce qui apparait des plus problématiques compte tenu de la puissance de "l'État profond" qui fait en cette matière la pluie et le beau temps. Ci-joint l'avis éclairé du scientifique belge Jean Bricmont puis une opinion approchante et très juste de Jean-Michel Quatrepoint cueillie sur Figaro vox. Enfin l'avis pessimiste mais assez réaliste  de Jean-Paul Basquiat selon qui même si Donald Trump était élu, l'État profond américain ne changerait pas.
     
     
     
     
    • A contrario on peut sans peine imaginer ce que donnerait une victoire finale d'Hillary Clinton, candidate du "Big Business", prisée aussi bien par les néoconservateurs que par George Soros. Ici  dans un article paru dans l'hebdomadaire autrichien  zur Zeit  qui n'oublie pas de rappeler les nombreux faits d'arme de l'ex première dame.
     
     
    • Sur le site "Pour une Europe intelligente. Solidarité et puissance" cette bonne mise au point de son animateur Jean-Paul Basquiat à propos de la dénomination populiste destinée à disqualifier plus qu'à désigner certains partis ou mouvement qui n'entrent pas dans la doxa du politiquement correct, au point que l'auteur en vient à revendiquer fièrement sa propension à se vouloir "populiste". On trouve une  semblable analyse chez Pierre-Henri Taguieff.
     
     
    Gérard Dussouy auteur, entre autres, d'un essai roboratif intitulé Contre l'Europe de Bruxelles, Fonder un État européen (Tatamis 2013, voir la critique de Pierre Le Vigan sur Métamag )regrette dans une tribune donnée au site Le blanc et le noir l'arrimage de la plupart des mouvements identitaires européens sur un repliement national, frappé selon lui d'une impuissance mortifère. Le véritable niveau où leur message pourrait obtenir une véritable pertinence étant continental. Son européisme qui est loin d'être libéral et américanophile serait la métamorphose des formes pour préserver l'essentiel, à savoir notre substrat civilisationnel. Excellente démonstration en ce qu'elle souligne les faiblesses programmatiques du Front national et de ses semblables. 
     
     
    Olivier Zajec publie aux Presses universitaire de la Sorbonne une épaisse biographie intellectuelle de Nicholas John Spykman. L'invention de la géopolitique américaine. Maître de conférence en sciences politiques à l'université Lyon III, Zajec est également enseignant de géopolitique à l'École de guerre et ancien Saint-cyrien. Il collabore notamment au trimestriel Conflits.
     
     
    • Discours prononcé par Viktor Orban, Premier Ministre Hongrois, à l'occasion de la fête nationale le 15 mars. Son thème : Le temps est venu d'empêcher la destruction de l'Europe. Hélas, nous n'avons trouvé que le site de Deuz.info pour en rendre compte.
     
     
    • La bête noire de Bernard-Henri Lévy et de Raphaël Glucksmann, s'exprime devant la camera de Tv-LibertésAlexandre Douguine, intellectuel polyglotte fait preuve à la fois d'une grande retenue et d'une grande sagesse. Il parle d'abord de la dualité identitaire de l'Ukraine qui n'a pu jouer son rôle de pont entre le centre européen et le mole russe à cause du coup d'État du Maïdan inspiré et soutenu par des puissances occidentales qui jouent contre leurs peuples. A propos de l'action de Poutine en Syrie il évoque le pragmatisme de Moscou qui l'aurait poussé à agir afin de conserver certains atouts stratégiques et du même coup se porter à l'avant, comme malgré lui, des représentations continentalistes et eurasistes qui sont en opposition frontale avec le bloc mondialiste américanocentré. Il insiste sur la vision d'une Russie apôtre d'une conception du monde poly-centrique. Enfin il confie son admiration pour Alain de Benoist.
     
     
    • La Russie dessine-t-elle les futurs contours d'un État fédéral syrien ? 
     
     
    • Le point sur l'imbroglio syrien avec le quotidien libanais L'Orient le jour (21 mars).
     
