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  • Le retour du sauvage ?...

    Les éditions Buchet-Chastel publient cette semaine Le retour du sauvage, un essai de Pierre Athanaze. Forestier de métier, ancien administrateur de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, Pierre Athanaze a créé l'Association pour la protection des animaux sauvages.

     

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    " Le loup et le lynx, l’élan, le tarpan et le bison, l’esturgeon et le saumon Nombreuses sont les espèces qui, après avoir disparu de nos territoires, font aujourd’hui leur retour.

    Ces réapparitions sont parfois naturelles, comme celles du loup et du phoque, ou résultent de programmes volontaires et organisés comme pour le vautour, l'ours ou l'esturgeon.

    Spontanés ou suscités, ces retours provoquent presque toujours des levées de boucliers : non seulement le sauvage fait peur et réveille de multiples fantasmes, mais il remet en cause certaines pratiques traditionnelles, notamment dans les domaines agricole et pastoral. Cette difficile cohabitation est pourtant nécessaire et la réapparition d’espèces sauvages ne peut pas s’envisager sans la restauration d’espaces sauvages.

    Au final, le retour d’une faune sauvage et diversifiée représente un espoir pour résoudre certains problèmes actuels : érosion de la biodiversité, dérèglement climatique, crise économique. "

     

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  • Information, désinformation, manipulation: cessons de fabriquer un ennemi russe...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Philippe Migault, directeur de recherche à l'Institut de Relations Internationales et stratégiques, cueilli sur le site de l'agence de presse Sputnik et consacré à la désinformation systématique dont fait l'objet la Russie dans les médias français...

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    Information, désinformation, manipulation: cessons de fabriquer un ennemi russe

    La dépouille de M. Nemtsov n'avait sans doute pas encore fait l'objet de l'autopsie de rigueur que déjà la twittosphère française vibrait de messages d'indignation avec, en ligne de mire, Vladimir Poutine. "Coupable, forcément coupable, Vladimir P. " pourrions-nous dire pour paraphraser Marguerite Duras. Celle-ci, rappelons-le, couvrait une autre affaire sordide d'assassinat il y a trente ans pour le quotidien Libération. Elle avait attribué la culpabilité d'un crime à la mère d'un enfant-martyre, sans la moindre preuve, la moindre enquête. Le procédé foulait aux pieds toutes les règles de la profession journalistique mais qu'importe: l'émotion primant sur la réflexion, Libération avait publié cette infamie sans plus de précautions. L'art officiel, n'est-ce pas, peut l'emporter sur les faits.

    Nous ne savons pas encore qui a tué Boris Nemtsov. Peut-être ne le saurons-nous jamais. Mais ce qui est certain c'est que nous savons qu'il existe un double standard dès qu'il s'agit de parler de Vladimir Poutine, dès qu'il s'agit de parler de la Russie. Pour le chef de l'Etat russe, pour son peuple qui, les sondages en attestent, le soutient massivement, pas de présomption d'innocence. Ex-agent du KGB, Vladimir Poutine est nécessairement un nostalgique de l'Union Soviétique qui, via une propagande magistralement orchestrée par des médias sous contrôle total du Kremlin, a hypnotisé son opinion publique et l'entraîne dans une dangereuse spirale ultranationaliste et impérialiste. Cette dérive, bien évidemment présentée comme fascisante par les médias occidentaux, est susceptible de selon eux de mener le Président russe à conquérir l'Ukraine et, qui sait, demain les pays Baltes, ou la Pologne.

    Il suffit d'ouvrir n'importe quel journal, d'écouter quelques heures la radio pour que, sans cesse, le même mythe d'un retour de la guerre froide revienne avec, en arrière-plan, le spectre menaçant d'une armée rouge ressuscitée. Français stockez des pâtes. Comme en mai 1981, les chars russes se préparent à défiler place de la Concorde. Tout cela serait comique si, en définitive, un vrai climat de haine et de paranoïa ne s'installait pas peu à peu en France, tout individu ne hurlant pas avec les loups contre le péril russe étant qualifié d'agent d'influence à la solde de Moscou. Il n'est plus possible aujourd'hui de parler, d'échanger, de raisonner, d'argumenter dès qu'il s'agit de la Russie, de Vladimir Poutine. Vous êtes contre et vous êtes dans le camp du bien. Ou bien vous n'êtes pas sur la ligne dominante et vous participez de l'axe du mal ou, au mieux, êtes suspect de trahison envers la nation. Ne parlons même pas de ceux qui écrivent dans les colonnes d'un média gouvernemental russe…

    Le pire est que l'on retrouve ce manichéisme dans certains des cercles de réflexion supposés les mieux informés. Loin des caméras et des micros, alors que la discussion pourrait être sereine entre individus aux opinions divergentes, mais censés se caractériser par leur sang-froid, leurs capacités d'analyse, les craintes les plus folles s'expriment vis-à-vis de la Russie. La Russie c'est l'ennemi. Et gare à celui qui ose apporter la contradiction. "Il suffit d'observer les programmes militaires que les Russes développent prioritairement pour se rendre compte qu'il s'agit essentiellement de programmes défensifs", constatait récemment un brillant penseur militaire français, ancien officier supérieur, lors d'une discussion à laquelle l'auteur de ces lignes prenait part. Le silence de plomb qui a suivi ses propos en disait long sur la prudence de ceux qui, partageant cette opinion n'osaient acquiescer, et la réprobation de ceux qui le tenaient pour un individu "politiquement incorrect".

