Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à l'affaire de Toulouse...
Patatras ! Décryptage d'une manipulation politico-médiatique
Le choc émotionnel créé par les assassinats de Montauban et de Toulouse promettait de donner un nouveau tour à la campagne présidentielle : des assassinats dont le caractère raciste et antisémite, immédiatement relevé par Nicolas Sarkozy et les médias, devait inciter chacun à une introspection politique profonde. Car « l’ensemble de la République française est touchée par ce drame abominable », selon l’expression de M. Sarkozy (Le Monde du 20 mars 2012).
La machine à diaboliser se mettait déjà en marche
Passée la retenue du premier jour de recueillement, la machine à diaboliser, toujours bien huilée dans notre pays, se mettait déjà en marche : « Tragédie nationale, réflexion nationale », titrait doctement l’éditorialiste-procureur du Monde du 21 mars.
Car qui est derrière ces crimes horribles ?
Bien sûr, « le poison de la haine » pour M. Hollande ; « un climat d’intolérance croissant » pour M.Bayrou qui ajoutait : « Il faut que ce sujet du racisme et de l’antisémitisme soit traité et que cela cesse » (Le Parisien du 21 mars 2012). « Voilà un passage à l’acte extrêmement important dans un climat de libération de la parole raciste et antisémite », affirmait le président de l’union des étudiants juifs de France (Le Monde du 21 mars 2012).
M. Mélanchon avait remisé sa cravate rouge pour participer aux manifestations de recueillement organisées à Paris dimanche soir et invité « d’aucuns à mesurer mieux le poids des mots » (Le Monde du 21 mars 2012), manifestation déjà qualifiée de « républicaine » par certains médias télévisés.
Les armées fouillaient les dossiers d’anciens militaires « néonazis » (Le Monde du 21 mars 2012). « Les miasmes de l’antisémitisme sont toujours là et il faut nous en protéger », ajoutait le ministre de l’Intérieur, M. Guéant (Les Echos du 23 mars 2012).
L’affaire prenait tournure.
Le climat de haine
Car, bien sûr, le coupable ou les coupables – un coupable sadique, en outre, qui aurait filmé ses forfaits – ne pouvait relever que de la bête immonde et du fameux « climat de haine » et de « stigmatisation » provoqué par la terrible extrême droite, celle qui aurait « lepenisé les esprits » et après laquelle, dit-on, courrait Nicolas Sarkozy pour se faire réélire.
On ne la citait pas encore franchement mais elle était déjà dans les esprits médiatiques et ceux de la classe politique institutionnelle. Après la Norvège, la France était donc une nouvelle victime de l’ultra-droite raciste et xénophobe.
Les sociologues improvisés nous donnaient à leur manière l’explication du drame, comme ce bon docteur Bayrou, par exemple : « Les hommes publics ont le devoir de veiller à ce que les tensions, les passions, les haines ne soient pas à chaque instant entretenues. Le fait de montrer du doigt les uns et les autres, c’est faire flamber les passions et on le fait parce que dans ce feu-là il y a des voix à prendre » (Le Monde du 21 mars 2012).
On rappelait perfidement que c’était Marine Le Pen qui avait lancé « un débat sur les étrangers et sur la place de l’islam en France » (Le Monde du 21 mars 2012). Sans parler de la question du halal, bien sûr.
Nicolas Sarkozy s’empressait de recevoir pour les rassurer les représentants des « communautés » juives et musulmanes. La peau de l’ours politicien
Car chacun voyait déjà le profit politique qu’il pourrait tirer de la situation, tout en s’en défendant haut et fort, bien sûr :
– Le président sortant pouvait espérer se poser comme le champion intransigeant de la « traque » impitoyable des criminels racistes, en lançant un dispositif policier sans précédent en temps de paix dans notre pays ;
– Les centristes et les socialistes trouvaient de leur côté un nouvel argument pour contrer le candidat Sarkozy, accusé d’avoir aussi entretenu ce « climat de haine » ;
– M. Mélanchon allait pouvoir jouer à la Bastille le couplet « républicain » face à Marine Le Pen, son ennemi principal. Les candidats du Système se partageaient déjà la peau de l’ours toulousain…
Patatras !
