La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 87, novembre - décembre 2016).
Ouvert par l'éditorial de Philippe Conrad ("La riche histoire de la Hongrie"), le dossier central est consacré à la Hongrie. On peut y lire, notamment, des articles de Ferenc Toth ("Saint Martin, européen et fédérateur" ; "Mars Hungaricus in Gallia"), de Martin Benoist ("Les Angevins de Hongrie"), de Henry Bogdan ("La révolution hongroise de 1848"), de Jean-François Gautier ("La musique, c'est l'âme d'un peuple"), de Nicolas de Lamberterie ("1918-19-19 : les Rouges, les Blancs et les Alliés" ; "L'octobre 1956 de Dominique Venner" ; "La Hongrie depuis 1956, de Kadar à Orban"), Alexis Lassagne ("La blessure du traité de Trianon"), par Ghislain de Diesbach ("Nicolas Horthy, le régent méconnu"), par David Tarot ("Le parti des Croix fléchées"), par Henri-Christian Giraud ("1956 : les combattants de la liberté") ainsi que deux entretiens, l'un avec Geza Palffy ("La Sainte couronne de Hongrie") et l'autre avec Pal Fodor ("La Hongrie face aux Turcs").
Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec Jean-François Gautier ("Un diagnostic pour l'Europe en crise") ainsi que des articles de Philippe Conrad ("Le tour du monde de Bougainville" ; "Pierre Gaxotte"), d'Anne Bernet ("L'armée de Condé ou la grande errance"), de Xavier Laroudie ("Eté 1944. L'épuration en Haute-Vienne"), de Rémy Porte ("Les si mal nommés «comités secrets»") et d'Emma Demeester ("Sylla, de la République au pouvoir personnel"), ou encore les chroniques de Péroncel-Hugoz et de Philippe d'Hugues....
Revues et journaux - Page 74
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Indomptable Hongrie !...
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De mythe et de fureur...
L'excellente revue trimestrielle Bifrost consacrée aux mondes imaginaires (science-fiction, fantaisie, fantastique, uchronie, etc...) publie dans son nouveau numéro un dossier consacré à Robert E. Howard, père de Conan, le guerrier cimmérien, et fondateur du genre heroic fantasy. Le dossier est piloté par Patrice Louinet, le meilleur spécialiste français de l’œuvre de cet auteur...
A côté des habituelles rubriques de la revue, on trouvera au sommaire du dossier :
AU TRAVERS DU PRISME : ROBERT E. HOWARD
- Une vie, par Patrice Louinet
- Le doute fantastique, par Claude Ghédir
- L'épique parcours d'une oeuvre, par Patrice Louinet
- Howard et Tolkien : deux auteurs, deux pères fondateurs, par Benjamin Bories
- Howard le barbare et Lovecraft le romain civilisé, par Bertrand Bonnet
- Dirty deeds done dirt cheap : la révolution Howard, par Patrice Louinet
- Archipels : Robert Ervin Howard et les années Néo, par Malik Djelil
- Aux marches de la barbarie, en terre de Cimmérie : en guide de lecture des œuvres de Robert E. Howard
- More is all you need, par Patrice Louinet
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L'art de demain...
Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°54 - automne 2016) est disponible en kiosque. Il est consacré à la question de l'art...
Au sommaire :
Tour d'horizon
Antipasti
Entretien avec Alexandre Mendel
DOSSIER : L'art de demain
Entretien avec Philippe d'Hugues et Pascal-Manuel Heu
Le mondialisme du 9e art, par Georges Feltin-Tracol
Les paysages intérieurs de Julius Evola , par Réni Decaze
Entretien avec Aude de Kerros
Entretien avec Didier Carette
Entretien avec Xavier d'In Memoriam
Grand entretien
Varg Vikernes
Spiritualité
La persécution anti-païenne, par Flavien Blanchon
Histoire
Edouard VIII, le dernier roi d'Angleterre, par Christian Bouchet
Littérature
Éloge de la littérature de grand air, par Pierre Saint-Servant
Un livre est un fusil
Jacques Sapir. La Mandchourie oubliée, par Georges Feltin-Tracol
Notes de lecture
Beaux-arts
Hubert Robert, par Pierre Gillieth
Disques
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Schopenhauer, l'arracheur d'illusions...
Les hors-séries du Point viennent de publier dans la collection Les maîtres penseurs, un numéro spécial consacré à Arthur Schopenhauer. Parmi les nombreux articles, on pourra lire des entretiens avec, notamment, Michel Houellebecq et Clément Rosset...
" Il dérange, parce qu’il dit la vérité « cash », assure Michel Houellebecq, dans ce nouvel hors-série du Point-Le Maîtres Penseurs. Il est rejeté par l’université, parce qu’il écrit « clair », comme un moraliste français, explique Clément Rosset. Nous ajouterons : il était odieux, égoïste, machiste, insultant… mais incontournable. Schopenhauer, une énigme ?