    Nous sommes sortis du raisonnable. Il convient de vite y revenir. Fragile, le cessez-le-feu tient malgré tout pour l'heure, dans le Donbass. Timidement, pas à pas, certains dirigeants européens renouent un dialogue plus apaisé avec la Russie. Il faut poursuivre dans ce sens, dans les mois qui viennent, pour régler le problème ukrainien en concertation, avec toutes les parties concernées en Europe. Les responsables français, allemand, russe et ukrainien ont signé un accord à Minsk  et évoquent "la création d'un espace humain et économique commun, de l'Atlantique au Pacifique". On n'avait pas évoqué une perspective aussi ambitieuse et optimiste depuis l'époque de François Mitterrand, Helmut Kohl et Mikhaïl Gorbatchev, il y a de cela vingt ans. Vingt ans perdus. Nous devons nous accrocher à cet espoir et cesser en France et en Russie —car les médias russes ont leur part de responsabilité — une guerre médiatique absurde qui ne fait que creuser le fossé entre les nations. "Une information et son démenti, cela fait deux informations", déclarait Pierre Lazareff, le plus célèbre des patrons de presse français, cité encore en exemple dans toutes les rédactions et toutes les écoles de journalisme de l'hexagone. Il faut en finir avec ce cynisme. Car le démenti arrive toujours trop tard et le mal est fait.

    Philippe Migault (Sputnik, 10 mars 2015)



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  • Crépuscule des bibliothèques...

    Les éditions des Belles Lettres publient cette semaine un court essai de Virgile Stark intitulé Crépuscule des bibliothèques. Virgile Stark est bibliothécaire et a passé plus de dix ans à la Bibliothèque nationale de France. Son ouvrage vient prolonger, quinze ans après, L'effondrement de la très grande bibliothèque (Encyclopédie des nuisances, 1999) de Jean-Marc Mandosio.

     

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    " L'autodafé symbolique a commencé. La nuit tombe sur l'esprit. Une fournaise barbare s’élève dans le pâle horizon de la culture. Le papier brûle. Les livres brûlent. Nos livres. Nos bibliothèques, emportées par la Vague numérique. Sur leurs ruines, on construit des « troisièmes lieux », des « hyperlieux », des « learning centers », des « bibliothèques 2.0 ». On ne jure que par la « dématérialisation ». Tout doit être immolé d’urgence à l’Écran Total; et tant pis si la civilisation de l’imprimé s’effondre, tant pis si les lecteurs sont consumés par la flamme innovante. Le Progrès n’est pas nostalgique. On oubliera. On peut tout oublier. Qui regrettera le passé? Il n’y a plus de « temples du savoir », mais des biblioparcs où l’homme moderne assouvit son besoin de distractions; il n’y a plus de « gardiens du Livre », mais des techniciens enragés, fossoyeurs de leur propre héritage. "

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  • Pourquoi Valls sonne-t-il le tocsin ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 10 mars 2015 et consacrée à l'hystérie qui semble s'être emparée du premier ministre qui multiplie les déclarations outrancières à l'encontre du Front national à l'approche des élections départementale de la fin mars...

     


    "Manuel Valls peut tout jouer, mal mais tout... par rtl-fr

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  • Qui étaient les Vikings ?...

    Les éditions Perrin viennent de rééditer dans leur collection de poche Tempus, Les Vikings, la somme, désormais classique, que Régis Boyer a consacré à ce grand peuple du nord. Spécialiste des Vikings et de l'Islande, professeur à la Sorbonne, Régis Boyer a écrit de nombreux ouvrages sur le monde nordique et a également traduit un grand nombre de sagas islandaises, danoises ou norvégiennes...

     

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    " Nourri de vagues réminiscences médiévales et des récits fantasmatiques détachés de leur contexte, exacerbé au XIXe siècle par les aspirations nationalistes des pays scandinaves, le mythe du Viking cruel et sanguinaire est tenace. Régis Boyer, en s'appuyant sur les documents les plus solides (archéologie et sources strictement contemporaines de la civilisation viking), démêle toutes les confusions et les erreurs qui s'attachent à ce peuple que l'on croyait barbare et dont il révèle les qualités humaines.

    Pourquoi et comment ces hommes se sont-ils déplacés dans toute l'Europe, de 800 à 1050 environ ? A la faveur de quelles circonstances ont-ils pu s'installer à l'est comme à l'ouest - pays scandinaves, Groenland, Normandie, Angleterre -, et se voir offrir l'administration de leurs nouveaux territoires ? Comment ont-ils fondé l'Etat russe ? Qu'ont-ils apporté à l'Occident ? Auraient-ils pu découvrir l'Amérique ?

    Si les Vikings n'étaient pas les guerriers invincibles que l'on croyait, il demeure que leur migration est un des temps forts de l'histoire de l'Occident, et qu'elle continue de surprendre. "

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  • Décrypter les médias : une nécessité !...

    Claude Chollet, président de l'Observatoire des journalistes et de l'information médiatique, était reçu le 5 mars 2015 par Martial Bild et Elise Blaise dans le journal de TV Libertés. Il a évoqué à cette occasion le travail assez unique de décryptage et d'analyse du fonctionnement des médias réalisés par l'OJIM...

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