     
    • Au moment où l'armée nationale syrienne est en train de reconquérir Palmyre, faisant ainsi la preuve de sa réelle utilité dans la guerre contre Daech la philosophe Françoise Bonardel dans un très belle évocation rappelle tout ce que peut apporter à notre culture le riche réservoir des civilisations disparues. Cette ville détruite pierre par pierre par les iconoclastes de l'État islamique ouvre aux forces loyalistes à Assad les portes de l'est syrien en direction de Deir ez-Zor où résiste depuis des années une garnison ravitaillée par les airs. Un nouvel Alcazar...
     
     
    • La laïcité dont se réclame officiellement l'État français se porte de mieux en mieux selon Éric Zemmour... Dans sa dernière chronique du Figaro Magazine il se penche sur un article de la loi El Khomri passé inaperçu et sur une loi votée le 8 mars. Et si le grand remplacement loin d'être un fantasme était un véritable projet, conclut-t-il.
     
     
    • Le Groupe Plessis, pseudonyme d'un peloton de hauts fonctionnaires, publie dans Figaro vox une tribune dans laquelle il met en garde les peuples européens à l'encontre d'un mouvement migratoire   qui pourrait les ensevelir rapidement. D'autant que parmi les "réfugiés", surtout masculins, se glissent des milliers de djihadistes prêts à tout pour nuire à la sécurité de nos sociétés. Question : qui tient la main de cette arme de destruction massive ? Ce texte qui ne dit rien que l'on ne sache déjà est cependant doublement révélateur. Il émane en effet d'un groupe de hauts fonctionnaires qui brillent rarement par leur acuité à reconnaitre des problèmes d'ordre anthropologique. Dans cette mesure c'est un nouveauté. Mais d'autre part ce groupe préfère se protéger derrière l'anonymat, ce qui en dit long sur les libertés dans notre République qui cultive, parait-il, la tolérance comme une seconde nature. Comme aime à le répéter Éric Zemmour, les idées de cette avant garde si elles sont majoritaires sont très loin d'être dominantes.
     
     
    • Dans sa chronique de la modernité tardive Éric Werner nous adresse une petite leçon sur la notion d'ennemi prioritaire. Cite Carl Schmitt et pense comme Julien Freund... Werner est édité en Suisse par la maison Xenia de Slobodan Despot.
     
     
    Aristide Leucate prend acte de la condamnation de Radovan Karadzic par le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et relève, à cette occasion, que l'ingérence américaine et de ses suppôts européens ont été un laboratoire de la manipulation médiatique.
     
     
    • Une turquerie drôlement commentée par Jean-Paul Brighelli.
     
     
    • Le même Jean-Paul Brighelli dans un court entretien réalisé par Boulevard Voltaire rappelle que la culture des Lumières est remplacée en Europe par une culture de substitution depuis les années 70. Cette culture de remplacement qui est celle des amis du désastre commence à se faire jour avec la french théorie, pure entreprise de destruction imposée progressivement en France depuis les réformes scolaires de Valery Giscard d'Estaing (pédagogisme, culpabilisation historique, religions exogènes) jusqu'au protocole de Lisbonne pour instaurer finalement de nouveaux préjugés et de nouveaux fanatismes. IL prône pour finir le remplacement des "experts" par des praticiens chevronnés à la tête de l'Éducation Nationale.
     
     
    • Redistribution des cartes au Proche-Orient. Une analyse du site Breizh-info.com
     
     
    • Pour être un authentique antifasciste, ne soyez jamais ponctuel... C'est en tous cas ce que semble recommander Le Progrès de Lyon dans un article de sa correspondante allemande. De là à penser que l'anti-fascisme est retardataire...
     
