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Gouvernance mondiale : ils en rêvent !...

Christine Lagarde, ministre de l'économie, Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, Pascal Lamy, directeur général de l'OMC, François Bourguignon, directeur de l'école d'économie de Paris et Michel Camdessus, ancien président de la Banque mondiale publient aux éditions Autrement, avec le concours du journaliste Jean-Marc Vittori des Echos, un livre collectif intitulé Pour une gouvernance mondiale, qui a le mérite d'afficher clairement la couleur. On notera - mais faut-il le préciser ? -  que ces notables de l'hyperclasse sont tous membres d'officines discrète telles que le groupe de Bilderberg, la commission trilatérale ou le forum de Davos...

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"La mondialisation, la crise économique et financière, les enjeux climatiques planétaires, toutes ces questions brûlantes pour chaque citoyen de la planète rendent chaque jour plus brûlante la question de la gouvernance mondiale. Qu’en est-il en réalité ? Faut-il la renforcer, l’assouplir, la réformer ? Comment se pratique-t-elle au quotidien ? Quel est son avenir ? C’est sur ces questions cruciales que Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Echos, a interrogé des « grands de ce monde », qui sont tous des acteurs, à travers leur expériences et leurs responsabilités nationales ou internationales, de cette gouvernance mondiale. Dans un langage clair, accessible à tous, vous découvrez une réflexion générale sur le fonctionnement politique et économique de la planète et les dangers qui s’y profilent."

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Commentaires

  • IL SERAIT VAIN DE VOULOIR GOUVERNER UN EMPIRE SUR LEQUEL LE SOLEIL NE SE COUCHE JAMAIS !


    Voilà qu’avec le sommet du G20 va être célébrée la grand-messe de la mondialisation à l’occasion de laquelle devraient être consacrées les lois d’une bonne gouvernance mondiale !

    La mondialisation est devenue un champ de bataille sur lequel s’affrontent tenants et opposants, affligés tous qu’ils sont dans ce domaine – comme dans beaucoup d’autres- du syndrome du thermostat.
    Ils manipulent en effet cet instrument complexe de la mondialisation de la même façon que beaucoup d’entre-nous manipulent le thermostat en n’en reconnaissant que les positions extrêmes.

    Les inconditionnels de la mondialisation clament : « Tout et tout de suite ! », « Rien et jamais ! » s’insurgent les opposants.
    Les premiers n’ont jamais clairement défini ce qu’ils entendent par cette mondialisation à laquelle s’opposent les seconds.

    Il faut bien reconnaître que les premiers entendent que la mondialisation ne soit qu’un processus d’ouverture des économies nationales sur un marché planétaire. L’Homme étant sans importance, le processus doit être instantané quelles qu’en soit les conséquences sociales.

    Les seconds s’opposent à la mondialisation dans la mesure où elle n’est pas, avant toute autre chose, cet objectif vers lequel devrait tendre l’humanité d’assurer l’épanouissement de l’Homme par la communication et l’échange entre individus dans le respect des différentes cultures.

    L’ineffable concept de développement dit durable est l’outil, parfait utilisé par les premiers pour parvenir à leurs fins, ses composantes sont dans l’ordre des priorités : l’Économie, l’Environnement et le Social

    Ne serait-il pas plus raisonnable, ce développement étant qualifié d’autoporteur, que sa seule composante soit le Social, de façon à atteindre le parfait épanouissement de l’Homme, l’Économie n’étant que l’outil pour y parvenir, mis en œuvre dans le respect de l’Environnement ?

    Mais ne serait-ce pas la soif de pouvoir de maints de nos gouvernants qui, au travers de cette mondialisation effrénée, leur fait rechercher les secrets d’une gouvernance mondiale qui ne saurait porter que sur l’Économie ?
    N’oublient-ils pas le malheureux dans leur conception uniquement matérialiste de la gouvernance, qu’il sera éternellement vain de vouloir gouverner un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais ?

    Joseph Staline se prélasse à Sotchi au lever du soleil. Il est un peu surpris, mais pas trop quand même, que l’astre du jour s’adresse humblement à lui.
    « Oh grand Staline sais-tu à quel point je t’admire ? Tu es un homme merveilleux, un grand chef, un petit père adorable pour le peuple qui t’aime tant. Permets que ma modeste lumière éclaire ton merveilleux empire je te promets de ne pas te porter ombrage. ».

  • Suite

    « Mais oui camarade soleil, toutefois ne t’attarde pas trop dans certains recoins où il n’y a rien d’intéressant pour toi, d’ailleurs je te ferai surveiller. ».

    Le soir est venu Staline avide de compliments et de flatteries revient se prélasser sur la plage.
    Le soleil ne dit rien, il l’interpelle donc : « Dis donc camarade soleil t’aurait-on coupé la langue que tu ne dis plus rien, ou as-tu oublié de me faire louanges et compliments que je mérite tant ? » « Que non ! mais maintenant mon petit bonhomme je suis passé à l’Ouest ! ».


    Bergerac le 5 novembre 2010

    Jean-Pierre Canot

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