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Les dix causes du déclin français...

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Guillaume Faye, cueilli sur son blog J'ai tout compris et qui analyse sans fausse pudeur les causes du déclin de la France...

 

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Les dix causes du déclin français

Nombre de pays d’Europe connaissent un pareil déclin, avec certaines de ses causes, mais aucun n’incorpore à la fois toutes les causes. Résumons-les, ces dix plaies de la France.

 

1) Le vieillissement et l’insuffisance du renouvellement démographique dans la population de souche que ne parviennent même pas à compenser des flux migratoires massifs et les naissances d’origine étrangère. La propagande sur la ”natalité française” est de la poudre aux yeux. Qui naît ?  

 

2) Une colonisation de peuplement majoritairement extra-européenne qui s’apparente à terme à un remplacement de population ; elle est fondée sur le regroupement familial, l’afflux constant de clandestins ou faux demandeurs d’asile pratiquement inexpulsables, des régularisations et des naturalisations de grande ampleur. S’y adjoint une islamisation accélérée et revendicative qui pose des problèmes de plus en plus insolubles.

Cette immigration de submersion ne consiste pas en l’apport d’une force de travail créatrice mais en un surpoids constant de populations à charge, en outre source d’insécurité croissante (”colonisation par le bas”). (1) Ce phénomène global, inouï dans toute l’histoire de France, provoque une ”déseuropéanisation” rapide à la fois culturelle et ethno-anthropologique du pays. Elle peut entrainer sa disparition pure et simple. Les élites, intellectualisées et protégées, nient les faits, les minimisent ou s’en félicitent.  L’objectif (suicidaire) d’une partie de l’oligarchie de gauche est par les naturalisations et le vote des étrangers, de ”changer le peuple”

 

3) La fuite à l’étranger d’une proportion notable des jeunes élites françaises, dramatique perte de substance due à l’absence de perspectives économiques et à une dégradation de l’écosystème social. « Il n’est de richesse que d’hommes », selon l’adage de Jean Bodin, mais il voulait dire par là d’hommes de qualité.

 

4) L’écrasement de la société civile par un État Providence pachydermique qui étouffe les initiatives au lieu de les encourager. (2) Charges insupportables sur les entreprises, fiscalité confiscatoire, réglementations décourageantes, Code du Travail ubuesque, adiposité d’une fonction publique pléthorique et surprotégée dans ses privilèges, emplois aidés et allocations indues, tout cela contribue à entretenir un chômage endémique. Au nom du ”socialisme” (vieille idéologie idéaliste) au rebours de toute démarche ”sociale” de prospérité générale, a surgi une fausse générosité qui appauvrit tout le monde…sauf les très riches, les parasites et les apparatchiks.

D’autre part, l’assèchement des budgets militaires qui s’ensuit – pris comme variable d’ajustement – bloque l’effet des retombées technologiques majeures du secteur techno-militaire (paradigme parfaitement intégré par les Américains, les Russes et les Chinois) et  dégrade le niveau international de la France et de l’Europe.    

 

5) Le naufrage de l’Éducation nationale qui, par égalitarisme, par laxisme démagogique, par pédagogisme intellectuel (le crétinisme soixante-huitard) a dégradé le niveau global de connaissances et détruit la qualité de l’instruction générale pour le peuple, qui était la base de la vraie pensée républicaine. Conséquences : arrêt de l’ascenseur social, sans parler d’un enseignement ingérable du fait de l’éclatement ethnique des classes. À terme : baisse de niveau, déjà entamée, école de classe à deux vitesses et lacune de performances chez les futures générations.

 

6) La puissance des corporations minoritaires, nouvelles pseudo-aristocraties. Des syndicats non représentatifs mais subventionnés, qui détruisent objectivement les emplois par leurs revendications délirantes et écoutées, au réseau des associations ultra minoritaires mais entretenues et bien en cour,  les factions bien organisées s’imposent à la puissance publique, par intimidation et efficacité métapolitique. Le citoyen de base doit se taire face à cette alliance des vieux dogmes marxistes et du trotskisme embourgeoisé. Sans le dire, voire sans le savoir, la gauche rétablit l’Ancien Régime et sa société de castes ossifiées.

