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Livres - Page 299

  • Un gentleman barbare...

    Les éditions Paulsen viennent de publier une biographie intitulée Wilfred Thesiger, gentleman barbare, signée par le journaliste Christophe Migeon. Wilfred Thesiger a sans doute inspiré plusieurs personnages d'Hugo Pratt, qui le fait apparaître dans Les scorpions du désert...

     

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    " Né à Addis Abeba en 1910, Wilfred Thesiger rejoint l’Angleterre à l’âge de 10 ans pour étudier avec la haute société britannique à Eton puis Oxford. Mais l’Europe lui déplait et à la première occasion (le couronnement de Sélassié en l’occurrence) il repart en Afrique. Il a alors 24 ans et entame une vie d’aventurier des déserts, proche des peuples nomades.
    Pendant dix mois, il peut porter la djellaba, boire un cocktail d’eau saumâtre et de pisse de chameau, grignoter une poignée de dattes véreuses, abattre un lion pour rendre service… Et réintégrer, l’espace de quelques semaines, son costume de gentleman à melon et parapluie, capable de se tordre le nez au-dessus d’une tasse d’Earl Grey trop infusée.
    Wilfred Thesiger est un caméléon, à l’aise dans tous les mondes. Mais il ne faut pas s’y tromper : les paysages ne l’intéressent guère. Ce sont les hommes qui l’aiguillonnent. Fiers bédouins du désert, guerriers soudanais nus comme des vers, pasteurs abyssins en peaux de bêtes, imprévisibles nomades afghans, Arabes amphibies de Mésopotamie… C’est à eux qu’il a consacré sa vie, explorant les terres interdites de l’Afrique et de l’Asie, pour sauver de l’oubli le monde barbare et splendide des nomades qu’il admire tant. Thesiger fut le "dernier explorateur du XXe siècle". Sa vie d’aventure le rend admirable. Et admirer Thesiger, c’est admirer le monde. "

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  • Romantisme fasciste...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de rééditer un ouvrage de Paul Sérant intitulé Le romantisme fasciste avec une préface d'Olivier Dard. Journaliste et intellectuel de droite non-conformiste, mort en 2002, Paul Sérant a publié de nombreux essais, dont Les dissidents de l'Action française (Pierre-Guillaume de Roux, 2016).

     

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    « Ce livre n’est pas une étude sur le fascisme en général, ni une étude sur les mouvements politiques français qui s’inspirèrent de Mussolini ou de Hitler. C’est une étude sur la pensée politique de six écrivains français, très différents par leurs personnalités comme par leurs œuvres, mais qui, dès avant la guerre, se rejoignirent par leurs réactions devant les événements français et internationaux : Alphonse de Châteaubriant, Abel Bonnard, Louis-Ferdinand Céline, Pierre Drieu la Rochelle, Robert Brasillach et Lucien Rebatet. [...] On verra pourtant qu’ils se caractérisent, dans des registres divers, par le lyrisme, et que leur attitude politique se confond en grande partie avec la recherche d’un nouveau style de vie collective, d’une poétisation de l’ordre politique et social. […] Le commentaire des textes choisis est réduit au minimum nécessaire pour la compréhension du lecteur et ce n’est qu’au terme du livre qu’on trouvera mes réflexions personnelles sur les sujets évoqués auparavant. »

    Paru en 1959, le livre eut alors un indéniable retentissement et continua longtemps d’être cité ici ou là dans les synthèses sur le fascisme. Pourtant, une fois épuisé, il ne fut pas réédité. Alors même que se multipliaient les publications concernant les écrivains et les sujets ici étudiés. Or leur abondance n’enlève rien à l’acuité du regard qu’a posé sur eux Paul Sérant. Lire aujourd’hui Le Romantisme fasciste garde tout son intérêt. Magistralement préfacé par Olivier Dard, enrichi en annexe par l’« Introduction à la littérature “fasciste” » de Jean Turlais et complété par une bibliographie de Paul Sérant signée Alain de Benoist, il est mis à la disposition du public contemporain avec tous ses atouts.

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  • Aventures...

    Les éditions Marest viennent de publier sous le titre Aventures, les mémoires du cinéaste John Boorman, réalisateur du mythique Excalibur ou encore de Délivrance, de Zardoz, de La Forêt d'émeraude ou du Général...

     

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    " Les mémoires de John Boorman, cinéaste légendaire, lauréat de deux prix de la mise en scène à Cannes (Leo the Last, Le Général) et d’autres films culte (Delivrance, Le Point de non retour, Excalibur, Duel dans le Pacifique…) ou encore d’un diptyque autobiographique salué par la critique (Hope and Glory, Queen and Country).
    Boorman revient sur sa carrière dans un récit drôle et passionnant, riche d’anecdotes de tournage, de ses diverses rencontres ou d’hommages à d’autres cinéastes (D.W. Griffith ou
    David Lean). C’est aussi l’occasion pour cet amoureux de la nature de nous livrer de multiples réflexions sur l’art cinématographique et les coulisses de l’industrie hollywoodienne. "

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  • Cavalier seul...

    Les éditions La Librairie Vuibert viennent de publier Emmanuel Berl - Cavalier seul, une biographie de cet intellectuel non-conformiste, signée par Olivier Philipponnat et Patrick Lienhardt. Les deux auteurs ont déjà publié des biographies de Roger Stéphane et d'Irène Némirovsky.