Mais on apprend maintenant que le criminel est « un Toulousain français d’origine maghrébine qui semble s’être entraîné au djihad » (Lefigaro.fr du 21 mars 2012), qu’il se revendiquerait d’Al-Qaïda et qu’il s’appellerait Mohamed (d’après RTL) !… et qu’il était bien surveillé par la Direction centrale du renseignement intérieur pour ses activités « d’ancien » du Pakistan et de l’Afghanistan, ce qui ne l’a d’ailleurs pas empêché de commettre ses crimes. Voici une nouvelle catastrophique pour l’oligarchie !
Car un « Français d’origine maghrébine » est pour le Système un intouchable, même s’il est criminel. Car vis-à-vis de cette délinquance, c’est le principe de l’absence d’amalgame et de stigmatisation qui s’impose. D’ailleurs, le recteur de la mosquée de Paris a immédiatement rappelé la ligne : il faut se garder de « tout amalgame entre la religion musulmane à 99% pacifique, citoyenne, responsable, non violente et tout à fait intégrée dans notre pays et puis ces mini-petites franges de gens décidés à faire un mal atroce » (sur iTélé le 21 mars 2012).
Finies les envolées bizounours sur le « climat de haine » ! Mohamed n’est qu’un soldat perdu, un criminel minoritaire et endoctriné. Mais pas question de mettre en cause le fait qu’il aurait pu être influencé par un « climat » islamique. Adieu la mise en cause de « l’extrême droite » : il ne semble pas que ce Mohamed soit adhérent du Front national ni d’un comité de soutien à Nicolas Sarkozy !
Adieu la dénonciation de la « xénophobie » : car que dire quand le criminel est « français d’origine maghrébine » ? Qu’il n’est pas bien intégré ?
Adieu la condamnation du racisme ! Car un musulman, même djihadiste, ne saurait se voir appliquer ce qualificatif qui ne sied qu’aux Européens de souche. Adieu les superflics, qui n’arrivent pas à empêcher un homme qu’ils « surveillent » de passer à l’acte !La caste politique se partageait déjà avec délices les dépouilles du futur Anders Behring Breivik toulousain ; mais face à Mohamed elle est brusquement devenue aphone.
Espérons que bientôt elle sera vraiment sans voix, dans tous les sens du terme.
Michel Geoffroy (Polémia, 21 mars 2012)
Commentaires
Alors maintenant, attendons-nous à un renouvellement des événements Toulouse-Montauban, le même jour en plusieurs endroits de France.
Le chômage augmente, ça on ne peut pas le cacher.
C’est sans doute pour ça qu’au même moment on fait dire à l’Insee que le moral et la confiance des Français sont en hausse. T'as qu'à croire, Charles...
Vous connaissez l’honnêté de François Bayrou ? Défoncez-vous juqu’au 22 avril pour assurer sa victoire. Comment ? Qui cherche, trouve !
Ne vous laissez pas intoxiquer par l’esbroufe monumentale du sortant. Il s’agit de le sortir, lui et ses mensonges !
Agir !
La priorité est d'expulser Sarközy . Il fait honte à trop de Français, a trop menti, ne fait que de petites choses, quand il ne fait pas semblant de les faire. Plus il se met la main sur le coeur, plus on le méprise. Plus il dit qu'il va être reconduit, plus il vend la peau de l'ours.
Quant à François Bayrou, dont l'honnêteté est éclatante, pour ne pas parler de la compétence financière, il peut en effet nous faire échapper au couple sordide de l'UMPS et assainir la vie publique en France.
Son meeting au Zenith a été remarquable, sans aucun bidonnage comme à Villepinte.
C’est en Bayrou que 70% des Français ont le plus confiance. Qui veut faire croire qu’ils voteront le 22 avril pour un menteur ? Pour eux, pour leurs enfants, pour l’avenir de la France ?
Sarközy avait donné rendez-vous samedi à la Porte de Versailles aux jeunes pour «le « Printemps des jeunes de la France forte », tentant de rééditer un meeting semblable de 2007 assez réussi.
Vingt fois moins d’assistants. Le mot chômage jamais prononcé. La jeunesse de la SarkoFrance commence à apprécier le personnage comme il se doit.
Sarkö, toc et frime chaque jour.
Affaire des islamistes radicaux de Forsane Alizza :« Nous n'accepterons aucune récupération politique de cette affaire déjà instrumentalisée par le président-candidat » prévient le Syndicat de la magistrature (syndicat de gauche). Ses représentants s'étonnent que, « dès vendredi, soit le lendemain de l'interpellation de 17 islamistes radicaux du groupe Forsane Alizza, Nicolas Sarkozy, s'érigeant en autorité judiciaire, annonçait les résultats des perquisitions sur les ondes, pour s'en attribuer le bénéfice, tout en promettant de nouvelles opérations sans avoir la moindre légitimité pour le faire ».