     
    • Nouvelle publication aux éditions Kontre Kulture de deux ouvrages de Maurice Bardèche en un seul volume. Il s'agit de Nuremberg ou la terre promise (1948) et de Nuremberg II ou les faux monnayeurs (1950) qui avaient valu à son auteur une peine de prison ferme. Le jugement de Nuremberg qui fait aujourd'hui fonction de vache sacrée ouvre la voie à ne reconnaitre dans toute guerre qu'une opération de police internationale visant à faire de l'adversaire un criminel hors humanité.
     
     
    Emmanuel Todd, naguère chantre de l'immigration heureuse, met désormais beaucoup d'eau dans son vin. Dans cet entretien avec L'Obs il déclare notamment que la France est sortie de l'histoire contrairement à l'Allemagne pourtant sénescente. Il affirme que la politique migratoire d'Angela Merkel est dans la continuité exacte de ce qui s'est fait en Allemagne depuis les années 60 sans se dissimuler les difficultés qu'il y aura pour elle d'intégrer des populations dont la structure familiale (plus que l'islam) est à l'opposé de celles, exogame, des populations accueillantes. Selon lui ce devrait déboucher sur une société policière ou militarisée ! Sous-entendant que Gilles Kepel ne sait pas de quoi il parle quand il évoque l'extension du salafisme dans notre pays, il s'emploie à décrire notre société politique comme étant nulle et Hollande comme un fantasme collectif derrière lequel chacun des Français se planque pour ne pas avoir à se juger eux-mêmes. Pour cette fois on ne lui donnera pas tort...
     

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  • Tour d'horizon... (106)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de Comes Communication, le démographe Gérard-François Dumont, dans un entretien donné à Bruno Racouchot, pointe, face à la vague migratoire qui frappe l'Europe, le traitement déconnectée de la réalité de cette questions par les médias et les politiques ainsi que l'absence de toute vision stratégique dont fait preuve l'Union européenne...

     

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    - sur Sciences critiques, le philosophe Jean-Michel Besnier pose de façon éclairante les termes du débat entre transhumanistes et bio-conservateurs...

    Transhumanistes contre bio-conservateurs

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (6)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    • Nouveau numéro de la revue Éléments (mars-avril 2016). Disponible en kiosque on y découvrira un sommaire extrêmement riche.
     
     
    • Bruno Mégret, ancien numéro deux du Front national, puis barbouillé en Brutus amateur de félonie putschiste, sort de sa retraite et publie Le temps du Phénix, récit d'anticipation. Il s'agit d'un projet politique de rupture pour la mandature  2017-2022. Rupture ? Partisan d'une purge libérale, il croit comme tous les politiques à un retour possible de la croissance. Celui qui avait été présenté comme le cheval de Troie de la Nouvelle Droite à l'époque de la création du Mouvement National Républicains ignore visiblement les leçons de son compère polytechnicien Jean-Marc Jancovici pourtant basées sur les lois de la thermodynamique qui nous disent que la sainte croissance ne reviendra plus en raison de la déplétion. Seule la partie de son programme concernant la politique extérieure du pays se montre innovante par sa rupture avec l'Otan et le renversement d'alliance qu'elle propose.
     
     
    • Le sociologue "conservateur" Jean-Pierre Le Goff livre dans Marianne.net un riche entretien en trois épisodes sur ses analyses concernant les racines du nouvel individualisme auto-centré et sentimental. Tout d'abord les racines historiques puis l'avènement du "peuple adolescent" en rupture d'héritage et enfin la faillite du "gauchisme culturel".
     
     
     
     
    • Règlement de comptes à Libé-Corral. Michel Onfray fait l'objet d'un traitement spécial dans un article critique et forcément féroce de Libération au sujet des deux livres qu'il vient de faire paraitre : Penser l'islam (Grasset) et Le miroir aux alouettes, autobiographie politique (Plon). Suit une critique honnête de son livre consacré aux versions polysémiques de l'islam.
     
     
     
    • Quand les contribuables français peuvent défiscaliser leurs dons à l'armée israélienne... Question écrite de Mme Nathalie Goulet au sénat.
     