 

7) La déconstruction du socle familial  et du lignage par l’oligarchie. Tout est lié : la politique fiscale anti-familles est corrélée avec  les mesures ”sociétales” en faveur du mariage homo et de la facilitation de l’avortement de confort, comme avec la simplification du divorce.  La ” famille de souche” est déconsidérée alors que, chez tous les peuples, elle constitue la base des rouages sociaux et des transmissions d’héritage.

 

8) L’arasement de l’identité historique et ethno-culturelle française et européenne. Enseignement de l’histoire nationale et européenne en berne, encouragement officiel du communautarisme identitaire des nouvelles populations immigrées (idéologie de Terra Nova, lobby central de la gauche bourgeoise/trotskiste), préférence étrangère de fait (discrimination positive), utopie multiraciale, donc multiracisme à la clé, etc., la liste est longue. La haine de soi et l’ethnomasochisme sont de la partie, comme l’auto-culpabilisation et le cynisme nihiliste. Le délitement mental des élites ne leur enlève ni leur force ni leurs moyens devant l’apathie d’un peuple qui n’a pas le temps de comprendre ce qui lui arrive. Ajoutons à cela la perte des repères esthétiques chez les classes moyennes semi-cultivées face à l’imposture de l’”art contemporain”. Fermons le ban.

 

9) La dégradation du cadre de vie et de la sûreté publique. La constante sociologique depuis 40 ans, en dépit des rémissions provisoires, est l’augmentation continue de la criminalité et de l’insécurité.  Les deux causes majeures en sont l’immigration de masse incontrôlée (comme dans tous les pays du monde depuis l’Antiquité) et le laxisme judiciaire. Ce dernier provient de  l’ambiance idéologique globale qui influence la formation des magistrats et les législations européennes qui, au nom d’une interprétation erronée des Droits de l’Homme, préfèrent les coupables aux victimes ; et paralysent toutes les réactions de défense. Globalement , le criminel est devenu une victime, un malade à soigner. Inversion du réel.

Cette ambiance d’insécurité croissante a des conséquences graves en terme de performance économique générale. Le coût, matériel direct et psychologique dérivé, de la criminalité rampante ou violente ou bien de l’escroquerie mafieuse, est un facteur supplémentaire de découragement de l’initiative dans un climat qui détruit l’écosystème social.          

 

10) La soumission à une Union européenne  anti-européenne. Partie d’une bonne idée (regroupement solidaire de tous les peuples européens) l’UE suit une voie de travers, une impasse catastrophique dans beaucoup de domaines, qui affaiblit les nations européennes sans suivre la prescription : ”l’union fait la force”.  Il ne s’agit pas d’abolir l’UE mais de la réformer de fond en comble. La France pourrait le faire, par un coup de sang,  mais elle ne l’a jamais osé.

L’Union européenne n’a jamais performé dans les domaines de la stratégie industrielle, de la défense, de la souveraine numérique (3) face aux USA, de la politique monétaire, etc. Mais elle est très forte pour ouvrir les frontières à tous vents et pour édicter des règles de protection des délinquants et des envahisseurs. Toujours cette interprétation biaisée et falsifiée des Droits de l’Homme.

 

Toutes ces causes sont liées les unes aux autres selon le phénomène de l’interaction réciproque bien connue de la Théorie générale des Systèmes de Ludwig von Bertalanffy. Chacune des causes renforce et aggrave les autres et multiplie leurs effets. Il s’agit toujours d’”effets-causes ”.

Guillaume Faye (J'ai tout compris, 26 janvier 2014)

 

Notes :

(1) La balance comptable coûts/avantages en termes de PIB, sans parler des autres facteurs, est nettement défavorable aux pays ayant choisi l’immigration ; l’exemple du Japon, qui a choisi la fermeture migratoire, malgré une démographie déclinante, est sans appel.  L’idéologie et son train de morale valent peu face à la réalité comptable. 

