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  • Remigration et volonté politique...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien avec Laurent Ozon, réalisé à Nice le 10 novembre 2014 par Les non-alignés et consacré à la question de la remigration. Animateur de la structure identitaire, écologiste et localiste Maison commune, Laurent Ozon vient de fonder le Mouvement pour la remigration. Il a également publié le mois dernier aux éditions Bios un essai remarquable intitulé France, années décisives.

     

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  • Un écrivain au bout de la nuit ?...

    Le quinzième numéro de la revue trimestrielle Spécial Céline, publiée par les éditions Lafont Presse, est disponible en kiosque ou sur les sites de vente de presse. Consacrée à l'auteur du Voyage au bout de la nuit, cette revue est dirigée par Joseph Vebret et réalisée avec le concours d'Eric Mazet et de David Alliot.

     

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    Au sommaire :

    Étude
    Céline en son temps ou Céline avant Céline : 1930, par Éric Mazet

    Voyage
    1925 : Céline, un médecin aux Amériques, par Matthias Gadret

    Origines
    Céline, écrivain breton ?, par Matthias Gadret

    Controverse
    Monsieur Loyal au 31, rue Greuze, par Éric Mazet

    Analyse
    De la disparition (Lamartine, Céline et le petit André), par Serge Kanony

    Relecture
    Au régal de Céline, par Philippe Pichon

    Témoignage
    Louis-Ferdinand Céline à Copenhague, par Matthias Gadret

     

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  • Nous vivons dans un goulag mental...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la présentation par Jean-Yves Le Gallou de La désinformation publicitaire ( Via Romana, 2014), ouvrage publié sous sa direction et regroupant des travaux de la Fondation Polémia.

     

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  • Ils ont échappé à la mort...

    Les éditions Tallandier viennent de publier un livre de Luc Mary intitulé Ils ont échappé à la mort - Les tentatives d'assassinat qui ont changé l'histoire de France. Une réflexion qui vient compléter celle sur les assassinats politiques qui ont réussi comme dans L'imprévu dans l'histoire : treize meurtres exemplaires (Pierre-Guillaume de Roux, 2012) de Dominique Venner... Historien de formation, Luc Mary est l'auteur de nombreux livres et  s'est également intéressé à l'uchronie...

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    " Exercer le pouvoir est un jeu très dangereux. Louis XV, Laval, Clemenceau, Bonaparte, Louis-Philippe Ier, Napoléon III et Charles de Gaulle : tous ont échappé de justesse aux poignards, aux pistolets et autres « machines infernales » de leurs agresseurs.

    Les attentats qui ont émaillé l’histoire de France sont innombrables. Luc Mary choisit d’en raconter dix d’entre eux avec moult détails et, ce qui est passionnant, leurs conséquences. Fruits de complots longuement mûris ou actes isolés de déséquilibrés, les tentatives d’assassinat ont toujours soulevé une grande émotion quand elles n’ont pas modifié sensiblement le cours de l’histoire. Ainsi, l’attentat contre l’amiral de Coligny déclencha le massacre de la Saint-Barthélemy, celui de la rue Saint-Nicaise conforta le pouvoir de Bonaparte, celui du Petit-Clamart amena le général de Gaulle à proposer l’élection du président de la République au suffrage universel.

    Muni d’une documentation solide, Luc Mary s’interroge aussi sur les motivations de ceux qui ont échoué dans leurs tentatives : les Châtel, Damiens, Cadoudal, Fieschi ou Bastien-Thiry, écartelés, décapités ou fusillés. Et si les seuls bénéficiaires de ces « ratés de l’histoire » n’étaient pas les victimes elles-mêmes ? "

     

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  • Immigration : Besancenot-Laurence Parisot, même combat !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à l'alliance entre la gauche et la droite autour du libéralisme...

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    Immigration : Besancenot-Laurence Parisot, même combat !

    Autrefois, il y avait l’infernal tandem libéral-libertaire incarné par Daniel Cohn-Bendit et Alain Madelin. Il y a aujourd’hui celui formé par Najat Vallaud-Belkacem et Emmanuel Macron, avec cette particularité qu’ils appartiennent l’un et l’autre au même gouvernement. Alliance contre-nature ?

    Alliance parfaitement naturelle, au contraire, puisque le libéralisme économique et le libéralisme sociétal dérivent tous deux de la même conception d’un « homme économique » fondamentalement égoïste ayant pour seul but de maximiser rationnellement son utilité, c’est-à-dire son meilleur intérêt. Ce qu’on appelle l’axiomatique de l’intérêt n’est rien d’autre que la traduction en termes philosophiques de cette disposition naturelle de l’être humain à l’égoïsme. Le libéralisme pose l’individu et sa liberté supposée « naturelle » comme les seules instances normatives de la vie en société, ce qui revient à dire qu’il fait de l’individu la seule et unique source des valeurs et des finalités qu’il se choisit. La liberté libérale suppose ainsi que les individus puissent faire abstraction de leurs origines, de leur environnement, du contexte dans lequel ils vivent et où s’exercent leurs choix, c’est-à-dire de tout ce qui fait qu’ils sont tels qu’ils sont, et non pas autrement. La vie sociale, dès lors, n’est plus affaire que de décisions individuelles, de négociations procédurales et de choix intéressés.

