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Cinéma / Théatre - Page 9

  • Fabrice Luchini lit Philippe Muray au théâtre de l'Atelier

    Aujourd'hui à 20 heures 30, dimanche 28 mars à 13 heures et lundi 29 mars à 20 heures 30, l'acteur Fabrice Luchini lira des extraits de l'oeuvre de Philippe Muray au théâtre de l'Atelier, à Paris. Homo festivus s'abstenir !

     

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    "Après Barthes et la Fontaine, l’acteur célèbre le philosophe iconoclaste, disparu en 2006.
    C’est l’époque elle-même, ses travers, son « infantéisme », ses précieux, ses ridicules, ses tartufes qui, par la voix entêtante et le phrasé précis de Luchini se déploieront sur la scène. L’acteur aime la langue française, la drôlerie, la singularité et la liberté. En un mot, la littérature. Avec une préférence pour les moralistes grand teint, surtout quand ils manient l’humour du désespoir. Ces deux-là ne pouvaient donc que se rencontrer."
    Elisabeth Lévy – Le Point.

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  • Dutronc dans le rôle de Louis-Ferdinand Céline ?

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    Le chanteur Jacques Dutronc devrait interpréter Louis-Ferdinand Céline, son auteur préféré, dans un film que Christophe Malavoy va consacrer à l'auteur du Voyage au bout de la nuit et qui devrait évoquer ses pérégrinations à travers l'Allemagne en ruine après son départ de France à l'été 1944.

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  • Un critique de cinéma nommé... Rebatet !

    Les éditions Pardès publient sous le titre Quatre ans de cinéma, un précieux recueil de critiques de films de Lucien Rebatet, publiées à l'origine dans la presse entre 1940 et 1944, à une période où la production cinématographique française était particulièrement riche.

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    "Textes réunis,présentés et annotés par Philippe d Hugues avec la collaboration de Philippe Billé, Pascal Manuel Heu et Marc Laudelout. Tout le monde connaît le romancier des Deux Étendards, le pamphlétaire des Décombres ou le grand historien de la musique. Mais beaucoup ignorent ou ont oublié que Lucien Rebatet, qui avait d'autres cordes à son arc, fut aussi un très grand critique de cinéma, le plus grand, selon un augure comme l'antifasciste Nino Frank. Sous son pseudonyme de François Vinneuil, longtemps plus célèbre que son nom véritable, il écrivait avant la guerre à L'Action française et Je suis partout et, sous l'Occupation, dans le même hebdomadaire. À sa sortie de prison, et jusqu'à sa mort, il reprit cette activité dans Dimanche-Matin, L'Auto-Journal et Le Spectacle du monde, notamment. L'ensemble représente une masse considérable d articles exceptionnels qui méritent publication. Avec Quatre ans de cinéma, on a commencé par ceux de l'Occupation, à cause de l'intérêt historique de la période et de la qualité particulière de la production cinématographique d'alors. C est aussi le temps où l'influence de Rebatet est à son apogée. Il contribue plus que n'importe qui à révéler les nouveaux talents qui surgissent alors (Autant-Lara, Becker, Bresson, Clouzot, Delannoy) et à défendre, en oubliant tout clivage politique, des maîtres d'avant-guerre comme Carné et Grémillon, ou de bons artisans comme Joannon, Decoin et Christian-Jaque. C est lui qui, le premier, ferraille allégrement pour imposer ces futurs classiques, souvent d'abord contestés et aujourd'hui illus'res: L'assassin habite au 21, Le Corbeau, Goupi Mains-Rouges, Le Mariage de Chiffon, Douce, Les Anges du péché, Les Inconnus dans la maison, La Symphonie fantastique, La Main du diable, L'Assassinat du Père Noël, Le Carrefour des enfants perdus, Pontcarral, et dix autres que dominent deux titres phares: Les Visiteurs du soir et Le ciel est à vous, chevaux de bataille du critique dans son incessant combat pour la renaissance du cinéma français. L'évocation colorée pleine de passion et d animation de ces oeuvres, du contexte politique qui fut celui de leur apparition et de la toile de fond historique qui en constitue l'arrière-plan, les sorties virulentes contre Vichy et Londres, contre les gaullistes, les communistes et les «terroristes»; tout cela donne lieu à une fresque pleine de bruit et de fureur. Livre de cinéma d'une importance majeure, Quatre ans de cinéma offre en creux une image oblique des quatre années les plus tragiques de notre histoire. Voilà qui en redouble l'intérêt et en fait un livre capital et sans équivalent."

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  • Bréviaire de cinéphilie dissidente

    Ludovic Maubreuil, qui tient avec Michel Marmin, la rubrique Cinéma de la revue Eléments, vient de publier Bréviaire de cinéphilie dissidente aux éditions Alexipharmaque.

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    "À une époque où la cinéphilie n’est plus qu’une paraphilie parmi les autres, aussi estimable et inoffensive qu’une autre, en un temps où la sédition installée tient lieu d’horizon, il y a sans doute quelque naïveté à prétendre se démarquer de la modernité en se réclamant d’une « cinéphilie dissidente ». Pourtant sous l’insurrection permanente, des règles intangibles et des principes incontestables demeurent, qu’il est nécessaire d’enfreindre. Derrière l’équivalence des opinions et la relativité des goûts, de nouvelles hiérarchies se sont bâties, qu’il importe de renverser. Cette attitude d’opposition serait à son tour éminemment moderne s’il ne s’agissait par ce refus, de promouvoir une autre attention aux faits, une autre rapport à autrui, que ceux que notre époque favorise. Lorsque nous aurons admis que le cinéma moderne nous a dépossédés de nos mots, en y substituant les siens, qui décrivent de mille feux ce qui s'éteint, lorsque nous aurons saisi que nous ne parlons qu’en son non, ne répétons que ses désordres, ne prions que ses décalogues rafraîchis, nous aurons alors tout le temps de regretter notre silence. Dans ces conditions, c’est bien par l’écriture qu’il s’agit d’instaurer une relation cette fois intempestive avec l’image cinématographique.

    À travers le prisme de plus de deux cents films, mêlant la critique cinématographique et le journal intime, l’analyse et l’aphorisme, cet essai se propose de résister à la cinéphilie officielle, absolument indolore, qui n’est plus qu’une technique parmi d’autres d’embrigadement. Sous la forme d’abécédaire, de A comme Artifices à Z comme Zombies, en passant par l’Enfance, la Honte, le Messie, les Nazis ou la Pornocratie, il n’est autre qu’une tentative de libération."
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  • La Reine morte

    Ceux qui auraient raté la superbe adaptation de la pièce de Montherlant, La Reine morte, lors de sa diffusion à la télévision au printemps, peuvent se rattraper en se procurant le DVD, qui sera édité par Citel Vidéo et sortira en novembre. Le réalisateur Pierre Boutron est servi par un Michel Aumont extraordinaire dans le rôle du roi Ferrante.

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    "On peut avoir de l'indulgence pour la médiocrité qu'on pressent chez un enfant. Non pour celle qui s'étale dans un homme."
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