(2) Différence fondamentale entre l’État Providence, lourd et coûteux, et l’État fort, léger et efficace. L’adipeux et l’athlète.  

(3) Cf. l’essai La souveraineté numérique de Pierre Bellanger (Stock). 

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Commentaires

  • Bravo, Guillaume Faye, pour cette récapitulation pénétrante !
    … et maintenant, la cause des causes : Trop d’apostasie en France, perte de la foi, manque de prières. Bonne volonté et sincérité obtiennent la foi, laquelle suscite les prières, lesquelles permettent les miracles.
    Non, les religions ne se valent pas, ce serait prétendre que l’erreur vaut la vérité. On ne se moque pas longtemps de Dieu, maître de l’Histoire.
    L’athéisme, lui, est selon les esprits soit un non-sens soit une rébellion.

  • Guillaume Faye enfonce des portes ouvertes sans nommer les véritables responsables: le libéralisme et les multinationales qui "délocalisent" les peuples. Ne nous trompons pas de cible, l'immigration est l'effet, les multinationales la cause.

  • Je ne suivrai pas Guillaume Faye sur son point 4 : code du Travail ubuesque ! j'ai le sentiment qu'il est un partisan du libéralisme le plus intransigeant . ( il nomme le socialisme : vieille idéologie idéaliste . ) . C'est bien pour cela qu'il omet de citer les vraies responsabilités ...

  • La lecture du numéro 150 de la revue Eléments , disponible vendredi 31 Janvier dans les kiosques devrait inciter Guillaume Faye à réfléchir un peu plus sur les conséquences d'une mondialisation à laquelle ne s'oppose ni la droite libérale ni la gauche sociale libérale . Faye met des guillemets à socialisme : il n'a pas du connaitre la dureté du monde du travail au cours de sa vie professionnelle . Sans les syndicats , le monde serait plus rude , et le prolétariat totalement soumis .

  • Je vous bien concéder à Sinclair et à Camille que Faye a des tentations libérales, sous prétexte qu'il veut demeurer "réalistes" mais cette propension à harceler les blogueurs qui osent, sans leur permission, publier des textes de Faye est fort suspecte. Faye a quitté le GRECE, ou plutôt on l'en a chassé, il est donc libre d'écrire en dehors de la dictée de la secte, en exprimant d'autres nuances. Pourquoi persécuter ce garçon avec une rage aussi délirante?

  • "Une rage aussi délirante" : tournure de phrase typiquement Steuckersienne.

  • Gilbert Lingaud,
    Vous parlez d'or, mais une critique n'est pas forcément assimilable à un "harcèlement", fut-il "démocratique". La critique, par exemple, du Front National qui se présentait comme un "harcèlement démocratique" en avril-mai 2002 n'exprimait rien d'autre qu'une hantise saisie par la folie et qui utilisait tous les moyens et surtout les plus fallacieux pour arriver à ses fins. Je ne vois rien de comparable ici. Les arguments de Guillaume Faye, à partir du moment où ils sont portés à la connaissance du public, peuvent être confirmés ou infirmés dans le cadre d'une délibération civilisée, sans que pour autant on puisse parler de "harcèlement". Tout au plus pourrait-on parler d'un asticotage bien légitime et non d'une "persécution", autre terme exagéré qui semble montrer que vous ne pratiquez pas la "nuance" dont vous vous réclamez cependant. il en va de même du mot "secte" que vous employez pour désigner ceux qui sont rassemblés sous le drapeau de la Nouvelle droite "canal historique", là franchement vous dépassez les bornes de la décence; soit vous ne connaissez pas la signification usuelle de ce mot, soit vous exagérez à plaisir en forçant le trait. Pour ma part je vous dirais que jamais personne n'a guidé ma plume ni dicté ma parole, ni que mon surmoi est habité par la personnalité d'Alain de Benoist. L'idée selon laquelle les gens qui s'expriment dans le cadre de la ND seraient de pauvres hères, robotisés, et qui, donc, auraient aliéné leur liberté n'est pas seulement insultante; elle est tout simplement ridicule.