     
    • Alain Finkielkraut dans l'émission L'Esprit de l'escalier revient sur la journée de la femme et note que, même si Cologne est passé par là, la volonté d'occulter cet événement est à l’œuvre, ce dont il trouve la preuve dans la rhétorique développée par Olivier Roy dans Libération où pour noyer le poisson il rappelait à Kamel Daoud que le machisme et le harcèlement sexuel existe sous toutes les latitudes. Belle démonstration d'un différentiel de civilisation qui date de loin.
    https://www.youtube.com/watch?v=MxQvhrdSGxY#t=367
     
    • Deux chroniques réjouissantes d'Éric Zemmour. Sur Merkel otage du grand Turc tout d'abord puis sur les nouveaux noms des régions qui ne ressemblent à rien.
     
     
     
    • Une véritable étoffe de chef d'État. Jean-Pierre Chevènement au micro de rfi ce 11 mars est très critique sur Schengen et sur le plan négocié entre l'Union européenne et la Turquie à propos des "réfugiés". Il s'en prend à l'irresponsabilité de Mme Merkel qui s'est assise en septembre sur les accords de Dublin et a mis l'Europe devant le fait accompli. Il s'en prend également à la duplicité de Mr Erdogan.
     
     
    • Le résultat des élections dans trois länder d'Allemagne apportent un relatif désaveu à la politique d'ouverture engagée par la chancelière Merkel depuis septembre dernier. En décidant tout à trac qu'il ne fallait plus faire semblant de contrôler les flux migratoires mais tenir grandes ouvertes les portes de l'Europe quitte à imposer ce tournant à ses partenaires elle a suscité un immense appel d'air et rendu possible une véritable révolution pour ce pays. En effet, portant  déjà la culpabilité exorbitante des crimes du nazisme pour l'éternité il se voit imposer avec l'installation à demeure de plusieurs millions de "réfugiés" potentiels  une véritable double peine. Mais 80 ans après les faits le tabou, largement instrumentalisé par les vainqueurs, et qui surplombe toute la vie sociale allemande et la réduit à l'impotence politique pourrait enfin tomber, ouvrant à la puissance allemande de nouvelles perpectives. C'est l'effet d'hétérotélie, non prévu par la chancelière, qui pourrait s'avérer positif pour l'Allemagne, et au delà pour toute l'Europe que semble annoncer le succès de l'AfD. Ci-dessous un article du site suisse Les observateurs, puis un édito sans surprise du quotidien Le Monde, suivi du point de vue de Jean Bonnevey de Métamag qui voit dans les résultats de cette échéance électorale l'ouverture d'un nouveau cycle historique pour l'Allemagne.
     
     
     
     
    • Enfin un point de vue d'Emmanuel Droit selon qui L'AfD vient combler le vide laissé à droite par une CDU soumise à un mouvement sinistrogyre et de plus en plus orientée vers un humanisme invertébré qui fait la part belle au parti de l'Autre, plus un article étonnant qui rend compte des positions non conformes de Peter Sloterdijk qui parle justement d'invasion pour qualifier l'arrivée en masse de ces immigrés. Selon lui "l'auto-destruction n'est pas un devoir moral".
     
     
     
    • L'OJIM nous montre que l'ethno-masochisme allemand peut atteindre des sommets. 
     
    • L'absence cumulative de services et de commerces dans les villages et la disparition du lien social qu'elle entraine favorise le vote Front National. Une étude fine du vote des "oubliés" par Jérome Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies de l'Ifop. Sans forcément détenir des solutions concrètes à ce déclin, le FN serait en position majoritaire dans les régions rurales car il est le seul parti à poser le bon diagnostic d'après l'analyse de cet organisme.
     
     
    • Jean-Yves Le Gallou résume au micro de Charlotte d'Ornellas Le contenu de son dernier essai Immigration : la catastrophe. Que faire ? paru récemment aux Éditions Via Romana.
     
     
    • Bernard Lugan explique le glissement du djihadisme du nord Sahel vers le golfe de Guinée
     
     
    • Aristide Leucate sur un sujet voisin du précédent.
     