Pourquoi lire Schopenhauer aujourd’hui ? Pour sa lucidité, même si elle l’a fait accuser de pessimisme. Pour sa prescience, qui lui a fait comprendre avant tout le monde (dont Freud) la force des pulsions et l’existence de l’inconscient, l’illusion du réel et ses conséquences. Pour sa puissance.
Schopenhauer, l’atrabilaire au style étincelant, le héros des écrivains, a analysé le monde au laser, refusant les faux-semblants et les illusions. Mais il nous a aussi donné les moyens de nous extraire de la noirceur. Une leçon de vie à l’heure d’Internet et du terrorisme. "
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L'esprit Bushcraft...
La revue Survival, consacrée à la survie en milieu hostile, sort en kiosque son quatrième numéro (octobre-novembre 2016), qui comprend notamment un entretien avec Piero San Giorgio, auteur de Survivre à l'effondrement économique (Le Retour aux sources, 2011) et de Rues barbares (Le Retour aux sources, 2012), qui a popularisé le survivalisme en Europe, dans la sphère francophone.
Sommaire :
Équipements
Le nécessaire indispensable du survivant
L’autonomie énergétique
Téléphonie satellitaire
Couteau : Le TatouTechniques
Allumer un feu au firesteel
7 Choses à faire soi-même au lieu de les acheter
Ouvrir une boîte de conserve !Nutrition
Boisson aux fruits
L’alimentation en situation de survieSurvie
Banqiao le barrage du dragon d’eau
B.A.D. : La basse autonome durable
Interview Piero San Giorgio
Le sac d’évacuation (BOB) 3e partie
Rencontre avec le «Commandant de la taïga » -
Quelle guerre ? Quelle victoire ?...
Nous vous signalons a parution du numéro 49 de Médium (octobre-décembre 2016), la revue dirigée par Régis Debray. Ce numéro, coordonné par François-Bernard Huyghe, questionne la guerre dans laquelle nous sommes censés être plongés...
" Notre époque adore voir les vainqueurs - les performants, les populaires, les séduisants, les efficients- ; elle communie dans l'émotion : gagner, c'est vibrer. Mais aimons nous vraiment la victoire, celle qui se remporte après atroce résistance, celle qui brise l'ennemi pour forcer sa volonté, celle qui s'inscrit dans l'Histoire ? Et pouvons nous ?
Nous sommes, paraît-il, en guerre. D'intérêt et pas de religion dit le pape. Contre le terrorisme dit le président. Contre la barbarie dit le premier ministre. Contre Daesh précisent ceux qui aiment que l'ennemi ait un nom et une adresse (Monsieur al Baghdadi, Califat, pays de Cham, Entre Syrie et Irak). Contre l'extrémisme violent disent les Américains.
Notre armée intervient au Mali, en Centre Afrique, en Libye et ailleurs. Et ne parlons pas de l'Amérique d'Obama (opérations militaires en Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Yemen, Somalie, Pakistan pour ce prix Nobel de la paix). Tous ces drones, tous ces bombardiers, ces interventions au sol, peut-être, quel triomphe annoncent-ils ? Qu'écrirons-nous dans les manuels et quels monuments pour quelles commémorations ? Ou voulons-nous simplement qu'ils nous fichent la paix, cessent leurs attentats et décapitations en ligne et nous laissent retourner à notre vivre plus ou moins ensemble et à notre mondialisation plus ou moins heureuse ?
Le djihadisme avec qui nous sommes sensés être en guerre, ne peut ni gagner (pas d'émirat futur à Washington), ni perdre (si chaque kamikaze recrute ses successeurs pour le venger). Plus généralement, nous, occidentaux, malgré notre supériorité technique, ne gagnons plus de guerres tant nos bienveillantes interventions militaires suscitent de nouvelles hostilités.
Du coup, les médiologues (et quelques praticiens) s'interrogent sur la notion de victoire : il faut savoir la définir et définir l'ennemi, il faut y croire, y faire croire (surtout en persuader le vaincu) ; il gagner la bataille pour la mémoire des peuples. Ce qui nous amène aussi à réfléchir sur la relativité historique de l'idée de guerre victorieuse donc de paix, ou plutôt aux variations de ses représentations. "Sommaire :
Ouverture
Régis Debray, F.B. Huyghe : La faiblesse des armes
Vaincre et convaincre
François-Bernard Huygue : Clausewitz, réveille-toi !
Paul Soriano : Notre djihad
Philippe-Joseph Salazar : L'éloquence du massacre
Margaux Chouraqui : La contamination par l'image
P.-M. de Biasi et C. Schmelck : Les réseaux du chaos
Jacques Billard : L’école de la guerre
La victoire incertaine
Général V. Desportes : La guerre au sein des populations
Olivier Kempf : Quand la victoire se défile
Nicolas Mazzucchi : Le meurtre pour les nuls
Émeric Lhuisset : Théâtres de guerre
Pierre Conesa : L’histoire jugera
Mémoires de guerres
Monique Sicard :Déboulonnades
Robert Dumas : Réduire au silence
Jacques Lecarme : 1918 : quelle victoire ?
Clément Sigalas : 1940 : quelle guerre ?