C’est fait, le texte de loi préparé par François Bayrou pour la moralisation de la vie publique est disponible. Sur la toile. A adopter par référendum le 10 juin en même temps que les législatives. C’est demain. Demain, pour que le quart des députés soient élus à la proportionnelle des listes nationales ayant obtenu plus de 5% des voix. Une révolution.
Seul François Bayrou veut et a tout préparé pour mettre fin au scandale de la non représentation de millions de Français. C'était le confort de Sarközy.
Côté supporters de Sarközy, un jour il font dans leur culotte (pardon : un jour c’est l’anxiété), un jour ils montent sur les tables pour crier « On a gagné ! ». Un silex dans leur chaussure, c’est l’absence totale de réserve de voix pour le fourbe au deuxième tour. Perspective en deux temps : 1/ le 22 avril : on a gagné ! 2/ le 6 mai : on a perdu. A croire qu’ils préfèrent Hollande à Bayrou, Bayrou dont ils croient pourtant extrêmement fin de déclarer trois fois par jour qu’il est « de la famille ».
P.S. L’agence « Vessies et lanternes » leur a bien dit : « ayez l’air d’y croire ! ». Les pauvres en espérance font ce qu’ils peuvent…
La vantardise de Nicolas Sarkozy "d'atomiser" François Hollande lors du débat télévisé de l'entre-deux-tours, révèle plus de faiblesse que de force. Quand on vient à considérer l'ultime rendez-vous comme la dernière chance de remporter le combat, c'est que l'on sait que l'on a déjà perdu, même si on ne veut pas l'avouer.
Bonjour, Je me présente, j’étais jusqu’à ces dernières semaines plutôt un sympathisant de Sarkö. Alors voilà, j’ai décidé de mettre ici une page de mon journal intime :
J’observe donc à la télévision un candidat qui fait de plus en plus de vent, de plus en plus de bruit, de plus en plus de propositions (font partie du vent , peut-être) et qui se déclare chaque matin plus confiant dans le résultat des courses, après avoir déclaré qu’il était prêt à déplacer des montagnes. On entend aussi ses employés d’occasion crier un jour sur deux « On a gagné, on a gagné !», prophétie au présent. C’est vraimen du trapèze sans filet.
Les sondages : il est de bon ton de dire qu’ils ne veulent rien dire pour l’avenir, mais enfin ils intéressent quand même, surtout quand ils confortent nos espoirs. Un qui est stable et commun aux trois ou quatre sondeurs les plus importants est qu’une majorité de Français exècrent Sarközy et sont déterminés à l’expulser de leur écran de télévision. J’étais donc dans une minorité sans le savoir. Aller voter pour celui qui est vomi a-t-il un sens autre qu’esthétique ? Mais… rester à la maison, n’est-ce pas assister passivement à la victoire de Hollande ? Hollande, celui-là, m’a l’air d’un illusionniste, simplement j’accorde qu’il est nettement moins frimeur que Sarközy.
Alors si maintenant j’oublie Sarközy, il paraît que François Bayrou pourrait sortir Hollande de l’horizon, puisqu’au deuxième tour il l’emporte contre n’importe quel candidat. Tiens tiens !
Bayrou, mais c’est lui dont Nathalie Ko…etc dit chaque semaine qu’il est de notre famille. Re-tiens tiens ! …on resterait donc en famille ? Bonne tête, Bayrou, faut en convenir. Lui, il a l’air de penser ce qu’il dit, c’est bizarre. Enfin, je veux dire qu’on n’est pas habitué … Il ne s’énerve pas, c’est un drôle de paysan. Je sais pas pourquoi, je le vois bien en photo dans ma mairie. Enfin je veux dire…
Baromètre TNS-Sofres/Sopra au 2 avril pour le Fig Mag : Interrogés sur les personnalités dont ils souhaitent qu’elles jouent un rôle important prochainement, les Français placent toujours en tête François Hollande (52%, soit – 6), suivi immédiatement de François Bayrou (47%, soit +3). Personne donc, entre les deux.
Les villepintistes : « On a gagné ! On a gagné ! ».
Tous dans le mur avec Sarkö !