    Historiquement parlant, le libéralisme économique s’est certes le plus souvent exprimé « à droite », tandis que le libéralisme sociétal se situait « à gauche ». C’est ce qui a permis à une certaine gauche de présenter le capitalisme comme un système autoritaire et patriarcal, alors qu’il est tout le contraire. Marx voyait plus juste quand il constatait le caractère intrinsèquement révolutionnaire de l’illimitation capitaliste, qui revient à noyer toute valeur autre que la valeur marchande dans les « eaux glacées du calcul égoïste ». Par là s’explique le rapprochement de ces deux formes de libéralisme. Pour étendre le marché, le libéralisme économique ne peut que détruire toutes les formes traditionnelles d’existence, à commencer par la famille (qui est l’un des derniers îlots de résistance au règne de la seule valeur marchande) ; tandis qu’à l’inverse, ceux des héritiers de Mai 68 qui voulaient « interdire d’interdire » et « jouir sans entraves » (deux slogans typiquement libéraux) ont fini par comprendre que c’est le capitalisme libéral qui pouvait le mieux satisfaire leurs aspirations.

    On sait depuis longtemps que, si la gauche a trahi le peuple, la droite, elle, a fait de même avec la nation. Et les deux de se réconcilier dans le même culte du marché. Quelle réalité derrière ce constat probablement un brin hâtif ?

    La nation n’acquiert un sens politique qu’au moment de la Révolution. Ce qui revient à dire qu’elle est née « à gauche » avant de passer « à droite ». La façon dont un fossé, qui ne cesse de s’élargir, s’est creusé entre la gauche et le peuple est un des traits majeurs du paysage politique actuel. La raison majeure en est que la « gauche », qui s’était rapprochée du mouvement socialiste et ouvrier au moment de l’affaire Dreyfus, s’est aujourd’hui ralliée à la société de marché, renouant du même coup avec ses origines libérales (idéologie du progrès, religion des droits de l’homme et philosophie des Lumières). Comme l’a fait remarquer Jean-Claude Michéa, il ne serait jamais venu à l’idée de Proudhon ou de Sorel, et moins encore de Karl Marx, de se définir comme des « hommes de gauche » !

    Même le travail est devenu un marché puisqu’on raisonne désormais en termes de « marché du travail ». Mais ce « marché » marche-t-il aussi bien que le prétendent ses infatigables promoteurs ?

    Selon la vulgate libérale, le marché est à la fois le lieu réel ou s’échangent les marchandises et l’entité virtuelle où se forment de manière optimale les conditions de l’échange, c’est-à-dire l’ajustement de l’offre et de la demande et le niveau des prix. Il est donc supposé autorégulateur et autorégulé, ce qui veut dire qu’il fonctionne d’autant mieux que rien ne fait obstacle à son fonctionnement « spontané », ce qui implique que rien n’entrave la libre circulation des hommes et des marchandises, et que les frontières soient tenues pour inexistantes. Adam Smith explique cela très bien quand il écrit que le marchand n’a d’autre patrie que celle où il réalise son meilleur profit. L’idée générale, en arrière-plan, est que l’échange marchand constitue la forme « naturelle » de l’échange. Étonnez-vous après cela que le patronat veuille toujours plus d’immigration ! Besancenot-Laurence Parisot, même combat !

    La forme d’échange propre aux sociétés traditionnelles n’est en réalité pas le troc (dont on ne retrouve la trace nulle part), mais la logique du don et du contre-don. Loin d’être « spontané », le marché, au sens moderne de ce terme, a été institué par l’État, comme l’a bien montré Karl Polanyi dans La Grande Transformation. L’idée d’une concurrence « pure et parfaite », enfin, n’est qu’une vue de l’esprit : les échanges commerciaux ne peuvent s’épargner de prendre en compte les phénomènes de pouvoir qui sont à l’œuvre dans toute société humaine. Le libéralisme prend fin dès l’instant où, face à la théorie libérale d’une « harmonie naturelle des intérêts », on reconnaît l’existence d’un bien commun primant sur les intérêts particuliers.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 13 novembre 2014)

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  • Les snipers de la semaine... (93)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur son site, l'OJIM exécute On n'est pas couché, l'émission de Laurent Ruquier sur France 2 ;

    « On n'est pas couché » , l'entre-soi des idées convenables

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    - sur le site d'Egalité & Réconciliation, la revue Faits & Documents prend dans son viseur Edwy Plenel, le directeur de Mediapart.

    Qui est Edwy Plenel, patron de Mediapart

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