  • Guillaume Faye a bien le droit de nous faire connaitre ses orientations dans le débat des idées .(ancien responsable canal historique lui aussi.. de la mouvance n.d ).Je crois bien savoir qu'il a fait des études à Sciences -Po lorsqu'il était un jeune homme . Ses choix sont clairement en faveur du libéralisme . Quand il nous parle de charges sociales ( supposées insupportables dixit le M.e.d.e.f ), je lui répondrais cotisations sociales , ce qui n'a pas du tout le même sens . Il y en aurait des choses à lui répondre , il y faudrait un débat ! . Je lui dirais simplement que depuis 2013, sur dix emplois proposés à Pôle-Emploi, huit le sont en contrat à durée déterminé . Que beaucoup travaillent maintenant à temps partiel ( 20h par semaine ) et éprouvent les plus grandes difficultés à se loger . ( certains travailleurs pauvres n'ont pas de logement , voir les récentes déclarations des responsables de la Fondation Abbé Pierre . ) . Les libéraux nous ont bassinés pendant des décennies avec le fameux droit à l'accession à la propriété pour tous . Fumisterie ! il y a bien une forte demande sociale de logement , mais elle a toujours été largement insuffisamment solvable pour accéder à la propriété . Faye le sait-il ? ( entre parenthèse , et face au mur des réalités , cette revendication libérale,idéologique ,absurde ,est passée à la trappe , plus personne n'en parle . ) . Alors ,et toujours dans le registre de la sottise ou de l'aveuglement, nous pourrions bien nous asseoir sur le code du Travail , comme le suggère encore le m.e.d.e.f ,( et Faye ? ) et travailler pour une poignée de cacahuètes pour donner du travail à tous les chomeurs ? .( depuis plus de vingt ans , les conventions collectives de branches professionnelles se font toutes "défoncer" , passez- moi l'expression ., et les avantages acquis disparaissent . ) C'est la stratégie néo- libérale dans la mondialisation en cours de déploiement . Voici vite écrit quelques remarques pour contester G. Faye , mais aussi pour dire mon désaccord avec Gilbert . Lingaud , comme l'a bien justement dit Pierre Bérard . Les débats sur les orientations sociétales ( libéralisme , socialisme ./ et politiques :mondialisation , encrages civilisationnels ,) ne font que se poursuivre ...

  • Certes les débats doivent se poursuivre avec un maximum d'acteurs sur les "orientations sociétales". Personne n'en disconvient. Je voulais simplement soulever le problème de l'inévitable "sinclair" que l'on voit littéralement harceler Faye, dont je ne partage certes pas la vision, soi-disant proche du MEDEF. Quant à Pierre Bérard, ancienne figure de proue de la ND/Canal Historique, il vaut, intellectuellement parlant, bien plus que tous les autres et sa modestie, incompréhensible, s'assimile ici à une sorte d'auto-masochisme que je ne peux comprendre. Cet ancien aurait mieux fait de s'affirmer avec plus d'audace et de virilité dans le cadre de la ND/Canal historique. Celle-ci aurait alors connu une santé plus florissante, une élévation intellectuelle encore plus haute. Je ne comprend pas son enfermement dans la "secte", alors que le monde est si vaste et si beau. Ceci dit, effectivement, les vues de Faye sur les questions sociales et économiques méritent une critique serrée mais non pas sur base des philosophèmes boiteux de la gauche éternelle mais sur base des théories mêmes que Faye prônait à la fin des années 70 dans les colonnes des revues de la ND. Perroux, Grjebine, Schumpeter, Veblen, Schmoller, etc. Voilà les pistes à ré-explorer mais dans la convivialité.

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