     

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    " Essayiste, romancier, journaliste, philosophe, historien, mémorialiste… Emmanuel Berl (1892-1976) fut tout cela à la fois. Rien ne sera resté étranger à ce personnage singulier, cavalier seul en marge des grandes équipées de son temps.
    Sa vie commence sous le regard de Bergson et de Proust, ses parents éloignés. Elle s'achève par une étroite complicité avec Patrick Modiano. Entre-temps, il aura couru l'aventure de son siècle aux côtés d'Aragon, Drieu, Breton, Malraux, Morand ou Camus, pour ne citer qu'eux.
    Son nom évoque d'éclatants pamphlets, l'hebdomadaire Marianne qu'il dirigea de 1932 à 1936, son mariage, improbable et joyeux, avec la chanteuse Mireille ; mais aussi les messages du maréchal Pétain auxquels il prêta main-forte en juin 1940 : le spectre de Vichy hantera longtemps ce juif de bonne famille, homme de gauche proclamé, élevé dans un milieu dreyfusard et clemenciste.
    Pacifiste et patriote, quiétiste et libertin, marxiste et anticommuniste, maurrassien et européiste, Berl n'a cessé de varier et de marier les contraires. Retracer sa vie, c'est suivre une ligne brisée qui traverse tout un siècle d'idées, de livres, d'amitiés.
    À l'aide de témoignages nombreux et de documents rares, cette biographie dessine le portrait multiforme d'un écrivain farouche et séduisant, dont la vie, plus que toute autre, illustre ce qu'il en coûte de penser librement. "

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  • Apologie d'Ernst Jünger...

    Les éditions Lemieux viennent de publier un essai de François L'Yvonnet intitulé Apologie d'Ernst Jünger. Professeur de philosophie, François L'Yvonnet a notamment publié un essai polémique intitulé Homo comicus ou l'intégrisme de la rigolade, (Editions Mille et une nuits, 2012) ainsi que L'effet Baudrillard - L'élégance d'une pensée (François Bourin, 2013).

     

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    " « Une apologie ­d’Ernst Jünger s’impose. Une apologie – ­c’est le sens grec du mot – est un discours (logos) qui vise à lever (apo) une accusation, en montrant son absence de fondement. Comme dans ­l’Apologie de Socrate de Platon. Extirper les vieilles calomnies anciennement enracinées, colportées par la rumeur et la malveillance. »

    Telle est la démarche de François L’Yvonnet qui entreprend ­l’exploration ­d’une personnalité sulfureuse : Ernst Jünger (1895-1998). ­L’auteur d’Orages ­d’acier, Sur les falaises de marbre ou de Journal de guerre est associé au nazisme, et notamment à Martin Heidegger et Carl Schmitt dont il fut proche. Ces trois-là illustreraient le « fond obscur de ­l’esprit allemand, dans sa grandeur, mais aussi dans sa dangerosité » (Habermas).

    Si les deux intellectuels cités furent des militants encartés, ce ­n’est pas le cas de Jünger. Certes, rappelle ­l’auteur, Jünger a fréquenté les milieux nationalistes de la « Révolution ­conservatrice », des gens parfois peu recommandables qui, pour certains, joueront un rôle important dans le futur État nazi. Certes, il a pu écrire des lignes regrettables, tenir des propos ambigus. Certes encore servit-il, presque ­jusqu’à la défaite, dans les troupes ­d’occupation allemande, en France, sous ­l’uniforme de la Werhmacht. « Mais est-ce suffisant pour le clouer au pilori des pensées maléfiques ? Jünger est à part. Il faut, nous semble-t-il, le prendre tel ­qu’en lui-même : un auteur inclassable, ­contradictoire et déroutant. » "

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  • La nostalgie de l'honneur...

    Les éditions Grasset viennent de publier un récit de Jean-René van der Plaetsen intitulé La Nostalgie de l'honneur et centré su la figure du combattant de la France Libre Jean Crépin. Jean-René Van der Plaetsen est directeur délégué de la rédaction du Figaro Magazine.

     

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    " « C’est un fait : notre époque n’a plus le sens de l’honneur. Et c’est pourquoi, ayant perdu le goût de l’audace et du panache, elle est parfois si ennuyeuse. Alors que le cynisme et le scepticisme progressent chaque jour dans les esprits, il m’a semblé nécessaire d’évoquer les hautes figures de quelques hommes que j’ai eu la chance de connaître et de côtoyer. Comme Athos ou Cyrano, c’étaient de très grands seigneurs. Ils avaient sauve l’honneur de notre pays en 1940. Gaulliste de la première heure, mon grand-père maternel était l’un d’entre eux. Sa vie passée a guerroyer, en Afrique, en Europe ou en Extrême-Orient, pleine de fracas et de combats épiques dont on parle encore aujourd’hui, est l’illustration d’une certaine idée de l’honneur. Qu’aurait-il pense de notre époque ? Je ne le sais que trop. C’est vers lui que je me tourne naturellement lorsqu’il m’apparaît que mes contemporains manquent par trop d’idéal. Ce héros d’hier pourrait-il, par son exemple, nous inspirer aujourd’hui ? C’est dans cet espoir, en tout cas, que j’ai eu envie, soudain, de revisiter sa grande vie. » "

     

                            

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