     
    • Conférence de Xavier Moreau tenue le 12 février au colloque de l'Institut Russe des Études Stratégiques sur "L'avenir du terrorisme". La thèse est la suivante : l'origine du terrorisme djihadiste est partiellement d'origine occidentale et pour le moins largement instrumentalisé par l'Occident dont il servirait ses intérêts à promouvoir le chaos là où il ne peut établir son hégémonie.
     
     
    • Le prince héritier du royaume d'Arabie saoudite doit ignorer la réplique de Louis Jouvet dans le film Entrée des artiste : "Vous portez la légion d'honneur ! Oui. Parce qu'elle impressionne les imbéciles". La véritable histoire de la décoration remise au prince est ici narrée par Causette.
     
     
    • L'aveu de Jamal Ma'arouf : l'amée syrienne libre est sous la coupe d'Al-Nosra (article du Monde).
     
     
    • Caroline Galacteros : "Syrie, quand le général Castres enterre le mythe des rebelles modérés".
     
     
    • Poutine, calculateur prudent, annonce un retrait partiel de ses troupes en Syrie et conserve ainsi une longueur d'avance sur ses adversaires en matière d'initiative. Analyse d'Hadrien Desuin, suivie des quatre hypothèses du magazine russe Expert et enfin de l'avis de Bruno Guigue du site suisse Arrêt sur info.
     
     
     
     
    • RT en français a recueilli le témoignage de diverses personnalités françaises à propos de l'annonce du retrait partiel des troupes russes de Syrie.
     
     
    • Alexandre Douguine explique pour le site Katehon l'alchimie complexe dont procède le pouvoir de Wladimir Poutine. Ce Sonderweg césariste, spécifique à la Russie, dont le schéma est emprunté à la pensée de Gramsci apparait assez convainquant et rend compte assez exactement des oscillations du président russe.
     
     
    • Philippe Meirieu, figure centrale du "pédagogisme" selon ses adversaires, a accordé un long entretien dans le numéro de mars de la revue Causeur. Le professeur Jean-Paul Brighelli lui répond ici avec sa verve habituelle.
     
     
    • Christian Harbulot fondateur de l'École de guerre économique en conférence pour le Cercle Aristote. L'orateur est très pédagogue, son thème : "La stratégie de l'intox" et la guerre de l'information qui lui permettent de passer en revue toutes les polémiques intellectuelles et culturelles qui ont émaillé les années de guerre froide comme autant de conflits d'influence et de contre-influence narrative. Une réalité devenue massive aujourd'hui et ou les Américains sont passés maitre comme on l'a vu entreautres dans les révolutions colorées.
     
     
    • Conférence de Pascal Gauchon, directeur de l'excellente revue Conflits, sur le thème suivant : "Qui détient la puissance dans le monde actuel ?".
     
     
    • Loin des slogans l'émission Les idées à l'endroit pose la question des communautés et du communautarisme. Animée par Alain de Benoist et Olivier François cette émission de télé libertés recevait le très brillant Michel Maffesoli, Vincent Coussedière et Julien Rochedy.
     
     
    • Le même Vincent Coussedière publie ce mois-ci Le retour du peuple, An I  aux éditions du Cerf
     
     
    • Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire pronostique l'effondrement de l'Union européenne et déclare que le plus grand tort qui fut la sienne a été de discréditer l'idée même de l'Europe.
     
     
    • Sur Radio Courtoisie Paul-Marie Coûteaux recevait le 15/03/2016 dans la seconde partie de son club de la presse Alain de Benoist et Jean-Yves Le Gallou. Le débat portait essentiellement sur le succès de l'AfD, sur les "réfugiés", l'immigration et le chantage turc, le renouveau de la pensée catholique (privatisée) en France, les bobards d'or distribués aux médias de propagande.
     
     
    • Les précieuses ridicules des Inrocks surenchérissent dans un politiquement correct de cornichons que relève fort justement l'Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique (OJIM).
     
     

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