P.S. Ce n’est pas parce qu’on était à Villepinte, qu’il est maintenant trop tard pour réfléchir, par exemple au fait avéré et mesuré, qu’il y a une majorité de Français qui ne veulent simplement plus du fourbe.
Les villepintistes sont tous à bord du bateau affrêté par Sarkozy. Ils ne savent pas qu’ils sont l’avant-garde d’une minorité, la majorité vomissant clairement celui qu’il ont choisi. On les entend hurler « on a gagné, on a gagné ! ». Justement, le fourbe a en tête un meeting monstre en plein air autour de l’Obélisque à Paris. Nom de code : Concordia.
Ni Mélanchon ni Marine Le Pen ne peuvent être Président de la République le 6 mai. Seuls François Hollande, François Bayrou ou le fourbe peuvent l’être. Pour ce dernier, c’est vraiment mal parti puisqu’une majorité de Français le vomit. Ne reste que deux votes utiles le 22 avril : Hollande ou François Bayrou.
Français qui pensez vous abstenir, voulez-vous vous priver de la loi sur la moralisation de la vie publique et de la représentation à l’assemblée de toutes les oipnions politiques ? …ou de la suppression de la caution pour les nouveaux locataires ? Tout cela n’intéresse pas Hollande. Qui vous l’offre ? Renseignez-vous, puis allez voter le 22 avril.
Sarközy présente ce 5 avril 32 propositions, autant de bulles de savon. Etant complètement discrédité et rejeté par une majorité de citoyens, ce n’est pas son exhibition à la Concorde le 15 avril avec des Villepintistes non repentis qui peut le faire prendre au sérieux.
L’occupation-barrage de la place de l’Obélisque à Paris, au profit d’un candidat, est rendue possible grâce à la complicité inadmissible du ministre de l’intérieur. Cette opération dite « Concordia » pourrait très mal tourner pour ceux qui se proposent d’y venir hurler « on a gagné, on a gagné ! » La sécurité sera problématique.
Message aux nouveaux électeurs du fourbe : il a trahi ses électeurs en 2007, ce qui indique une prédisposition à trahir leur pays, pour les déraciner. C’est ça que vous voulez applaudir à la Concorde ?
Au prochain rendez-vous de la Concorde on aura de nombreux curieux et touristes de passage, des policiers en civil mélés à la cohue qui applaudiront pour ressembler à de simples villepintistes, et des supporters que le poison dans la confiture n’intimide pas. Le bateleur agité présentera ses derniers gadgets, dont il a encore une caisse. Le soir, on nous expliquera que la police a évalué scientifiquement la foule à près d’un million de personnes, une grande partie n’ayant pu naturellement pénétrer sur la place pleine à craquer, et étant restée bloquée dans les rues adjacentes.
P.S. Une majorité de Français veut expulser le parasite de la République. C’est donc une minorité de minorité qui se sera agitée autour de l’Obélisque.
Les prochains jours, Sarközy va vider sa dernière caisse de gadgets. De tous les goûts, de toutes les couleurs, tous en plastique ou en carton. Les ahuris de la place de la Concorde applaudiront celui qui a trahi ses électeurs en 2007, et les décibels de la sono amplifieront les hurlements « On a gagné, on a gagné ! ». Ne manquera que la musique de bal, comme sur le Concordia,
pardon le Titanic.
Sarközy, impuissant à enfoncer Hollande. Ses énormes moyens s’affolent.
Celui qui n’a pas attendu la crise pour trahir tous ses électeurs vient d’ouvrir sa dernière caisse de gadgets attrape-nigauds. Il invite les naïfs à la Concorde pour leur réciter les programmes de François Bayrou et du FN. Dimanche spécial-dupes. Concordia.
Bayrou et Hollande restent les grands favoris en popularité.
La SarköFig semble en panne d’inspiration. Les grandes hypocrisies ayant déjà été publiées, ne reste plus que les petites hypocrisies, et le silence sur les sondages qui établissent que c’est bien mal parti pour celui qui pourrait bientôt devoir quitter la scène, même si c’est à reculons.
Qui ira applaudir la trahison place de la Concorde, qui ira l’encourager ? Des complices ? Des figurants ? Que mérite d’autre que l’expulsion celui qui a trahi ses électeurs en 2007 ? …celui qui parle d’organiser des référendums et qui a piétiné le résultat de celui qui avait été organisé sur l’Europe en le tournant et le bafouant par la voie parlementaire ? Français, ne suivez pas les dévoyés à ce rendez-vous de la honte et de la trahison !